Bonjour,

On se retrouve aujourd'hui avec un nouvel OS, cette fois sur l'épisode 3 de la saison 3. Je me suis demandée ce qui aurait pu se passer si Balthazar avait chercher à en savoir plus sur ce qu'Hélène avait dit dans la voiture, comme quoi ils n'allaient pas tout gâcher pour une "histoire de cul" et voilà.

Bref assez de blabla. Bonne Lecture

Guest : Merci beaucoup. Il se trouve que j'ai quelques idées pour cela. Un retour d'Hélène après la saison 4. Mais je ne sais pas quand ça arrivera


Mais pourquoi elle lui avait dit ça ? Pourquoi ? C'était insensé… Et surtout elle n'en pensait pas un traître mot… Une histoire de cul ? C'était tout sauf ça… En tout cas pour elle, ça ne le serait jamais, parce que bien malgré elle, la flic avait développé de forts sentiments pour son légiste et elle avait eu le cœur brisé en voyant son ex dans ses bras… Maintenant elle tentait vainement de le protéger…

Mais, pour sa défense, quand elle avait avancé que cela ne pourrait être qu'une histoire de cul et qu'ils se respectait trop pour tout gâcher juste pour ça, il n'avait rien dit, il n'avait pas argumenté en sens contraire, lui confirmant que finalement, il avait surement juste voulu la mettre dans son lit… Elle avait voulu y croire et voilà où ça la menait, un beau mensonge, parce que jamais elle ne pourrait le vouloir que pour son corps, parce que entre eux, de son côté, cela ne pourrait jamais être qu'une histoire de cul, comme elle avait voulu le faire croire, et un cœur brisé, en petits morceaux, parce qu'au final, il avait choisi son ex…

Elle s'en voulait un peu d'avoir dit ça, mais elle n'avait pas eu l'envie de se battre pour eux, parce qu'elle pensait le combat perdu d'avance. C'était plus simple de couper court à tout, plutôt que de souffrir inutilement à attendre quelque chose qu'elle n'aurait jamais…

De son côté Balthazar n'avait pas vraiment compris les mots d'Hélène. Une histoire de cul ? C'était vraiment ce qu'elle pensait ? Il n'avait pas réagi sur le coup, trop surpris par son détachement, il était loin de voir leur histoire comme ça, parce qu'elle était bien trop précieuse pour être vue comme un simple coup d'un soir et surtout il s'était attaché à elle plus que de raison. Il ne pouvait pas rester comme ça. Il devait en avoir le cœur net, et lui parler, mettre tout ça au clair, parce qu'il ne pouvait définitivement pas la laisser penser qu'il la voyait comme ça, qu'il voyait leur relation comme ça.

C'est donc déterminé que le légiste prit la direction chez sa collègue, enfin son amie, enfin… Bref, elle était bien plus qu'une amie, et en théorie, tout allait bien se passer. Oui en théorie c'était facile, il allait lui parler en toute honnêteté, et ça allait bien se finir. Enfin ça c'était la théorie, la pratique c'était autre chose, et en pratique, tout pourrait mal finir…

Quand il arriva devant chez elle il prit une profonde inspiration pour se donner du courage, c'était la conversation qu'ils fuyaient depuis un moment déjà, et là, c'était le grand saut, quitte à se faire mal, quitte à souffrir, c'était maintenant ou jamais. Il frappa trois coups, secs et rapides contre sa porte, puis il attendit qu'elle vienne lui ouvrir, essayant de répéter dans sa tête, tout ce qu'il avait à lui dire.

"Balthazar, qu'est-ce-que vous faites là ?" demanda-t-elle sur un ton qu'il jugea un peu sec "Vous ne devez pas être autre part ? Avec Maya par exemple" rallia-t-elle

"Je suis venu pour parler" commença le légiste "Mais visiblement c'était une mauvaise idée… Vous êtes pas d'humeur" il baissa la tête, il ne voulait pas renoncer, mais il voulait encore moins se disputer avec elle.

"On s'est déjà tous dit non ?" demanda la blonde en haussant un sourcil "Point final sur ça. Retour à la ligne. On repart sur des bases saines et professionnelles." précisa-t-elle

"Non, toi tu as tout dis, tu m'as même pas laissé en placer une" commença le légiste déterminé "Tu m'as même pas laissé m'expliquer. J'ai rien pu te dire, tu as choisi pour nous deux" continua t'il "C'est pas comme ça que ça marche une discussion Hélène"

"MAIS TU VEUX QUE JE DISE QUOI AU JUSTE HEIN ?" cria-t-elle "Quand je suis arrivée tu avais ton ex dans les bras. TON EX, RAPHAËL ! Et je devrais faire comme si de rien n'était ? Pas possible désolée" elle c'était un peu calmée, mais elle était toujours en colère et pleine de rancœur

"JE T'AI DIS QUE JE NE SAVAIS PAS QU'ELLE ALLAIT REVENIR !" cria à son tour Balthazar "Je me suis retrouvé comme un con, j'ai rien pu faire, tu étais déjà repartis" expliqua le brun

"En même temps tu t'attendais à quoi HEIN ? Tu t'attendais à quelle réaction de ma part ?" demanda-t-elle "Tu as fermé la porte devant moi, alors que j'arrivais… Pas besoin d'être devin, ni flic pour en tirer les justes conclusions"

Sa voix se brisa sur les derniers mots, elle avait été tellement blessée, et surtout, en le voyant fermer la porte elle s'était dit que toutes ses craintes étaient justifiées et que jamais elle n'aurait sa chance… Envolé les espoirs, envolé son coeur… Elle avait fini par craquer, par se laisser aller, mais tout cela avait été un échec, et elle s'était renfermée aussitôt…

"Mais MERDE !" s'exclama Balthazar, se passant les mains dans les cheveux "C'était pas prévu ok ? Et je suis désolé que ça se soit passé comme ça et qu'elle soit revenue ce soir-là parmi tous les soirs…"

"MAIS TU AURAIS PU LUI DIRE QUE TU ATTENDAIS QUELQU'UN AUSSI !" la colère était de nouveau montée "MAIS NON TU LA PRISE DANS TES BRAS ET TU M'AS LAISSÉ COMME UNE CONNE" elle essuya rageusement une larme qui avait coulé

"MAIS JE LE SAIS CA ! TU CROIS QUE JE SAIS PAS QUE J'AI AGIS COMME UN CON ?" demanda-t-il haussant une nouvelle fois le ton "Mais ça veut pas dire que je voulais pas te voir…" commença-t-il cherchant ses mots "Ça veut pas…"

"MAIS BIEN SUR QUE SI, CA VEUT TOUT DIRE BALTHAZAR !" hurla la blonde en larmes "T'EN A RIEN A FOUTRE DE MOI ET DE CE QUE JE RESSENS… JE SUIS R..."

"C'EST FAUX" hurla plus fort le légiste la coupant par la même occasion, il ne pouvait pas la laisser penser ça "Et arrête de hurler on est en train de se donner en spectacle…" commenta t'il

"Et alors ?" elle haussa les épaules "T'as peur que tout le monde sache que tu es un salaud qui veut les femmes juste pour leur corps sans penser à ce qu'elles peuvent ressentir ?" demanda méchamment Hélène

"C'est bas ça, Hélène… Bas et petit… Et ça ne te ressemble pas…" Balthazar retenait difficilement ses larmes "C'est vraiment ce que tu penses de moi ?" demanda-t-il

Il appréhendait la réponse, sachant parfaitement qu'elle pouvait le blesser… Mais quelque part, il l'aurait mérité… Il n'avait pas vraiment montré la bonne image à Hélène, alors qu'il essayait de la séduire, il avait été un con, et ce qui c'était passé le soir du dîner en était la preuve… Il n'avait pas réagi de la bonne manière et il le savait, mais Hélène, elle était tellement… Tellement… Tellement Hélène, tellement belle, tellement intelligente, tellement tout, et surtout beaucoup trop bien pour lui… Il ne la méritait pas, il ne la mériterait jamais… Pourtant elle avait réussi à faire battre son cœur abîmé, brisé.. Elle avait recollé les morceaux un à un… Et il continuait de jouer au plus con… Pourtant il la voulait vraiment cette histoire avec elle, et il le savait au fin fond de son être, leur histoire était tout ce qu'il y a de plus loin d'une histoire de cul…

"Oui" répondit Hélène, il était petit, discret, mais elle l'avait bien dit et il l'avait très bien entendu. C'était très bas de la part de la blonde, mais après tout elle ne voyait que ce qu'il lui montrait, et il renvoyait clairement l'image d'un séducteur… "Je ne vois que ce que tu veux bien me montrer"

Balthazar ravala sa salive, le coup était bas, il faisait mal, mais au fond, elle avait raison… Il lui avait montré l'image d'un séducteur, d'un homme à femmes, cependant, cela n'allait pas l'empêcher, lui aussi, de faire un coup bas… Elle venait de le blesser, à son tour de l'être, même si cela n'allait pas arranger les choses, ah non, loin de là même…

"Tu peux parler hein" répliqua sèchement le brun "C'est bien toi qui a dit que ça n'était qu'une 'histoire de cul' non ?" demanda-t-il furax "C'est comme ça que tu nous vois ? Réellement ? Je suis juste bon à te satisfaire et hop, terminé ?" il commençait à parler de plus en plus fort "Avant de faire ce genre de réflexion tu devrais peut-être penser à te regarder dans un miroir !" Il était de plus en plus blessant, mais il voulait qu'elle ait aussi mal que lui… "Ah mais oui c'est beaucoup plus facile une histoire de cul avec moi, comme ça si ça marche pas tu pourras être exécrable et sans raison"

Il n'eut pas le temps de comprendre, qu'elle venait de lui claquer la porte au nez et qu'il se retrouva comme un con face à cette dernière… Là il avait vraiment été loin, trop loin sans doute et ses mots avaient dépassé sa pensée… Si il voulait faire les choses bien, cela allait désormais être beaucoup plus compliqué…

Hélène avait réagi au quart de tour, et sans réfléchir elle lui avait claqué la porte au nez, trop blessée par ses mots. C'était comme des coups de poignard dans le cœur. Elle s'était ensuite retournée et laissée glisser le long de cette dernière, en larmes… Une nouvelle fois tout avait volé en éclat, ils s'étaient disputés, se prouvant l'un à l'autre qu'ils s'autodétruisent et qu'il étaient bien incapable d'avoir une vraie conversation sans que cela ne finisse ou dans les cris ou dans la douleur, ou pire, dans les deux…

Appuyée contre sa porte, les genoux contre sa poitrine, Hélène pleurait sans pouvoir s'arrêter, elle se sentait mal et blessée… Mal pour ce qu'elle avait pu lui dire, mais quelque part c'était ce qu'il lui montrait… Pourtant elle avait imaginé un autre Balthazar, différent de tout ce qu'il pouvait lui faire voir, mais son cœur avait fini par voler en éclat, encore une fois. Et il l'avait blessé avec ses mots durs, pourtant c'était bien elle qui avait parlé en premier d'une histoire de cul, tout ce qu'il ne serait jamais, parce que c'était juste impossible que ça soit juste ça…

De l'autre côté de la porte Balthazar se trouvait comme un con, il n'avait toujours pas bougé depuis qu'elle avait claqué la porte. Il avait vraiment déconné, il avait été plus que con, il le savait, c'était ridicule d'avoir voulu lui faire du mal en retour, parce que la seule chose qu'il voulait réellement faire, c'était l'aimer et la protéger de tout le mal qu'on peut lui faire… Il posa sa main sur la porte, puis colla son oreille pour écouter si elle était toujours là et il pu entendre des larmes, des sanglots et des reniflements. Elle était toujours là et elle pleurait, et il se sentit encore plus mal… Ah ça pour faire du mal à cette femme extraordinaire il était doué, mais pour lui parler correctement sans être un con, il y avait plus personne. A cette pensée, une larme coula sur sa joue.

"Hélène je suis désolé" commença-t-il en posant son front contre la porte "Je suis qu'un con, je sais pas comment agir avec toi…" il ferma les yeux alors que d'autres larmes coulaient "J'ai été blessé et j'ai voulu te faire du mal, j'aurais pas dû…" il pu entendre les reniflements se stopper, tout comme les sanglots "Putain je déconne tout le temps avec toi, mais la vérité c'est que tu es exceptionnelle, et que j'ai peur de mal faire… Je sais déjà que je suis pas assez bien pour toi, que je suis un minable comparé à toi qui mérite tout l'or du monde" il pleurait à chaudes larmes désormais, incapable de s'arrêter "Tu as raison, je donne bien plus l'image d'un séducteur que d'un homme à la recherche d'une relation stable. Mais la vérité, c'est que j'avais pas trouvé la bonne personne pour réparer mon cœur meurtri, jusqu'à ce que je croise ton chemin… Tu as commencé à panser les plaies de mon cœur…" il souffla et décolla son front de la porte "Tu seras jamais qu'une histoire de cul, jamais… Ca m'a fait si mal que tu penses ça, parce que je le pense pas une seule seconde… Une histoire de cul ça peut pas compter autant que tu comptes pour moi" il s'éloigna, désormais il ne pouvait plus rien faire "Désolé de te faire autant de mal, désolé de pas savoir comment agir avec toi et surtout désolé…" il marqua une pause "Désolé d'être un con qui t'aime plus qu'il ne l'aurait jamais dû…"

Il finit par s'éloigner complètement, il avait tout donné, tout fait… Certes il avait été un gros con et il allait devoir passer du temps pour se racheter, parce que ce qu'il venait de dire n'excusait pas tout… Il avait été tellement blessant, et elle aurait bien raison de ne plus jamais vouloir le voir, mais au moins elle savait que pour lui, elle représentait beaucoup, bien plus qu'une simple histoire de cul… Mais maintenant tout était dans les mains de la belle blonde, et il n'était pas vraiment sûr que l'issue soit belle et joyeuse pour lui.

Quand il avait commencé à parler, elle avait écouté chaque mot attentivement.. Ah ça il pouvait être désolé, même si ça ne faisait pas tout et qu'elle ne voulait pas lui pardonner aussi facilement, il venait de lui dire des choses tellement belles, des mots qu'elle avait tant rêvé entendre, et surtout, il lui avait prouvé qu'elle n'avait aucune raison d'avoir peur qu'il ne la voit comme une simple histoire de cul, un simple coup d'une soir. Elle était bien plus que tout cela, et elle se sentait tellement légère de le savoir. Mais maintenant, elle devait lui parler, ils ne pouvaient pas rester sur ça… Sur cette dispute.

"Raphaël ?" commença t-elle d'une petite voix "Attends" elle passa sa porte pour essayer de rattraper le légiste

Il se retourna pour la voir non loin de lui, elle avait les yeux rouges et humides et il savait qu'il en était la cause, que sa connerie en était la cause, mais elle était là, à le rattraper alors peut être qu'il n'avait pas tout perdu… Peut être qu'il n'avait pas tout gâcher entre eux et qu'il y avait encore une possibilité pour leur histoire

"Tu seras jamais qu'une histoire de cul" commença la blonde "Je suis désolée d'avoir dit ça…" s'excusa-t-elle "J'ai juste eu la trouille, j'ai eu peur que tu me brise le coeur et je savais que je n'aurais pas la force de le supporter." elle souffla "Tu comptes tellement pour moi, je supporte pas l'idée de te perdre, je supporte pas l'idée que je ne sois qu'une femme de plus…" elle murmurait, la tête baissée ne voulant pas le voir "Je voulais pas te faire de peine avec ça… C'est l'image que tu me montre et je voulais pas juste être une femme, je veux la place principale et j'ai, moi aussi agit comme une conne…"

Balthazar se trouva un peu con, ils étaient incapable de se parler correctement, il fallait qu'ils se disputent, fort, qu'ils se fasse du mal, pour enfin oser s'avouer la vérité sur ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. C'était un comble tout de même… Mais au moins, là ils l'avaient fait, même si l'un comme l'autre aurait préféré éviter la dispute, les cris, la douleur, les mots en trop… Bref, tout ce qui c'était passé depuis le soir de ce fameux dîner manqué, parce que c'était le point de départ d'une incompréhension qui avait failli tout foutre en l'air…

"Tu sais Hélène" commença Balthazar "On devrait apprendre à communiquer tous les deux… J'ai pas envie qu'on continue à se faire du mal" il sourit doucement "Et que peut être un jour, on finisse par se détruire…"

"On est nul pour ça, mais on peut apprendre non ?" demanda-t-elle en souriant "J'ai pas envie qu'on se fasse du mal parce qu'on est incapable de communiquer" elle s'apporcha un peu plus "Alors, pour commencer, tu viens ?" elle montra sa maison d'un signe de tête "On va essayer de se parler sans cris, sans larmes aussi" elle lui prit la main "Et puis il fait un peu froid"

Il sourit avant de serrer la main d'Hélène, elle avait raison, ils devaient essayer de parler sans cris et sans larmes… Ils devaient essayer l'honnêteté et ne pas passer par des sous entendus ou des non dits. Et ils ne pouvaient pas le faire là, en plus il voyait bien qu'elle avait froid. Alors doucement il avança vers elle puis vers sa maison, ils seraient bien mieux au chaud.

Une fois à l'intérieur un silence un peu gênant prit place, ils avaient un peu du mal à trouver les bons mots. Alors Hélène proposa un café, pour les aider à essayer de briser la glace, il fallait croire qu' être réellement honnête n'était pas leur fort, surtout quand la peur s'en mêlait. Pourtant, une fois assis avec leurs cafés, les langues se déliaient doucement, découvrant chacun ce qu'il représentait réellement pour l'autre, et qu'ils s'étaient bien trompés en voulant repousser l'autre de peur de perdre ce lien si spécial, ou même de se perdre complètement.

"Bon, maintenant qu'on s'est parlé" sourit Hélène en posant sa tasse sur la table basse "Tu comptes m'embrasser ?" demanda-t-elle un peu taquine

"Laisses moi réfléchir" sourit le légiste en portant sa main à son menton, faisant mine de réfléchir "Oui" il sourit grandement avant de s'approcher doucement mais sûrement des lèvres de la blonde.

"On est sûr que personne ne va nous interrompre ?" demanda Hélène, en effet, le duo avait toujours tendance à être coupé dans leur élan

"J'espère pas" sourit Balthazar à quelques centimètres des lèvres d'Hélène "Sinon j'espère pour elle que cette personne court vite" il rigola doucement.

Leurs lèvres se rapprochaient doucement, ils voulaient le savourer, ce vrai premier baiser, donc ils prenaient leur temps. Mais alors que leurs lèvres s'effleuraient à peine, comme lors de ce presque baiser dans la chambre froide, le téléphone de la flic sonna.

"Ah mais c'est pas possible putain" râla-t-elle en s'éloignant pour regarder qui l'appelait, Delgado, encore une fois "J'espère qu'il a une bonne raison de m'appeler sinon il va avoir affaire à moi" grogna-t-elle avant de décrocher

Elle réserva un accueil pas très agréable à son lieutenant, elle aurait presque incendié sous le regard amusé de Balthazar. Bien vite, Jérôme compris qu'il la dérangeait et il préféra la laisser de peur de se faire tuer par téléphone interposé. Une fois qu'elle eut raccroché, elle passa son téléphone en mode silencieux avant de le reposer sur la table.

"Rassures moi le tiens est en mode silence ?" demanda-t-elle en se tournant vers lui

"Je regarde ça" il sortit son téléphone qu'il passa en mode silence avant de le ranger "Voilà, c'est fait. Plus personne peut nous interrompre" il sourit

"Bien" murmura Hélène en s'approchant doucement

"Bien" murmura à son tour Balthazar, tout en s'approchant aussi

Et enfin, après tout ce temps, leurs lèvres se lièrent dans un doux baiser, qu'ils avaient tant attendu. D'abord très tendre, le baiser gagna rapidement en passion quand Balthazar invita Hélène à se mettre sur ses genoux la collant plus à lui. Il refusait de la lâcher, c'était tellement bon d'enfin savoir ce que ça faisait, d'enfin ne plus faire que la désirer, d'enfin la toucher réellement après toute cette attente.

Les mains du légiste caressaient le dos d'Hélène, remontant doucement son pull, il voulait la sentir, sentir sa peau sous ses doigts, comme quand il l'avait serré si fort dans la chambre froide, dans l'unique but de la réchauffer et la protéger, mais là, il voulait la sentir pour une toute autre raison. Les mains d'Hélène, elles, avaient trouvé leurs place dans les cheveux de son amant, ce qui lui permettait de coller encore plus leurs lèvres qui ne se quittaient que très peu.

Complètement à bout de souffle, ils les détachèrent enfin, mais pour autant, ils refusèrent de se séparer de plus de quelques centimètres. Les mains de Balthazar étaient descendues et avaient pris place sur les hanches d'Hélène, à même sa peau, alors que celles d'Hélène étaient sur les épaules du brun. Ils ne parlaient pas, c'était comme, si après ce baiser, ils n'avaient plus besoin de mots pour parler et que leurs yeux disaient tout ce que leur voix n'arrivaient pas à se dire pour le moment.

Mais bien vite, leurs lèvres se retrouvèrent pour un nouveau baiser. Leurs langues dansaient ensemble, se battant pour dominer le baiser, menant chacun leur tour cette danse sensuelle qu'ils avaient entamé. Seulement, ils en voulaient plus, tous les deux, si bien qu'alors qu'elle détachait un à un les boutons de la chemise qu'il portait, il retirait en même temps son pull, la coupant dans son action, pour le balancer par terre.

"Je croyais qu'on devait discuter" murmura Hélène, le souffle court, contre les lèvres de Balthazar

"Crois moi" dit-il en s'approchant pour saisir de nouveau, très délicatement ses lèvres pour un bref baiser "Nos langues sont en grande conversation" et comme pour appuyer ses mots, il laissa sa langue aller retrouver celle de la blonde pour un nouveau baiser.

"T'es un idiot" murmura-t-elle alors qu'elle se détachait doucement de lui "Mais ça fait partit de ton charme" elle sourit

Il sourit aussi, avant de passer ses mains sous les fesses d'Hélène et de se lever, marchant vers la chambre, suivant les instructions qu'elle lui donnaient entre deux baisers. Il était près à lui montrer qu'elle n'était pas du tout qu'une simple histoire de cul et qu'elle comptait énormément, plus qu'il n'était actuellement capable de lui dire. Mais un jour il le ferait, et elle aussi… Elle avait eu peur que si elle se laissait aller, tout cela soit éphémère, mais elle s'était trompée et elle était tellement heureuse d'être dans ses bras, enfin, et elle allait en savourer chaque instant.


Et voilà.

On se retrouve Mercredi prochain pour un nouvel OS

Kiss