Bonjour.
Voici un nouvel OS qui m'avait été demandé il y a quelques temps. Et si, Hélène était arrivée avant Maya au dîner il se serait passé quoi ?
Je vous laisse le découvrir
Bonne Lecture
Lulule11 : Merci
Elle était plus prête que jamais, elle avait sorti les talons, la belle robe bleue qui mettait ses formes en valeur, elle s'était maquillée un peu plus qu'à son habitude, tout ça pour lui, rien que pour lui, dans le but de lui plaire, qu'il la regarde. Alors oui, on aurait dit une adolescente, mais elle ne s'était pas sentie aussi vivante depuis un bon moment.
Son cœur battait tellement vite alors qu'elle montait les marches jusqu'à chez lui, elle avait même l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine tant il allait vite. Elle essayait de se calmer pourtant, mais rien à faire, son cœur battait toujours aussi vite. Elle se demandait aussi comment il allait réagir quand il allait la voir ? Allait-il l'embrasser ? Si oui sur la joue ? Ou bien sur la bouche ? Allait-il la regarder différemment de d'habitude ? Elle ne savait pas, pourtant elle allait vite le savoir, car elle était devant sa porte, prête à frapper.
Trois coups rapides, et elle n'avait plus qu'à attendre qu'il lui ouvre, elle appréhendait un peu, mais c'était parce qu'il comptait pour elle, et que c'était un premier rendez-vous, ce n'était pas rien après tout. Quand il ouvrit la porte, il eut un temps d'arrêt, ses yeux se perdant sur elle, elle était belle à tomber, et il n'était pas sûr d'attendre la fin du repas avant de l'embrasser avec une passion qu'il aurait du mal à maîtriser.
"Bonsoir Hélène" il sourit en se poussant pour la laisser entrer dans son appartement
"Bonsoir Balthazar" répondit Hélène en souriant, il était radieux et ses yeux s'illuminaient en même temps, ce qui la rendait au yeux de Balthazar encore plus belle
"T vous êtes magnifique" il ne savait pas trop sur quel pied danser si il devait la tutoyer ou la vouvoyer… En même temps, ils étaient dans un contexte plus intime…
"Tu" sourit Hélène "Et toi aussi tu es très beau" elle sourit une nouvelle fois, et il eu encore plus envie de l'embrasser
"Ok tu" il sourit "Alors tu es magnifique Hélène. Sublime même" il laissa son regard parcourir entièrement son corps, ce qui fit rougir légèrement
"Merci" elle s'approcha pour poser doucement ses lèvres sur la joue de Raphaël, qui tout à coup ne savait plus trop où il était, et il avait vraiment l'impression d'avoir 16 ans. "Ce soir c'est simple" ajouta Hélène quand elle s'éloigna "C'est Hélène et Raphaël. Pas Capitaine Bach et Docteur Balthazar" elle continuait de lui sourire, comme une ado.
"Arrêtes de sourire comme ça" demanda Balthazar gêné
"Pourquoi ?" demanda la belle blonde en continuant de sourire, sans le quitter du regard
"Parce que je pourrais bien oublier le dîner et t'embrasser à en perdre la tête" ses yeux se posèrent sur les lèvres d'Hélène, qu'il avait terriblement envie de goûter. Le baiser dans la chambre froide avait été trop bref, et il ne pensait presque qu'à ses lèvres contre les siennes depuis ce moment
"Embrasses moi" murmura Hélène dans son oreille, lui provoquant des frissons, avant de s'éloigner et de le fixer avec intensité.
Il ne fallait pas le dire deux fois à Raphaël Balthazar, il fondit sur ses lèvres, posant ses mains sur les hanches d'Hélène, la poussant contre le mur, l'embrassant avec passion. Leurs langues menaient une danse dont eux seuls connaissaient les pas et la musique. C'était à la fois tendre et fort, il avait envie de remonter sa robe pour poser ses mains sur sa peau, la sentir réellement sous ses doigts, et complètement oublier le dîner pour lui faire l'amour toute la nuit.
"Je croyais qu'on devait parler autour d'un dîner" souffla Hélène quand ils se séparèrent après le baiser, le souffle court, ses mains caressant les cheveux de Raphaël
"On parle là, non ?" demanda Raphaël avant de lier de nouveau, ses lèvres avec celle d'Hélène, c'était bon, et il était déjà complètement accro.
"Pas vraiment mais soit" sourit Hélène entre deux baisers "C'est pas grave, j'apprécie beaucoup ce qu'on fait" elle se mit à rire doucement
Il l'embrassa de nouveau, la collant encore plus contre le mur avec son corps, baladant ses mains là où elles pouvaient aller, les passant légèrement sous sa robe, pour pouvoir toucher sa peau. C'était si bon, il était déjà accro et il se demandait comment il avait fait pour s'en passer si longtemps, pour ne pas faire un pas vers elle avant aujourd'hui, enfin techniquement c'était avant hier, après qu'ils se soient retrouvés enfermés dans la chambre froide d'un casino parisien.
Le dîner semblait bien loin de leurs pensées, le reste du monde aussi d'ailleurs, seulement, leur petite bulle de bonheur éclata quand quelqu'un sonna à la porte de l'appartement, les forçant à stopper leur activité.
"Tu attends quelqu'un d'autre ?" demanda Hélène un peu sur la défensive, et aussi, frustrée d'avoir été interrompue en si bon chemin.
"Non, pas du tout. Je me demande bien qui peut venir me déranger à cette heure-ci" répondit le légiste tout aussi frustré qu'elle "Je te jure que si c'est un de mes assistants je le tue" plaisanta la légiste avant de se diriger vers la porte.
"Tu devrais t'arranger avant d'ouvrir la porte" Hélène sourit "Tu peux décemment pas ouvrir comme ça"
En effet, ses cheveux étaient en bataille, sa chemise était légèrement ouverte et il avait quelques traces de rouge à lèvres, de plus, dans son pantalon on pouvait apercevoir une bosse, signe de l'effet qu'avait Hélène sur lui. En la regardant, Raphaël envisagea un instant de ne pas ouvrir la porte et de juste retourner embrasser Hélène jusqu'à en perdre la notion du temps. Mais ce n'était pas le cas de la personne de l'autre côté de la porte qui sonna de nouveau. Il grogna avant de se rendre aussi présentable que possible puis se décida d'ouvrir la porte alors que, naturellement, Hélène se faisait discrète.
Quand il ouvrit la porte il se figea, il ne s'attendait pas du tout à voir la personne de l'autre côté, qui elle souriait comme une innocente. Mais que faisait-t-elle là, ce n'était pas le moment et il n'avait pas vraiment envie de la voir, même pas du tout en fait.
"Salut, je te dérange ?" demanda la voix et Hélène la reconnut immédiatement, qu'est-ce qu'elle faisait là celle-là alors qu'elle l'avait lâchement abandonné il y a six mois, elle pu voir Balthazar grimacer, signe qu'il ne s'attendait pas du tout à elle "Je tombe mal c'est ça ?"
"Euh…" commença le légiste, perdu. Bien sûr qu'elle tombait mal, très mal même, mais là, tout de suite il se sentait comme un con, incapable de faire ou dire quelque chose "Ecoutes Maya…"
"Je peux entrer ?" demanda-t-elle, lui coupant la parole, mais Raphaël ne bougea pas, il resta droit comme un i dans son entrée.
Devant l'absence de réaction de l'homme qu'elle était venue voir, Maya s'approcha de lui pour passer ses bras autour de lui, le tout comme si elle n'était jamais partie, comme si elle ne l'avait pas quitté et lâchement abandonné il y a six mois. Balthazar lui ne bougea pas, laissant ses bras le long du corps alors que Maya se collait de plus en plus à lui sous le regard médusé d'Hélène.
"Tu m'as tellement manqué, mon amour" murmura-t-elle toujours en serrant Balthazar dans ses bras "Je suis désolée d'être partie comme ça, il y a six mois, mais j'avais besoin de réfléchir"
Elle finit par s'éloigner de lui pour poser un baiser à la commissure de ses lèvres, alors qu'il était toujours figé, et qu'il ne disait rien, comme si, tout se passait devant ses yeux et qu'il n'était qu'un simple spectateur. Son cerveau avait comme déconnecté, il ne réalisait pas que Maya était là, et surtout, il avait comme oublié qu'il avait laissé Hélène le long du mur.
La belle blonde ne disait rien, observant la scène devant elle, attendant qu'il réagisse enfin, qu'il la repousse, qu'il lui dise qu'il était déjà occupé, qu'il fasse quelque chose quoi… Mais rien, Balthazar ne faisait et ne disait rien face à l'instance de Maya, sous les yeux impuissants d'Hélène qui n'osait même pas sortir de sa cachette et se dévoiler.
"Tu ne dis rien ?" demanda Maya de sa voix douce, essayant de rentrer un peu plus dans l'appartement dans le but de passer la soirée avec son ex compagnon. "Dis le si je tombe mal…" commença-t-elle un peu déçue du manque de réaction, elle aurait espéré qu'il soit plus heureux "J'ai vu de la lumière alors je me suis dis que je pourrais passer" continua-t-elle en vint, rien ne faisait réagir Raphaël
Hélène regardait Maya presque forcer son entrée dans l'appartement, touchant Balthazar pour le faire réagir, l'embrassant beaucoup trop proche de sa bouche aux yeux de la blonde qui comprenait de plus en plus qu'elle n'avait rien à faire là, et que, encore une fois, le légiste s'était joué d'elle.
Ses yeux se remplissaient de larmes sans qu'elle ne puisse rien y faire, et elle devait retenir les sanglots pour ne pas se faire remarquer par Maya, elle ne voulait pas l'affronter, ni maintenant, ni jamais en fait. La flic n'avait pas la force de se battre pour le cœur du légiste avec elle, et puis de toute façon, c'était une bataille perdue d'avance alors à quoi bon. Elle attendait désormais que soit il la repousse, soit il la laisse entrer pour s'enfuir, loin d'ici, et aller passer le reste de sa soirée à se morfondre sur ce qu'elle ne sera jamais aux yeux du légiste, lui qui représente tellement pour elle.
Ce qui, aux yeux de la blonde semblait durer une éternité, n'avait pas dû durer plus de trois minutes. Pourtant Maya était toujours là, essayant de rentrer chez son ex, qui lui ne disait toujours rien, ce que Hélène espérait temporaire.
Dans le cerveau de Balthazar, une tempête faisait rage, il était perturbé par la venue de Maya, et il devait la repousser, et c'est ce qu'il allait faire. Il devait passer la soirée avec Hélène et il était hors de question que cela se passe autrement. De plus Maya l'avait lâchement abandonné après avoir tant voulu rester, alors qu'il aurait bien eu besoin d'elle, et Hélène, elle était restée, elle était toujours là, avait toujours été là, et quelque chose lui disait qu'elle serait toujours là.
"Ecoutes Maya" commença Raphaël "Tu tombes mal, oui, et je ne veux pas te voir. Alors s'il te plaît, lâches moi, arrêtes de vouloir rentrer et surtout casse toi en fait." il la poussa en dehors de l'appartement "J'ai pas besoin de toi, j'ai plus besoin de toi. Tu t'es cassée et tu m'as laissé, et je suis bien, je suis heureux, sans toi" développa le légiste "Alors pars s'il te plaît, et surtout, laisse moi tranquille"
Maya le regarda interdite, alors que depuis la cuisine où elle s'était réfugiée Hélène souriait comme une idiote, il l'avait repoussé, c'était donc elle qu'il avait choisi et elle ne put s'empêcher de penser que c'était bien fait pour Maya et qu'elle n'avait qu'à pas l'abandonner il y a six mois.
"Mais…" commença Maya, elle ne pensait pas avoir déjà été remplacée par une autre, le légiste semblait beaucoup tenir à elle et tout cela ne lui plaisait pas du tout "Tu m'as déjà remplacé ?" demanda-t-elle en faisant de nouveau un pas dans l'appartement
"Que je t'ai remplacé ou non, je veux juste pas te voir, je veux passer ma soirée tranquillement, sans toi." expliqua Raphaël, il ne voulait pas dire que Hélène était là, c'était tellement nouveau et frais et il voulait prendre le temps d'explorer "Va-t'en s'il te plait" demanda une nouvelle fois le légiste.
Seulement tout cela ne plaisait pas à Maya, qui ne voulait pas lâcher le morceau, au grand dam de Balthazar et d'Hélène. Non, la brune avait encore quelques arguments pour essayer de le faire craquer et elle comptait bien y arriver.
"Raphaël" murmura Maya au bord des larmes, alors que dans la cuisine, Hélène roulait des yeux "Je t'aime, je suis désolée d'être partie comme ça. J'avais vraiment besoin de réfléchir. Maintenant je sais ce que je veux" ses lèvres tremblaient comme si elle était sur le point de pleurer "Je te veux toi, pour toujours, mon amour" elle renifla…
"Et moi je t'ai dis non Maya" répéta Raphaël fermement "Non je ne veux pas te voir, pas te parler, pas passer la soirée avec toi. Six mois c'est long Maya et moi aussi j'ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais." continua le légiste en la fixant droit dans les yeux pour être sûr que son message passe. "Beaucoup de choses ont changé, et ça m'a permis de vraiment penser à ce que je souhaitais réellement avoir dans ma vie. Et la réponse c'est que je ne veux pas de toi, je ne veux pas de toi dans ma vie. Je ne veux pas d'une fille qui fait tout pour rester quand je veux la protéger d'un danger puis qui, finalement, quelques jours après, décide de se barrer et de me laisser. C'est fini, oublis moi."
Maya ne put s'empêcher de commencer à pleurer, quelle tragédienne sérieusement, pensa Raphaël, il ne voulait pas d'elle, qu'est-ce-qu'elle ne pouvait pas comprendre dans ça. C'était simple, clair et limpide non ? Alors pourquoi vouloir forcer comme cela ? Sérieusement ?
Alors qu'elle pleurait, ou faisait semblant de pleurer, il ne savait pas trop, il se retourna vers Hélène lui montrant qu'il ne savait plus quoi faire. Hélène haussa les épaules, elle n'avait pas de solution, là tout de suite, pourtant elle voulait vraiment aider Raphaël, quitte à devoir s'exposer au yeux de Maya, elle n'en avait rien à faire si ça pouvait permettre à la moule de quitter son rocher et à elle et Raphaël de passer leur soirée tranquillement tout les deux.
"Raph…" commença Maya, de nouveau prête à contre-argumenter, quitte à être minable et à le supplier de la reprendre.
"Raphaël, t'en mets du temps" la coupa une voix, qu'elle connaissait. Elle fronça les sourcils surprise, non c'était impossible que ça soit elle.
Pourtant, elle eut bien confirmation que la voix appartenait à Hélène quand la belle blonde débarqua dans l'entrée, avec deux verres de vin à la main, en donnant un à Balthazar. Elle n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles, dans son souvenir la flic était mariée et donc ne pouvait pas être avec Raphaël, pourtant elle était bien là ce soir, chez lui, et elle n'aimait pas ça du tout.
"Maya" salua Hélène en remarquant la brune "Vous êtes revenue ?" demanda-t-elle légèrement sarcastique
"Hélène" sourit la brune en prenant un air faussement décontracté et gentil "Comment ça va ?" demanda-t-elle d'une voix mielleuse "Effectivement je suis rentrée, je pensais que Raphaël serait seul ce soir" elle sourit, un peu agacée de voir la blonde marcher sur ses plates bandes
"Non non je suis là" elle sourit contente d'elle, c'était elle qui était aux côtés de Raphaël, enfin et Maya ne pouvait rien contre ça "Simple dîner entre collègues" sourit Hélène, après tout, c'était vrai, au départ cela était un simple dîner, après une enquête un peu trop compliqué, mais une chose en entraînant une autre, elle n'en était plus vraiment sûr que ça soit juste un dîner entre amis.
"Je vois" commenta Maya, elle n'avait pas l'intention de renoncer tout de suite, elle voulait récupérer Raphaël et elle arrivait toujours à ses fins, mais là, elle n'avait visiblement pas d'autre choix que de renoncer pour l'instant "Bon bah moi je vais vous laisser" elle était déçue, mais c'était renoncer pour mieux réussir son coup derrière.
"Ouais, c'est ce que tu dois faire, laisses nous tranquille" Raphaël sourit "J'aimerai avoir à éviter de devoir porter plainte pour harcèlement" lança le légiste ce qui fit grimacer la jeune femme en face de lui "Bonne soirée, Maya"
"Bonne soirée" répondit-t-elle alors que Balthazar lui fermait la porte au nez.
Il se retourna vers Hélène tout sourire avant de l'embrasser avec passion, trop heureux qu'elle l'ait débarrassé de Maya, il avait bien cru qu'elle n'allait jamais partir, mais là, enfin, il était seul avec Hélène et il comptait bien en profiter.
"Merci j'ai cru qu'elle allait jamais me lâcher" sourit le légiste quand il détacha ses lèvres de celles de la blonde
"Moi aussi…" répondit Hélène "C'est vachement agréable ton ex qui débarque comme ça, pendant notre soirée" bougonna un peu la blonde
"Nooon" commença Balthazar en la regardant "T'es jalouse ?" demanda-t-il "J'y crois pas"
"Absolument pas" nia Hélène, alors qu'en réalité, elle avait été morte de jalousie en apprenant que Maya était de l'autre côté de la porte
"Si si t'es jalouse" répliqua Balthazar "De mon ex" il sourit "C'est mon ex, Hélène, t'as absolument rien à craindre d'elle. Je ne veux plus rien avoir à faire avec elle" expliqua-t-il
"Mouais" elle fit la moue "Je l'ai trouvé un peu collante et insistante… Et je suis pas sûr sûr qu'elle lâche l'affaire tu vois… Parce qu'elle à l'air bien bien accro…"
"Et je ne veux pas d'elle. Elle pourra tout essayer si elle veut, je m'en fiche, c'est fini avec elle. J'ai tourné la page et j'aimerais bien en écrire une nouvelle" il sourit "Avec toi. C'est vrai, ce que je t'ai dit dans la chambre froide, j'ai pensé à toi tout le temps, chaque jour pendant six mois. Tu m'as tellement manqué" il posa une main sur sa joue pour la caresser.
"Toi aussi tu m'as manqué, j'avais peur de ne jamais te revoir, que tu sois perdu quelque part dans un fossé en train de…" elle se stoppa, sa voix se nouant légèrement "Je suis tellement heureuse que tu sois rentré avec moi"
"Moi aussi je suis heureux d'être rentré" il sourit en posant son front contre celui d'Hélène. "J'ai réalisé à quel point tu m'avais manqué quand je t'ai revu, pointant ton arme sur moi, et quand tu m'as engueulé pour être parti comme ça." il ferma les yeux "Je t'ai pas pris dans mes bras pour essayer de te calmer, mais parce que j'en avais envie, et aussi parce que tu m'avais cruellement manqué"
Après cette confession rare pour le légiste, il posa délicatement ses lèvres contre celles d'Hélène, comme pour lui transmettre ses sentiments, et lui dire qu'il serait toujours là et que c'était elle, aujourd'hui, qu'il voulait à ses côtés, c'était tellement doux et délicat, c'était une promesse qu'il lui faisait au travers de ce baiser.
"Wow… Je… Wow..." sourit Hélène à la fin du baiser "On ne m'avait jamais embrassé comme ça" murmura-t-elle.
"Ca c'est parce que je t'avais jamais embrassé" plaisanta Raphaël "Je sais que j'embrasse très bien" continua le légiste se complimentant
"Ça va les chevilles ?" demanda Hélène taquine "Parce que là niveau melon on est haut quand même" elle sourit
"Je vois pas de quoi tu parles" répondit Balthazar "J'ai un talent inné pour embrasser les belles femmes" il rigola alors qu'Hélène lui frappait gentiment le torse "Hey !" se plaigna-t-il
"Alors oui, c'est vrai, tu embrasses bien, je dois le reconnaître" sourit la blonde "Mais ça fait pas tout dans un baiser mon cher" le taquina-t-elle "Et aussi, arrêtes d'en faire trop. Je sais que tu aimes bien montrer que tu es le meilleur, mais c'est pas une raison pour en faire des tonnes" elle sourit
Raphaël fit la moue, bon au moins elle le reconnaissait, qu'il était doué pour embrasser, et il allait lui prouver combien c'était le cas. En effet, il uni de nouveau leurs lèvres pour l'embrasser, laissant leurs langues se retrouver. Pourtant leur tendre moment fut interrompu par un bruit pas très glamour, ni sexy, le ventre d'Hélène qui gargouillait, montrant qu'elle avait faim.
"Oups, pardon" s'excusa-t-elle en mettant une main sur sa bouche alors que Balthazar la regardait en souriant "Bah quoi tu as parlé d'un dîner" elle haussa les épaules "J'ai faim moi. De plus, en allant chercher les verres de vin j'ai senti une très bonne odeur." elle sourit
"On va aller manger alors" il posa une main dans son dos pour la diriger gentiment vers le salon où il avait dressé une table très romantique. "Tu vas pouvoir goûter ma merveilleuse cuisine" il sourit
"Elle a intérêt à être à la hauteur de ce que tu m'as venté" sourit Hélène "Je vais être déçue sinon" elle posa brièvement ses lèvres sur celle de Balthazar
"T'en fais pas pour ça" il sourit "Tu vas adorer, j'en suis persuadé"
Ils s'installèrent pour passer une bonne soirée, profitant de l'ambiance très chaleureuse créée par le légiste, se lançant des regards durant tout le repas, des regards qui en disaient long, très long sur la tournure qu'allait prendre la fin de la soirée. Ils en avaient envie tous les deux, c'était clair, pourtant ils profitaient tranquillement du dîner, se lâchant très peu du regard.
En fin de soirée, il l'invita à danser avec elle, pour un tendre slow, enlacés au rythme d'une douce musique. Les mains de Balthazar étaient très baladeuses, glissant sur le dos, les hanches et même les fesses d'Hélène, ce qui la faisait sourire. Elle avait posé sa tête sur son épaule et embrassait de temps en temps, son cou, légèrement.
Quand la danse prit fin, il la regarda dans les yeux, avant de l'embrasser avec passion, passant ses mains sous les ses cuisses pour la soulever du sol doucement alors qu'elle entourait ses jambes autour de sa taille. Il prit donc la direction de sa chambre qui fût le théâtre de leur première nuit d'amour, témoin de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre au plus profond d'eux avant qu'ils ne s'endorment en se serrant dans les bras de l'autre.
Et voilà, j'espère que ça vous a plu.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel OS
Kiss
