Bonjour,
On se retrouve pour un nouvel OS qui concerne l'épisode 3 de la 3ème saison, et plus particulièrement la scène au bowling.
Encore une fois je voulais vous remercier pour vos reviews, ça fait toujours très plaisir.
J'espère que ça va vous plaire. Bonne lecture.
Une nouvelle affaire… Pas qu'elle n'avait pas envie de le voir, mais devoir se retrouver confronté à lui aussi tôt après qu'il lui est de nouveau brisé le cœur, c'était pas vraiment dans ses plans… La veille au soir, ils auraient dû dîner ensemble, elle aurait dû passer la soirée, et possiblement la nuit, dans ses bras, elle était prête pour ça, vraiment prête… Sauf que quand elle était arrivée chez lui elle l'avait trouvé avec son ex dans les bras et tout avait volé en éclat… Retour à la case départ…
Elle essayait de se préparer à le voir, se disant que de toute façon elle n'avait pas le choix, et puis elle pourrait toujours éviter la conversation, autant ne pas se faire plus de mal… Elle souffrait déjà assez comme cela… Elle ne s'était jamais autant sentie rejetée qu'hier soir, mais elle refusait d'y penser, sinon elle allait encore se mettre à pleurer et ce n'était vraiment pas le moment…
Comme à son habitude le légiste fit une arrivée remarquée, provoquant chez elle un roulement des yeux, il l'épuisait… Il sortit de la voiture et commença à donner des explications qu'elle n'écoutait déjà pas, ce contentant de l'ignorer et de lui montrer son agacement vis à vis de son retard avant de lui tourner le dos et de se rendre sur la scène de crime, n'attendant pas qu'il la suive.
"Attendez" Il la rattrapa en courant, il fallait absolument qu'il lui parle "Je savais pas qu'elle était rentrée c'était pas prévu" commença-t-il une fois à son niveau "J'suis désolé, vraiment, j'suis vraiment désolé" s'excusa Balthazar, s'arrêtant pour l'observer.
"C'était juste un dîner." commença par mentir Hélène, non c'était loin d'être le cas, mais il fallait absolument qu'il y croit, sinon elle était foutu. "On aura d'autres occasions… Avec Maya"
Elle sourit comme pour appuyer ses propos, en fait, elle ne voulait surtout pas dîner avec lui et Maya, le parfait petit couple, pendant qu'elle était là, en amoureuse transie, sans rien dire parce qu'elle ne le pouvait pas… En fait, elle n'était pas capable de faire face à la triste réalité, donc elle préférait fuir…
"Capitaine, vraiment je…" essaya une nouvelle fois le légiste, il fallait vraiment qu'il lui parle, qu'elle sache à quel point il était désolé.
"Ouais mais il y a pas de problèmes"
Hélène s'éloigna, ils avaient cette foutue conversation et si ça continuait elle allait fondre en larmes une nouvelle fois et adieu la crédibilité, et cela ne pouvait pas arriver, il fallait qu'elle dresse de nouveau, soigneusement, un mur autour de son cœur, un mur beaucoup plus solide, un qu'il ne pourrait pas casser, même avec toute la volonté du monde.
"Capitaine" il était surpris de son comportement, il s'attendait à tout sauf à ça, et ça lui plaisait pas vraiment qu'elle agisse comme ça. Alors, de nouveau il la rattrapa. "Capitaine, Capitaine, Capitaine, Capitaine"
"Non mais j'avais vraiment pas envie de dîner en fait." elle se retourna rapidement, inventant une nouvelle fois une excuse, espérant qu'il ne voit pas clair dans son jeu… "Après la chambre froide j'étais crevée" ajouta la blonde comme argument pour le convaincre, essayant au passage de se convaincre elle-même, en vain, parce que la vérité c'est qu'elle avait tant rêvé de se dîner que la chute avait été très brutale… "Y'a pas de problème, vraiment" le rassura-t-elle, elle ne voulait pas qu'il s'en veuille de trop et que ce petit incident entache leur relation professionnelle.
"J'suis désolé" s'excusa de nouveau Balthazar, et inconsciemment elle regardait encore ses lèvres, lèvres qu'elle désirait tant voir rencontrer les siennes… "Sincèrement, j'suis désolé" Il avait l'air tellement sincère qu'elle voulait le croire, mais le fait qu'il soit autant désolé lui faisait plus de mal qu'autre chose.
"Et alors Maya, vous devez être content de l'avoir retrouvé non ?" elle tenta un sourire, pour faire mieux passer la pilule, alors qu'elle regardait encore ses lèvres, et que lui semblait aussi regarder les siennes. Si seulement il pouvait l'embrasser là… Elle se laisserait faire sans aucun problème.
"Ouais euh" commença le légiste gêné "C'est un peu le bordel là pour moi, mais euh…" au moins il le reconnaissait, il était honnête, mais là, elle aurait préféré la vérité, au moins ils auraient été au clair dans leur relation, au lieu de encore tourner autour du pot comme il le faisait à chaque fois "Vous voulez pas qu'on en parle tous les deux calmement" demanda-t-il, il avait besoin d'en parler, de faire le point sur ce qu'elle voulait pour être sûr de lui.
"Je préférais pas" sa voix se cassa un peu, mais elle n'arrivait plus à faire face, et elle ne voulait vraiment, mais vraiment pas en parler. C'était déjà assez douloureux comme cela, et elle n'avait pas envie d'avoir le cœur encore plus brisé qu'il ne l'était déjà. "Bon j'sais pas dans quoi on a mis les pieds mais c'est vraiment l'enfer ici" dit-t-elle soudainement en retrouvant son sérieux et son professionnalisme, parce que si ils continuaient à se fixer comme ça elle finirait par se jeter à son cou. "Allez venez"
Elle passa de l'autre côté de la barrière attendant qu'il la suive pour faire les premières constatations sur les corps de toutes les victimes, et elle le savait ça allait prendre du temps. Pourtant elle l'écoutait mais elle ne le regardait pas, fuyant, parce que c'était plus simple; parce qu'elle avait mal et surtout parce qu'elle pourrait bien céder à la tentation et elle ne le pouvait pas.
Il lui expliqua tout, cherchant au passage à comprendre ce qui avait pu se produire en observant autour de lui. De nouveau il s'approcha pour lui parler, ce mettant, comme à son habitude, beaucoup trop proche d'elle. Mais si il ne le faisait pas ça lui manquerait… Et dire qu'elle voulait repartir sur des bases strictement professionnelles… On en était bien loin, visiblement ils ne savaient pas ce que c'était, d'être seulement professionnels, il y avait toujours cette proximité parfois franchement inutile, mais qui leur plaisait à tous les deux, vu qu'aucun ne disait quelque chose… Et puis de toute façon, leur relation, elle n'avait jamais été que professionnelle non ? Il y avait eu, et ce, dès leur première enquête, un rapport de séduction…
Elle le vit passer de l'autre côté, à nouveau et enlever sa combinaison blanche tout en levant la main. Que faisait-t-il encore ? Avait-t-il trouvé quelque chose ? Cela coupa un peu ses pensées qui n'étaient pas vraiment centrées sur l'enquête et qui fusaient rapidement dans son esprit, sans lui laisser de repos.
"Venez voir" l'appela t'il en faisant en signe, mais elle ne bougea pas, se contentant de hausser un sourcil "Venez voir je vais pas vous manger" la rassura t'il alors qu'elle, à son tour, repassait la barrière pour venir le rejoindre. "Là" Doucement il la prit par les épaules pour la placer exactement où il voulait qu'elle soit "Là. Regardez en haut" Il se baissa pour la soulever doucement
"Nan mais nan" commença Hélène surprise par son geste, posant ses mains sur les épaules de son légiste pour se stabiliser.
C'était dangereux et elle n'avait qu'une envie, qu'il la repose, parce que c'était plutôt intime comme position… Il s'était tout de même retrouvé la tête entre ses seins… Pas qu' elle ne le veuille pas non, mais elle aurait préféré d'autres conditions, des conditions qui semblaient aujourd'hui irréalisables, impossibles, et ça lui donnerait presque envie de pleurer…
"Mettez la main" lui demanda Balthazar et de nouveau elle le regarda incrédule "Mettez la main" répéta le brun, et elle s'exécuta "Qu'est-ce-que vous sentez ?" demanda-t-il
"Ca souffle" répondit la flic alors qu'il la reposait doucement sur le sol. Elle resta face à lui, s'en s'éloigner, alors que pourtant, elle ferait mieux de le faire.
"C'est une VMC. Ça souffle ?" lui redemanda-t-il pour être sûr qu'elle ait senti la même chose que lui et confirmer sa théorie.
"Ouais ça souffle" confirma Hélène, sûr d'elle.
"Ça devrait aspirer non ?" c'était une question rhétorique, bien sûr que la VMC devrait aspirer, mais il avait besoin de reposer les bases au cas où, avant d'aller plus loin dans sa l'exposition de sa théorie auprès de sa collègue. "J'pense que le tueur a inversé le passage de l'air" annonça enfin Balthazar en voyant qu'elle le suivait et qu'elle semblait avoir compris où il voulait en venir.
"C'est comme ça qu'il aurait envoyé le poison ici ?" là aussi, à son tour, elle posait une question qui n'en était pas vraiment une, mais Balthazar prit le temps de confirmer d'un léger signe de la tête. "Et en restant à l'extérieur pour ne pas se mettre en danger" ajouta-t-elle comme si, soudain, c'était une évidence.
"Il a dû venir pas mal de fois ici pour repérer les lieux, tout organiser" compléta Balthazar, visiblement ils étaient sur la même longueur d'onde pour cela. Ils s'étaient même très bien compris… "Donc il avait probablement…" commença-t-il, sans détacher ses yeux d'elle, avalant sa salive. "Un plan bien précis en tête" il termina sa phrase, les yeux rivés sur les lèvres d'Hélène, résister à la tentation était de plus en plus dur.
"Pourquoi il a choisi ce bowling ?" demanda-t-elle et on pouvait entendre une petite tristesse dans sa voix. Elle le voyait bien qu'il la fixait et elle aussi ne pouvait s'empêcher de le faire.
"Je sais pas" répondit en toute honnêteté le légiste. "J'suis désolé" s'excusa-t-il de nouveau.
Elle le savait, il s'excusait pour la veille au soir, ça faisait encore mal, mais à ce moment précis c'était comme si une bulle se créait autour d'eux, comme si, ils étaient seuls au monde dans ce bowling, plus rien ne comptait autour d'eux. Ils se fixaient avec une rare intensité, chacun faisant des aller retour entre la bouche et les yeux de l'autre.
Ils étaient tous les deux sur le point de craquer et de s'embrasser, c'était une évidence, la tension qui régnait dans la pièce était à son comble. Elle voulait s'éloigner, parce qu' ils frôlaient clairement la catastrophe, seulement, elle était attirée comme un aimant par lui et par ses lèvres.
Finalement ce qui devait arriver arriva, personne ne les avait interrompu dans leur petit combat de regards qui avait mené à l'inévitable, ils s'embrassaient désormais avec une passion non dissimulée. Elle avait ses mains dans le cheveux bruns de Balthazar qui avait encerclé sa taille et la tenait très fermement contre lui. C'était comme s' ils n'étaient plus dans ce bowling, comme si personne ne pouvait les voir, ils laissaient le feu qui coulait dans leurs veines les consumer, consumer leur désir plus que brûlant.
Pourtant le manque d'air les força à mettre fin à ce moment, tendre et passionnel, mais ils ne semblaient toujours pas réaliser où ils étaient et ce qu'il venait de se produire. Sans se détacher de la belle blonde, Balthazar caressait son dos pendant qu'elle jouait délicatement avec les petits cheveux dans sa nuque. Seulement leur bulle finit par éclater quand un raclement de gorge pas très discret se fit entendre.
Ils se séparèrent rapidement, comme brûlés, avant de se retourner vers la source du bruit, Delgado, bien sûr… Il n'y avait que lui pour les empêcher de consommer leur passion brûlante, il était le seul à les interrompre dans de pareils moments. Le flic ne dit rien sur leur proximité, ni leurs réactions, pourtant, au fond d'eux, ils étaient persuadés qu'il les avaient vu.
Ils écoutèrent attentivement les explications du Lieutenant, pourtant leurs esprits pensaient encore au baiser passionné qu'ils avaient enfin, échangé. Ils commençaient à faire des liens avec leur affaire, mais il fallait encore comprendre ce qui les liaient entre eux. Et quand les proches arrivèrent, Raphaël ne put s'empêcher de l'observer essayer de réconforter les proches, elle avait un comportement si doux et tellement humain, et il l'admirait pour ça.
Plus tard, alors qu'on transportait les corps vers l'IML, Balthazar s'approcha d'Hélène pour lui parler, ils n'avaient pas eu le temps de reparler depuis le baiser, et il avait des choses à lui dire, il ne voulait pas laisser la situation comme cela.
"Hélène, Hélène" l'interpella-t-il "Euh… Je... On peut parler ?" demanda-t-il un peu gêné
"Vous en perdez vos mots Balthazar ?" elle sourit, un peu fière de lui avoir coupé le sifflet "C'est à cause de ce qui c'est passé ?" demanda-t-elle "On est pas obligé d'en parler, c'était un moment d'égarement et…"
"Non !" elle le regarda surprise "Non c'était pas un moment d'égarement" il la regarda "Je voulais vraiment t'embrasser, j'en mourais d'envie même" il sourit "Je suis désolé pour hier soir, j'ai été prit de court je savais plus quoi faire, quoi dire…" il posa un main sur son épaule "Hélène tu me plait vraiment, tu comptes beaucoup plus que Maya, je m'en fiche d'elle, c'est toi que je veux"
"C'est vraiment moi que tu veux ?" demanda-t-elle touchée et émue "T'es sûr de toi ?"
"Absolument certain" il se pencha vers son oreille "Chez moi, ce soir ?" demanda-t-il "Pour qu'on en discute réellement ?"
"Ok d'accord, chez toi ce soir" elle lui sourit avant de s'éloigner "On va à l'hôpital voir Samuel Le Bas ?" demanda la blonde
"On y va, Capitaine" il lui sourit grandement avant de la suivre vers sa voiture.
Le soir venu, Hélène appréhendait un peu de se rendre chez son légiste, en vérité la peur lui rongeait le ventre, que tout ceci ne soit qu'une illusion et que cela finisse encore comme la veille au soir, elle n'ayant que ses yeux pour pleurer et une bouteille d'alcool pour noyer sa peine et son cœur brisé. Pourtant, Balthazar semblait déterminé à réparer les pots cassés avec elle et à faire en sorte que tout cela fonctionne entre eux.
Elle avait hésité sur la tenue qu'elle allait porter, la veille au soir, elle avait fait des efforts, mettant une belle robe qui valorisait ses formes, mais là, elle hésitait à y aller juste avec son pull et son jean, après tout c'était qui elle était réellement. Seulement, elle avait cru comprendre qu'elle lui plaisait déjà, surtout qu'il lui avait dit qu'il la voulait elle, alors pourquoi donc se poser se genre de questions ? Parce qu'elle voulait le séduire, et qu'il la désire encore plus…
Alors, au lieu de remettre une robe, elle décida d'opter pour une combinaison, simple mais chic, elle était un peu décolletée, histoire tout de même, la mettre en valeur et qu'il dirige ne serait-ce qu'un peu son regard vers cette partie de son corps. Elle avait mis une paire d'escarpins pour allonger ses jambes et avait laissé ses cheveux détachés. Elle se sentait bien comme ça, forte, belle, et elle sentait qu'elle pouvait le faire craquer.
Quand elle monta les marches, elle eut une mauvaise impression, la peur d'arriver et d'avoir la même image que la veille la hantait, pourtant, elle trouva la porte verte close, Maya n'était pas venue tout perturber et gâcher ce soir. Elle décida de frapper, son cœur battant à mille à l'heure dans sa poitrine. Et quand il ouvrit, son regard parcourut le corps d'Hélène, il en avait le souffle coupé, belle en toute simplicité et c'était cela qui la rendait encore plus irrésistible, elle n'avait pas besoin d'en faire des tonnes pour lui plaire.
Il la laissa entrer, ne détachant pas son regard d'elle, il voulait l'embrasser encore et encore, et oublier le repas qu'il avait préparé. Il voulait ne se consacrer qu'à elle, toute la nuit, jusqu'à ce que le jour se lève, il voulait l'aimer sans jamais s'arrêter. Enfin il osait être honnête avec elle et ça faisait un bien fou.
Elle aussi le regardait, il était beau, et elle voulait se perdre dans ses bras, personne ne pouvait les interrompre et elle allait pouvoir l'embrasser jusqu'à oublier son propre prénom. Alors doucement elle s'approcha de lui passa ses bras autour de son cou, et uni ses lèvres avec les siennes, dans un baisser passionnel mais beaucoup plus tendre que celui qu'ils avaient partager le matin, au bowling, quand ils avaient cédé à leurs pulsions et leur attirance qu'ils avaient bien du mal à nier.
Quand ils se détachèrent, Raphaël garda ses mains autour de la taille d'Hélène, caressant avec douceur ses hanches, ne la lâchant pas du regard, il voulait l'embrasser encore et encore et il voulait lui faire l'amour. Mais avant cela, il fallait qu'ils mangent, cela serait bien mieux pour eux, et puis, il n'avait pas cuisiné pour rien.
"Et bien, c'est une très bonne façon de commencer la soirée ?" Il sourit
"Je trouve aussi" elle l'embrassa brièvement "Dis-moi, ça sent drôlement bon, qu'est-ce-que tu as cuisiné ?"
"Oh j'ai fais simple, j'ai fais des pâtes au saumon, ça te vas ?" demanda-t-il
"C'est parfait" son ventre gargouilla et Balthazar se mit à rire "Tu vois, même mon ventre le dis"
Il sourit avant de l'inviter à se rendre dans le salon où il avait dressé une table avec une jolie rose rouge dessus, qu'il lui offrit, embrassant délicatement sa joue au passage, alors que le grand sourire qu'elle abordait ne semblait pas vouloir quitter ses lèvres. Il l'aida à s'installer, avant d'aller chercher les assiettes, pendant qu'elle buvait une gorgée de vin.
Ils prirent le temps de manger, discutant de tout et de rien, se jetant des petits regards qui ne laissaient aucun doute quant à l'issue de la soirée, et ils le savaient tous les deux. Depuis qu'elle avait mis un pied dans son appartement, Balthazar déshabillait Hélène du regard, la faisant se sentir très belle. Et elle, le regardait, imaginant très bien, son torse et ses muscles sous sa chemise bleue ciel qu'elle adorait.
Il n'avait pas prévu de dessert, pensant que de toute façon, ils n'auraient pas forcément le temps d'y arriver, et puis, pour son dessert, c'était elle qu'il voulait. Malgré ses protestations elle l'aida à débarrasser, argumentant qu'il avait cuisiné un très bon repas et qu'elle pouvait bien faire ça. Quand elle posa son assiette dans l'évier, elle put sentir des bras musclés entourer sa taille et une bouche se poser dans son cou, l'embrassant délicatement, et elle pencha sa tête pour lui faciliter l'accès.
"On va dans ma chambre ?" proposa le légiste "J'ai envie de t'embrasser encore et encore" précisa-t-il ne voulant pas la brusquer
"Pourquoi tu ne dis pas directement ce que tu veux, Raphaël ?" lui demanda la blonde en se retournant des ses bras
"Je te veux toi, dans mon lit" il glissa ses mains sous les fesses d'Hélène "Je veux te faire l'amour"
Elle unit ses lèvres avec celles de Balthazar alors qu'il la soulevait délicatement pour qu'elle passe ses jambes autour de sa taille, la portant jusque dans sa chambre. Il la posa doucement sur son lit avant de prendre le temps de l'observer, d'embrasser chaque partie de son corps, chaque parcelle de peau qui était à sa portée. Ils s'aimèrent longuement, comme ils en avaient longtemps rêvé avant de s'endormir, blottis dans les bras l'un de l'autre.
Le lendemain matin, Balthazar se réveilla le premier, Hélène était toujours blottie dans ses bras et il sourit en la voyant, elle était belle, ravissante même et il pourrait l'observer dormir des heures tant elle semblait paisible. Seulement en véritable gentleman, il voulait lui préparer un bon petit déjeuner, et lui apporter au lit, la traitant comme une princesse, non mieux, comme une reine, car à ses yeux c'est ce qu'elle était.
Il quitta, un peu à regret, le lit enfilant un caleçon puis un jogging avant de se diriger silencieusement vers la cuisine, dans le but de préparer un petit déjeuner royal à sa belle. Il se décida pour des gaufres, qu'il allait agrémenter de fruits frais ainsi qu'un bon café et un verre de jus d'orange fraîchement pressé. Une fois qu'il eut terminé ses préparations il posa le tout sur un plateau et se dirigea de nouveau vers sa chambre.
Quand il entra dans la chambre, il tomba nez à nez avec sa belle, qui portait sa chemise, et elle était renversante. Il lui sourit, sourire qu'elle lui rendit avant de baisser les yeux vers le plateau qu'il tenait toujours dans ses mains, il suivit son regard et eut un petit rire nerveux.
"Je voulais t'apporter le petit déjeuner au lit, mais visiblement t'es debout" il sourit, ça avait failli rater, en même temps, il n'était pas si surpris que cela, qu'elle soit debout.
"Ah mais je retourne avec plaisir dans le lit pour le prendre" elle sourit avant de faire demi-tour se dirigeant vers le lit, accentuant son déhanché, sachant parfaitement qu'il la regardait.
"Merci, c'est trop d'honneur" se moqua-t-il gentiment
"Hey, sois sympas avec moi, et apporte moi ce magnifique plateau, j'ai faim" elle se mit à rire alors que son ventre, comme la veille gargouillait, confirmant ce qu'elle venait de dire, elle avait faim.
Il s'approcha d'elle avant de poser le plateau sur le lit et ses lèvres sur celle de la blonde pour la saluer comme il se doit. Elle y répondit avec douceur, fondant contre ses lèvres, se détachant de lui que quand elle n'avait plus d'air, avant de reporter ses yeux sur le plateau et de prendre un morceau de fraise et de le manger.
Lui ne regardait qu'elle, il avait envie de la voir comme ça tous les jours, parce qu'elle était vraiment sublime et qu' elle faisait battre son coeur un peu plus fort. Elle pouvait sentir son regard sur elle, alors qu'elle profitait du petit déjeuner, et elle se sentait un peu gênée, si bien qu'elle essayait de se cacher un peu plus avec le drap.
"Tu sais, il n'y a rien que je n'ai pas vu de ton corps" il se pencha pour lui embrasser la joue "Tu es magnifique, ne te caches surtout pas" il remit en place une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux.
"Merci" elle rougit légèrement "C'est juste que je n'ai pas l'habitude qu'on me complimente comme tu le fais" elle baissa la tête gênée "Et encore moins qu'on me regarde comme tu le fait"
"Hey Hélène" il lui releva la tête pour qu'elle le regarde "Je vais te le dire chaque jour combien tu es belle, parce que tu mérites qu'on te le dise, qu'on te traite comme une reine" il caressa doucement sa joue en la regardant intensément.
Il allait de nouveau parler mais elle unit leurs lèvres dans un baiser remplis de sentiment, lui disant merci, et lui montrant son amour, elle ne trouvait pas les mots, elle allait le faire avec des gestes, et il comprit le message, caressant délicatement ses hanches, la serrant pour qu'elle soit proche de lui.
Pourtant la bulle explosa quand le téléphone du légiste sonna, c'était Fatim qui lui disait qu'ils allaient aller récupérer les souris pour faire les analyses et qu'ils l'attendaient à l'IML à leur retour, déjà qu'ils se tapait la tâche bien ingrate, comme Eddy le fit remarquer en fond. Il raccrocha avant de sourire à Hélène.
"Bon je crois que le travail nous attend" il l'embrassa une nouvelle fois, la laissant terminer son petit déjeuner alors qu'il allait se préparer.
Il aurait bien prolonger le moment, seulement, ce n'était pas trop possible, mais il ferait en sorte que les matins soient nombreux et de les prolonger dès qu'il le pourrait, juste pour voir Hélène sourire comme elle l'avait fait depuis qu'elle avait ouvert les yeux, car la voir comme cela, le rendait profondément heureux.
Et voilà.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel OS
Kiss
