Bonjour,

Voici un nouvel os qui m'a été proposé par une lectrice sur Wattpad, qui m'a demander d'écrire quelque chose avec l'arrivé de Camille dans la saison 4.

J'espère que ça va vous plaire.

Bonne lecture.

Merci infiniment pour toutes les reviews, elles me vont droit au coeur, je sais que je prends pas forcément le temps de vous répondre mais merci, merci, merci.


Alors là, c'était le pompon, non mais vraiment, elle avait fait quoi pour qu'on lui foute dans les pattes un nouveau flic, qui plus est, autant gradé qu'elle ? Non mais sérieusement, elle avait fait quoi ? Pas que ça la dérange, quoi que, mais elle tenait à sa place, son autorité, et là on la forçait à collaborer avec quelqu'un d'autre, bref, c'était peu dire, mais actuellement Hélène Bach était de mauvaise humeur…

Soudain il y eut de l'agitation dans l'open space et elle se leva, surement le nouveau collègue qui arrivait, autant faire bonne figure et aller saluer la personne. Quelle ne fût pas sa surprise quand elle s'aperçue que la personne en question était une femme… Alors elle s'approcha, souriant, après tout, cette jeune femme, qui avait quoi, au moins 10 ans de moins qu'elle, ne lui avait rien fait, si ce n'est venir empiéter sur ses plates bandes, elle n'avait aucune raison de la détester après tout.

"Bonjour" sourit Hélène en s'avançant "Capitaine Hélène Bach, enchantée" elle tendit sa main

"Bonjour, Capitaine Camille Costes" sourit la jeune femme en serrant la main d'Hélène

"Dites moi" sourit Hélène "Vous venez d'où ?" demanda-t-elle déjà un peu curieuse

"De la Brigade de Répression du Banditisme" sourit-elle

"Oh intéressant" sourit Hélène "Bienvenue en tout cas"

"Merci, j'ai hâte de collaborer avec vous"

Ah bah pour le coup, la BRB ça rigolait pas, enfin bon, elle n'allait rien dire, il fallait faire bonne figure et collaborer avec cette jeune femme, et elle allait y mettre de la bonne volonté, elle avait l'air vraiment très sympathique, et elle ne pouvait, pour le moment, pas trouver de raison de la détester.

Ses pensées furent interrompues par son téléphone qui sonnait, une nouvelle affaire venait de tomber, alors avec Delgado, et Camille elle partit en direction de la scène de crime, sans savoir ce qui l'attendait, et que ça risquait d'être rock'n'roll.

Les trois flics arrivèrent en premier sur la scène de crime, seulement ils devaient attendre le légiste et comme d'habitude, ne toucher à rien, sinon il allait encore leur faire une réflexion sur l'état de la scène de crime, alors ils attendaient patiemment qu'il daigne se montrer.

Quand il arriva, Balthazar fit bien sûr une arrivée en fanfare, se faisant remarquer, sous les yeux exaspérés d'Hélène, le regard amusé de Delgado et celui interrogateur de Camille, qui, elle ne le savait pas encore n'était pas au bout de ses surprises avec cette équipe.

"Bonjour tout le monde" salua Balthazar son regard s'arrêtant sur le nouvelle recrue "Camille ?" demanda-t-il surpris.

"Raphaël, bonjour" salua la flic, sous les yeux interrogateurs des deux autres.

"Vous vous connaissez ?" demanda Delgado posant la question qui brûlait les lèvres d'Hélène.

"Euh oui, on va dire ça" répondit Camille ne voulant pas s'étaler sur le sujet.

"Ouais, on se connait carrément" ajouta Balthazar "C'est marrant que tu te souviennes de moi, c'était pas…"

"Oui bon, Balthazar, on a un cadavre" coupa Hélène, ne voulant pas connaître la suite qu'elle avait possiblement devinée…

"Vous voulez pas savoir, Capitaine ?" demanda le légiste "Parce que…"

"Je m'en fiche Balthazar, on a du boulot, vous gardez vos histoire pour vous"

"Ok ok vous êtes de mauvaise humeur"

Il se dirigea vers le corps pour faire les premières constatations dans un silence de plomb. En effet, Hélène ne disait rien, accusant le coup, Delgado, pensant avoir compris, se trouvait un peu le cul entre deux chaises, Camille elle, ne voulait pas parler, elle n'envisageait pas d'avoir déjà des problèmes, mais avec Raphaël Balthazar, elle n'était pas à l'abris, et Balthazar lui, ne parlait que de ses constatations, évitant de faire des blagues de peur de se faire fusiller sur place par le regard d'Hélène.

Cependant, dans la voiture, sur la route du retour vers la DPJ, Jérôme Delgado ne put s'empêcher de poser la question qui le démangeait depuis que Balthazar avait mis un pied sur la scène de crime.

"Et dis moi Camille, comment tu le connais Balthazar ?"

"Ah…" soupira-t-elle "Je savais que ça allait revenir sur le tapis…" elle regarda le lieutenant qui était au volant. "Et bien on a couché ensemble, il y a genre 7 ou 8 ans… Et je l'ai jamais rappelé et lui à essayé, et c'est tout…" elle haussa les épaules "Je m'attendais pas à le revoir…"

Camille ne put le voir mais Hélène ferma les yeux, essayant d'empêcher une larme de couler et voilà, qu'à nouveau, elle avait de la concurrence… C'était couru d'avance de toute façon, elle n'avait jamais été assez bien pour lui, elle ne le serait jamais… C'était d'ailleurs pour cela qu'elle fuyait en permanence cette foutue conversation avec lui, celle qui pourrait tout changer, celle qui concernait les mots qu'elle lui avait dit, il y a plusieurs mois, quand sur cette foutue route au milieu de nul part, Maya Deval, qui croupissait désormais en prison dans l'attente de son procès, lui avait planté sa pique à chignon dans la carotide, parce que la fuite était plus simple que d'assumer, et que, même si elle voulait bien plus, la relation qu'ils avaient lui convenait, parce qu'il était proche d'elle, sans trop l'être, sans pouvoir lui faire trop de mal…

Enfin ça, c'était le beau mensonge qu'elle se racontait tous les jours, dès qu'elle pensait qu'entre eux, il pouvait y avoir un peu plus que ce qu'il avait, dès qu'il la frôlait d'un peu trop près, dès qu'il la touchait un peu trop, dès que… Dès lors qu'elle fermait les yeux le soir et s'imaginait avec lui à ses côtés alors qu'elle était dans ses bras, enfin libre de pouvoir vivre la belle histoire d'amour qu'elle s'était imaginé au moins 1 million de fois depuis qu'elle avait croisé sa route, il y a bientôt 4 ans…

Pendant l'autopsie, de nouveau la jalousie frappa Hélène, son légiste avait des petits gestes avec Camille, les mêmes qu'il pouvait avoir avec elle, et elle ne pouvait s'empêcher d'envier sa collègue, parce que c'était avec elle ce comportement qu'il devait l'avoir, avec elle qu'il devait avoir des gestes un peu déplacés pour un simple collègue, c'était elle qu'il devait essayer de faire rire ou d'exaspérer, mais aujourd'hui, elle avait l'impression d'avoir perdu sa place…

Tout cela continua dans les jours qui suivirent, Hélène était de plus en plus jalouse de Camille, qui pourtant était une flic très compétente, mais elle ne pouvait s'empêcher de la détester, parce qu'elle avait été proche de Balthazar, parce qu'elle l'était encore, et qu'elle avait la douloureuse impression qu'on lui prenait sa place. Tout le monde l'aimait, alors qu'elle la détestait, mais sans aucune raison valable, sans aucune autre raison que sa jalousie envers elle, et le lien qu'elle semblait avoir avec Balthazar…

Alors devant elle, elle était très pro, carré, adorable même, mais le soir chez elle, elle la maudissait, l'insultant même parfois, s'en voulant juste après parce que elle n'avait rien fait contre elle, et qu'à l'époque de leur aventure, Hélène ne connaissait même pas le légiste, pourtant elle enviait grandement la place que Camille avait eut aux côtés de Balthazar.

Elle essayait pourtant, de se contrôler, de s'empêcher de penser comme cela, mais sa jalousie était très forte, et puis, après tout, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même, c'était elle qui fuyait cette fameuse conversation depuis des mois, parce que c'était beaucoup plus simple comme cela, que d'assumer pleinement, l'étendue et la profondeur de ses sentiments pour lui…

En voyant comment ils étaient proches, elle bouillonnait de l'intérieur, c'était son légiste, à elle, c'était avec elle qu'il devait être comme ça, pourtant depuis l'arrivée de Camille, elle le sentait s'éloigner d'elle une nouvelle fois, et elle ne le supportait pas. Elle voulait faire la misère à Camille, mais elle ne pouvait pas, parce que la seule raison qui faisait qu'elle la détestait alors que tout le monde l'aimait, était sa jalousie envers elle, à cause de Balthazar…

Pourtant, un soir, alors qu'ils venaient de boucler une enquête, Camille proposa d'aller prendre un verre tous ensemble, dans un bar, et Hélène, malgré sa grande envie de refuser, se dit qu'elle ne pouvait pas, pour qui elle allait passer si elle le faisait ? Elle était célibataire, et pour ce qui est de ses enfants, elle les voyait, certes, mais peu, et ce soir, elle avait juste prévu un plateau télé devant un film ou une série, alors aller prendre un verre avec ses collègues, c'était pas une si mauvaise idée.

Le bar était sympa, il faisait également karaoké, ça promettait un moment drôle si jamais l'un d'entre eux allait chanter. Mais pour le moment ils étaient réunis autour d'un verre, discutant de tout et de rien, et contrairement à ce qu'il faisait d'habitude Balthazar s'était mit entre Camille et Eddy, laissant Hélène plus loin, Camille se mettant un peu plus entre eux, pour de vrai, puisqu'elle se retrouvait entre la femme qu'elle jalousait et Delgado… Elle était de plus en plus sûre qu'elle ne se faisait pas de films et qu'une nouvelle fois, son beau légiste allait s'éloigner d'elle, en préférant une autre…

Finalement Camille proposa à Balthazar d'aller chanter avec elle et Hélène préféra boire un coup pour ne pas pleurer quand il accepta, parce que qu'au fond, elle aurait bien voulu aller chanter avec lui, même si elle ne chantait pas très bien, elle aurait au moins eu un moment complice avec son légiste, ce qui commençait à lui manquer cruellement depuis que l'autre était arrivée.

Et en plus, il fallait qu'ils chantent une chanson d'amour, elle savait que c'était aléatoire, mais cela faisait mal, si mal qu'en pleine chanson elle quitta la table pour partir en direction des toilettes, pour enfin laisser tomber le masque et pleurer, se soulager, tout lâcher… Elle avait mal, mais au fond, elle le savait, elle était la seule responsable de sa peine, parce que après tout, elle la fuyait cette conversation, alors qu'elle lui avait dit qu'elle l'aimait quand il se vidait de son sang, et qu'il ne pouvait pas l'abandonner, elle l'avait même appelé mon amour, lâchant tout, se libérant du poids énorme qu'elle portait depuis trop longtemps, elle avait eu besoin, après avoir souffert autant, pourtant aujourd'hui elle refusait de faire face à ses sentiments pour lui…

Elle n'arrivait pas à se reprendre, les larmes coulaient toutes seules, pourtant il le fallait, il fallait qu'elle y retourne, elle avait l'air ridicule comme ça, mais c'était plus fort qu'elle, à nouveau la jalousie la dévorait, et elle n'avait pas sa place, elle ne l'aurait jamais, elle ne serait rien de plus qu'une collègue, peut être une amie, et encore, c'était trop compliqué…

Elle essuya ses larmes, se passant de l'eau sur le visage pour se calmer, pourtant alors qu'elle allait sortir, elle se retrouva face à Balthazar, qui inquiet, était venu la chercher.

"Capitaine ça va ?" demanda-t-il en la regardant "Vous êtes partit précipitamment pendant la chanson"

"Oui oui ça va" répondit Hélène à peine convaincante aux yeux du brun.

"Oula, si je vous connaissais pas si bien, je penserai que vous êtes jalouse" plaisanta t-il

Mais Hélène le fusilla du regard, elle avait envie de le gifler, bien sûr qu'elle était jalouse, mais elle tentait tant bien que mal de le cacher, sauf que cela n'avait pas échappé au légiste.

"Attendez ? Vous êtes jalouse ?" demanda-t-il en voyant son regard

"N'importe quoi" nia la blonde

"Non non, vous êtes jalouse" affirma Balthazar "Mais pourquoi ?"

"Vous me demandez vraiment pourquoi ?" hurla presque Hélène devant un Balthazar de plus en plus confus "Mais vous voyez rien en fait… Pour quelqu'un qui se dit perspicace…" elle ferma les yeux

"Mais je comprends pas Hélène… Vous êtes jalouse de Camille ?" il ne le savait pas mais il enfonçait le clou "Il y a rien entre elle et moi, c'est du passé"

"Du passé ?" demanda-t-elle incrédule "Vous vous fichez de moi là ?" elle lui tourna le dos "Tous les petits gestes déplacés que vous aviez avec moi, vous mettre beaucoup trop proche, me toucher alors que c'était pas nécessaire, c'est avec elle que vous le faites maintenant…" elle soupira "Et moi j'existe plus" une larme roula sur sa joue

"C'est pas moi qui est décidé de faire comme si il ne s'était rien passé sur cette route hein" lui reprocha Balthazar

"MAIS PARCE QUE C'ÉTAIT LA MEILLEURE CHOSE À FAIRE" hurla Hélène en se retournant "T'avais déjà tellement défoncé mon cœur à grand coups de massue en plein dans le mile, alors c'était pas la peine d'en mettre un de plus"

"TU M'AS MÊME PAS LAISSER LE TEMPS DE TE MONTRER QUE J'ÉTAIS DÉSOLÉ" hurla à son tour le légiste "Je sais que j'ai merdé, pas la peine de me le rappeler, je sais que j'ai clairement déconné avec toi, je le sais ça." il la regarda avec une intensité rare "Je sais que je suis un con infini, parce que je t'ai fais souffrir mais peu importe combien t'es resté à chaque putain de fois, tu m'as jamais abandonné, et moi je t'ai rien donné en retour si ce n'ai de la souffrance" il ferma les yeux, laissant une larme couler "Alors pardon d'avoir été aussi con, de ne jamais avoir été à la hauteur, tu mérites tellement mieux que moi, sauf que j'ai bien compris que celui que tu voulais c'était moi" il s'approcha doucement d'elle "Pardon d'être un gros con, pardon de pas être assez bien pour toi, pardon d'avoir détruit, à chaque fois, un peu plus ton cœur… Je comprends parfaitement que t'essayes de te protéger de la douleur que je peux t'infliger, mais j'en ai marre de faire semblant que t'as rien dit sur cette putain de route où j'ai failli crever, et que prétendre que je t'ai pas répondu"

"Je…" elle ferma les yeux, pleurant de plus belle "Pardon de pas être capable d'affronter la réalité parce que fuir est tellement plus simple, parce que j'essaye d'être maître de mes propres émotions, mais je peux rien contrôler quand il s'agit de toi, parce que tout ce que j'ai dis, sur cette route, alors que tu te vidais de ton sang dans mes bras, est tout ce qu'il y a de plus vrai, c'est ce que je ressens, vraiment" elle aussi s'approcha

"Tu sais, tu n'as vraiment pas de quoi être jalouse" il posa ses mains sur les joues de la belle blonde 'T'as vraiment aucune raison d'être jalouse parce que la seule que je veux c'est toi"

Cherchant l'accord dans ses yeux, il finit par se pencher doucement vers elle, la laissant reculer si elle ne voulait pas, mais le contraire se produit, et c'est elle qui uni leurs lèvres dans un baiser renversant tant il avait été attendu de part et d'autre, c'était comme retrouver la lumière après s'être trop longtemps égaré dans un endroit noir où elle n'existait pas.

Ils ne voulaient pas se détacher l'un de l'autre, ils étaient comme deux aimants, irrémédiablement attiré vers la bouche de l'autre et tout ce qu'elle offrait. Pourtant ils durent se séparer à cause du manque d'air, mais ce n'ai pas pour autant que leurs bras, leurs mains quittèrent le corps de l'autre, bien au contraire, ils se gardaient proche l'un de l'autre, ne voulant pas briser le moment qu'ils partageaient, ne voulant pas briser la bulle qui c'était créer autour d'eux, c'était comme si le temps s'était arrêté.

"On devrait peut-être retourner voir les autres non ?" sourit Balthazar, gardant Hélène dans ses bras "Ils vont se demander ce qu'on fait sinon"

"T'as raison" elle sourit se détachant doucement de lui, prête à retourner, retrouver les autres.

"Attends" il la stoppa et elle le regarda en haussant un sourcil. Alors doucement il posa ses lèvre sur les siennes l'embrassant chastement "Maintenant on peut y aller"

Ils retournèrent vers la table, leur mains se frôlant, Balthazar aurait bien pris celle d'Hélène dans la sienne mais c'était peut-être un peu trop pour le moment, et il ne savait pas comment elle allait réagir. Alors c'est elle qui le fit, prenant doucement la main de son légiste la serrant, lui montrant que oui, elle était d'accord pour le dire à leur équipe et puis de toute façon, elle le savait, ils allaient avoir du mal à se cacher

"Tiens les revoilà" sourit Delgado en les voyant revenir

"Vous voyez ce que je vois" murmura Fatim au quatre autres

"Ils se tiennent la main" constata Camille un peu perdu

"Ca veut dire qu'il l'a enfin pécho, c'était pas trop tôt" constata Eddy

"Oh tait-toi un peu" Fatim le tapa derrière la tête

"Allons les enfants on se dispute pas" sourit Balthazar en arrivant à leur niveau

"Vous ?" sourit Delgado en les regardant avant de montrer leur mains

"Vous quoi Delgado ?" sourit le légiste "Faites des phrases voyons"

"Bah vous…" il montra une nouvelle fois leurs mains, s'enfonçant un peu plus

"Il veut savoir si tu te l'ai faite" sortit Eddy d'un coup

"Ah bah, c'est classe ça Eddy" le gronda gentiment Balthazar "Alors non je me la suis pas faite, comme tu dis" il sourit serrant la main d'Hélène "Mais par contre, oui on est ensemble, voilà on va pas en faire tout un fromage"

Il reprit sa place aux côté d'Eddy et Hélène prit celle de Camille qui c'était décalé pour laisser le nouveau couple se mettre côte à côte, elle était un peu gênée, elle n'avait rien vu de ce qui pouvait se tramer entre eux, et avait jouer le jeu de la séduction avec le légiste sans savoir qu'il en pinçait carrément pour la belle blonde.

Quand les trois garçons repartirent pour chercher de nouveau à boire, Camille se dit que c'était le bon moment pour s'excuser auprès d'Hélène, qu'elle avait dû blesser sans le vouloir, en jouant à ce petit jeu avec Raphaël.

"Hélène je suis désolée" s'excusa-t-elle "Je savais pas pour toi et Balthazar…" elle était gênée "J'ai joué au jeu de la séduction avec lui… Je pensais pas à mal mais si je t'ai blessée je suis désolée, ce n'était pas du tout mon attention."

"Je…" elle sourit, compatissante "C'est oublié…" Elle posa une main sur l'épaule de la jeune flic "Je te dis pas que ça m'a pas blessée, mais au final ça nous a pousser à enfin nous parler plutôt que de continuer à fuir"

"Encore désolée, je t'aime bien et j'adore travailler avec vous tous, et j'aurai pas voulu que ça crée un conflit entre nous"

Hélène sourit, la rassurant une nouvelle fois, elle ne lui dirait jamais qu'elle avait eu envie de l'envoyer à l'autre bout du monde pour pouvoir récupérer l'attention de Balthazar tant elle avait été jalouse, et puis Camille n'avait rien vu, alors à quoi bon, et puis elle était assez grande pour passer l'éponge, surtout quand ça lui permettait de travailler avec quelqu'un comme elle.

Plusieurs jours plus tard et alors qu'ils étaient en plein débrief, Hélène reçut un coup de fil, alors elle s'éloigna un peu pour le prendre, mais ses collègues l'observaient, essayant de comprendre, seulement, la belle blonde ne montrait aucune émotion, rien. Mais quand elle raccrocha, tous se précipitèrent pour lui demander ce qui se passait.

"Je…" murmura-t-elle "Je vais être nommé commandant" sourit-elle

"Wow mais c'est génial, félicitations Hélène" sourit Jérôme

"Félicitations, Hélène" sourit à son tour Camille

"J'en reviens pas" murmura Hélène

"Moi si, t'es géniale, c'est normal cette promotion" sourit Balthazar qui débarquait au moment où elle annonçait la bonne nouvelle

"Raphaël" sourit Hélène "Tu as entendu ?" demanda-t-elle

"Félicitations, je suis très content pour toi. Commandant Bach c'est la classe"


Voilà pour cet OS

J'espère que ça vous plus, on se retrouve mercredi pour un nouvel OS

Kiss