Bonjour
Voici un nouvel OS, j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture
marineworld : Merci beaucoup. La scène sous la pluie c'est mon côté éternelle romantique qui m'a pousser à l'écrire :)
Laaure : Merci beaucoup Je prends en compte ta suggestion et je la mets sur ma liste.
sara44 : Merci
Cette enquête les avait envoyés hors de Paris, et maintenant, ils étaient là à l'accueil d'un hôtel à demander deux chambres, enfin, c'était plutôt Balthazar qui négociait, il avait dit qu'il allait gérer ça… Sauf qu'il ne revint qu'avec une seule clé dans les mains.
"Ca va pas vous plaire, Capitaine" grimaça le légiste
"Vous n'avez qu'une clé ?" demanda-t-elle
"Oui, il ne reste qu'une seule chambre pour cette nuit, on va devoir partager"
"Si c'est une blague, elle est de très mauvais goût" grogna la blonde
"Malheureusement non…" il la regarda "Mais voyez le bon côté des choses, ça fait des économies" plaisanta t'il
Hélène roula des yeux avant de lui arracher la clé des mains et d'en regarder le numéro, elle partit ensuite vers la chambre, Balthazar sur ses talons, elle ne l'avait pas giflé c'était déjà ça, mais la soirée et la nuit étaient loin d'être finies, et il ne garantissait pas comment on allait le retrouver demain matin.
Devant la chambre Hélène ouvrit la porte et la poussa, et en galant homme, Balthazar la garda ouverte pour qu'elle puisse passer avec sa valise, mais bien vite elle se stoppa et grogna, et Balthazar comprit vite la raison quand il arriva à son niveau… Il n'y avait qu'un seul lit… En d'autre circonstances il se serait jeté dessus, pour tester le matelas, mais là, c'était gênant, ils auraient pu lui dire à l'accueil qu'il n'y avait qu'un seul lit…
"Ah merde, il y a qu'un lit" fit-il remarquer
"Ah bon, j'avais pas vu" répondit Hélène sarcastique
"Vous en faite pas, Capitaine, je vous le laisse et je me dévoue pour dormir dans le fauteuil ou par terre" souri-t-il, "Voir le petit canapé là bas" dit-il en montrant le petit canapé qu'il y avait dans la chambre "Il a l'air confortable. Et puis je suis un gentleman, je vous laisse l'endroit le plus confortable"
"Merci, Balthazar, c'est trop d'honneur" railla-t-elle avant d'avancer vers le lit pour s'y asseoir.
Balthazar sourit, il n'allait décidément pas la laisser mal dormir, elle le détestait déjà assez comme cela, il n'avait pas besoin qu'elle soit d'humeur massacrante demain matin. Et puis, il avait beau ne pas trop le montrer, mais il était réellement un gentleman, et il voulait que malgré le fait qu'il n'y ai qu'une chambre, avec un seul lit, elle passe une très bonne nuit, quitte à ce que, lui, est très mal au dos, voir partout, demain matin.
La soirée se passa calmement, elle n'avait toujours pas décidé de le tuer, en même temps il s'était montré relativement calme, ce qui était tout de même assez inhabituel pour lui qui adorait se faire remarquer. Mais il y a une occasion qu'il n'allait pas laisser passer pour embêter un peu Hélène, c'était trop facile.
"Bon, moi je vais prendre ma douche" dit-il sur un ton charmeur "Si vous voulez en profiter pour regarder mon torse avant, Capitaine" souri-t-il
"Allez au diable Balthazar" grogna-t-elle en ne levant même pas les yeux du livre qu'elle lisait.
"Vous blessez mon petit cœur, Hélène" il mit sa mains sur son cœur
"Lâchez moi un peu" soupira-t-elle en fermant son livre
Hélène lança un oreiller dans sa direction, et toucha sa cible, Balthazar se le prit en pleine tête et Hélène ne pouvait s'empêcher de rire devant la tête du légiste, qui laissa l'oreiller pour s'approcher dangereusement d'elle, qui le regardait faisant attention à ses gestes.
"Vous l'aurez cherché Hélène" dit-il en s'approchant d'elle
Malheureusement pour lui, elle avait de bons réflexes, et elle sortit du lit avant qu'il ne l'attrape et courut loin de lui, essayant de lui échapper.
"Attention à ce que vous allez faire Balthazar" prévient-elle "J'en ai pas l'air comme ça mais je peux vous casser un bras" menaça-t-elle
"Même pas peur" ria le brun avant de partir à la poursuite de sa collègue au travers de la chambre.
Certes, la chambre était pas petite, mais elle n'était pas grande non plus c'était donc facile de se faire piéger rapidement, et Balthazar fini par attraper sa collègue par la taille et il la poussa sur le lit
"Je vous tiens" ria t-il "Maintenant vengeance"
Il commença à la chatouiller au niveau des hanches, comme le grand gamin qu'il était, et Hélène se tordait de rire sous ses doigts, il venait de découvrir qu'elle était chatouilleuse
"Arrêtez" ria t-elle "Balthazar, arrêtez"
Seulement il n'en avait pas l'intention, ce son, son rire, était trop pur et il adorait l'entendre, et surtout il adorait la voir comme cela, il la trouvait magnifique, et de la voir rire comme cela, lui donnait envie d'entendre ce magnifique son chaque jour.
"Je vous savait pas chatouilleuse, Capitaine" sourit le légiste alors qu'il s'arrêtait pour la laisser reprendre son souffle et la regarder avec une grande tendresse
"Refaites ça une fois et je vous tue" prévenu la blonde en le poussa "Et allez donc la prendre votre douche, parce que j'aimerai bien prendre la mienne après"
"Ok ok, a vos ordres, Capitaine" il lui sourit avant de se diriger vers la salle de bain.
Raphaël alla prendre sa douche, et Hélène repris la lecture de son livre, son légiste était un vrai gamin, mais elle avait passé un bon moment avec lui, et rire comme cela lui avait fait du bien, mais c'était tout, et il n'avait pas intérêt à recommencer, si non elle pourrait réellement lui casser le bras.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle le vit sortir avec juste une serviette autour de la taille, c'était pas possible il devait le faire exprès pour la mettre dans l'embarras, parce que oui, c'était difficile de ne pas le regarder, il était bel homme, n'importe qui pourrait le remarquer et surtout il se baladait souvent torse nu, et donc son regard s'égarait parfois sur le torse musclé de son collègue.
"Je vous ai vu, Capitaine, pas la peine de vous cacher derrière votre livre" souri-t-il "Vous avez regardé mon torse"
"En même temps, vous passez votre temps torse nu, et vous voulez que je le regarde pas" elle haussa un sourcil et ferma son livre avant de prendre ses affaires. "Je vais me doucher moi" Elle passa devant lui avant de verrouiller la porte de la salle de bain, on était jamais trop prudente.
Elle sortit de la douche au bout d'une vingtaine de minutes, avant de prendre le temps de se sécher, et de s'habiller, un petit top et un jogging feraient l'affaire, de toute façon, elle n'avait rien d'autre.
Quand elle sortit de la salle de bain, Balthazar avait pris place sur le lit et elle fronça les sourcils, il devait pas prendre le canapé par hasard, monsieur le gentleman. Elle ramassa l'oreiller qui trainait toujours par terre et le lança en direction du légiste.
"Vous me rendez ma place et vous allez sur le canapé ? "
"Oh, Capitaine, vous êtes sortit" sourit le légiste
"Oui et rendez moi ma place avant que je me fâche et que je vous botte les fesses hors de la chambre, vous ne voudriez pas dormir sur le pallier" sourit-elle
"Ok, ok je bouge"
Balthazar ce leva, en prenant l'oreiller qu'elle lui avait lancé, avant d'aller s'installer sur le petit canapé, pas du tout confortable pour dormir, et Hélène en profita pour reprendre son livre, mais cette fois elle avait mit des lunettes pour lire, et Balthazar ne pouvait s'empêcher de la fixer, les lunettes ça lui donnait un petit il ne savait quoi en plus, mais il adorait.
Discrètement, il prit son téléphone pour essayer de la prendre en photo et garder en mémoire cette douce vision, mais c'était sans compter sur Hélène et ses réflexes, qui le vit bien vite, il était pris sur le fait.
"Balthazar ranger ce téléphone" grogna-t-elle "N'essayez même pas de mentir je vous ai vu" elle leva la tête "Et si vous essayez encore une fois de me prendre en photo, je vous fais coffrer" prévenu la blonde
"Vous adoreriez me passer les menottes, hein, Capitaine ?" la taquina le légiste
"Ne testez pas ma patience, ni mes limites, Balthazar, je pense pas qu'une nuit en cellule vous fasse plaisir"
"D'accord, vous êtes de mauvaise humeur, me tuez pas" soupira le légiste
Il n'osa pas ajouter qu'il pensait que les lunettes lui allaient très bien, cela la rendait même sexy, ouais, c'était le mot, il trouvait que ça rajoutait un petit quelque chose à son charme déjà grand à ses yeux. Il secoua la tête, il divaguait complètement là, c'était plus possible, il ne pouvait pas penser cela de Hélène, non, surtout pas…
Mais de son côté, Hélène se sentait un peu flatté qu'il ait voulu faire ça, peut être qu'il la trouvait jolie, sexy même si elle osait, mais elle ne pouvait pas se laisser aller comme cela, c'était un terrain glissant et un jeu dangereux pour elle… Elle était attiré par son légiste, pourtant elle ne faisait rien, mais devoir partager une chambre avec lui, bien que cela l'avait agacé en apparence, elle devait avouer qu'elle était plutôt contente que cela tourne comme ça, même si, il allait dormir sur le canapé, parce que monsieur voulait jouer les gentlemen. ils en reparlerait demain tiens.
Plusieurs heures plus tard, il ne dormait toujours pas, décidément ce canapé était vraiment très inconfortable, et il n'arrêtait pas de se tourner et retourner dans tous les sens en râlant, empêchant également Hélène de dormir.
"Bon vous avez fini ?" demanda-t-elle 'J'aimerai dormir si ça vous dérange pas"
"C'est facile a dire ça, Capitaine, quand on est dans le grand lit bien confortable" bougonna Balthazar
"Vous l'avez proposer vous même non ?" Elle haussa les épaules avant d'allumer la lumière pour pouvoir le voir, il avait vraiment l'air pas très bien, recroqueviller sur son canapé visiblement très inconfortable. "Allez venez" sourit-elle
"Quoi ?" demanda le légiste surpris en se relevant
"Venez" répéta la blonde en soulevant les draps "Vous n'allez pas rester toute la nuit à tourner et virer comme ça sur ce canapé inconfortable" elle sourit "Et je vais vous entendre vous plaindre toute la journée demain en plus si vous restez là bas." elle tapa le lit à côté d'elle "Venez, on est bien assez grands pour partager un lit sans problèmes non ?"
Elle haussa un sourcil, elle oui, elle était assez mature, mais son légiste ? Ca c'était une autre question, mais elle préférait partager son lit avec lui tout de même… Déjà qu'elle était pas très à l'aise avec le fait de l'avoir laisser comme cela sur le canapé, et puis cela n'allait rien changer, elle en était convaincue.
"Euh oui totalement, Capitaine" dit Balthazar en se levant, certes, le lit serait plus confortable, mais il allait être très proche d'elle, et il ne savait pas comment il allait réagir…
Il se mit dans le lit, il regardait Hélène attendant qu'elle se foute de sa gueule mais rien, il la vit éteindre la lumière et s'allonger de nouveau, lui tournant le dos… Donc elle avait été sérieuse en proposant ça ?
Balthazar ne pouvait s'empêcher de la fixer, sentant que finalement ça allait mal tourner et que finalement il était pas si mal, le canapé. Il se rendait compte que sa collègue l'attirait de plus en plus et il ne savait pas vraiment comment gérer tout cela.
"Hélène ?" demanda-t-il en touchant son épaule
"Alors on va tout de suite mettre les choses au clair, Balthazar" dit-elle en se retournant pour lui faire face avant de faire une ligne imaginaire avec son doigt. "Je reste de mon côté et vous restez du votre"
"Ok, d'accord, Capitaine" sourit le légiste
Elle le fixa, attendant de voir si il allait tester ce qu'elle venait de dire, et bien sûr, en grand enfant, Balthazar commença à jouer avec ses doigts en les approchant dangereusement de la ligne. Hélène, elle fixait sa main, prête à intervenir si il venait à franchir la ligne inexistante entre eux, ce qu'il finit par faire.
"DE VOTRE CÔTÉ, BALTHAZAR" gronda-t-elle en prenant la main du légiste pour la faire repasser du bon côté.
Balthazar la fixait, cherchant si il pouvait encore tester et passer de nouveau sa main du côté d'Hélène, il avait envie de toucher sa peau, du bout des doigts, c'était très dangereux comme jeu, car il savait qu'il pouvait se brûler.
Doucement sa main repassa la ligne, et Hélène le fusilla du regard, alors il fit le chemin inverse, la posant près de la ligne avant de voir Hélène faire de même, de cette façon leurs petits doigts se frôlaient doucement, ils jouaient avec le feu, tous les deux et ils le savaient, mais c'était tellement tentant. Ils se regardaient avec tendresse, laissant leurs yeux parler pour eux.
Doucement, et de nouveau la main de Balthazar passa la ligne, venant se poser sur le bras d'Hélène, le caressant avec douceur et tendresse avant de remonter sa main dans la belle chevelure blonde de la flic en face de lui, la rapprochant doucement de lui, et Hélène se laissait faire, c'était trop beau pour être vrai, elle en avait rêvé, cela serait mentir de dire le contraire, et là si elle était en plein rêve elle ne voulait surtout pas se réveiller.
Il s'approcha un peu plus, laissant son nez frôler celui de sa partenaire avant que leurs lèvres se touchent doucement, tendrement, comme si ils avaient peur de se brûler, mais doucement, le brun laissa sa langue caresser les lèvres d'Hélène qui compris le message et ouvrit doucement ses lèvres pour laisser la langue de Raphaël rencontrer la sienne dans une tendresse infinie. C'était une explosion de sentiments et la ligne imaginaire était bien loin, oubliée complètement alors que leurs corps se collaient pour approfondir encore plus ce baiser qu'ils semblaient avoir tant attendu.
Balthazar passa au-dessus d'Hélène ne quittant pas ses lèvres, avant de laisser ses mains parcourir les hanches de la flic qui frissonnait sous ses doigts. Il détacha doucement ses lèvres quand l'air vint à manquer et il prit le temps de l'observer. Elle était si belle, ses cheveux légèrement en bataille, ses lèvres qu'il voulait embrasser encore et encore et qui abordait un sourire fin mais satisfait et ses yeux qui brillait avec une lueur qu'il avait du mal à définir
"Tout va bien ?" demanda-t-il pour s'assurer qu'ils étaient bien sur la même longueur d'onde.
"Parfaitement bien" sourit-elle avant de l'attirer de nouveau contre elle pour embrasser ses lèvres.
Doucement les lèvres de Raphaël glissèrent dans le cou d'Hélène, l'embrassant continuant son chemin vers sa poitrine, embrassant la naissance de ses seins, toujours couverts par le top qu'elle portait, mais qu'il finit par retirer, exposant le haut de son corps à ses yeux.
Il avait une lueur dans les yeux qui la faisait se sentir très belle, très femme. Jamais on ne l'avait regardé ainsi et dans les yeux de cet homme qu'elle désirait depuis un moment, elle se sentait plus belle que jamais, elle se voyait plus belle que jamais.
Il entreprit de continuer son chemin le long de son corps, prenant le soin de s'occuper tour à tour de chaque un de ses seins, leur offrant le même traitement alors qu'elle gémissait sous sa bouche et ses doigts. Il continua sur son ventre, l'embrassant délicatement arrivant à l'élastique du jogging qu'elle portait, le faisant glisser le long de ses jambes avant de le balancer dans un coin de la chambre.
Hélène le fit remonter jusqu'à ses lèvres, avide de ses baisers, le serrant contre son corps presque nu, elle ne portait plus que sa culotte alors que lui était bien trop habillé à son goût. Elle retira en premier son T-shirt, en profitant pour admirer, sans aucune gêne, son torse, avant de retirer tout aussi rapidement son jogging, comme cela il se retrouva à égalité.
"C'est mieux comme ça" sourit-elle "Tu étais bien trop habillé"
"Je sais que tu aime mon torse" la taquina t'il
"Oh tait toi un peu et embrasse moi"
"A vos ordres, Capitaine"
Il sourit avant de l'embrasser avec passion, laissant sa langue rejoindre celle de la blonde, luttant pour mener la danse dans ce baiser plus passionnel que les précédents, se collant encore plus à elle. Il la désirait terriblement, il ne voulait pas la lâcher, que jamais ce moment ne prenne fin. Il était hors du temps et il voulait rester dans leur petite bulle de bonheur et d'amour.
Elle se détacha doucement de lui, laissant ses mains glisser de son cou, à ses fesses en passant sur son torse. Elle commença a jouer avec l'élastique de son boxer, refusant de le baisser et préférant passer ses mains en dessous pour aller les poser sur la peau nue de ses fesses. Il grogna, un peu frustré qu'elle ne le libère pas, surtout quand il sentait ses doigts délicats le frôler doucement.
Elle sourit en voyant l'effet qu'elle avait sur lui, mais il avait ce même effet sur elle, et elle avait très envie qu'il la fasse sienne, rapidement. Alors elle enleva enfin le boxer et le regarda avec une intensité rare.
"Fait moi l'amour, Raphaël"
Elle le regardait droit dans les yeux, montrant combien elle était sérieuse, et il ne se fit pas prier pour envoyer rapidement balader le dernier vêtement qui couvrait encore son corps et l'empêchait de la voir nue. Il prit un peu de temps pour la regarder, juste elle, Hélène, dans le plus simple appareil et bon dieu qu'elle était belle, c'était au dessus de ses rêves les plus fous, et ils étaient fous ses rêves, surtout si elle en faisait partie.
Doucement il l'embrassa alors qu'il unissait leurs deux corps de la façon la plus intime possible, avant d'entamer de tendres vas et vient, il voulait profiter de se moment, le faire durer le plus longtemps possible, il laisserait place à la passion dévorante qu'il avait pour elle une prochaine fois. Là il voulait que cette première fois ensemble soit la plus romantique possible, la plus tendre possible, il voulait observer chaque petits détails de sa partenaire, observer la moindre réaction, être à l'écoute du moindre de ses désirs, de la moindre de ses envies.
Il se noyait dans cette douce danse, et elle s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage, tant elle avait peur que si elle le lâchait tout ceci ne soit qu'un rêve et qu'elle ne se réveille, désespérément seule, dans un lit trop grand pour une seule personne, et surtout frustrée d'avoir encore fait un rêve érotique qui impliquait le beau légiste dont elle était tombée amoureuse.
Quand l'orgasme se rapprocha, il se colla un peu plus à elle, il voulait observer comment son corps réagissait à l'orgasme, mais l'étreinte était tellement délicieuse et ils avaient une telle connexion que l'orgasme les ravagea au même moment alors qu'ils s'embrassaient passionnément.
Il se retira doucement, avant de s'allonger à côté d'elle et de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui, caressant ses côtes avec une douceur infinie. Hélène, elle avait posé une main sur le torse de son amant, et faisait des petits dessins sans trop y accorder d'importance tant elle était détendue.
"Tu regrettes ?" demanda Balthazar, la sortant de sa petite bulle.
"Quoi ?" demanda Hélène en relevant la tête pour chercher dans ses yeux si il était sérieux
"Tu regrettes ?" répéta le légiste. Il ne savait même pas pourquoi il demandait ça, il était sans doute prit dans la spirale infernale de ses propres peurs
"Ça va pas ou quoi ?" demanda-t-elle ne comprenant pas pourquoi il disait ça "Il se passe quoi dans ta tête pour me demander ça ?" elle se releva, assise dans le lit, gardant le drap fermement contre sa poitrine "Non tu sais quoi ne répond pas…" elle souffla "Je regrette pas, pas une seule seconde, j'ai l'impression que j'ai tellement attendu ce moment, celui où on allait se rapprocher, vraiment je veux dire." elle fuyait son regard alors que celui du médecin la fixait avec une rare intensité, passant un doigt le long de sa colonne vertébrale "Je fais comme si tu m'agaçais la plupart du temps mais en vrai j'adore ça, quand tu me taquine, quand tu te mets trop près pour un simple collègue, ça me rend… Je sais pas, ça me fait du bien, surtout quand tu me regardes comme tu le fais, je me sens belle dans tes yeux…" Elle finit par le regarder "Alors non, Raphaël, je ne regrette pas ce qui vient de se passer entre nous" elle sourit
"Je t'aime" lâcha le légiste en se redressant à son tour pour se jeter sur les lèvres de la blonde qu'il dévora avec passion, il n'avait pas contrôlé ses paroles et c'est ce qui rendait la déclaration encore plus belle au yeux de la femme à qui il venait de dire ses mots.
"Moi aussi, je t'aime Raphaël" souri-t-elle en caressant sa joue "Ne doute jamais que je veux être avec toi, dans tes bras" elle l'embrassa délicatement
Il l'entraîna doucement avec lui en se rallongeant, serrant ses bras autour de sa taille et embrassant le haut de sa tête. Ils étaient si bien dans les bras l'un de l'autre, et ils s'endormirent, leurs corps collés, enlacés, ils c'étaient enfin trouvés.
Voilà et comme d'habitude on se retrouve mercredi prochain pour un nouvel OS
Kiss
