Bonjour,

On se retrouve avec un nouvel OS, basé sur un de mes épisodes préférés, le 3x02 (mais ça, à force vous devez le savoir)

Bonne Lecture

MathildeBalthazar : Merci pour ton retour. Le final est plus joyeux cette semaine.

Lulule11 : Une suite est prévue, mais je ne sais pas quand je l'écrirais. Mais elle arrivera

arietina83 : Merci beaucoup. Effectivement il nous reste les fanfictions car je crain qu'on ne verra jamais ça dans la série...


Et bien, pour une première enquête depuis son retour, ça commençait bien, enfin continuait plutôt… Déjà une nana se faisait agresser, enfin pas vraiment et ensuite elle foutait le feu au corps… Oui vraiment c'était génial, et ça compliquait bien leur histoire…

Du coup, ils étaient tous les deux, elle ne savait pas où étaient partis Fatim et Eddy, ils devaient sans doute se chamailler dans un coin de l'IML, et Delgado était retourné à la DPJ avec la suspecte pour la mettre en garde à vue. Mais selon Balthazar c'était impossible, elle était trop légère pour avoir poussé leur victime, ils étaient de retour au point de départ, et il y avait plus qu'à espérer, malgré l'incendie qu'il y est encore des indices exploitables sur le corps.

"Vous pensez pouvoir récupérer des indices exploitables sur le corps là ?" demanda Hélène, espérant une réponse positive alors que Balthazar nettoyait le corps de la poudre de l'extincteur.

"Alors euh…" commença le légiste "Dans la poudre d'extincteur il y a du phosphate mono ammonique, du bicarbonate de sodium et de potassium et tout ça forme une extrêmement…" expliqua t'il

"Ça m'avait manqué ces explications interminables…" coupa Hélène un peu exaspérée "Balthazar…" demanda-t-elle en roulant légèrement des yeux, lui demandant implicitement d'abréger.

"Bah là ça va être compliqué d'exploiter l'ADN qu'on aurait pu retrouver sous ses ongles" expliqua le légiste, confirmant à la flic que c'était mort de chez mort.

Hélène était partie chercher un verre pour boire, parce qu'elle avait soif mais rien, ou alors que des verres sales, super… Pourtant quand elle se retourna elle se retrouva nez à nez avec son légiste qui lui tendait un verre d'eau. Elle le prit, laissant leurs doigts se frôler doucement avant de boire.

Et encore une fois, il faisait son numéro, pourtant il leur sauvait bien la mise avec ses prélèvements faits avant la levée du corps, même si il s'en vantait beaucoup, au moins, ils avaient l'ADN de la personne qui avait poussé leur victime.

"Par contre, Capitaine, je retiens que même si vous vous montrez souvent agacée par elles, mes explications vous ont manqués" taquina t il

"Oh ça va hein, Balthazar, vous allez pas commencer" râla-t-elle "Vous êtes pas indispensable" elle sourit légèrement "On a survécu sans vous pendant six mois, on a même résolu des enquêtes" continua-t-elle "On avait pas tout ces problèmes" elle montra la salle d'autopsie et le corps qui avait prit feu. "On avait quelques problèmes de rapports égarés mais c'est tout"

"Ah ? Vraiment ? Je suis pas indispensable ?" demanda-t-il en s'approchant de plus en plus "C'est pas ce que dit votre petit voyage en Bretagne, Hélène"

Ah, là il l'avait eu, merde, elle s'était grillée toute seule. Enfin, sans lui elle avait moins de problèmes, même si les enquêtes étaient résolues un peu moins vite, Fatim et Eddy faisaient moins de vagues et lui évitait donc quelques problèmes, et surtout de s'inquiéter en permanence pour eux, comme elle pouvait le faire avec Balthazar.

"Vous ne dites plus rien, Capitaine ?" demanda le légiste, toujours très taquin

"Arrêtez votre numéro de charme, Balthazar" elle recula un peu, pas impressionnée "Ca ne marche pas avec moi" répliqua-t-elle sûr d'elle "Je suis totalement hermétique à votre charme" renchérit-t-elle, comme pour appuyer encore plus son argument

"Ah oui ?" il haussa un sourcil en s'approchant, alors qu'elle reculait de nouveau "Pourquoi vous vous reculez alors, Capitaine ?" continua de taquiner le légiste

"Parce que vous êtes beaucoup trop proche pour un simple collègue." répliqua sèchement la blonde. "On a dit qu'on repartait sur des bases saines et professionnelles non ?" demanda-t-elle "Alors on s'en tient à ça."

Ouais comme ça c'était facile, pas de limite dangereuse qui peut être parfois franchie, pas de proximité trop grande, pas de gestes déplacés, ni de remarques d'ailleurs, non on restait sur des bases saines et surtout professionnelles.

"C'est marrant, Capitaine, parce que votre bouche dit quelque chose mais votre corps, lui, à une toute autre version" continua Balthazar en s'approchant plus forçant de nouveau Hélène à reculer. Bientôt elle allait être coincée entre lui et le mur, et elle n'aurait plus aucune issue de secours.

"Vous m'agacez fortement Balthazar" râla Hélène "'Et si vous continuez je pourrais bien vous coffrer" menaça la flic

"Et pour quel motif, Capitaine?"

"Agacement sur agent assermenté" répondit la blonde "Et non respect aussi"

"Même pas peur" murmura le légiste dans l'oreille de la blonde qui cette fois, quand il s'était approché, n'avait pas reculé, comme pour lui prouver qu'il avait tort.

Cette situation était des plus périlleuse pour Hélène qui se sentait de plus en plus dans une sorte de danger, en plus Balthazar jouait sur la corde sensible avec elle et elle ne savait pas combien de temps elle allait résister. Pourtant il le fallait, il fallait qu'elle prouve qu'elle était réellement devenue hermétique au charme du légiste et qu'il n'avait aucune emprise sur elle.

Elle fut soulagée quand elle le vit s'éloigner un temps, enfin elle pouvait respirer, mais cela allait être de courte durée, car c'était bien mal connaître le légiste de croire qu'il n'allait pas revenir à la charge avec son commentaire pour la tester et être sûr qu'elle lui dise la vérité. Et malheureusement pour la blonde, il allait revenir très vite à la charge.

"Dites moi, Capitaine" dit-il en se rapprochant d'elle "Si vous êtes hermétique à mon charme vous ne voyez aucun inconvénient à ce que je fasse ça ?" demanda-t-il tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.

"Je peux me recoiffer seule Balthazar" râla-t-elle, elle n'aimait pas du tout ça, et elle allait encore moins aimer la suite.

"Vous énervez pas, c'est juste une petite mèche" sourit-t-il "Par contre, je peux aussi faire ça" doucement il se pencha vers elle et pose un doux baiser sur sa joue.

Hélène commença à rougir, il la testait vraiment, et le résultat pourrait être catastrophique pour elle? Il était, non seulement en train de tester grandement sa patience, et de dépasser les limites, mais aussi il testait sa résistance à son charme, et si il s'apercevait de ses réactions il allait la taquiner pendant des mois, la faisant au passage grandement souffrir.

En se reculant, Balthazar pu voir les joues légèrement rosées de sa collègue, lui confirmant donc, qu'elle n'était pas si hermétique à son charme qu'elle voulait lui faire croire, voire même qu'elle ne l'était pas du tout. Et bien sûr il ne serait pas Balthazar, si il n'appuyait pas un peu dessus pour la taquiner.

"Vous savez, Capitaine, c'est pas beau de mentir" il lui fit son plus beau sourire "Je vois que vous rougissez." commenta le légiste "Vous êtes pas si hermétique que…"

Il n'eut pas le temps de comprendre que la main de Hélène était entrée en collision direct avec sa joue. Et elle avait frappé fort, sans se contenir tellement il l'avait mise en colère. En revanche il sentit bien la douleur ainsi que sa joue le chauffer, et il réalisa, qu'il avait été bien trop loin avec elle, et qu'il allait, encore une fois, devoir ramer pour réparer tout ça…

En le regardant, Hélène réalisa ce qu'elle venait de faire, et bien qu'il l'avait vraiment mérité cette gifle, elle s'en voulait un peu, enfin, elle s'en voulait d'avoir mis tant de force dans son geste, elle n'avait pas maîtrisé… Mais en même temps il l'avait tellement agacée qu'elle avait fini par trouver que cela comme moyen de défense contre lui et ses avances persistantes.

"Pardon, Balthazar, j'ai pas maîtrisé ma force" s'excusa-t-elle, un peu gênée

"Je vois ça, vous avez une sacrée droite" plaisanta, malgré lui, le légiste

Mais, il le savait, il ne l'avait pas volée, vraiment pas… Pourtant il avait eu la réponse à sa question, Hélène n'était pas hermétique à son charme, cette gifle était une preuve de plus, elle avait menti et il le savait, il en était persuadé. Il pouvait continuer sur cette lancée, s'enfoncer un peu plus, mais quelque part il voulait un peu réparer ce qu'il avait fait.

Pendant le long silence qui avait pris place, Hélène avait pris la décision de partir, c'était trop là, trop pour elle, trop pour son cœur… Sa carapace tombait, la laissant extrêmement vulnérable aux yeux, piques et taquineries de son légiste. Oui, il lui avait manqué pendant six mois, lui, ses explications, ses blagues, ses taquineries, tout ce qui fait qu'il est Balthazar, une personne unique qui la rendait complètement dingue, oui, il la rendait faible, plus douce, plus vulnérable, mais non elle ne pouvait pas le laisser plus entrer au risque de ne jamais se relever la prochaine fois qu'il venait à disparaître comme il l'avait fait, la faisant se sentir plus seule que jamais.

Alors qu'elle partait, il l'a rattrapa, délicatement, par le poignet, mais il ne dit rien, comme si, il cherchait ses mots, c'était un miracle, elle Hélène Bach avait mit Raphaël Balthazar à court de mots… Pourtant elle le sentait, même encore dos à lui, il la regardait intensément, comme pour sonder son âme et savoir ce qu'elle pensait. Alors elle se retourna

"Bon Balthazar j'ai pas que ça à faire, il faut que j'aille interroger la suspecte" grogna-t-elle, c'était vrai, mais elle voulait aussi fuir loin de lui.

"Je suis désolé, Hélène. J'ai joué au con avec toi… Pardon" s'excusa platement le légiste, tout en gardant son sourire charmeur sur le visage, espérant se racheter plus facilement.

"Balthazar arrêtez votre numéro de charme" ordonna la flic "C'est bon, je sais que vous êtes un séducteur, mais ça marche pas avec moi"

"Hél… Je… C'est vrai que j'ai du succès…" commença à argumenter le légiste, s'enfonçant un peu, il ramait mais il n'avançait pas

"Je suis pas comme toutes ces filles, celles que vous mettez dans votre lit en un claquement de doigt et qui vous veulent uniquement pour votre corps" elle commençait à s'énerver, à crier, et Balthazar se dit qu'il était vraiment dans la merde à ce moment précis, il allait se prendre la tempête et il n'avait pas d'autre chois que de résister. "Moi je te veux pour ton coeur" murmura-t-elle, plus calme, au bord des larmes…

Et voilà, il avait gagné, elle craquait, fendant l'armure devant lui. Il avait eu raison d'elle, de sa force, de sa résistance… Encore une fois, il la faisait pleurer, c'était pas la première, pourtant cette fois elle le faisait devant lui, qui avait été la raison de bon nombre de ses pleurs durant six mois.

Devant le manque de réaction de celui à qui, elle avait fini par s'ouvrir, elle pu entendre son cœur se fissurer un peu plus avant de se briser, ça lui apprendrait à être honnête… Elle lui en avait tant voulu d'être parti comme ça, sans penser à ce qu'elle pouvait ressentir alors qu'il l'avait abandonné… Il était grand temps de fuir en courant.

"Tu sais quoi ?" demanda-t-elle "Laisses tomber, retourne à tes mannequins qui ne veulent que ton corps et oublis moi" elle le regarda brièvement avant de baisser la tête pour regarder ses pieds "Et surtout oublis ce que je viens de dire"

Et elle se retourna pour partir, doucement, elle ne voulait pas lui montrer qu'elle voulait fuir le plus vite possible, courir, loin de lui, retourner à la DPJ pour faire le point sur ce qui se passe dans sa tête et oublier qu'elle avait avouer qu'elle tenait à lui bien plus qu'elle ne le montrait.

Balthazar la regarda partir, sans bouger, c'est alors qu'une voix qui ressemblait à celle de Lise lui parla, lui demandant ce qu'il attendait pour la rattraper et enfin l'embrasser, lui qui avait tant pensé à elle durant six mois. Contrairement à ce qu'il laissait voir, ce qu'il lui laissait voir, elle avait hanté bon nombre de ses pensées et de ses rêves durant six mois.

Finalement il se mit à lui courir après, pour la rattraper sur le parking. Il voyait ses épaules trembler et il savait qu'il en était la raison… Il avait assez joué au con pour aujourd'hui et il était grand temps qu'il se comporte comme un homme et qu'il assume que lui aussi, n'était pas insensible au charme de la belle flic blonde et qu'elle faisait battre son cœur un peu plus vite à chaque fois qu'elle entrait dans son champs de vision, qu'il entendait le son de sa voix ou que, tout simplement il pensait à elle.

"Hélène attends" l'interpella-t-il. Il la vit s'arrêter, mais encore une fois elle était de dos "Allez courage mon vieux" pensa-t-il pour se donner de la force. "Je suis désolé d'être un con, de m'amuser comme ça, mais la vérité c'est que ça me fout la trouille ce que tu me fais ressentir. Je suis comme un con devant toi et je sais plus comment faire après six mois d'absence." il débitait tout ça à une vitesse, pourtant Hélène ne se retournait pas. "Je veux pas que tu sois comme toutes ces filles. Je te veux pour ton coeur, moi aussi"

Ah bah là, il pouvait pas faire mieux, certes, il avait l'air niais, peut être même con, mais au moins c'était dit, c'était honnête, il n'avait pas été aussi honnête depuis longtemps. Pourtant Hélène n'avait aucune réaction, elle était figée comme si elle était devenue une statue… Et, de peur de la faire fuir, il n'osait plus rien dire.

Après ses mots, elle ne savait plus où elle en était, elle avait espéré une réaction comme cela, pourtant, maintenant, elle était incapable de bouger. Son cerveau allait à cent à l'heure, réfléchissant à tout vas. La suite se passa comme au ralenti, elle se retourna avant d'avancer vers lui. Arrivée devant lui, elle passa ses bras autour de son cou avant d'unir leurs lèvres, c'était comme dans un film, une comédie romantique, pourtant c'était bien la réalité, elle était réellement en train d'embrasser Raphaël Balthazar.

"T'es un idiot" constata-t-elle "Mais t'es mon idiot" sourit-t-elle "Et, s'il te plait, arrêtes de jouer au plus con parce que mon petit cœur est fragile"

"Promis" il sourit avant de l'embrasser de nouveau "De toute façon j'ai testé ta droite et j'aurais trop peur de m'en reprendre une" plaisanta t'il

"T'arrêtes jamais en fait" elle se mit à rire

"Non, mais ça fait partit de mon charme" il rit aussi

Et avant qu'elle n'ait eu le temps de répliquer il l'embrassa délicatement, la faisant taire, certes, ils le savaient tous les deux, ça n'allait pas forcément être rose et facile tous les jours, parce qu'ils avaient leurs caractères, mais ça en valait vraiment la peine.


Et voilà,

On se retrouve Mercredi prochain pour un nouvel OS

Kiss