Bonjour,

On se retrouve avec un nouvel OS. Aujourd'hui c'est un OS inspiré du 3x08. Si au moment où Janvier attaque Hélène, Balthazar c'était inquiété pour elle plutôt que pour Maya.

Bonne Lecture


Quand elle entendit un bruit bizarre, Hélène se précipita dans le couloir, son arme à la main. Elle trouva la porte ouverte et Balthazar au sol. Inquiète, elle vérifia son pouls, qu'elle trouva, avant de chercher qui avait pu provoquer ça.

Elle tomba alors nez à nez avec Janvier qui envoya balader son arme avant de la pousser plutôt violemment contre un mur, et de commencer à l'étrangler. Hélène commença à se débattre de toutes ses forces, le repoussant plusieurs fois, mais il revenait toujours à la charge. Il finit même par la faire tomber et là ça allait être tellement facile d'avoir l'ascendant sur elle. Pourtant elle luttait, mais bientôt elle n'aurait plus de forces et elle allait mourir… Seulement abandonner n'était pas dans son caractère, alors elle profita d'un moment où sa jambe était bien placée pour envoyer son genoux dans les parties génitales de Janvier qui la relâcha tombant en partie sur elle par la même occasion. Quand elle leva les yeux elle pu voir Balthazar un objet à la main, visiblement, en même temps qu'elle mettait son coup, le légiste avait assommé le tueur en série.

"Hélène ça va ?" demanda-t-il inquiet poussant le corps de Janvier pour la libérer.

"Euh…" elle se frotta le cou "Je crois que ça va aller" elle sourit. "Il est en vie ?" demanda-t-elle

"Je vais regarder" Balthazar posa une main sur le cou de Janvier, vérifiant si il trouvait un pouls mais rien "Non, il est mort" il regarda Hélène qui s'était relevée "Je suis désolé."

"Ne le soyez pas, vous m'avez sauvé la vie" il lui sourit un peu tristement "Merci" murmura-t-elle.

Elle finit par lui tourner le dos et sortir son téléphone pour appeler des collègues, elle savait que Balthazar ne risquait rien, après tout il lui avait sauvé la vie, elle le savait, sans lui elle serait sûrement morte. A ce moment précis elle ne savait pas trop quoi penser, de tout cela, d'ailleurs elle avait bien du mal à réfléchir et à réaliser.

Pourtant elle vit Balthazar venir vers elle. Il posa doucement sa main sur son bras, lui demandant si ça allait, mais sa voix était loin, très loin. Et alors qu'elle allait s'écrouler, le légiste la rattrapa juste à temps. Il la souleva doucement pour aller la déposer sur son canapé avant de récupérer sa mallette pour l'examiner.

Il commença par écouter son cœur, tout allait bien de ce côté, en revanche quand il prit sa tension il put constater qu'elle était un peu basse, et que c'était sans doute pour ça qu'elle avait fait un malaise. En attendant qu'elle revienne à elle, il alla dans sa cuisine lui préparer un verre d'eau et il prit également une pomme et du sucre pour qu'elle puisse reprendre des forces, il voulait prendre soin d'elle.

Quand Hélène ouvrit les yeux, elle était un peu perdue, elle se souvenait juste qu'elle était dans le couloir, que Balthazar lui parlait, puis plus rien, le trou noir… Elle se souvenait aussi que Janvier avait tenté de l'étrangler et qu'il lui avait sauvé la vie en assommant, certes mortellement, le meurtrier de sa femme, mais c'était pour la sauver elle, c'est qu'elle devait avoir un minimum d'importance pour lui non ?

"Ca fait plaisir de vous voir les yeux ouverts" sourit Balthazar assit sur sa table basse "Tenez c'est pour vous" ajouta t'il en lui donnant le verre d'eau et le sucre "Pour reprendre des forces"

"Merci Balthazar" elle sourit avant de boire un peu. Elle n'avait pas très envie du sucre, mais le regard que posait Balthazar sur elle, ne lui laissait pas vraiment le choix. "Ils sont partis ?" demanda-t-elle à propos de ses collègues

"Oui, enfin pas tous, ils terminent… Et ils ont pris le corps… On va être interroger je suppose ?" demanda-t-il "Ils ont pas trop osé m'embêter comme vous étiez dans les vapes…"

"Oui, il va falloir expliquer ce qu'il s'est passé"

"J'ai quelque chose à craindre ?" demanda-t-il inquiet

"Non, je pense pas." elle le regard "Vous m'avez sauvé la vie Balthazar, sans vous il m'aurai étranglé"

"Vous m'avez impressionné d'ailleurs" il posa une main sur celle de la blonde "La façon dont vous vous êtes débattue contre lui, c'était wow."

"Il avait l'ascendant Balthazar" elle soupira "J'ai failli abandonner parce que j'y arrivais plus, j'avais plus de force" une larme coula sur sa joue.

"Tu l'as pas fait, parce que t'es forte" il essuya la larme "Et incroyable." il sourit "Tu lui a mis un coup bien placé." il caressa sa joue "Certes je l'ai assommé en même temps, mais si j'étais pas revenu à moi, t'aurai eu le temps de l'attacher après un coup pareil."

Hélène sourit, touchée par ses mots. Elle voulait se jeter dans ses bras, qu'il la serre fort pour ne jamais la lâcher. Elle voulait même l'embrasser, mais c'était interdit ça, elle avait perdu la bataille pour le cœur du légiste il y a bien longtemps face à Maya, en qui elle n'avait pas confiance, mais son légiste était heureux et elle ne pouvait pas lutter contre ça.

Il voyait dans ses yeux qu'un truc n'allait pas, mais il ne voulait surtout pas la braquer de peur qu'elle ne se referme comme une huître. Tout cela avait été violent, ajouté aux annonces qu'il lui avait faites ces derniers jours, il se doutait bien que son état psychologique n'était pas au meilleur de sa forme… Il était inquiet, cette femme c'était montré incroyable, forte et très courageuse, mais il avait peur que tout cela ait un énorme impact sur elle. Il réalisa, en la regardant, que Maya n'était toujours pas là, alors qu'il aurait bien besoin d'elle sur le coup, que Hélène occupait une place très importante, plus importante que celle qu'il donnait à sa fiancée…

Il regardait Hélène, comme si, à ce moment précis, il n'y avait que la belle blonde qui existait. Sa main n'avait pas quitté la joue de la flic et cela commençait à devenir gênant des deux côtés, pourtant il n'avait pas du tout envie de la retirer, il voulait même continuer ses caresses et approcher le visage de son amie et enfin craquer, enfin l'embrasser… Sauf que c'était interdit, qu'il ne le pouvait pas, qu'il ne le pouvait plus…

Pourtant il s'approcha doucement d'elle collant son front contre celui d'Hélène et fermant les yeux pour profiter du contact avec elle. Elle aussi ferma les yeux, elle voulait rester comme cela éternellement si c'était possible, mais désormais il n'y avait plus aucune possibilité de rapprochement avec son légiste, et ça la rendait triste, très triste.

"Balthazar qu'est-que-que vous faites ?" demanda-t-elle soudainement.

"J'ai envie de t'embrasser" murmura le légiste.

"On peut pas, tu vas te marier…" soupira Hélène "Je suis pas ce genre de fille" elle se recula un peu

"Je sais que je vais me marier" il souffla la rapprochant de lui "Mais je veux savoir ce que ça fait de t'embrasser, je veux savoir quel goût ont tes lèvres, et surtout je veux pas rester sur cette frustration de la chambre froide"

"Rapha…" commença Hélène alors qu'il se rapprochait de plus en plus d'elle.

"Mon amour, tu es là ? Il se passe quoi ?" demanda une voix qu'ils ne connaissaient que trop bien alors qu'ils s'éloignaient rapidement l'un de l'autre comme brûlés…

Hélène ravala sa frustration et ses larmes, à chaque fois c'était à deux doigts, mais le destin s'en mêlait à nouveau, les empêchant de franchir le dernier pas et d'unir leurs lèvres pour la première fois, et possiblement seule fois... Elle vit Balthazar se lever pour accueillir Maya l'embrassant délicatement alors qu'il y a une minute c'était elle qu'il allait embrasser.

"C'est Janvier…" commença-t-il et il pu sentir Maya se tendre "Il c'est enfuit, il est venu ici, m'a assommé puis a essayé d'étrangler Hélène." il la regarda "Et bon, conclusion je l'ai frappé à la tête pour la sauver et il est mort"

"Oh…" Maya serra le poing discrètement, son plan avait échoué et elle avait encore la flic dans les pattes. Elle n'allait jamais lâcher Balthazar et ça, ça ne plaisait pas du tout à la brune.

"Capitaine" appela un des flics qui étaient encore là "Vous pouvez venir voir un truc s'il vous plaît" demanda-t-il

Hélène se leva pour rejoindre son collègue, et intrigué Balthazar la suivit. Il leur montra un mot écrit à la main. "Tues le Capitaine Bach, elle est une épine dans le pied – M." En lisant Hélène fronça les sourcils, ce M ne lui disait rien de bon, et elle n'était pas au bout de ses surprises…

"C'est l'écriture de Maya" murmura Balthazar pour que seuls les deux flics entendent.

"Balthazar vous êtes sûr ?" demanda Hélène, la main déjà sur son arme.

"Certain, à 100%." il regarda de nouveau le papier "C'est elle…" murmura-t-il

"Vous ne bougez pas" ordonna Hélène avant de faire signe à ses collègues de venir avec elle.

Ils retrouvèrent Maya dans le salon, assise, elle n'avait pas l'air de se douter de quelque chose, mais quand les armes se pointèrent toutes vers elle, elle se mit juste à sourire, elle n'était absolument pas paniquée.

"Tu bouges et je me fais un plaisir de te mettre une balle entre les deux yeux salope" commença Hélène

"Vous en rêvez hein ?" demanda Maya son sourire malsain s'agrandissant

"Je veux plutôt que tu passes le reste de ta vie en prison, à payer pour ce que tu as fait." répondit la blonde "Les écrits ça laisse des traces Maya. T'avais été très intelligente jusque là, mais t'as fait une erreur et t'en paye le prix fort" elle regarda ses hommes "Arrêtez là" ordonna-t-elle

Bien vite Maya été encerclée, menottée et emmenée loin de l'appartement, sous les yeux de Hélène et Raphaël. Elle criait, réalisant que c'était la fin, demanda à Balthazar de la sauver, mais il ne bougea pas, se contentant de la fusiller du regard, même si, en réalité, il voulait la fusiller tout court…

Quand enfin ils furent seuls dans l'appartement, ils se regardèrent sans rien dire, avant que Balthazar ne prenne Hélène dans ses bras et la serre très fort. Elle avait réellement tenu sa promesse, et tout était fini, maintenant il allait pouvoir recommencer à vivre réellement.

"Merci. Merci pour tout Hélène" il sourit en s'éloignant

"De rien" elle sourit aussi "Je vous avais promis que je lâcherai pas et qu'on trouverai la personne qui avait fait ça."

Il était très ému, il n'arrivait pas vraiment à réaliser, il se dirigea dans le salon, laissant Hélène seule, et un peu confuse dans le salon. Elle se posait plein de questions, mais surtout elle devait s'assurer qu'il allait bien, elle ne pouvait pas partir et le laisser comme ça, elle avait trop peur qu'il fasse une connerie. Non, elle devait s'assurer qu'il aille bien.

"Balthazar" demanda-t-elle en s'avançant dans le salon, "Ça va ?" elle alla s'asseoir à côté de lui

"Je sais pas…" il la regarda "Je sais pas quoi penser… C'est vraiment fini ?" demanda-t-il, il avait peur de rêver

"Oui Balthazar, c'est fini" elle sourit "On l'a eu, on a été au bout" elle posa une main sur celle de son légiste

"Je suis désolé, c'est toi qui a subi aujourd'hui. T'as failli mourir, t'as… Bref c'est moi qui devrais m'inquiéter pour toi, de comment tu vas et c'est toi qui prends soin de moi" il soupira

"Et toi t'allais épousé la meurtrière de Lise, c'est normal que ça soit traumatisant" elle sourit, et finit par poser sa main sur la joue de Balthazar.

"Je sais, merci. De m'avoir montré qui elle est vraiment…" il lui sourit "Et je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fait depuis trop longtemps… Je t'ai tellement fait souffrir… T'avais rien demandé, et j'ai massacré ton cœur…" Il laissa couler une larme "Je suis tellement désolé d'avoir fait ça… Tu voulais juste mon bien"

"Je…" commença Hélène "On oublie ?" demanda-t-elle, même si ça allait être dur d'oublier le mal qu'il lui avait fait, elle voulait repartir de zéro sur des bases saines. "On recommence à zéro ?"

"Non…" commença le légiste et elle fronça les sourcils "Non on recommence pas à zéro, parce que si on recommence à zéro je pourrais pa faire ça"

Elle le regarda surprise mais elle n'eut pas le temps de répliquer qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes et qu'il l'embrassait, ne cachant plus son désir, ni ce qu'il éprouvait pour elle, goutant enfin ses douces lèvres qu'il avait tant rêvé de voir rencontrer les siennes, se laissant enfin aller à ses sentiments profonds pour la belle blonde qui avait volé son cœur il y a bien longtemps.

Elle répondit au baiser, ils pouvaient enfin en profiter et il n'y avait personne pour les interrompre, personne n'allait les empêcher d'enfin s'accorder ce tendre moment. Il se recula doucement pour l'observer. Les yeux encore fermés et les lèvres entrouvertes elle était belle à tomber, elle était encore dans sa bulle et surtout elle était réelle, il ne rêvait pas, elle était dans ses bras.

Il voulait se pincer pour être sûr de ne pas avoir rêvé, encore une fois, ce baiser avec elle, mais il n'eut pas le temps de faire quelque chose qu'elle unissait de nouveau leurs lèvres, le contact lui manquant cruellement. Il pouvait sentir ses mains dans son cou, et ses doigts fins passer dans ses cheveux, le collant encore plus contre elle, et il ne se fit pas prier, pour passer ses mains non seulement sous sa veste en cuir, mais aussi sous son chemisier, pour aller les poser à même sa peau.

Elle pouvait sentir la chaleur de ses mains sur sa peau, et ses douces caresses qui la faisaient frissonner de plaisir, c'était si bon, enfin il l'embrassait, il la touchait, enfin c'était à elle, c'était à son tour d'être dans les bras du légiste. A contre cœur, ils mirent fin au baiser, sans se détacher réellement l'un de l'autre, front contre front, leurs nez se frôlaient doucement.

"Il faut que j'aille interroger Maya" murmura Hélène faisant éclater leur bulle

"Non" grogna Balthazar, resserrant sa prise sur les hanches de sa partenaire "Ca attendra demain, je te lâche pas" murmura-t-il contre la peau de son cou

"Raph… il faut vraiment que j'y aille" répondit la flic, pourtant elle penchait sa tête sur le côté pour lui faciliter l'accès "Ils vont se poser des questions à la DPJ" ajouta-elle gémissant alors qu'il embrassait un point sensible dans son cou.

"T'es traumatisée après ton agression" murmura le légiste en mordillant la peau de son cou "Et tu restes avec moi parce que t'as peur que je déconne après Maya… Comme quand je suis parti, pendant six mois, après qu'elle ait tué Margueritte."

"C'est pas raisonnable…" soupira Hélène "Ils vont se poser des questions… Si c'est pas déjà le cas" elle le détacha doucement de son cou, ses baisers rendant difficile la concentration.

"Ils le font déjà" murmura-t-il en essayant de l'embrasser de nouveau "Et puis j'ai besoin de toi, de ton soutien, de ta présence…"

Doucement Raphaël remonta ses mains dans le dos de sa belle, le caressant tendrement, laissant ses pouces glisser sous la poitrine de la blonde qui gémissait doucement. Il savait vraiment y faire et il avait de très bons arguments pour la convaincre de rester avec lui.

"T'as de très bons arguments" murmura-t-elle alors qu'il recommençait à déposer une traînée de baisers dans son cou, remontant sur sa joue, jusqu'à la commissure de ses lèvres.

"Je sais" murmura le légiste contre sa peau tout en continuant de l'embrasser, il sentait qu'elle allait craquer et rester avec lui.

"Ok je reste, t'as gagné" sourit-t-elle alors qu'il se jetait sur ses lèvres pour l'embrasser avec passion.

Hélène répondit avec plaisir au baiser passionné de son légiste, alors qu'il lui enlevait sa veste en cuir avant de la faire basculer sur le canapé, se mettant au-dessus d'elle. Définitivement il n'allait jamais la laisser partir, il tenait bien trop à elle pour ça et il regrettait d'avoir mit autant de temps pour le voir. Maintenant qu'il l'avait, il la gardait précieusement avec lui, et pour très longtemps.


Et voilà.

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel OS

Kiss