Bonjour,
On se retrouve aujourd'hui avec un nouvel OS, une song fic, j'espère qu'elle va vous plaire. Promis c'est plus joyeux que la semaine dernière.
Bonne lecture
Je ferais n'importe quoi,
Pour retrouver l'amour
Être entre tes bras
Ressentir les frissons du premier jour
Je chanterais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Pour que tu me reviennes
Cela faisait des mois qu'il ne l'avait pas vu, qu'il n'avait pas entendu le son de sa voix, son rire, ses remarques, qu'il n'avait pas vu ses yeux s'illuminer quand ils avaient la solution ou quand elle essayait de ne pas rire au travail parce que elle trouvait que cela ne faisait pas sérieux. Et ça lui manquait grandement, elle lui manquait grandement. Elle avait pris une place très importante dans sa vie, et sans elle tout semblait bien fade…
Seul, allongé dans mon lit
Comme tous les soirs, il fixait longuement son plafond, seul dans son lit, grand et froid, qui pourrait ne pas l'être si il avait eu un peu plus de courage… Celui de lui parler, de lui dire la vérité… Si il avait pu comprendre et remarquer combien il la blessait, combien il lui faisait du mal. Mais il avait été un idiot, et il se retrouvait plus seul que jamais.
Je repense aux moments passés
Tout tournait en boucle dans sa tête, les moments qu'ils avaient pu passer ensemble, les enquêtes qu'ils avaient résolu et tout ce qu'il y avait eu à côté… Comme leurs rapprochements, les discutions qu'ils ne devaient pas forcément avoir pour des collègues, la Bretagne et cette envie folle qu'il avait eu de l'embrasser quand elle lui avait dit avoir divorcé. Mais aussi les moins joyeux, comme ce foutu dîner manqué et tout ce qui en avait suivi… Des évènements qui avaient définitivement entaché leur relation, pour toujours...
Les belles images de ma vie
Sont en train de s'effacer
Les plus beaux souvenirs laissait place au plus tristes, au plus sombre, et surtout au manque d'elle, c'était fou, l'importance et la place qu'elle avait prit dans sa vie, lui qui c'était juré de ne plus laisser aucune femme prendre cette place en particulier avait baisser les armes face à la belle blonde, et aujourd'hui, il n'avait que ses yeux pour pleurer… Et il ne pouvait pas combler le trou béant dans son cœur, seule elle le pouvait…
Je me sens un peu étourdi
Depuis que tu es partis
Plus rien n'avait de sens, il vivait tel un robot, depuis qu'elle avait quitté Paris pour il ne sait où… Il avait voulu la joindre, au départ, puis, il avait fini par se résigner face à son manque de réponse. Il avait aussi chercher à savoir où elle était partit, pour la rejoindre, lui parler, lui expliquer… Mais la aussi, il avait fini par baisser les bras, se disant que de toute façon, elle ne voulait plus avoir de contact avec lui, qu'elle préférait l'oublier, et que finalement, c'était ce qu'il devrait faire aussi, l'oublier.
Comme un navire en détresse
SOS
Seulement il ne pouvait pas faire ça, parce qu'elle hantait ses pensées, tous les jours, et qu'elles lui rappelaient, cruellement, combien il avait merdé avec elle, et qu'il avait tout perdu parce qu'il avait été trop con… Il avait une merveille devant lui, une femme prête à tout, vraiment à tout et comment il lui avait rendu ? En piétinant son cœur, en le massacrant, en le détruisant… Il payait le prix de ses erreurs…
Je traverserais les océans
Je s'rais plus léger que le vent
Pour que tu me reviennes
Il était prêt à aller au bout du monde pour la retrouver, pour la revoir. Seulement il ne le faisait pas, respectant depuis des mois, sa décision et son silence, même si c'était de plus en plus dur… Elle avait traversé la France, enfin de Paris jusqu'à la Bretagne pour venir le retrouver à la seconde où elle avait sû où il était. Et, à l'époque ils n'étaient que de simples collègues… En théorie, parce que la réalité, elle était tout autre, mais aucun des deux ne voulait vraiment le voir à ce moment-là. Désormais, la seule chose qu'il voulait c'était qu'elle lui revienne, et qu'ils s'accordent enfin cette chance d'être heureux, ensemble.
Je ferais n'importe quoi,
Il était prêt à absolument tout, tout faire pour la retrouver, lui montrer combien elle comptait, combien il l'aimait. Parce que elle était vraiment, la plus belle rencontre de ses dernières années. La plus belle chose qu'il lui soit arrivé, c'était d'avoir croisé son chemin, d'avoir fait un petit bout de route avec elle…
Pour retrouver l'amour
Il ne voulait plus croire en l'amour, pourtant, il avait été là, devant ses yeux, pendant longtemps, puis elle avait fini par lâcher l'affaire, lassée d'être le deuxième choix, alors qu'elle avait toujours été le premier… Mais il s'en était rendu compte, trop tard… Elle avait prit ses affaires et elle avait quitté Paris sans se retourner…
Être entre tes bras
Certes, il l'avait déjà serré dans ses bras, amicalement parlant, pour la réconforter, la rassurer ou encore la calmer. Mais là, ce qu'il voulait, c'était être dans ses bras pour nulle autre raison que l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre…
Ressentir les frissons du premier jour
Il les voulait, les frissons du début, quand tout avait commencé, pas vraiment sur des bonnes bases, mais pour rien au monde il ne changerait ça. C'était leur histoire, et elle était unique à ses yeux. Parce que quand il avait croisé son regard pour la première fois, alors qu'il était pris sur le fait à dire des choses pas très sympas sur elle, il avait sû qu'elle n'était pas comme toutes les autres…
Je chanterais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Pour que tu me reviennes
Il n'était pas très doué avec les mots, surtout pour exprimer ses sentiments, et encore plus quand elle est concernée, mais, si il parvenait à la retrouver un jour, il les formulerait, les mots qu'elle avait tant attendu, tant désiré entendre de sa bouche. Parce que plus jamais, il ne voulait perdre une seule seconde, la vie était bien trop courte, et ils avaient déjà eu bien trop d'obstacles sur leur route. Alors il ferait tout, tout pour que ça fonctionne avec elle.
Et tous ces jours qui passent
Les jours passaient, les uns après les autres, et ils se ressemblaient tous. Parfois on voulait lui changer les idées, mais irrémédiablement elles se tournaient vers la belle blonde qui lui manquait terriblement. Il pensait à elle, chaque jour, priant pour un retour inespéré mais rien ne se produisait, et ses espoirs diminuaient petit à petit…
Me semblent durer des années
Les journées sans elles étaient longues, très longues, trop longues… Il n'avait plus son petit rayon de soleil pour les illuminer, il n'avait personne à sortir de ses gonds, personne à embêter, à faire sourire… Personne à qui il pouvait se coller trop près, parce que quoi qu'il en dise, c'était certes pas très professionnel comme comportement, mais il adorait ça, parce que comme ça, il pouvait détailler chacune de ses réactions, observer les moindres détails de son visage parfait et sentir son doux parfum. La triste réalité était qu'elle lui manquait de plus en plus chaque jour…
Je t'attends comme immortalisé
Il était comme figé, le temps s'était arrêté depuis qu'il ne la voyait plus. Il avait tout essayé pour, ne serait-ce que un peu l'oublier, mais rien n'y faisait, elle était toujours là, et il avait toujours cruellement besoin d'elle, de la voir, de la toucher. Il avait demandé des informations à Delgado, persuadé que le flic savait où était la blonde, mais il ne lui avait rien dit, gardant le silence, enfonçant un peu plus Raphaël dans cette espèce de dépression qui l'avait gagnée…
Comme une bénigne blessure
Qui grandit au fur et à mesure
La blessure de l'absence était grande, pourtant chaque jour il avait l'impression qu'on remuait le couteau dans la plaie de son cœur, et il ne le supportait plus. Il ne supportait plus son absence, il avait bien trop besoin d'elle, et il était prêt à tout pour ça. Vraiment à tout, même si pour la retrouver, il devait utiliser des moyens pas forcément très légaux, il était prêt à le faire, parce qu'elle en valait cent fois, si ce n'ai mille, la peine…
J'ai besoin de ta tendresse
SOS
C'était plus que cela, il avait besoin d'elle, il avait la cruelle impression de se noyer dans un monde trop grand, où l'air lui manquait un peu plus chaque jour qu'il ne la voyait pas. Il ne s'en était jamais aperçu, pas même quand il avait fui pendant six mois, mais maintenant que c'était elle qu'il l'avait abandonné, il avait l'impression que l'oxygène lui manquait, et pas que. Ses yeux doux, sa douceur, sa sensibilité, même son autorité lui manquait…
Je dessinerais des paysages
Pour qu'ils ressemblent à ton visage
Pour que tu me reviennes
Il était cruel, le nombre de fois, où dans n'importe quel paysage, il voyait son visage y prendre place, mais il ne pouvait pas la toucher… Il pouvait juste la voir, l'apercevoir, son visage était de plus en plus flou à chaque fois. Il n'oubliait pas à quoi elle ressemblait, c'était impossible, mais c'était comme si ne plus la voir rendait son image floue…
Je ferais n'importe quoi,
Pour retrouver l'amour
Être entre tes bras
Ressentir les frissons du premier jour
Je chanterais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Pour que tu me reviennes
Une nouvelle fois il harcelait Delgado pour savoir, utilisant la menace de faire des choses pas vraiment légales, mais rien y faisait, le Lieutenant ne disait rien, ne crachait pas le morceau… Cela lui faisait mal, de savoir le légiste autant détruit, mais il le faisait pour son amie… Il lui avait promis, et bien qu'ils soient tous les deux détruits par le manque de l'autre, il ne pouvait rien faire pour eux… Même si, il aurait bien voulu donner un coup de pouce au destin, sa promesse était plus importante…
Je ferais n'importe quoi,
Pour tout recommencer
Si il le pouvait, il recommencerait, peut-être pas tout, pas de zéro, mais il voudrait éviter les erreurs qu'il avait faites, ne pas lui faire de mal, de façon à la garder près de lui, pour se l'offrir cette foutue chance… Tout avait été une question de timing, à chaque fois, quand l'un était accordé avec la musique, l'autre ne l'était pas… Finalement ils n'avaient jamais vraiment été sur la même longueur d'onde… Ils n'avaient jamais joué sur la même partition….
Refaire le premier pas
Comme si on s'était jamais rencontré
Si il devait refaire le premier pas, rejouer leur rencontre, même si au fond, il savait, il ne la changerait pas, parce qu'elle avait bien définie leur relation, il serait plus doux, il ne ferait pas sa stupide réflexion, il serait le même, il essayerait de la décoincée, parce que franchement au départ, on aurait dit qu'elle avait un bâton dans le cul…C'était surtout le premier pas vers elle qu'il referait, histoire de ne pas avoir de louper, de réécrire ce qui c'était passé ce soir là, ce fameux soir qui aurait réellement pu tout changer…
Je te dirais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Pour que tu me reviennes
La première chose qu'il voulait lui dire en la voyant, c'était "Je t'aime" et "Je suis désolé" aussi, lui prouver qu'elle n'avait pas espérer en vain quelque chose venant de lui, qu'il avait été honnête, depuis le début, honnête mais terriblement maladroit. Il n'avait pas sû faire les choses correctement avec elle… Il en payait le prix fort aujourd'hui, mais il espérait pouvoir réparer un peu, pour la retrouver, au minimum en tant que collègue, car pour l'avoir dans sa vie, il était prêt à tout, même à n'avoir qu'une relation de collègue avec elle… Parce que la vérité c'était qu'il l'aimait assez pour la laisser en paix si elle ne voulait plus de lui… En contrepartie, il voulait juste pouvoir la voir, un peu, chaque jour...
J'irais tout en haut des sommets
L'écho dira que je t'aimais
Pour que tu me reviennes
Il voulait le crier sur tous les toits, l'amour qu'il lui portait, il voulait que tout le monde le sache, que cette femme était la sienne et qu'il l'aimait… Seulement elle n'était pas la sienne, pas encore en tout cas, mais il était prêt à tout pour la récupérer, pour la retrouver et pour enfin, l'aime comme il se doit. Parce que cette femme était un reine et méritait qu'on la traîte comme telle. Et, il voulait vraiment être celui qui allait faire d'elle, la femme la plus heureuse.
Je ferais n'importe quoi,
Pour retrouver l'amour
Il l'avait enfin retrouvé, certes, il avait dû jouer des pieds et des mains auprès de Delgado pour obtenir la ville où elle se trouvait, mais il avait enfin eu la réponse, de façon légale. Hélène se trouvait dans le sud de la France, à Aix en Provence. C'était donc décidé, il allait la rejoindre et enfin lui parler, enfin lui avouer et essayer de la retrouver, réellement.
Être entre tes bras
Ressentir les frissons du premier jour
Il n'avait qu'une hâte voir son doux visage, pouvoir la toucher, la serrer dans ses bras, même si il le savait, elle n'allait surement pas l'accueillir avec le sourire, mais il s'était préparé, et il avait au moins dix plans prêt dans sa tête pour la convaincre de l'écouter. Sur la route il ne pensait qu'à elle, à sa beauté, à tout ce qu'elle représentait et à tout ce que sa petite expédition allait pouvoir lui apporter de bénéfique.
Je chanterais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Pour que tu me reviennes
Son discours était tout près dans sa tête, les mots, chaque chose qu'il devait dire, il était près, mais il appréhendait un peu, tout de même, après tout peut être que elle ne voulait pas le revoir, et qu'il allait tout perdre, définitivement… Seulement il n'envisageait pas ça une seule seconde alors qu'il se stationnait non loin du commissariat, dans l'unique but de la voir arriver et de pouvoir aller lui parler rapidement. Dire qu'il n'appréhendait pas était faux, mais il avait trouvé le courage de faire la route, alors il n'allait pas renoncer maintenant.
Je ferais n'importe quoi,
Pour tout recommencer
Quand il l'aperçut enfin, son cœur rata quelques battements, elle était belle, mais elle semblait terriblement terne et triste, comme s'il lui manquait quelque chose, il osa penser qu'il était ce quelque chose, qu'il lui manquait aussi… Il sortit de sa voiture, s'arrêtant un instant, la boule au ventre, c'était maintenant ou jamais, il fallait y aller, de toute façon, il n'avait plus grand chose à perdre…
Refaire le premier pas
Comme si on s'était jamais rencontré
"Hélène" l'appela t'il en s'approchant et il pu la voir se tendre, elle savait qu'il était là.
La belle blonde ne bougea pas d'un millimètre, elle avait peur de se retourner et qu'il ne soit encore une fois qu'une illusion, mais surtout elle avait peur de lui faire face, après avoir fui pendant des mois… Elle était partie quand il était encore dans le coma, ne supportant pas de le voir comme ça, chaque jour sans savoir si il allait se réveiller. Ne supportant pas la possibilité de l'avoir perdu, elle avait fui parce qu'elle avait trop mal et qu'elle ne pouvait plus faire face. Pourtant en apprenant son réveil, elle était restée loin de lui, elle avait trop souffert et elle avait voulu tout oublier…
Mais il était là, il était venu la voir, il avait fait, ce premier pas qu'elle se refusait à refaire parce que c'était tellement douloureux… Elle avait tout perdu et avait refusé la réalité… Le dernier souvenir qu'il devait avoir d'elle était celui d'une femme en larmes tentant désespérément de le maintenir en vie…
"Hélène ?" répéta incertain le légiste qui était désormais juste derrière elle "Il faut que je te parle"
"Pour dire quoi ?" demanda-t-elle retenant ses larmes "On c'est déjà tout dit non ?"
"Non, justement" il posa une main sur son épaule "Il y a plein de choses que je t'ai pas dis." il soupira "Il faut que je te les disent c'est important"
"Ok, je t'écoute" elle ferma les yeux, elle avait peur, mais elle le savait, il ne lâcherait pas sans lui avoir parler. Il avait fait la route depuis Paris pour elle… Mais elle ne pouvait pas lui faire face, elle avait terriblement peur de le regarder…
"Regarde-moi s'il te plait" demanda Balthazar d'une petite voix "J'ai besoin que tu me regardes quand je vais te dire ce que j'ai à dire.
Je te dirais les mots que tu aimes
Pour que tu me reviennes
Elle finit par se retourner, la peur au ventre, mais les yeux fermés, ne se sentant pas capable de les ouvrir, mais la douce main de Raphaël, qu'elle voulait pourtant repousser, caressait sa joue, effaçant des larmes qu'elle ne se souvenait pas avoir laisser échapper.
"Je t'aime" se lança directement Raphaël, et d'un coup, il croisa les yeux verts de celle à qui il était en train de s'ouvrir. "Je t'aime et je suis désolé de t'avoir fait autant de mal" murmura-t-il. "Tu es celle qui compte le plus pour moi, je suis fou de toi et je deviens complètement barge de ne plus te voir… J'en peux plus tu me manques tellement" il tenta un petit sourire "Je veux pas que tu penses être un deuxième choix, parce qu'il n'y a rien de plus faux" Elle le regardait avec de grands yeux, comme si, tout cela était irréel en dans sa tête "Je m'en veux de ne pas m'être battu pour nous, parce que tu en vaux tellement la peine, mais j'ai merdé, je le sais…" il ferma les yeux "Mais aujourd'hui, j'ai décidé de me battre pour nous, pour notre histoire. Mais je veux que tu saches que je te laisse le choix, et que, quelle que soit ta décision, je la respecterais."
Hélène ne savait plus quoi dire, elle n'arrivait pas à parler, Balthazar se tenait devant elle et il lui avait dit ces mots qu'elle avait tant rêvé d'entendre, qu'elle avait tant espéré, mais qui n'était jamais sortit de sa bouche, et aujourd'hui il avait parcouru près de 750 kilomètres pour venir la retrouver et lui parler, et la belle blonde ne savait plus quoi penser. Elle ne voulait pas rester silencieuse face à lui, parce que cela devait être insupportable pour lui, cependant, les mots étaient comme bloqués dans sa gorge et ils refusaient de sortir…
"Balt…" commença la blonde avant de s'arrêter "Raph…" essaya-t-elle de reprendre mais les mots étaient toujours bloqués, et elle n'arrivait pas à avoir une pensée cohérente.
Balthazar l'observait, voyant le combat qu'elle menait, attendant patiemment que les mots qu'elle voulait lui dire, sortent de sa bouche. Il avait tout son temps, il n'était pas pressé, et puis après tout, ils n'étaient plus à ça prêt, ils avaient tant attendu que cela pouvait encore durer quelques minutes.
"Je…" essaya de reprendre Hélène. Elle finit par souffler un bon coup, essayant de reprendre ses esprits, afin d'enfin lui répondre clairement "C'est fou…" commença-t-elle en le regardant droit dans les yeux "Ces mots, j'ai tant rêvé de les entendre, et c'est quand j'ai renoncé que tu viens me les dire… Et je peux te dire que ça fait un bien fou" elle sourit "De me dire que finalement c'était pas qu'une illusion, qu'il y a bien ce truc entre nous dont on a jamais vraiment réussi à parler, et surtout de me dire que c'était pas à sens unique, que mes sentiments pour toi son réciproques ça m'enlève un poids…" elle prit doucement la main qui était toujours sur sa joue pour entrelacer délicatement leurs doigts "Je t'aime, Raphaël Balthazar" elle sourit émue "Et j'ai l'impression, aujourd'hui, de respirer correctement à nouveau, maintenant que tu es là, près de moi, et que, on se parle enfin, sans prendre la fuite, parce que c'est plus simple."
"Tes sentiments n'ont jamais été à sens unique, jamais" affirma le brun en s'approchant plus d'elle "Et tu as toujours été le premier choix" il colla son front contre celui d'Hélène "J'avais juste trop peur de l'assumer…"
"Moi aussi j'avais peur" elle sourit puis ferma les yeux, laissant leur nez se frotter délicatement l'un contre l'autre "Mais maintenant c'est fini, je veux plus jamais avoir peur de mes sentiments pour toi, je veux les vivre, pleinement, et t'aimer comme une folle jusqu'à la fin des temps"
Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'il avait, enfin, après tant d'attente lié leurs bouches dans un baiser à la fois passionnel, du fait qu'il est longuement été attendu et tendre, parce qu'ils y mettaient tous leurs sentiments, refusant ne serait-ce que de lâcher l'autre une seule seconde, sous peine de le voir disparaître, telle une hallucination… Pourtant à un moment, ils furent obligés de le faire, le manque d'air se faisant sentir; pour autant, il la garda coller contre lui et elle n'était pas vraiment contre vu l'immense sourire qu'elle abordait.
"Je ne veux, plus jamais, sous aucun prétexte être loin de toi" commença le légiste "Plus jamais, c'est trop difficile" il la serra un peu plus fort "Qu'importe l'endroit où l'on est, ici, Paris, où tu veux, tant qu'on est tous les deux, ça me vas."
"Je veux être avec toi Raphaël, mais je sais pas si je redemande une deuxième mutation en quelques mois si ça va être accepté, et j'ai pas envie de me confronter à un refus…" elle était triste, elle ne voulait plus le quitter, ils avaient déjà perdu tant de temps.
"Et bien si ils ne veulent pas que tu quittes Aix, c'est moi qui viendrais." il sourit "Fatim et Eddy peuvent gérer sans moi, et puis, ils comprendront… Ils m'ont tellement vu au fond du trou qu'ils comprendront"
Il l'embrassa de nouveau, trop heureux de l'avoir enfin retrouvé et qu'elle veuille bien de lui dans sa vie. Tout cela n'avait pas été simple mais le résultat en valait largement la peine, surtout si c'était son bonheur avec elle, qu'importe où ils étaient, tant qu'ils étaient ensemble, ils seraient heureux.
Pour que tu me reviennes
Et voilà pour cette semaine.
Si vous connaissez un peu la chanson, j'ai modifié certaines paroles pour qu'elle soit au masculin, et correspondent mieux à l'histoire (puisqu'elle est du point de vu de Balthazar)
On se retrouve Mercredi prochain pour un nouvel OS, qui concernera ou la saison 2 ou la saison 3
Kiss