Bonjour.

Voici un nouvel OS. Pour l'écrire je me suis inspirée d'un épisode de la série Bones (5x10). Si vous ne connaissez pas cette série met en scène une anthropologue judiciaire et un agent du FBI. J'avoue que j'aime beaucoup cet épisode et j'ai essayer de l'adapter à nos personnages adorés.

J'espère que ça va vous plaire.

Bonne Lecture

Ce matin-là, Hélène se baladait, prenant un café en se rendant à la DPJ, calmement, seulement il y avait un peu d'agitation dans le quartier et elle s'approcha pour voir. Elle pu constater qu'un homme habillé en Père Noël sortir de la banque avec un sac bizarre. Alors la main sur son arme, elle s'approcha lentement, avant de voir une bombe sur le corps de l'homme.

"Bouges pas !" elle pointa son arme vers l'homme "Poses ton sac, et à terre"

L'homme semblait paniqué et ne fit rien, alors Hélène répéta ses instructions mais un bruit se fit entendre, et l'homme paniqua encore plus avant d'exploser. Hélène se protégea avec ses mains mais elle fut propulsée en arrière. Elle essaya d'amortir le choc avec ses bras mais il fut quand même fort.

Sa tête tournait, elle n'arrivait pas vraiment à comprendre ce qu'il venait de se passer. Elle regarda autour d'elle, il y avait des restes humains partout, c'était vraiment pas beau a voir. Et puis elle avait mal aux fesses, aux bras, aux mains, sûrement dû à sa chute… Pourtant elle pu entendre quelqu'un appeler les flics, mais cela semblait lointain.

Elle était toujours sur le sol quand son équipe débarqua, Delgado s'approcha immédiatement mais il pu voir qu'elle était un peu sonnée, et surtout qu'elle avait des restes humains sur elle, mais elle ne semblait pas vraiment réaliser. Il aperçut Balthazar, ainsi que Tic et Tac arriver, il leur fit signe d'approcher, et quand Balthazar vit Hélène sur le sol, il se précipita presque vers eux.

"Il s'est passé quoi ?" demanda-t-il en arrivant près des flics.

"Selon nos informations, un homme habillé en Père Noël est entré équipé d'une bombe pour braquer la banque." Il regarda son carnet "D'après des témoins, quand Hélène lui a demandé de lâcher son sac, la bombe s'est déclenchée et voilà…"

"Hélène ça va ?" demanda le légiste en se mettant devant elle un peu inquiet

"Je suis couverte de restes humains, comment vous voulez que ça aille" grogna-t-elle en voulant se toucher le visage mais Balthazar l'arrêta

"Non, ne vous touchez pas, il ne faut pas compromettre les preuves" il prit son poignet délicatement "Je suis désolé, on va devoir vous emballer les mains et faire les prélèvements à l'IML, ça sera plus sage. Delgado va devoir gérer sans vous"

Il la vit soupirer, elle aurait bien évité tout cela mais elle n'avait pas le choix, ça allait être humiliant de laisser Balthazar faire ça mais elle n'avait pas d'autre option. Délicatement le légiste emballa les mains de la flic et l'aider à se relever avant de l'installer dans une voiture, au calme.

"Eddy, Fatim, vous me récupérez tout, on laisse rien passer, on va en avoir besoin même si on ne peut pas faire d'autopsie, chaque petit bout d'humain est important." indiquât-il avant de lui-même monter dans la voiture pour partir en direction de l'IML le plus vite possible. Il avait bien vu que Hélène était très mal à l'aise de cette situation.

"Comptes sur nous Baltha" lui cria Eddy pour être sûr qu'il entende.

Une fois à l'IML Balthazar installa Hélène et lui enleva sa veste, et ses chaussures avant de les mettre avec les pièces à conviction, il prit ensuite le temps d'enlever tous les restes humains de sa main droite et de la nettoyer, comme elle s'était blessée en tombant. Il prit également le temps de lui faire un bandage pour protéger les blessures avant de passer à la gauche. Sa main droite libre, elle pouvait communiquer avec Delgado et essayer de comprendre, et d'ailleurs elle ne tarda pas à prendre son téléphone, qui était miraculeusement intact après sa chute pour communiquer avec ses équipes.

Une fois que le légiste eut fini avec les mains de la flic il regarda où il y avait des restes avant d'en remarquer sur son pull qu'il dû donc lui retirer. Hélène était plutôt gênée, mais elle aurait préféré le faire elle-même, sauf qu' encore une fois Balthazar avait chassé sa main pour éviter de compromettre les preuves, provoquant un roulement des yeux de la part de la blonde.

Il continua son inspection, remarquant des morceaux sur la ceinture de la capitaine. Il l'invita à se lever et il se baissa pour enlever la ceinture, et c'était de plus en plus gênant. Pourtant cela allait devenir encore plus gênant.

"Je vais devoir enlever votre pantalon, Capitaine, il y a des restes dessus" la prévena-t-il gentiment

"Et moi je vais énumérer toutes les façons que j'ai de vous tuer pendant ce temps." répliqua-t-elle du tac au tac

"C'est pas sympas ça, Capitaine" s'offusqua le légiste, mais Hélène l'ignora.

Cependant c'est ce moment que choisit Fatim pour entrer dans la pièce, les deux protagonistes se tournèrent vers elle pour lui dire que ce n'était pas du tout ce qu'elle croyait, mais elle ne semblait pas trop y croire. La jeune femme expliqua un truc à Balthazar et Hélène en profita pour écouter en même temps avant de repartir, ajoutant à l'intention de la flic que Delgado allait lui rapporter des vêtements propres.

Doucement, une fois qu'elle fut en sous vêtement, Balthazar remit Hélène sur la table avant de faire le tour, regardant dans ses cheveux s' il n'y avait pas des restes, et, malheureusement, il y en avait. Il voulut prendre des ciseaux pour couper, mais il fut stopper par la belle blonde, il était hors de question qu'il coupe un bout de ses cheveux, il dû donc s'y prendre avec une pince à épiler et comme Hélène bougeait la tête, notamment pour regarder son téléphone c'était pas chose facile.

Il dû lui remettre en place la tête plusieurs fois pour qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas bouger, ce qu'elle finit par faire, voulant être débarrasser rapidement des restes humains qu'elle avait sur elle, elle se sentait sale, et elle avait envie de vomir rien qu'en imaginant ce qu'elle avait sur elle, et il en fallait beaucoup pour la mettre dans cet état, parce que, elle en avait vu des choses dans sa carrière, mais là, ça commençait à faire beaucoup.

"Et voilà, Capitaine, il n'y a plus aucun reste sur vous" il lui sourit avant de se mettre devant elle.

"Merci" murmura-t-elle incapable de dire plus, mais soulagée que tout cela soit enfin terminé.

"Capitaine, ça va ?" demanda doucement Balthazar en la voyant complètement perturbée et la tête baissée. "Hélène ?" essaya-t-il plus doucement

La belle blonde releva des yeux humides vers son légiste, comme perdue et surtout complètement paniquée. Raphaël comprit tout de suite qu'elle allait craquer, qu'elle était à bout et que tout cela faisait beaucoup pour elle.

"Hey, Hélène" il la prit doucement dans ses bras et elle fondit en larmes. "Ça va aller" lui murmura-t-il en boucle la berçant d'avant en arrière.

"J'ai eu peur, je…" commença-t-elle "Tous ces restes sur moi… Je…"

"Je sais Hélène, je sais, c'est pas agréable" il la détacha doucement de lui essuyant ses larmes

"Je suis désolée de craquer comme ça" murmura-t-elle en baissant les yeux "J'ai l'air ridicule en plus en sous vêtements comme ça…" elle montra sa tenue.

"Hey, regardes moi" il lui releva la tête "C'est tout à fait normal comme réaction. L'adrénaline retombe, tu réalises peu à peu. C'est du Stress Post Traumatique" lui expliqua doucement le légiste "Et non tu n'ai pas ridicule, absolument pas"

"Tu peux me serrer dans tes bras ?" demanda-t-elle d'une petite voix

"Bien sûr" sourit le légiste avant de la prendre de nouveau dans ses bras.

Elle était bien, là, au chaud, dans ses bras, cela la rassurait, l'apaisait. Il avait cette faculté de la calmer presque incroyable, il avait les bons mots, les bons gestes avec elle, en fait il la comprenait sans qu'elle ait besoin de dire beaucoup, et ça faisait un bien fou, pour elle, d'avoir quelqu'un comme ça dans sa vie.

Pourtant le moment fut interrompu par deux coups secs frappés à la porte de la salle, les obligeant à se détacher pour ne pas, une nouvelle fois, être vu dans une position qui pourrait être interprétée comme compromettante par leurs collègues.

"Entrez" dit Balthazar une fois séparé d'Hélène

"C'est moi" dit Delgado en ouvrant "Je t'apporte des affaires propres Hélène." Il lui sourit. "Tu vas pouvoir te changer" Il posa les affaires de sa patronne sur une autre table que celle où elle était assise. "Tu vas te changer et je t'attends dans la voiture pour aller à la DPJ ?" demanda-t-il

"Euh…" commença-t-elle "Si ça te dérange pas retournes à la DPJ, je sais pas pour combien de temps j'en ai"

"Vous pouvez prendre une douche ici, Capitaine" sourit le légiste "Enfin si vous voulez" il la regarda

"Ouais, je veux bien, merci" elle sourit avant de se tourner de nouveau vers son Lieutenant "Tu sera plus utile à la DPJ qu'à m'attendre ici" elle lui sourit "Je trouverai un moyen de venir, ne t'en fais pas"

"Comme tu voudras" sourit Jérôme avant de s'éclipser.

Une fois son lieutenant partit, Hélène plongea ses yeux dans ceux de Balthazar, reconnaissante qu'il lui est un peu sauver la mise face à Delgado… Pas qu'elle ne voulait pas retourner à la DPJ, non, mais elle voulait juste rester encore un peu, avec Balthazar, elle était encore nerveuse, et elle avait besoin de réconfort, du réconfort qu'il lui offrait.

"Merci" sourit-elle "Pour la proposition de douche, je vais en avoir vraiment besoin" elle se eut un petit rire "Vous me montrer où elles sont"

"De rien" il lui sourit aussi avant de l'aider à descendre de la table "Par ici, Madame"

Il commença à se diriger vers la sortie, mais Hélène ne suivait pas, enfin, elle le voulait, mais ses jambes s'étaient misent à trembler de façon presque incontrôlable et elle ne pouvait pas faire un pas. Balthazar le remarqua et retourna auprès d'elle, passant un bras dans son dos et l'autre sous les jambes de la flic, avant, à la plus grande surprise de cette dernière, de la soulever délicatement pour la conduire vers les douches. Une fois rendu, il la posa doucement dans une des cabines.

"Je vais chercher vos affaires et…" il regarda autour de lui avant d'attraper une serviette qu'il lui tendit "Voilà une serviette" il sourit "N'hésitez pas à crier si il y a un problème, et surtout prenez votre temps" il s'avança pour l'embrasser affectueusement sur le front.

"Merci, encore une fois" elle sourit "Pour tout"

Elle le regarda partir avant de refermer la cabine de douche, elle en avait vraiment besoin et elle savait que cela allait lui faire du bien. Elle ne remerciera sûrement pas assez Balthazar pour son soutien dont elle avait eu cruellement besoin. Elle profita de la douche pour remettre ses idées correctement en place, et elle se dit, qu'elle devrait vraiment inviter son légiste à dîner pour le remercier, même si, en cuisine elle était pas très douée, ce n'était pas grave, il pourrait lui apprendre.

Et voilà pour aujourd'hui

On se retrouve Mercredi prochain à 17h pour un nouvel OS

Kiss