Bonjour,
On se retrouve avec un nouvel OS. Je me suis dit que cela faisait quelque temps que je n'avais pas poster un OS avec une chanson donc en voici un nouveau.
Bonne Lecture
Lulule11 : Merci beaucoup. Malheureusement oui, on aura pas le droit à ça à la télé... C'est vraiment dommage
Depuis quelque temps je pense
Qu'on devrait bien se parler
C'était dur, elle avait du mal à continuer, comme ça, elle avait du mal avec ce silence, qui devenait pesant. Entre eux, tout avait toujours été implicite, ils ne se parlaient pas réellement, tout avait toujours été comme cela… Se parler était compliqué, alors ils faisaient semblant, semblant que tout allait bien, qu'ils ne se cachaient rien, qu'ils étaient bien et heureux comme ça. Pourtant, aujourd'hui et de plus en plus, Hélène pensait qu'ils devaient se parler, réellement, et finir par tout ce dire, parce que cela ne pouvait plus continuer comme cela…
Nos instants d'indifférence
Sont vraiment lourds à porter
Tout devenait lourd et douloureux pour elle, c'était compliqué de continuer. Pourtant elle avait été la première à prendre la fuite après la nuit qu'ils avaient passé ensemble. Cédant à leurs pulsions et à cette tension permanente qui régnait entre eux, ils s'étaient embrassés et une chose en entraînant une autre, ils avaient couché ensemble. Ca avait été bien, parfait même, pourtant quand elle s'était réveillée dans ses bras, Hélène avait fui, lui laissant un mot comme quoi elle devait y aller et depuis tout était redevenu comme avant…
Prendre le chemin de l'incertitude
Certes, il n'y avait pas de certitudes quand à l'issue que pourrait avoir leur histoire, mais comme aucun des deux n'était décidé à parler, c'était l'incertitude qui régnait entre eux, en plus de cette espèce de nouvelle tension qui avait été créer par le fait qu'ils aient enfin couché ensemble.
Ca ne fera que nous éloigner
Ce qui aurait dû les rapprocher, les avait éloigné l'un de l'autre, fuir était plus simple, et ils étaient des professionnelles dans ce domaine. Fuir ils savaient faire, parler, beaucoup moins. Hélène était terrorisée par ce que cette discussion pourrait engendrer, pourtant, elle la voulait, la vraie relation, la belle histoire, avec son légiste…
Ce n'est pas la bonne attitude
Son attitude était stupide, mais lui aussi n'avait rien essayer, certes elle était partit en premier, fuyant un peu, mais il n'avait pas vraiment essayer de lui parler après ça. Elle n'avait pas vraiment menti, une fois qu'elle avait été sortit de l'appartement de Balthazar, Delgado l'avait appelé sur une nouvelle affaire et elle avait fait comme si de rien n'était, attendant qu'il lui parle, parce qu'elle avait trop peur pour le faire, mais il ne l'avait pas fait et elle s'était résolu à ne pas le faire non plus…
Pour me garder, mais dis-moi
Seulement, ce n'était pas comme ça qu'il allait réussir à la garder près de lui, et l'inverse était vraie aussi… Pourtant elle avait essayé de lui parler, avant de se résoudre à ne rien faire, seulement il ne s'était pas vraiment montré ouvert et elle avait, elle aussi, fermé à double tour les portes de son cœur… Il avait dû prendre sa fuite comme un rejet, comme si il n'avait été qu'un coup d'un soir, ce qu'elle ne voulait absolument pas. Elle avait fait le point avec elle-même, et elle savait ce qu'elle voulait vraiment avec lui, qui il était vraiment.
Qui je suis dans ton cœur
Un amour qui passe ou pour la vie
Mais désormais, elle avait besoin de savoir qui elle était réellement pour lui, si elle était une collègue, une amie, si elle n'avait été qu'une amante de passage ou si elle pouvait être plus. Elle n'en pouvait plus de tout cela, de cette ignorance, même si elle avait elle aussi pris la fuite, maintenant plus que jamais elle réalisait que ça avait été une très mauvaise idée…
Réponds moi,
Même si tu as peur
Elle avait besoin de cette réponse, et c'est déterminée, ce soir-là, qu'elle prit la route de son appartement, dans le but de lui parler, d'enfin avoir sa réponse. Oui elle avait peur, peut être que lui aussi avait peur de cela, mais elle n'en pouvait plus, c'était devenu trop pour elle. Ce petit jeu de séduction qu'ils entretenaient avait bien trop duré.
Oh dis-moi
Qui je suis vraiment pour toi
Finalement, la belle blonde savait qui il était pour elle, cela lui avait pris du temps, mais elle le savait, elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans lui, sans qu'il en fasse partie. Elle savait qui il était vraiment pour elle. Il n'était pas qu'un collègue, qu'un ami, et encore moins un amour de passage, il était l'homme qu'elle aimait et avec qui elle voulait finir sa vie, c'était à ses côtés qu'elle voulait se réveiller chaque matin, jusqu'au dernier.
Je n'ai toujours pas compris
Pourquoi tu n'veux pas échanger
C'était un homme secret, il ne lui avait jamais vraiment parler de lui, elle avait voulu en savoir plus, ils étaient amis après tout non ? Enfin au minimum c'était comme ça qu'elle voulait le considérer, et elle s'était ouverte et confiée à lui, sans rien en retour, et quelque part ça faisait un peu mal, de ne pas le voir échanger avec elle, sur ce qu'il ressentait ou sur autre chose. Si il voulait vraiment une relation avec elle, il allait falloir que ça aille dans les deux sens, mais pour le moment, elle n'en n'était pas encore là…
Les chefs de tes envies
Contre mon jardin secret
Elle lui avait confié pas mal de choses, le laissant entrer dans son jardin secret, là où elle cachait tout, elle avait essayé d'être un minimum honnête, mais à chaque fois cela se retournait contre elle. Alors elle l'avait réellement laissé parcourir une partie, gardant l'autre secrète, ayant peur de souffrir. Seulement en retour elle avait juste obtenu du soutien et une épaule, et oui ça faisait du bien mais elle voulait plus, elle voulait qu'il s'ouvre un peu à elle.
Si tu veux voler dans le superficiel
Ca n'est pas la couleur de mon ciel
Pourtant elle le savait, elle n'était pas comme toutes ses filles qu'il séduisait à tour de bras, toutes mannequin, possiblement sans cervelle, ou, du moins, pas des esprits brillants et intelligents comme elle. Elle ne les dénigrait pas, mais toutes ses filles avec qui il couchait étaient plus superficielles qu'autre chose. Et elle n'était pas comme elles, la flic n'était pas forcément aussi jolie, n'avait pas forcément des formes comme elles, mais Raphaël Balthazar lui plaisait et elle ne pouvait rien faire contre. Mais si lui préférait ses mannequins superficielles, et bien tant pis, il ne savait pas ce qu'il allait perdre.
Ce soir je veux voir clair en moi
Et pour savoir
Mais dis-moi
Sauf que ce soir elle avait besoin de savoir, et elle montait les marches qui menait à son appartement le cœur battant, c'était maintenant ou jamais, elle avait trouvé le courage d'aller lui parler, et elle ne pouvait pas renoncer, pas maintenant, sinon, peut être, qu'elle ne le trouverait plus jamais. Elle se motivait, se disant que cette situation ne pouvait plus durer, et que même si elle allait peut être être déçue, avoir mal, et finir avec un cœur brisé, au moins elle serait fixée sur ce qu'elle représentait réellement pour lui.
Qui je suis dans ton cœur
Un amour qui passe ou pour la vie
Réponds-moi,
Même si tu as peur
Oh dis-moi
Qui je suis vraiment pour toi
Elle avait monté les marches avec une certaine appréhension et le cœur battant, elle avait peur, mais elle devait lui parler, au moins elle serait fixée. Elle le savait, continuer à fuir serait pire, et elle l'avait déjà suffisamment fait, alors maintenant, il était grand temps de prendre ses responsabilités, et son courage à deux mains et d'aller enfin lui parler, car cette situation ne pouvait plus durer.
Qui je suis dans ton cœur
Qui est cette fille entre tes bras
Elle inspira un bon coup, avant de frapper à la porte, dynamique, mais avec un peu d'appréhension tout de même. Elle n'avait pas vraiment d'excuse pour frapper à sa porte à cette heure-ci, mais après tout, il avait fait bien pire. Mais quand la porte s'ouvrit, le cœur d'Hélène se décrocha pour tomber à ses pieds
"Qu'est-ce-que je peux faire pour vous ?" demanda une brune, qui venait d'ouvrir la porte et mâchait grossièrement un chewing-gum.
"Je venais voir Baltha… Raphaël" commença Hélène "Mais c'est pas grave je repasserais.
Elle tourna les talons et partit doucement, puis elle descendit les marches quatre à quatre, les larmes aux yeux. Encore une fois elle s'était fait des espoirs, de faux espoirs, pour finir avec un cœur brisé. Dire qu'elle ne s'y était pas attendu était un mensonge, mais cette poupée de plastique - car elle en était sûr, elle était refaite - qui lui avait ouvert la porte lui avait confirmé ce qu'elle redoutait… Elle n'avait été qu'une aventure de plus, qu'une fille de plus sur sa liste et qu'il ne la verrait jamais autrement qu'une amie, et encore…
Une amie, même pour quelques heures
"C'était qui ?" demanda Raphaël tout en terminant la préparation de son cocktail
"J'sais pas" lui répondit sa conquête d'un soir "Une nana blonde, blouson en cuir et queue de cheval…" elle haussa les épaules "Pas très jolie" ajouta-t-elle, dénigrant la blonde, espérant récupérer l'attention de l'homme en face d'elle. "J'crois qu'elle t'as appelé Baltha un truc dans le genre" elle s'approcha de lui, cherchant son attention.
"Hélène…" murmura le légiste, il n'avait pas besoin de réfléchir longtemps, la description correspondait parfaitement à la flic. Il regarda la brune, il avait envie de l'insulter pour avoir parler comme cela d'Hélène et il ne se priva pas de le faire. "Vas te faire foutre" grogna-t-il
Il finit par abandonner ce qu'il faisait, et la fille aussi, pour partir en courant à la suite de son amie, il ne savait pas pourquoi elle était venue, mais quelque chose lui disait que c'était important, c'était toujours important quand elle venait chez lui.
Oh dis-moi
Qui je suis vraiment pour toi
Il courait à en perdre haleine, il fallait qu'il la rattrape, qu'il lui parle, même si il ignorait encore la raison de sa venue, il avait besoin de lui parler, de faire le point avec elle, parce que depuis cette fameuse nuit, il avait l'impression que tout avait changé. Il avait eu mal quand il ne l'avait pas trouvé dans ses bras, au réveil, le lendemain matin… Il avait tristement cru qu'elle l'avait pris pour un coup d'un soir, mais plus le temps passait, plus il se disait qu'il y avait autre chose… Mais il n'arrivait pas à lui parler, c'était trop compliqué… Du coup fuir cette conversation et continuer leur petit jeu, lui convenait bien.
Partager les joies
Et les coups de blues sur le cœur
Il finit par la repérer, et il pu voir ses épaules trembler, signe qu'elle pleurait, et il réalisa que sans le vouloir il avait encore une fois merdé. Cette fille n'était rien de plus qu'une conquête pour lui, quand la belle blonde représentait bien plus.
Il voulait tout partager avec elle, ses joies, ses peines, ses rires, ses larmes. Il voulait être à ses côtés quand elle n'allait pas bien, la réconforter, la soigner, et il voulait aussi pouvoir parler avec elle, lui raconter ses pires peurs, parce qu'il avait cette sensation qu'elle allait l'écouter, le comprendre et surtout qu'elle n'allait pas le juger. Cette femme était celle qui était faite pour lui, il n'avait plus aucun doute et c'est déterminé qu'il la rattrapa pour avoir cette conversation, la conversation, celle qui pourrait bien tout changer.
Moi c'est comme ça
Que je vois le bonheur, oh dis-moi
"Hélène" l'appela t'il mais la blonde accéléra le pas "Hélène attends s'il te plaît" lui aussi accéléra
"Qu'est-ce-que tu veux ? T'as pas une mannequin à retourner voir ?" lui cracha-t-elle, acerbe.
"Je veux te parler…" commença le brun "Tu es venue chez moi, pourquoi ?" il se plaça de telle façon à ce qu'elle ne puisse pas fuire, une nouvelle fois
"Je voulais parler moi aussi" elle baissa la tête "Mais visiblement c'était une erreur… Alors laisses moi passer et rentrer chez moi"
"Non" il était ferme, il était hors de question, cette fois, de la laisser fuir. "On va parler, on en a besoin, ça a bien trop duré"
Il pu la voir souffler, mais visiblement elle voulait bien l'écouter, c'était déjà ça, à lui maintenant de prouver qu'elle était la plus importante.
Hélène aurait préféré partir, mais dans le fond, elle était venue pour parler et arrêter de fuir, et voilà qu'elle voulait le faire de nouveau à cause de cette pimbêche… Autant l'écouter, même si elle était presque sûre d'apprendre ce qu'elle savait déjà, qu'elle n'était qu'une fille de plus dans son lit, qu'elle y avait fait un passage éclair et que c'était tout… Mais au moins, cette fois, elle en aurait réellement le cœur net.
Qui je suis dans ton cœur
Un amour qui passe ou pour la vie
Le silence régnait entre les deux, aucun n'osait parler de peur de faire du mal à l'autre, ou même de se faire du mal, pourtant il allait bien falloir faire quelque chose, se parler, c'était ce qu'ils voulaient tout les deux et ce silence ne les aidaient pas à avancer.
"Je suis quoi pour toi ?" demanda soudainement Hélène, les larmes lui montant de nouveau aux yeux, cela allait peut être douloureux mais elle avait besoin de savoir, et demander directement, et autant arracher directement le pansement.
Balthazar la fixa pendant quelques secondes, qui, pour Hélène semblait durer des heures. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle soit aussi directe, mais il lui devait une réponse, après tout, elle était venue pour ça non ? De son côté Hélène, elle, appréhendait grandement la réponse, mais après tout, au moins, elle allait être fixée.
Réponds-moi,
Même si tu as peur
"Hélène…" commença le légiste et sans vraiment s'en rendre compte, la belle blonde arrêta presque de respirer. "Tu es mon amie" il lui sourit avec tendresse.
Il pensait que c'était la réponse adaptée, que c'était la meilleure chose à dire. Certes ils avaient passé une nuit ensemble, une nuit magnifique, incroyable même, mais c'était tout. Pour lui cela ne pouvait pas changer, cela ne changerait jamais… Bien qu'il aurait voulu plus, il était persuadé que ce n'était pas le cas de la femme en face de lui.
"Oh… Ok" Hélène baissa la tête déçue, ah bah là elle avait bien été renvoyée dans la friendzone, au moins c'était clair, net et précis, plus besoin de tergiverser.
Ca lui faisait du mal, mais elle le cacha tant bien que mal, après tout, cela faisait longtemps qu'elle cachait ses sentiments grandissants pour lui, elle pouvait bien continuer de les cacher, de les faire taire, pour toujours, car elle ne serait jamais rien de plus qu'une amie…
Oh dis-moi
Qui je suis vraiment pour toi
Balthazar avait menti, mais c'était pour son bien être, pour ne pas avoir mal, après tout c'était vrai, elle était son amie, et il pouvait se contenter de cela, c'était déjà assez incroyable d'avoir quelqu'un comme elle dans sa vie, alors pouvoir l'appeler amie, c'était encore mieux.
"Et moi ?" osa le légiste "Je suis quoi pour toi ?"
Hélène avait envie de mentir, vraiment très envie de lui dire qu'il n'était qu'un ami, mais c'était tellement faux qu'elle était sûr qu'il allait le voir, seulement lui dire la vérité allait provoquer qu'une seule chose, mettre encore plus son cœur en miette. Elle était partagée, pourtant elle crevait d'envie d'être honnête, c'était pour cela qu'elle était venue le voir au départ.
"Tout ce que je ne serai jamais pour toi" murmura la blonde sans le regarder, la tête basse, préférant fuir son regard.
Balthazar eut un mouvement de recul, avait-t-il mal lu les signes qu'elle avait envoyés ? S'était-t-il trompé ? Non, ce n'était pas possible, il ne se trompait jamais, pourtant Hélène mettait à mal toutes ses certitudes, les faisant voler en éclat… Il ne comprenait pas, et il allait avoir besoin qu'elle l'éclaire là, pour que tout soit clair, avant qu'il ne fasse quelque chose qu'il pourrait regretter.
"Je comprends pas…" murmura-t-il
Qui je suis dans ton cœur
C'était pourtant simple, il était tout, son monde, son oxygène, sa lumière… Et elle l'aimait, comme une dingue. Sauf que cette conversation qui ne menait, selon elle, nul part, lui avait bien prouvé qu'elle ne serait jamais tout cela au yeux du légiste.
"Faut pas être un génie pour comprendre, Balthazar" cracha-t-elle, elle commençait à s'énerver un peu, et elle n'avait de nouveau qu'une seule envie : fuir…
Seulement Balthazar ne semblait toujours pas comprendre, il le faisait exprès ou quoi ? C'était pas possible d'être aussi brillant en tant que légiste et aussi con en tant qu'homme… Non vraiment, Hélène était blasée, pourtant, elle le savait, il ne la laisserait pas partir sans savoir la réponse à la question qu'il se posait, sans vraiment la dire à haute voix.
Qui est cette fille entre tes bras
"C'était qui cette nana ?" demanda Hélène changeant de sujet, c'était pas glorieux, mais elle aussi, elle avait besoin de savoir…
Balthazar la fixa interdit, elle détournait clairement le sujet, mais peut être que si il lui répondait, il aurait ensuite sa réponse, c'était donnant-donnant non ? Cette fille c'était personne, rien, juste une fille de passage parce que la femme qu'il voulait réellement dans son lit ne semblait pas vouloir de lui, enfin ça c'était se qu'il avait cru jusqu'à aujourd'hui, parce qu'il devait bien se l'avouer, il était tout à coup, un peu perdu, et il ne savait plus sur quel pied danser.
Une amie, même pour quelques heures
"Personne" répondit le légiste "Juste une fille comme ça" il haussa les épaules "Une aventure sans lendemain" il la regarda "Maintenant tu vas m'expliquer ce que ça veut dire ? Ce que tu m'as dit"
Hélène le regardait, quelque peu rassurée par sa révélation, pourtant il n'avait, visiblement toujours pas compris. C'était pas croyable, elle allait devoir utiliser les grands moyens, et tant pis si cela devait mal fini, elle aurait été honnête, et dans le pire des cas, elle pourrait toujours fuir à l'autre bout de la France ou du monde, et faire comme si rien n'avait existé… Comme si elle ne l'avait jamais rencontré, comme si elle n'avait jamais partager un bout de chemin avec lui, comme si elle n'avait jamais couché avec lui, comme si elle n'avait jamais été amoureuse…
Oh dis-moi
"Alors autant en tant que légiste tu es ultra brillant, mais en tant qu'homme." soupira la blonde.
"Je…" commença le légiste, voulant répliquer à cela.
Cependant elle ne lui laissa guère le temps de réfléchir, elle venait de poser des lèvres délicatement sur celle du brun, délicatement et brièvement, car il eut à peine le temps de comprendre qu'elle l'embrassait que déjà elle se reculait se sentant ridicule et gênée. Voilà c'était fait, maintenant à lui de faire les connexions tout seul.
Seulement il restait planté là, comme un con, ne sachant pas quoi faire. Elle l'avait embrassé, ça il l'avait bien compris, mais c'était comme si son cerveau avait été déconnecté de son corps, cela ne fonctionnait plus là haut, il avait eu un bug et Hélène se sentait encore plus mal face à son silence terriblement long pour elle.
"Pourquoi tu es partit alors ?" demanda soudainement le légiste, sortant Hélène de la bulle dans laquelle elle s'était enfermée en attendant sa réaction qui avait tardé à venir.
"Parce que j'avais été appelée sur une affaire. Je te l'avais écrit…" elle le regarda "Je t'ai appelé après… C'était toi qui étais de garde"
"T'aurais pu me réveiller, on aurait gagné du temps et…" il cherchait ses mots, c'était compliqué et il avait mal compris son comportement…
"Ouais… Mais je ne voulais pas qu'on nous voit arriver ensemble… J'entends suffisamment des bruits de couloirs sur nous… J'avais pas envie que ça continue et que ça soit encore pire…" se justifia-t-elle "Et aussi j'avais besoin de faire le point avec moi même sur ce qui c'était passé entre nous avant de faire quoi que ce soit…" elle le regarda "Et quand enfin j'ai voulu te venir voir, il y avait déjà une autre femme dans tes bras… Et j'en ai déduit que j'avais été qu'un coup d'un soir…"
"Si tu savais à quel point c'est faux…" il la regarda avant de s'approcher un peu plus "Quand tu m'as ignoré après cette nuit je… J'ai cru que j'étais qu'un coup d'un soir pour toi… J'ai pas réfléchi parce que la vérité c'est que ça m'a blessé et que je ne sais pas en fait… J'ai été un idiot"
Il soupira, ça oui, il avait été un con, un véritable con, et il réalisait juste maintenant qu'en fait, il avait cru des choses fausses et que Hélène tenait à lui bien plus que de raison… Il passa doucement ses mains autour de la taille de la blonde puis sans réfléchir il l'embrassa, doucement tendrement, comme une caresse.
"Si tu veux savoir qui tu es pour moi, voilà la réponse" il sourit avant de l'embrasser de nouveau "Tu es la femme que j'aime"
Qui je suis vraiment pour toi
Et voilà.
Comme d'habitude n'hésitez pas à laisser votre avis.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel OS
Kiss
