Bonjour,

On se retrouve aujourd'hui avec un nouvel OS. Il pourrait se situer dans l'épisode 7 de la saison 3.

Bonne Lecture

Sara : Merci beaucoup.


Ok, là c'était un peu la catastrophe, mais en même temps, cela devenait évident depuis plusieurs jours… C'était évident que le Capitaine Bach allait exploser et sortir toute sa rage, tout ce qu'elle retenait depuis des jours. Elle avait vomi son mal-être, tout d'abord sur Balthazar arguant qu'elle n'en n'avait plus rien à faire de lui, et qu'il pouvait aller se faire foutre… En même temps, avec ce qu'il lui avait annoncé, on ne pouvait pas s'attendre à mieux… Elle avait juste sorti sa peine et sa rancœur, ne pouvant plus faire comme si de rien était.

Juste après, elle s'était engueulée avec Jérôme, qui lui avait reproché son coup de sang, avant de lui dire qu'à cause du légiste, elle devenait complètement pathétique et qu'elle devrait se faire soigner pour régler tout cela. La gifle ne s'était pas faite attendre, et elle avait été puissante. Elle lui avait aussi dit d'aller se faire foutre avant de s'enfermer dans son bureau, duquel, elle n'était toujours pas sorti depuis plusieurs heures…

Elle savait parfaitement que ce débordement d'émotions avait été provoqué par sa jalousie profonde vis-à-vis de celle qui lui avait volé sa place aux côtés de Balthazar, qui était tout simplement son ex… Oui elle le vivait mal, parce que l'autre était revenue au mauvais moment, gâchant l'opportunité qu'elle s'était enfin créée avec le légiste.

Alors oui, peut être qu'elle était jalouse et pathétique, c'était certainement vrai, mais quand on aimait quelqu'un comme elle aimait Raphaël Balthazar, c'était normal de perdre pied, de finir par craquer, complètement… Elle avait tant voulu être celle qu'il allait serrer dans ses bras, que se voir remplacer comme ça, en un claquement de doigt, ça faisait mal, très mal…

Quand elle fut sûre que la DPJ était déserte, ou presque, elle quitta son bureau pour aller dans les toilettes, histoire de se rafraîchir un peu, d'essayer de calmer ses pensées qui continuaient à tourbillonner dans sa tête, et ça commençait à l'épuiser, de plus, elle ne ressemblait à rien, vraiment à rien, et elle était fatiguée… Comment voulait-elle plaire au légiste en ressemblant à ça ? C'était peine perdue…

Elle était pleine de rage, elle avait besoin de trouver quelque chose pour oublier, frapper dans le miroir semblait pas une si mauvaise idée, même si elle allait sûrement avoir mal, ou alors boire, boire pour oublier sa peine et sa douleur, pour oublier son cœur brisé en mille morceaux après les dernières annonces faites par Balthazar, et sa crise de nerfs face à celui qu'elle considérait comme son meilleur ami…

Ah elle était belle la Capitaine de Police, d'habitude forte, celle qui savait encaisser les coups… Sauf que là, ça avait été le coup de trop, celui qu'elle ne pouvait pas encaisser… Elle l'avait tant fait que là, ce n'était tout simplement plus possible. Après avoir passé de l'eau sur son visage, elle retourna dans son bureau et prit sa veste et son téléphone, prête pour rentrer chez elle. En quittant la DJP, elle envoya un message à Delgado pour lui dire qu'elle était désolée pour ce qui c'était passé et qu'elle n'aurait jamais dû lui dire ça. La réponse lui arriva rapidement.

Delgado : C'est pas grave, on oublie. Et moi aussi je suis désolé pour ce que j'ai dis, je sais que c'est pas simple pour toi, toute cette histoire…

Hélène avait souri devant la réponse, il était tellement gentil, avant de lui envoyer un simple "Merci", elle ne voulait pas en dire plus, et elle préférait rentrer chez elle, là où elle pourrait enfin essayer d'oublier cette horrible journée… Si elle devait se saouler autant le faire chez elle, là où elle serait au calme sans personne pour la juger, et surtout, sans que le barman ne doive appeler un taxi ou pire un de ses proches pour la raccompagner chez elle.

Elle ne sait même pas pourquoi, mais elle prit la décision de se cuisiner un truc, histoire de ne pas boire l'estomac vide, elle avait de toute façon, pour ce soir, abandonné toute logique… De plus elle était nulle en cuisine alors à quoi bon… Pourtant elle était là, dans sa cuisine, un couteau à la main, comme une idiote, les larmes aux yeux en pensant au beau légiste qui, lui, adorait cuisiner… Et ce qui devait arriver arriva et se coupa la main.

"Merde" jura t'elle "C'est pas possible d'être aussi conne"

Elle prit un tissu pour arrêter le sang, rinçant au passage grossièrement sa plaie, espérant se dépatouiller de tout ça, sans devoir se taper la honte en appelant son légiste pour lui demander de l'aide… Plutôt aller aux Urgences… Réellement…

Quand le saignement sembla s'être arrêté, elle alla chercher une bande qu'elle entoura grossièrement autour de sa main, histoire de protéger un peu la plaie pour éviter toute infection, sinon elle aurait l'air malin avec une main en moins… Déjà que ça allait surement être handicapant… Elle préféra finalement renoncer à la cuisine, saisissant deux bouteilles d'alcool avant d'aller s'échouer, comme une baleine, oui c'était la bonne image, on aurait dit une loque morte, sur son canapé… Elle ouvrit la première bouteille et commença à la descendre, directement au goulot… Elle avait l'alcool mauvais, elle le tenait, mais pas tant que ça, et au moins, elle n'allait pas penser à Balthazar pendant plusieurs heures…

Après environ deux bonnes heures, elle était bien bourrée, c'était réellement le cas de le dire, et elle n'arrivait plus à former une pensée cohérente, et prendre son téléphone afin d'appeler son légiste préféré lui semblait une bonne idée. Elle parcourra donc son répertoire, même si, en vrai, à force, elle connaissait le numéro presque par cœur.

Elle fronça les sourcils devant le nom de contact du légiste, qui était tout simplement son nom, classique et surtout normal pour un simple collègue. Elle se décida donc à changer le nom de "Balthazar" en "Mon amour de légiste" ajoutant même un petit émoji cœur, c'était guimauve à souhait mais son cerveau embrumé adorait ça…

Ce que son esprit fortement alcoolisé trouvait aussi être une très bonne idée, c'était d'appeler le légiste. Ce qu'elle fit, et bien sûr elle tomba sur la messagerie, en même temps vu l'heure il devait avoir oublié son portable dans un coin de son appartement pour passer sa soirée avec sa fiancée… Rien que ce mot donnait la gerbe à Hélène. Et au lieu de raccrocher quand le BIP retentit elle décida de lui laisser un message.

"Mon amour" commença la blonde "Je suis désolée, je suis une idiote, je t'ai pas dit que je t'aimais, et maintenant on en est là… Toi tu vas épouser Maya, entre nous, je la trouve louche cette fille, j'sais même pas pourquoi et bref… Et moi… Bah moi, j'ai le cœur en miette et je bois pour oublier le mal que ça fait… Ouais pas brillant j'avoue… Mais j'sais pas quoi faire d'autre, c'est perdu d'avance." On entendait clairement qu'elle était sous l'emprise de l'alcool "Tu sais quoi, oublis ce message, je suis bourrée et j'sais pas ce que je dis" ajouta Hélène dans un éclair de lucidité avant de raccrocher.

Elle n'avait pas conscience de ce qu'elle venait de faire, et elle allait sûrement le regretter le lendemain, quand elle réalisait, se disant qu'elle avait déconné, et elle ne pouvait pas effacer le message. Mais pour le moment, elle n'en avait pas conscience et c'était peut-être pour le mieux…

Quand elle se réveilla le lendemain matin, Hélène n'avait aucun souvenirs de ce qu'elle avait fait la veille au soir, elle avait juste un mal de tête persistant, lui indiquant qu'elle avait consommé beaucoup trop d'alcool, et sa main la lançait un peu, mais elle n'osa pas regarder. Non, elle choisit plutôt de faire l'autruche et d'aller prendre une aspirine pour faire passer son mal de tête ainsi qu'un café bien serré.

Cependant elle n'allait pas pouvoir faire l'autruche bien longtemps, son téléphone sonna lui indiquant qu'elle avait reçu un message, et non seulement le nom indiqué sur l'écran la fit paniquer, parce qu'elle ne se souvenait absolument pas de l'avoir changer, mais le contenu du message lui disait qu'il n'y avait pas que cela, et qu'elle avait dû aller loin et qu'elle allait surement le regretter.

Mon amour de Légiste : Bonjour Capitaine, vous pouvez passer à l'IML ce matin ? Tôt de préférence il faut absolument qu'on parle du message que vous m'avez laissé hier soir.

Alors déjà, le nom était d'un guimauve qui ne lui ressemblait guère, cependant, cela avait dû plaire à son cerveau embrumé par l'alcool, mais en plus, elle avait dû appeler Balthazar et soudainement elle paniqua, qu'avait-t-elle bien pu lui dire ? Elle essayait de se souvenir mais en vint, elle allait donc devoir se rendre à l'IML, pas de gaité de cœur, surtout après la veille, parce que ça, elle s'en souvenait très bien, mais elle n'avait pas le choix, si elle ignorait Balthazar il viendrait lui même à la DPJ pour en parler… Autant éviter une scène devant toute son équipe.

Elle changea rapidement le nom, remettant "Balthazar" même si ça lui faisait mal au cœur, parce que la vérité, c'était qu'elle aurait bien laisser le "Mon amour" ainsi que le petit cœur… Mais elle ne le pouvait pas, elle avait définitivement perdu le légiste, elle avait définitivement laisser passer sa chance et il n'y avait plus de retour en arrière possible.

Quand elle fût prête, elle prit un taxi en direction de l'ILM, autant régler cela le plus vite possible. Elle commença par envoyer un message à Jérôme pour lui dire qu'elle devait passer par l'IML avant de venir à la DPJ, et en bon collègue et ami, il lui proposa de se retrouver là bas, ce qu'elle refusa, lui disant que c'était pour des raisons personnelles, sans développer, pas besoin qu'elle s'enfonce encore plus. Ensuite elle envoya un message à Balthazar pour lui dire qu'elle arrivait, essayant de calmer son cœur qui battait bien trop vite.

Quand elle pénétra dans l'IML, son cœur battait toujours beaucoup trop vite, elle avait les mains moites, et elle tremblait… Elle était terrorisée de faire face à Balthazar, d'être confrontée à ce qu'elle avait pu lui dire, sur sa messagerie… Elle avait peur d'avoir avouer son terrible secret, celui qu'elle essayait tant bien que mal de garder enfoui au plus profond d'elle depuis des mois, depuis que Maya était revenue dans la vie du légiste, l'envoyant une nouvelle fois balader… Elle était destinée à rester sur le côté et à l'observer dans sa vie, sans occuper la place qu'elle désirait plus que tout.

"Balthazar" appela t'elle incertaine en se dirigeant vers le bureau du légiste "Vous êtes où ?"

"Dans mon bureau, Capitaine" elle le vit sortir pour la rejoindre sa la salle d'autopsie.

"Vous vouliez me voir… Je suis là" elle était placée à une distance qu'elle jugeait raisonnable de son légiste, dos à la porte, pour partir en courant si cela devait mal tourner.

"Vous m'avez appelé hier soir" sourit le légiste, il essayait d'y aller doucement, de prendre des pincettes, parce que, oui, ce message l'avait un peu bouleversé. "Vous m'avez appelé et vous m'avez laissé un message…" continua le brun "Vous vous souvenez de ce que vous m'avez dit ?"

"Peu importe… Ça n'a pas d'importance ce que j'ai dit" répondit Hélène "J'étais bourrée, je savais pas ce que je disais" souligna-t-elle.

"J'avais remarqué l'alcool dans votre voix. Cependant, on dit qu'il peut délier les langues, et vu la sincérité qui se dégage de ce message, je me demande si c'est pas votre cas…"

"On s'en fiche non ?" demanda Hélène "De toute façon, ça ne va pas changer notre relation…" elle le vit hausser un sourcil "Si ?"

"Ah ouais donc vous ne vous souvenez de rien ?" demanda Balthazar et Hélène haussa les épaules.

Elle pu le voir prendre son téléphone, et dans le fond, elle sût immédiatement qu'elle allait le regretter, parce qu'il s'apprêtait à jouer le message. Et dès les deux premiers mots son cœur se serra et les larmes lui montèrent aux yeux… Elle avait, avec l'alcool, osé lui avouer son plus gros secret, la réelle nature de ses sentiments pour lui… Et elle l'avait appelé "Mon amour" on pouvait pas faire pire.

"Arrêtes" demanda-t-elle s'en était trop pour elle, pourtant il avait à peine commencé à jouer le message "J'étais bourrée ok ? Alors oublis ce que j'ai dis"

Elle tourna les talons prête à partir, il valait mieux, sinon elle allait se mettre à pleurer. Elle ne pouvait pas faire face à cette vérité qu'elle refusait… De toute façon, c'était trop tard pour eux, il n'y avait plus rien à faire, juste oublier, oublier son cœur brisé, oublier qu'il ne serait jamais tout ce qu'elle voulait qu'il soit, oublier qu'elle ne l'aurait jamais, cette place, dans ses bras, qu'elle avait tant voulu avoir, juste tout oublier. Mais il n'était pas de cet avis, il lui attrapa donc la main, dans le but de la retenir.

"Aie" grimaça immédiatement Hélène. Sans le vouloir, le légiste avait attrapé sa main blessée.

"Capitaine, il est arrivé quoi à votre main ?" demanda-t-il gentiment.

"Rien, je me suis coupée c'est tout" répondit Hélène, et elle sût à cet instant précis, qu'il n'allait pas la laisser partir comme ça, et qu'elle allait donc devoir affronter son regard et possiblement discuter avec lui…

"Vous me laissez regarder ?" il caressa avec douceur le bandage "Juste histoire que je sois sûr qu'il n'y a pas d'infection qui se développe"

"Euh ouais…" elle soupira avant de se laisser entraîner dans le bureau du légiste.

Elle le fuyait, elle ne voulait pas parler, ni maintenant, ni jamais en fait… A quoi bon, il allait de nouveau tout lui reprendre, la faire tomber plus bas que terre, la traîner dans la boue sur des kilomètres entiers et elle se laisserait faire parce qu'elle est amoureuse, complètement et réellement amoureuse… Pire même quand elle arriverait à se relever et à tenir plus ou moins debout, elle en redemanderait, encore et encore et encore… Elle était prête à tout, par amour pour lui, et Delgado avait raison, elle était pathétique, complètement pathétique…

Elle ne faisait même pas attention à ce qu'il faisait, elle était complètement ailleurs, dans son monde. Enfin pas complètement, parce que dans le monde dont elle rêvait chaque jour, chaque nuit, elle était dans ses bras, ils s'embrassaient, ils faisaient l'amour… C'était elle qui était au centre, pas Maya… Dans son beau monde rêvé, elle n'avait rien gâché entre eux et c'était elle qui vivait une belle histoire d'amour avec le légiste… C'était d'un pathétique et elle continuait de s'enfoncer un peu plus chaque jour…

"Et voilà, Capitaine" il sourit "Une plaie bien nettoyée et un pansement mieux fait" il avait toujours sa main dans la sienne et il refusait de la lâcher "On va en parler maintenant ?" osa t'il avec douceur.

"Il n'y a rien à dire, Balthazar" répliqua la blonde alors que les larmes lui montaient de nouveaux aux yeux.

"Bien sûr que si, Hélène" il serra sa main alors que la blonde essayait de la retirer "C'est pas rien ce que tu m'as dit, sur ce message" il soupira "Est-ce-que c'est vrai ?" osa t il demander "Est-ce-que tu m'aimes ?" il la regarda avec douceur, attendant sa réponse.

Elle ne voulait pas parler, elle voulait juste se taire, et que le sol l'avale, où alors que son téléphone sonne, l'obligeant à partir d'ici, laissant le légiste en plan, sans avoir à lui dire la vérité, sans avoir à lui dire que oui, elle l'aimait, que oui elle était amoureuse, folle amoureuse même, et qu'elle ne voulait pas qu'il épouse Maya, mais plutôt elle… Elle voulait qu'il la choisisse, elle, pour toujours…

"Ca n'a pas d'importance" murmura Hélène, la tête baissée, fuyant le regard du légiste qu'elle sentait sur elle "Ca n'a plus d'importance…" elle laissa couler une larme "Je ne peux rien faire pour changer ce qui va arriver… Tu vas épouser Maya et il n'y a rien que je peux dire ou faire qui va changer ça…"

Balthazar serra doucement la main d'Hélène, qu'il n'avait pas lâché depuis qu'il avait terminé le bandage. Il la caressait doucement, tendrement, ses yeux ne quittant pas Hélène. Il ne l'avait jamais vu comme cela, aussi perdue, aussi… Malheureuse ? Oui elle était malheureuse et ça lui serrait le cœur. Hélène était au plus mal, et il n'avait rien vu, rien compris… Ou alors, il n'avait pas voulu le voir et le comprendre.

"Bien sûr que si, Hélène" il serra sa main essayant de la faire relever la tête "Donnes moi une bonne raison de ne pas épouser Maya ?" il sourit avec tendresse "Juste une seule…" elle avait relevé la tête prête à parler "Et je ne veux rien entendre sur ce que tu as découvert, sur ce foyer où sur le fait que tu la trouves bizarre. Je ne veux pas entendre ça..."

Le problème, c'est qu'elle avait au moins mille raisons à lui donner pour ne pas qu'il épouse Maya, mais laquelle lui donner, laquelle serait assez convaincante pour lui, pour peut-être le faire renoncer à ce mariage insensé, pour qu'il l'écoute… Il fallait vraiment qu'elle prenne son courage à deux mains.

"Je…" commença Hélène à peine convaincante "Moi aussi, je peux te rendre heureux, tu n'imagines même pas à quel point je peux te rendre heureux. Tu connais très bien le Capitaine Bach maintenant, mais attends de découvrir Hélène, celle que je suis dans l'intimité. Je suis persuadée que je peux te rendre très heureux…" elle marqua une pause " Et puis, j'ai envie que tu aies besoin de moi comme moi j'ai besoin de toi" et elle avait besoin de lui, terriblement besoin de lui, il était un peu comme son oxygène et elle se voyait mal vivre sans lui… Il était aussi une épaule sur laquelle elle pouvait s'appuyer, en fait, il était un des piliers fondamentaux de sa vie.

Ah la la, c'était terriblement mielleux, et surtout c'était nul, elle pouvait faire bien mieux, mais la vérité c'est qu'elle n'y arrivait pas, là les mots qu'elle voulait tant lui dire, ceux qu'elle lui avait dit, sur son répondeur, hier soir, alors qu'elle avait bu plus que de raison, étaient désormais bloqués dans sa gorge et ne parvenaient pas à sortir.

De plus, Raphaël ne réagissait pas, alors devant l'absence de réaction du légiste, elle alla poser avec une tendresse infinie ses lèvres sur celles du brun. Le baiser ne dura pas plus de quelques secondes, et il était presque aussi léger qu'une plume et à peine le légiste réalisa ce qu'il se passait, qu'elle était déjà repartit.

"Tu m'as demandé une bonne raison de pas épouser Maya" elle haussa les épaules "La voilà…" elle essaya de sourire "Je t'aime"

"J'ai cru que tu ne le dirais jamais" il sourit tendrement "Mais pourquoi tu ne m'a rien dit avant ? On a perdu tellement de temps…"

"Tu m'as vu ?" demanda Hélène "Je veux dire, tu m'as réellement vu ?" elle montra son corps "Et t'as vu Maya ? Je n'avais aucune chance face à elle… Tu m'aurais jamais choisi…" Elle baissa la tête.

"Non mais ça va pas la tête" s'exclama Balthazar en colère "Oui je t'ai vu et je t'ai bien regardé. T'es vraiment très très belle" il sourit "Il faut que tu en prennes conscience parce que c'était toi… Je t'aurai choisi toi… Je voulais vraiment nous laisser une chance…"

"Je…" commença Hélène

"Oh tais-toi" coupa Balthazar

Il prit son visage en coupe avant de poser ses lèvres sur celles de la blonde pour définitivement la faire taire. Il l'embrassa avec tendresse, profitant de ce moment suspendu entre eux, c'était beau, c'était simple, c'était parfait et surtout, elle embrassait divinement bien.

Hélène, elle n'en revenait pas, elle embrassait Raphaël Balthazar, enfin plutôt c'était lui qui l'embrassait et c'était bien meilleur que tout ce dont elle avait pu rêver. Cet homme était celui qu'elle voulait dans sa vie, jusqu'à la fin, il ne pouvait pas l'abandonner, il ne pouvait pas la laisser, non plus maintenant, elle n'y survivrait pas.

"Je t'aime" murmura Balthazar à la fin du baiser "Ca fait longtemps que c'est le cas, mais j'ai pris peur… Je suis désolé" il l'embrassa brièvement "J'ai tellement peur de te perdre"

"Je suis solide, ne t'en fais pas" elle sourit "Je compte pas m'éloigner de toi. Je t'aime tellement, mon amour" elle sourit "Mais il y a toujours Maya…"

"Tu peux pas t'en empêcher" il sourit "On était bien là… Mais oui, il y a Maya" il soupira "Tu veux bien me parler de ce que tu as trouvé de bizarre ? De ce foyer ? J'aimerai comprendre, parce que maintenant que j'y pense réellement, t'as surement raison"

"Tu peux répéter ?" demanda Hélène en plaisantant "J'ai mal entendu je crois" elle sourit.

"J'ai dit : Tu as sûrement raison." répéta Balthazar "Voilà contente ?" demanda-t-il.

"Très" elle sourit avant de l'embrasser "On va à la DPJ, le dossier est là bas ?" elle sourit.

"Ok, je vous suis, Capitaine"

Il prit sa veste pour la suivre, il devait vérifier ses doutes, parce que, oui, finalement, il y avait un truc louche avec Maya qu'il avait refuser de voir jusqu'à maintenant, parce que cela voulait dire qu'on s'était joué de lui, et qu'il s'était trompé et il avait bien du mal à l'accepter.

Une fois rendu à la DPJ, ils s'enfermèrent directement dans le bureau d'Hélène, à l'abri des regards, pour être au calme, sans être jugés. Ils étaient tous les deux assis et Hélène lui tendit le dossier qu'elle avait monté, dossier que le légiste regarda attentivement, comprenant finalement où sa Capitaine favorite avait voulu en venir… Ca plus toutes les petites choses qui lui semblaient finalement louche et tout d'un coup, il n'était plus vraiment sûr de qui était Maya…

"Et ce foyer, on peut, je sais pas, aller le voir, les contacter ?" demanda le légiste au bout de plusieurs minutes.

"Je peux essayer d'appeler, j'ai peur que nous déplacer soit… Comment dire… Risqué ?" osa Hélène "Mais tu es sûr que c'est ce que tu veux ? Que tu es prêt à chaque éventualité ?" demanda la belle blonde un peu inquiète.

"Ecoutes Hélène, j'apprécie énormément que tu veuilles me protéger" il sourit avant de se pencher vers elle pour l'embrasser très légèrement "Mais j'ai besoin de savoir qui elle est, de savoir qui je comptais épouser… C'est important pour moi"

"Ok on va faire ça" elle sourit avant de prendre le téléphone de son bureau et de composer le numéro du foyer qu'elle avait déjà relevé auparavant, mettant le haut-parleur pour que Balthazar entende lui aussi.

Elle se présenta avant de demander les informations sur Maya Deval, et en écoutant la femme à l'autre bout du téléphone lui expliquer toutes les choses bizarres qui avaient commencé à arriver après que Maya soit entré dans le foyer, tout ce qu'elle avait fait, à quel point elle était maligne, Hélène grimaça, comprenant de plus en plus où elle voulait en venir. Et quand elle parla des parents de la jeune femme, et des mains, elle fit vite le lien… Janvier n'avait été qu'un pion dans la partie d'échec qu'elle jouait et qu'elle pensait mener et surtout gagner en épousant Balthazar, seulement, là, ils avaient un coup d'avance cette fois, et elle avait perdu, c'était fini…

Quand elle raccrocha, Hélène regarda immédiatement Balthazar qui avait été cruellement silencieux, elle pu voir les larmes au coin de ses yeux, il venait d'apprendre que la femme qu'il comptait épouser avait tuer Lise, il y a treize ans, et son silence inquiétait beaucoup Hélène.

"Balthazar ?" appela t'elle en mettant une main sur son bras "Raphaël ?" reprit la blonde devant son manque de réaction.

Seulement il ne disait toujours rien, il se leva, comme si il voulait fuir, mais ses jambes ne le portaient tout simplement plus… Il laissa alors s'échapper de sa bouche un cri de bête blessée, en se laissant tomber sur le sol.

Hélène qui ne l'avait pas quitté du regard se précipita pour amortir sa chute, le serrant contre elle, alors qu'il laissait sortir ses larmes. Balthazar s'accrocha au bras de la flic, comme si il était un point d'ancrage dans la réalité… Il avait cruellement besoin d'elle.

"Je suis là" murmura Hélène en embrassant délicatement sa tempe pour essayer de le calmer. "Je suis là, je te lâche pas"

Balthazar ne disait rien, seulement sa respiration accélérait, comme lors d'une crise de panique, et cela ne disait rien de bon à Hélène, qui essayait en vain de le calmer depuis plusieurs minutes.

"Raphaël, calme toi, respires doucement" commença t'elle "Fait comme moi, inspire et expire doucement" elle caressa son dos mais rien ne changeait "S'il te plait, je sais pas calmer une crise de panique." commença-t-elle, désormais au bord des larmes "Raph' s'il te plait, respire calmement"

Elle bougea doucement pour se mettre devant lui, pour qu'il croise son regard doux et apaisant, espérant que cela allait réussir à le calmer. Elle posa ses mains sur ses joues et releva sa tête pour le regarder dans les yeux, essuyant avec tendresse les larmes qui coulaient encore.

"Regardes moi, calle ta respiration sur la mienne" elle sourit avant de respirer doucement, montrant l'exemple au légiste qui essayait de la suivre, tout en se concentrant sur autre chose que ce qu'il venait d'apprendre sur sa futur ex-fiancée, qui bientôt allait pourrir dans une cellule de prison.

"Hélène" commença-t-il "C'est… C'est elle…" il fallait que ça sorte, mais il avait encore du mal à réaliser

"Je sais, et on va aller l'arrêter et la mettre en prison" elle continuait de caresser ses joues avec tendresse "Je te jure qu'elle va payer, elle peut pas s'en sortir, c'est fini, Raphaël, elle a perdu" elle sourit pour essayer de le rassurer "Et je suis là, tu vas t'en sortir"

Balthazar ne dit rien, il se jeta tout simplement sur les lèvres d'Hélène, l'embrassant avec une passion non dissimulée, pour la remercier d'être là, d'être encore là, d'être toujours là. Hélène sentait les dernières larmes qui s'échappaient des yeux de l'homme qu'elle aimait plus que tout, et désormais, elle plus rien n'allait se mettre en eux, elle s'en faisait la promesse.

"Merci Hélène" il sourit "Vraiment, merci pour tout mon amour" il l'embrassa de nouveau.

"De rien, mon amour" sourit Hélène "Maintenant, on va aller l'arrêter et elle va payer, mais on va avoir besoin de toi, il faut qu'elle se doute de rien" elle sourit tendrement avant de se relever et d'aider Balthazar à faire de même. Il fallait maintenant qu'ils mettent en place un plan pour arrêter Maya, et il fallait qu'il soit parfait.

Hélène rassembla son équipe et leur expliqua en détail ce qu'elle avait découvert avec Balthazar, qui était réellement Maya et qu'ils devaient mettre en place un plan pour l'arrêter, mais elle devait se douter de rien, sinon ils étaient foutus, elle ne devait pas savoir qu'elle avait fini par être démasquée et perdre la partie.

"On peut faire ça au mariage" sorta Balthazar, tout à coup, alors que jusqu'à présent il était bien silencieux. "C'est parfait et elle va vraiment se douter de rien"

"Balthazar…" commença Hélène "Vous vous voyez jouer la comédie jusque là ? Vous allez tenir sans l'étrangler avant ?" demanda-t-elle dubitative.

"Je…" commença le légiste, pour une fois, pas très sûr de lui "Je sais pas…"

"Vous ne préférez pas dormir tranquille ce soir ?" ajouta la blonde "Qu'elle paye, là, tout de suite ?" elle posa une main sur son bras avant de murmurer pour que seul lui entende "Tu préfères pas passer ta soirée avec moi plutôt ?" elle sourit.

"Si, clairement je préfère" répondit le légiste "Alors on fait comment ?" demanda-t-il curieux, se doutant qu'il allait faire partie du plan pour arrêter Maya.

Hélène expliqua alors en détail comment ils allaient procéder, l'attention qu'ils devaient avoir et aussi les risques qu'une telle opération comportait. Maya était maligne, stratège et ils allaient devoir être prudents pour éviter que cela dégénère et ne finisse dans un bain de sang. Si il y a bien une chose qu'Hélène voulait éviter c'était de devoir abattre Maya, car la mort lui offrait une certaine victoire, alors lui tirer dessus serait vraiment en dernier recours, si elle refusait d'obtempérer.

Une fois qu'elle eut terminé son brief, elle entraîna Balthazar dans son bureau pour une conversation plus personnelle avec le légiste, lui allait devoir être deux fois plus prudent, puisqu'il allait devoir rentrer chez lui et faire comme si de rien n'était.

"Tu me promet que tu vas être prudent et que tu ne vas rien faire de stupide ?" demanda Hélène essayant de cacher son angoisse.

"Promis" Balthazar lui sourit avant de se pencher vers elle pour l'embrasser "Il ne va rien m'arriver"

"Tu devrais mettre un gilet sous ta chemise, par sécurité" elle posa ses mains sur le torse du médecin.

"C'est trop risqué, Hélène, si elle s'en aperçoit, on est mort" il prit doucement ses mains dans les siennes pour les serrer "Il ne va rien m'arriver et je ne vais pas jouer au super héros d'accord ?" il sourit "Tout va bien se passer"

"Je te fais confiance" elle sourit aussi, mais il était un peu tendu, signe qu'elle avait quand même peur pour son légiste.

Dix minutes plus tard, Balthazar quittait la DPJ pour rentrer chez lui, il avait confiance en Hélène et son équipe, mais il savait que cela pouvait déraper à n'importe quel moment, il devait juste agir normalement, rester naturel, il pouvait le faire, il devait s'en persuader.

Une fois rentré chez lui, il fit comme si de rien était, embrassant même Maya tout en cachant son dégoût, cela n'allait plus durer longtemps, dans une dizaine de minutes, Hélène allait débarquer, arrêter Maya et il pourrait enfin refermer ce livre, définitivement, et tout oublier, dans les bras d'une belle flic blonde, de préférence.

Quand la sonnette retentit, Maya fronça les sourcils et il haussa les épaules, comme pour lui montrer qu'il ne savait pas et il se leva pour aller ouvrir la porte. Dernière se trouvait Hélène et son équipe, elle lui parla brièvement, avant qu'ils avancent tous dans le salon, arme à la main.

"Les mains en l'air Maya" cria Hélène "Lèves les mains où je peux les voir" continua la flic en la visant avec son arme.

"Hélène, quel plaisir de vous voir" sourit la brune sans pour autant lever les mains.

"Lèves tes mains Maya" répéta Hélène en la fixant alors que toutes les armes étaient braquées sur elle. "On sait qui tu es, la partie est finie"

"Oh, vous savez donc" elle se mit à rire "Mais dites-moi, Capitaine, est-ce-que ça serait pas votre jalousie maladive envers moi qui vous à poussé à faire des recherches sur moi" provoquât-elle.

"Tes provocations et manipulations ne marchent pas sur moi" répliqua du tac au tac la flic "Je ne vais pas me répéter, exécute toi" menaça Hélène resserrant sa prise sur son arme.

"Vous ne me faites pas peur" répondit Maya en se levant doucement "Vous n'oserez jamais me tirer dessus, il vous en voudrais trop si vous faisiez ça" continua-t-elle de provoquer en vint, Hélène ne flanchait pas.

"Au contraire, elle me soulagerait grandement" répliqua Balthazar qui venait de revenir dans le salon.

"Je vous avait dit de rester à l'écart" répondit Hélène sans le regarder, fixant toujours Maya qui ne bougeait pas d'un poil.

"Mon amour je peux t'expliquer" commença Maya "Je…"

"J'en ai rien à faire, tu fermes ta gueule et tu t'exécute" la coupa Balthazar enragé.

Maya finit par s'exécuter, sachant qu'elle ne pouvait pas s'en sortir alors qu'un flic lui passait les menottes afin de l'emmener en cellule, quand tous les autres baissaient leurs armes. Hélène la fixa longuement, la partie était finie et la blonde en était la grande gagnante.

"Echec et Mat, Salope" lui dit Hélène alors que Maya passait à côté d'elle, encadrée par deux flics qui la sortait de l'appartement.

C'était enfin fini, et Raphaël avait très envie d'embrasser Hélène, là tout de suite, mais il ne voulait pas la gêner, la mettre mal à l'aise devant tous ses collègues alors il lui sourit tendrement pour la remercier, il le savait, il allait pouvoir le faire plus longuement dans la soirée, quand ils allaient être tous les deux.

Hélène observa Balthazar qui était presque comme un lion en cage, il tournait et virait dans tous les sens, et cela l'inquiétait grandement, ne sachant pas ce que le légiste pourrait faire une fois qu'elle aurait le dos tourné…

Finalement le légiste s'assit et prit sa tête entre ses mains, il souffla, c'était fini, il pouvait mettre un point final à tout cela, et même si il rêvait de tirer une balle entre les deux yeux de Maya pour toute la souffrance qu'elle lui avait infligé, il savait qu'au fond, Hélène avait raison, la mort lui offrirait une victoire, celle de ne jamais être juger et de ne pas réellement payer pour ses crimes, alors il devait laisser les choses se faire.

"Hélène ?" appela Delgado en arrivant près d'elle mais la blonde semblait ne pas l'entendre "Hélène ?" répétait le lieutenant.

"Hein ? Quoi ?" demanda la blonde en se tournant vers son ami "Pardon je t'écoutais pas" s'excusa-t-elle.

"Non c'est pas grave" il sourit "Tu viens ?" demanda-t-il "On doit aller interroger Maya… Essayer de comprendre et ensuite on la défère au parquet et elle va en détention provisoire en attente de son jugement" lui expliqua le flic.

"Euh…" commença Hélène "Tu veux pas faire ça sans moi ?" demanda-t-elle et elle pu voir son ami hausser un sourcil "Je préfère rester avec lui" développa la flic "J'ai peur qu'il déconne et qu'il se fasse du mal, tu vois ?"

"Tu sais, il peut aussi venir à la DJP, comme ça tu peux t'occuper de Maya en gardant un œil sur lui" répondit le flic.

"Ouais non c'est pas une bonne idée… Je veux plus jamais qu'il ait affaire à cette femme…" elle sourit "Tu m'en veux pas ?".

"Non, tu fais ce que tu veux, c'est toi la patronne après tout" il sourit "Et puis il va avoir besoin de toi. Vous aviez l'air plutôt proche tout à l'heure" il lui fit un clin d'œil

"Je vois absolument pas de quoi tu parles" Hélène haussa un sourcil "Il n'y a rien entre nous" menti la blonde.

"Ouais, bien sûr" il sourit se moquant gentiment de son amie, il avait bien vu le petit manège qui avait eu lieu entre ses deux amis

"Mais c'est vrai" répliqua Hélène "On est amis, je veux juste veiller sur lui, qu'il ne fasse pas de connerie c'est tout"

"Si tu le dis" sourit Jérôme, pas du tout convaincu par son amie "En tout cas, je suis content pour vous, vous méritez d'être heureux" il posa une main sur son épaule.

"Tu m'agace Jérôme" râla Hélène en poussant sa main.

"Moi aussi je t'adore Hélène" il rigola "Bon je vais y aller, je te tiens au courant" il sourit et commença à partir "A plus Baltha" salua le flic en quittant la pièce.

Balthazar leva une main pour saluer le flic, sans vraiment lever sa tête, il était perdu, il devait réfléchir, il ne savait pas trop ce qu'il allait faire. Hélène, elle, s'approcha de lui, s'asseyant sur le canapé, posant une main dans le dos de Raphaël.

"Ça va ?" demanda-t-elle en caressant son dos, mais le légiste n'eut aucune réaction "Raph' ?" appela t'elle.

Mais en vint, le légiste ne répondait pas, trop perdu dans la spirale de ses pensées. Hélène laissa alors glisser une de ses mains pour aller prendre celle du légiste et la serrer avec tendresse, ce qui le fit enfin relever les yeux et tourner la tête vers elle. Il la fixa avec intensité avant, à la plus grande surprise de la blonde, de se jeter sur ses lèvres et de l'embrasser avec passion, ce qu'il comptait faire depuis que Maya avait été tirée hors de son appartement.

"Merci Hélène" sourit le brun alors qu'ils se séparaient "Merci pour tout, mon amour. T'es la plus belle personne que j'ai rencontré ces dernières années, et je veux que tu restes à mes côtés, pour toujours" il l'embrassa de nouveau.

"Wow. Je… Raph…" elle sourit "Je sais pas quoi te dire. Juste je t'aime" elle l'embrassa délicatement.

"Grâce à toi, je vais enfin pouvoir avancer, tourner cette page, et écrire un nouveau chapitre, avec toi, jusqu'à la fin du livre de ma vie" il sourit.

"Est-ce que …" commença Hélène "Est-ce-que tu me demandes en mariage ?" elle haussa un sourcil, la surprise peinte sur son visage.

"Non mon amour" il l'embrassa chastement "Crois moi, quand je te demanderais, je ferais ça bien, pour que tu t'en souvienne jusqu'à la fin de tes jours" il sourit alors qu'elle le regardait, partagé entre la surprise et l'émotion "Parce que oui, Hélène Bach, je compte faire de toi ma femme, un jour, dans le futur. Et je compte passer ma vie à te serrer dans mes bras et te montrer combien je t'aime" il la regarda tendrement "Enfin, si tu veux bien de moi"

Hélène sourit avant de se jeter sur lui, le faisant tomber sur le canapé alors qu'il l'entraînait dans sa chute. Ils se mirent à rire de bon cœur avant de s'embrasser une nouvelle fois. Elle ne voulait pas se séparer de lui, ni maintenant, ni jamais en fait.

"Je prends ça pour un oui" plaisanta le légiste.

"Oh, s'il te plaît, pour une fois, tais-toi et embrasse moi" ordonna la blonde "Et sans tergiverser"

"A vos ordres, Mon Capitaine"

Balthazar sourit avant de se jeter de nouveau sur ses lèvres pour l'embrasser avec passion, détachant le gilet pare-balle qu'elle portait et passant ses mains sous son chemisier, ne laissant aucun doute sur la suite des événements de la soirée. Et Hélène n'était pas contre, cette issue, pas du tout même, elle comptait bien la passer dans ses bras, nue de préférence. Elle avait eu tellement de peine, et de difficulté pour avoir cette place, dans les bras de cet homme qu'elle aime profondément, que pour rien au monde elle ne voudrait les quitter, elle y était trop bien.


Et voilà

On se retrouve Mercredi prochain à 10h, et cela sera comme ça pour tout l'été.

Kiss