Bonjour,
On se retrouve aujourd'hui, comme toutes les semaines, avec un nouvel OS.
Encore une fois je voulais vous remercier pour vos retours, ils me fond très plaisir
Je vous souhaite une bonne lecture.
Raphaël Balthazar était à l'IML, analysant, de nouveau, des résultats pour l'enquête en cours, il fallait qu'il trouve quelque chose, la moindre petite chose qui pourrait enfin les faire avancer, mais rien.
Un peu plus tôt, sa capitaine favorite, Hélène Bach, l'avait appeler pour lui dire qu'il se rendait dans un grand entrepôt au nord de Paris, là où leur victime avait travaillé quelque temps plus tôt et que si besoin il le ferait venir, du coup, cela n'aidait pas vraiment à sa concentration, parce qu'il voulait se rendre là bas.
Soudain quelque chose l'attira, et cela ne sentait pas bon du tout, il fut rattrapé par son instinct qui lui disait de foncer vers où était Hélène et toute son équipe, c'était important. Il commença par essayer de l'appeler, en vint, pourtant il multipliait les appels, mais Hélène ne décrochait pas, alors il fonça vers sa voiture et démarra en trombe pour partir en direction de l'entrepôt.
Il roulait à vive allure dans les rues de la capitale, faisant fi des limitations de vitesse ou bien de toutes règles de conduite, il fallait faire vite. Pourtant, ce qui devait arriver arriva, il fut contrôlé par un radar mobile et il dû s'arrêter face à des policiers alors qu'il n'avait aucune minute à perdre, il aurait bien pris la fuite, mais là il allait essayer d'arranger ça au plus vite.
"Bonjour Monsieur, vos papiers, papiers du véhicule" demanda un premier flic
"J'ai pas le temps monsieur l'agent" répondit Balthazar "Il faut absolument que je reparte, c'est une question de vie ou de mort"
"Vous savez à quelle vitesse vous rouliez ?" demanda-t-il ignorant ce que venait de dire le légiste "Vous êtes un danger public !" grogna-t-il "Sortez du véhicule, les mains sur le toit"
"Vous comprenez pas, une bombe va exploser, il faut que j'y aille, j'ai des collègues qui sont là bas" Balthazar ne bougea pas, déjà prêt à repartir
"J'ai dit, sortez du véhicule" recommença le flic pas du tout enclin à écouter le légiste
"Non mais écoutez moi, je ferais tout ce que vous voulez, mais là je dois y aller, il faut que je me rende au nord de Paris, prévenir mes collègues, promis je reviens après je vous paye mon amende, vous me retirez le permis, mais là j'ai pas le temps, il faut que j'y aille"
Il redémarra le moteur de son véhicule, près à partir en trombe, sauf que c'était mal connaître le flic qui fit signe à son collègue de tirer dans une roue afin d'empêcher le légiste fuyard et fou du volant de repartir.
"Hey, mais ça va pas ? Vous êtes de grands malades !" hurla Raphaël
"Maintenant tu sors de la voiture"
Seulement Balthazar ne voulait pas, mais on ne lui laissa pas le choix, il fut sortit de force, et menotté avant d'être entraîné vers le commissariat hurlant toujours qu'il fallait absolument qu'il aille là bas, sauver ses collègues, mais rien à faire les flics refusait de l'écouter et il se retrouva enfermé dans une cellule.
"Laissez moi sortir putain" hurla-t-il en agrippant les barreaux, il devenait fou
"Dans tes rêves, tu vas rester au moins 24 heures ici"
"Non ! Il faut que j'aille là bas, il y a une bombe qui va exploser, ils sont en danger, il faut que je les protège" il regarda le flic "Que je la protège" murmura-t-il
"Hey le légiste, c'est pas parce que tu bosses avec nous que tout est permis, compte pas sur ta charmante collègue pour te sortir de là, tu restes avec nous 24h, ton permis tu peux l'oublier aussi"
"Mais je m'en fou de mon permis" hurla le légiste "Je veux juste qu'ils ne soient pas dans ce putain de bâtiment quand cette bombe va exploser"
"Ouais c'est ça, range ton excuse" le flic lui tourna le dos l'ignorant
"On en reparlera quand la femme que vous aimez sera en danger de mort et que à cause de connards comme on en fait peu vous serez incapable d'aller la sauver" Il en revenait pas d'avoir dit tout cela, mais Hélène était tellement importante pour lui, une larme solitaire roula sur sa joue
"On va rajouter outrage à agent sur la liste de tes infractions" sourit le flic "Et si tu continues comme ça c'est pas 24 heures que je vais te garder mais 48." Il le fixa dans les yeux "Alors t'arrêtes ta comédie, tes conneries, et tu fermes ta grande gueule" lui hurla-t-il au visage
"Quand il y aura eu un problème vous l'aurez sur la conscience, bande d'incapables" grogna Raphaël une dernière fois, mais le flic était déjà partit.
Raphaël tournait tel un lion en cage dans sa petite cellule, en marmonnant des choses incompréhensible la peur au ventre. Il avait abandonné l'idée de convaincre quelqu'un de le faire sortir, seulement, les choses allaient peut être tourner en sa faveur quand un jeune bleu entra dans la pièce, peut être que lui aurait pitié du pauvre légiste
"Hey psiit" l'appela Balthazar et le jeune le regarda surprit "Oui toi, approches" le jeunes s'approcha un peu craintif
"Il faut que tu m'aides à sortir, c'est une question de vie ou de mort" commença Raphaël "Il y a une bombe qui va exploser dans un grand entrepôt au nord de Paris, mes collègues sont là bas, c'est pour une enquête, il faut que j'aille les prévenir avant qu'un drame se produise"
"Je.. J'ai pas le droit, je suis désolé, je voudrais bien vous aider mais je peux pas… Mon supérieur va me virer si je fais ça"
"S'il te plait, je te promets qu'il t'arrivera rien d'accord." supplia Raphaël "Ma collègue elle est Capitaine de Police, elle fera en sorte qu'il ne t'arrive rien je te le promets"
"C'est pas juste une collègue hein ?" demanda le jeune, il voyait bien combien c'était important pour le brun.
"Oui, c'est plus que ça" il le regarda "Tu vas m'aider ?"
"Ok ok, je vais vous faire passer par derrière, et vous passer une voiture. Je reviens"
Le jeune flic partit avant de revenir assez rapidement avec des clés, il ne pouvait pas laisser l'homme comme cela, il déverrouilla la porte de la cellule et lui donna les clés de la voiture avant de le faire sortir par derrière. Balthazar trouva la voiture et monta dedans
"Merci, je m'en souviendrais" et il démarra en trombe allumant le gyrophare pour que les autres automobilistes se poussent, il avait déjà perdu assez de temps comme ça.
Il roulait à une vitesse folle, la peur au ventre, il fallait qu'il la sauve, qu'il les sauve, il n'avait jamais eu aussi peur depuis qu'ils travaillaient ensemble, il en était persuadé une bombe allait exploser dans cet entrepôt.
Quand il arriva, l'entrepôt était encore intact mais à peine sortit de la voiture le bâtiment explosa sous ses yeux, projetant de la poussière et le souffle le faisant presque tomber.
"HELENE !" hurla-t-il à plein poumons les larmes aux yeux, terrorisé.
Il commença à se précipiter vers le bâtiment, sans réfléchir une seule seconde au potentiel danger que cela pouvait présenter avant de voir une silhouette sortir, il était plein d'espoir que ça soit la jolie blonde, mais malheureusement pour lui ce n'était que Delgado, pourtant il avança vers lui
"Jérôme ça va ?" demanda-t-il toujours paniqué
"J'ai les oreilles qui sifflent et la tête qui tourne mais ça va" il regarda Balthazar "Et vous faite quoi là ?"
"Je savais qu'il allait se produire un truc, j'ai essayé de vous joindre, en vint… Alors j'ai pris ma voiture mais j'ai eu quelques problèmes avec des flics sur la route…" Il montra la voiture derrière lui "Bref j'ai fini en GAV mais un bleu m'a aidé à m'enfuir…"
"Balthazar" gronda Jérôme
"Ils ne voulaient pas me croire j'ai pas eu le choix" s'exclama le légiste "Ils devraient pas tarder je pense… Ils en avaient rien à foutre de ce que je leur disais…"
"Ouais bah je vais leur montrer moi" grogna-t-il "En attendant il faut appeler les pompiers, c'est dangereux là dedans"
"Euh ouais…" soupira le légiste "Elle est où Hélène ?" demanda-t-il enfin
"Ah… Euh… Bah elle était pas avec moi, on c'est séparer, on devait se retrouver à l'entrée avant que ça explose, mais elle était pas encore là et…" Alors qu'il parlait, Raphaël reprit son chemin vers le bâtiment "Balthazar vous allez où ?"
"La chercher voyons !" répondit le légiste comme si c'était une évidence
"Balthazar c'est pas sécu…" commença Jérôme
"Arrêtez cet homme" Coupa la voix d'un des flics qui avait arrêté le légiste plutôt
Sauf que Delgado alla au devant de lui pour lui régler son compte, cet homme, avait retenu le légiste qui pourtant partait pour une urgence, sauver leurs vies, à Hélène, à lui, sauf que le bâtiment avait explosé avant que le brun n'ai pu faire quoi que ça soit et c'était de leur faute
"Alors non, certainement pas"
"Je vous demande pardon ?" le flic haussa un sourcil
"Non !" répondit le Lieutenant fermement "À cause de vous, on a peut être perdu des hommes, coincés là dessous parce que vous avez refuser de le croire, alors c'est non, parce que si il y a ne serait-ce que un mort, vous l'aurez sur la conscience." Dit-il en pointant le flic du doigt
"Non mais…" commença le flic avant de rencontrer le poing de Jérôme
"J'espère que c'est plus clair comme ça" il le regarda "Maintenant cassez vous" grogna la flic avant d'enfin appeler les pompiers.
Balthazar lui était entré dans le bâtiment à la recherche de sa collègue, qu'il appelait désespérément, attendant qu'elle lui réponde, mais c'était le silence le plus complet. Du bâtiment il ne restait que les quatre murs principaux, pas mal de débris jonchaient le sol et tous les étages s'étaient écroulés… Mais Balthazar n'y accordait que peu d'importance, il voulait juste retrouver Hélène. Et soudain, il vit un masse de cheveux blonds, c'était elle, pas de doute possible, il commença à courir vers elle.
"Hélène, Hélène" appela t'il et une fois à son niveau il pu voir que la flic était consciente, mais amochée, et surtout coincée sous un amas de gravats "Hey Hélène, ça va aller vous en fait pas"
"Balthazar" murmura la blonde avant de tousser "Qu'est-ce-que vous faites là ?" demanda-t-elle
"Je suis venu vous sauver" sourit le légiste alors que son amie essayait de bouger "Non essayes pas de bouger tu es coincée, mais t'en fais pas ça va bien se passer, tu vas sortir, Jérôme à appeler les pompiers, il va bien" Il caressa doucement son visage
"J'ai peur" murmura la blonde "Restes avec moi s'il te plait" supplia presque Hélène
"Promis, je te lâche pas" dit-il en prenant sa main pour la serrer.
Hélène lui sourit avant de tousser, elle avait mal aussi, mais elle ne voulait pas le montrer à Balthazar, il semblait déjà bien inquiet et elle ne voulait pas qu'il le soit plus. Seulement le légiste étant un fin observateur remarqua bien que sa collègue lui cachait des choses.
"Hélène ça va ?" demanda-t-il doucement, remettant une mèche de cheveux en place "Tu as mal quelque part ?"
"Ca va" grogna Hélène, elle avait mal mais elle refusait de le montrer "J'ai pas si mal que ça, un peu mais ça va" elle sourit essayant de le rassurer
"Vous mentez très mal, Capitaine" il serra sa main "Je vois que vous avez mal, pas besoin de vous cacher"
"Mes jambes, je… Elles sont coincées je peux pas les bouger" elle ferma les yeux "J'ai peur Raphaël" une larme coula sur sa joue "De tout perdre, de pas m'en sortir… J'ai rien vu venir" elle essuya la larme sur sa joue "Comment ça se fait que vous êtes là ?" demanda-t-elle la voix un peu cassé
"C'est une longue histoire, pas sûr que vous ayez envie de savoir" sourit le légiste, il ne voulait surtout pas lui dire que tout cela aurait pu être évité si des connards de l'avaient pas retenu…
"Dites moi, comme ça je pense à autre chose"
"Euh et bah… J'ai eu un instinct" commença le légiste en regardant sa collègue dans les yeux "Il y avait un truc qui allait pas alors je suis partis de l'IML en trombe pour venir ici…" il souffla "Sauf que tout s'est pas vraiment passé comme prévu…"
"Comment ça ?" Hélène fronça les sourcils
"Bah disons que je roulais beaucoup trop vite et que je me suis fait contrôler" il pu voir son regard changer "J'ai essayer d'expliquer la situation et comme quoi c'était urgent sauf qu'ils me croyaient pas… Alors j'ai voulu repartir… Et un flic à tirer dans mon pneu et je me suis retrouvé en prison…"
"Me dites pas que vous vous êtes enfui" gronda un peu la blonde et devant l'air gêné de son légiste elle le fusilla du regard "Balthazar ?"
"Je me suis pas vraiment enfui... Un bleu m'a aidé, et j'ai pris une de leur voiture… Je suis arrivé quand le bâtiment explosait…" Il tenta un sourire "Ils m'auraient jamais cru… Il fallait que je vous sauve" il baissa la tête avant de murmurer "Que je te sauve"
"Ils vont m'entendre ces connards" grogna Hélène "Merci d'être venu" souri-t-elle en serrant sa main
"Je crois que Jérôme leur a déjà dit sa façon de penser" sourit le légiste
"Ils ne m'ont pas encore croisé eux" sourit Hélène "Ils me connaissent pas" et Balthazar ria "Quoi ?"
"A leur place j'aurai peur" il continua de rire "Et le bleu ? Il va rien lui arriver hein ?" demanda-t-il
"Non, promis, il t'as aidé, alors lui il est tranquille" Hélène regardait Balthazar, s'accrochant à ses yeux pour ne pas s'effondrer.
"Merci pour lui, mais je crois qu'il a surtout eu pitié de mes larmes, de mes cris et de mon attitude… Je tournais comme un lion en cage" commenta le légiste
"Pitié ou pas, c'est quelqu'un de bien, et puis sans lui, je serais, seule coincée ici à angoisser" et pour marquer ses mots, elle sera encore plus la main du légiste
"Pas question de t'abandonner, même sous la torture" il sourit "Je reste avec toi jusqu'à ce que tu sortes d'ici" il se pencha pour pose délicatement ses lèvres sur le front d'Hélène
"Merci" elle ferma les yeux au contact des lèvres de son légiste contre sa peau, elle se sentait en sécurité avec lui, il la rassurait énormément et sans lui elle paniquait beaucoup, seule, sans un bruit dans ce bâtiment qui s'était écroulé sur elle et son équipe.
Ils passèrent un peu de temps, en silence, la présence de Raphaël rassurait grandement Hélène qui était perdue dans ses pensées qui étaient de plus en plus sombre, si les pompiers n'arrivait pas bientôt, elle ne savait pas si elle allait s'en sortir, et elle commençait à être morte de trouille, à trembler et à pleurer devant un Balthazar impuissant face à la douleur et aux peurs de son amie.
Bientôt les pompiers arrivèrent et s'approchèrent d'Hélène pour trouver la solution pour la sortir au plus vite d'ici, demandant à Balthazar de s'éloigner, mais ce n'était pas du tout au goût d'Hélène qui sera un peu plus la main du brun dans la sienne qui semblait lui aussi peu enclin à s'éloigner. Cependant il fut bien obligé quand les pompiers insistaient pour lui parler seul à seul.
Une fois assez loin d'Hélène les pompiers commencèrent à dire au légiste que l'opération allait sûrement être complexe et douloureuse pour la Capitaine et qu'ils n'étaient pas sûr qu'elle sorte indemne de tout cela. En plus le lieu n'était absolument pas stérile et sain, et à cause des gravats il allait être compliqué d'apporter un brancard pour la sortir, bref c'était la merde, mais Balthazar ne comptait pas se laisser abattre, et il retourna au près d'Hélène alors que les pompiers étaient partis chercher de quoi soulever les débris qui la retenaient prisonnière.
"Ca va aller Hélène, on va te sortir de là" il sera doucement sa main, il avait peur de la lâcher
"Pourquoi ils se sont éloignés pour te parler ?" demanda la blonde
"Parce qu'ils ont vu que tu étais morte de trouille, et qu'ils ne veulent pas te faire plus peur." il la regarda avec une grande tendresse "Tout va bien se passer, t'en fais pas, tu vas sortir de là"
"Raphaël ?" demanda-t-elle timide "Si je m'en sors pas…" commença-t-elle
"Non, je t'arrête tout de suite tu vas t'en sortir, il n'y a pas d'autre options" le coupa le légiste
"Ecoutes moi" reprit Hélène "Si je m'en sors pas, je veux que tu dises à mes enfants que je les aimes plus que tout au monde et que je suis désolée de pas avoir été la mère la plus présente au monde ; à Delgado, qu'il a été le meilleur flic avec qui j'ai bossé et qu'il est un ami en or, merveilleux et que je suis tellement heureuse qu'il est été à mes côtés ; dis à Fatim et Eddy qu'ils sont géniaux, qu'ils iront loin, mais que par pitié, ils devraient arrêter de se tirer dans les pattes pour savoir qui est le meilleur, parce que c'est ensemble qu'ils sont incroyables" elle sourit "Ah oui, et dis leur de coucher un coup ensemble, ça leur ferait du bien de relâcher cette tension" elle ria, suivit pas Balthazar "Et je veux que tu saches…"
Mais elle fut coupée alors que les pompiers revenaient avec des moyens pour enfin enlever les débris. Raphaël se proposa bien sûr d'aider, ce qu'il fit avec les pompiers, levant à lui seul, tel un super héros, un gros morceau sous les yeux médusés des pompiers qui lui demandèrent d'arrêter pour retourner auprès de son amie qui était en grande souffrance.
"On va t'injecter de la morphine pour calmer la douleur" lui expliqua t-il alors qu'on lui injectait la substance, calmant un peu ses douleurs. "On va lever les derniers morceaux, ça va être très douloureux parce que tu as des entailles profondes sur les jambes, notamment sur la droite" il continuait ses explications dans le but de la rassurer "Tu peux me serrer, me broyer la main autant que tu veux d'accord ?" il sourit doucement "Et après on va te sortir de là, c'est bientôt fini"
"Raphaël ?" demanda-t-elle de nouveau "Merci pour tout, de ne pas m'avoir lâché depuis que tu es entré." elle sourit "Merci d'être là pour moi"
"De rien Hélène" il embrassa sa main "On garde la suite de cette conversation pour plus tard, quand tu seras bien en sécurité d'accord" il la vit faire oui de la tête "Tu es prête ?" demanda-t-il
"Oui, autant en finir, j'ai envie de sortir" mais il vit dans ses yeux que non, elle n'était pas prête, alors il serra sa main lui donnant toute sa force, son soutien, et même son amour si il devait être honnête.
Quand les pompiers commencèrent à soulever les derniers morceaux Hélène hurla, certes on lui avait donné de la morphine mais la douleur était horrible et elle serait vraiment très fort la main de Balthazar qui essayait de lui murmurer des mots doux, en vint, elle souffrait le martyre. Pourtant cela ne dura pas longtemps mais une fois ses jambes libérées, elle pu prendre pleinement conscience de la douleur, surtout celle dans sa jambe gauche, elle savait qu'elle saignait mais elle ne pouvait pas regarder.
On lui fit un garrot à la cuisse, histoire de calmer le saignement de la plaie, avant de la glisser sur une planche dure, alors qu'elle se plaignait toujours de la douleur. Doucement elle fut sortie du bâtiment qui tenait encore miraculeusement debout et on la plaça sur un brancard, et c'était beaucoup plus confortable pour elle.
Au loin Balthazar pouvait voir les flics qui l'avaient empêché de venir ici, qui ne l'avait pas cru, et un élan de rage s'empara de lui, il voulait prendre soin d'Hélène, mais c'était de leur faute si elle était là, si il avait pu arriver avant Hélène ne se retrouverait pas allongée ici.
"C'est vous qui avez fait ça bande d'enculé" leur hurla-t-il sans lâcher la main d'Hélène "Si vous m'aviez pas retenu prisonnier elle serai pas allonger ici"
"Balthazar" murmura Hélène en caressant sa main "Raphaël ?" appela t'elle en ne le voyant pas réagir "Laisses tomber" lui dit-elle doucement quand il la regarda enfin "Ils en valent pas la peine" elle sourit
"T'as raison" il sourit à son tour "Comment tu te sens ?" demanda-t-il
"Mieux, je suis contente d'être sortie de ce bâtiment qui pouvait s'effondrer à tout moment" elle sourit mais il était crispé "Mais j'ai mal" elle gémit avant de bouger un peu
"C'est normal, tu as une fracture ouverte à la jambe gauche, mais ça va aller t'en fait pas" la rassura t'il du mieux qu'il pouvait.
"Hey Hélène, t'es en vie" sourit Delgado qui s'était approché
"Comment va tout le monde ?" demanda la blonde
"Bien, sauf toi, Dubois et moi, tout le monde était dehors" il sourit pour la rassurer, même blessée elle prenait le temps de prendre des nouvelles de ses hommes
"Dubois il va comment ?" demanda-t-elle à son ami
"Bien, il a deux côtes cassé et le bras droit aussi, mais il s'en sort bien, et moi j'étais près de la sortie"
"Donc je suis la plus amoché" ria t'elle doucement avant de tousser
"On va dire ça" il posa une main sur son épaule "Maintenant tu te calmes et tu vas à l'hôpital, d'accord ?" Hélène fit oui de la tête.
Doucement on la monta dans une ambulance, Balthazar toujours à ses côtés, elle refusait de le lâcher, il était son ancre et elle avait besoin de lui. Durant toute la route, il la rassura doucement, lui disant que tout allait bien se passer une fois à l'hôpital et qu'on allait prendre bien soin d'elle.
Une fois arrivé à l'hôpital il fut contraint de la lâcher pour qu'on s'occupe d'elle, mais ce n'était pas vraiment au goût d'Hélène qui ne voulait pas qu'il s'éloigne d'elle, elle avait besoin qu'il soit là et elle commençait à paniquer rien qu'à l'idée d'être séparer de lui.
"Hélène, je peux pas venir avec toi" sourit Balthazar en essayant de la rassurer
"Si tu peux, t'es médecin, tu peux rester avec moi" elle commença a pleurer
"Oui, légiste" il essuya une larme "Et puis je vais plus les gêner qu'autre chose" il la vit soupirer "Et surtout je suis trop impliqué émotionnellement avec la patiente" il sourit avant de lui embrasser le front "Promis, dès qu'ils ont fini je serai à tes côtés"
"Merci" elle lâcha doucement sa main et fut entraînée loin de lui. C'était pas facile de la laisser partir tant elle semblait avoir besoin de lui à ce moment précis, mais il n'avait pas le choix et comme il lui avait promis, il serait de retour à ses côtés dès que les docteurs auraient terminé de la réparer.
Quand elle ouvrit les yeux, plus tard elle se trouvait dans une chambre, sa jambe droite était recouverte de bandages elle ne les voyaient pas vraiment à cause du drap, mais tout l'indiquait, et une grande partie de sa jambe gauche était plâtré, elle soupira, elle allait être coincée un moment derrière son bureau et cela ne lui plaisait pas, mais au moins elle était en vie.
"On dirait que la belle au bois dormant émerge" commença une voix à côté d'elle, une qu'elle n'eu aucun mal a identifier
"Oh ça va Balthazar, je peux vous donner ma place aussi" grogna-t-elle
"Sans façon, Hélène" il posa sa main sur la sienne et elle pu sentir un bandage
"Il est arrivé quoi à votre main ?" demanda la blonde inquiète
"Oh ça…" il sourit en la levant "C'est ton travail" plaisanta t'il "Mais je t'en veux pas du tout, je t'ai autorisé à me la broyer" ajouta le légiste en voyant l'air désolé qu'elle abordait. "D'ailleurs, on est revenu à vous ?" demanda-t-il
"Ah euh… Non" elle sourit "C'est juste l'habitude"
"Non mais je plaisante Hélène" il caressa sa main "On va pouvoir la finir cette conversation si tu veux"
"Oui, on peut…" elle était un peu gênée
"On est pas obligé, tu étais un peu paniqué" la rassura t'il
"Non, il faut que je te le dise, sinon je vais jamais le faire, il est temps de prendre mon courage à deux mains et d'arrêter de fuir sous prétexte que c'est plus facile" Il sourit face à la petite référence, lui faisant signe qu'il l'écoutait "Ce que je voulais que tu saches, c'est que t'es quelqu'un d'incroyable et que tu a rendu ma vie bien meilleure ses dernières années. Tu es drôle, intelligent, mais tu es aussi quelqu'un auquel on s'attache très facilement." elle sourit "Je te vois venir, ne prends pas la grosse tête" elle ria "Enfin, voilà quoi, tu comptes énormément pour moi et j'ai besoin de toi dans ma vie, en fait, je m'imagine plus me lever un matin et ne pas te voir" elle rougit avant de baisser la tête
"Oh, je suis si important que ça à tes yeux" plaisanta t'il et elle le tapa sur la main "Je plaisante Hélène." souri-t-il avant de devenir plus sérieux "Toi aussi tu comptes beaucoup pour moi, et t'es incroyable. J'ai de la chance de te connaître et que tu restes à mes côtés." il la regarda avec tendresse
"Et donc ?" elle lui demanda "Tu comptes m'embrasser où quoi ?" elle haussa un sourcil "Non parce que je le ferais bien moi même mais je peux pas vraiment bouger"
"A vos ordres, Capitaine"
Il ria avant de se lever et de s'approcher pour poser délicatement ses lèvres sur celles d'Hélène qui posa une main sur sa joue, répondant avec douceur au baiser. Cela faisait du bien d'avoir enfin parler, de lui avoir enfin dit, et ensemble ils prenaient un nouveau départ, et puis quand elle serait sortie de l'hôpital elle allait avoir son médecin personnel qui serait aux petits soins pour elle et ça c'était un détail non négligeable.
Et voilà.
Cette fois ci, pas de choix, je sais déjà quel OS je vais vous poster mercredi prochain.
Kiss
PS : Si vous avez des idées / des envies, n'hésitez pas à m'en faire part, j'étudie toutes les propositions.
