Bonjour,
Voici un nouvel OS, encore sur un épisode. Cette fois, c'est l'épisode 8 de la saison 2 et le fameux moment devant l'IML. J'espère que ça va vous plaire.
Bonne Lecture
Enfin, cette enquête était terminée, enfin ils pouvaient souffler. Elle n'avait pas été de tout repos, cette enquête, entre les corps qui avaient disparus et la DGSI qui s'en était mêlé… Bref, ils étaient vraiment contents que tout cela soit terminé.
Hélène et Balthazar profitaient d'un moment de calme devant l'IML, ils discutaient de tout et de rien, profitant aussi, simplement, de la présence de l'autre. Il y avait eu un moment, durant cette enquête, où elle avait cru qu'il allait l'embrasser, devant tout le monde… Enfin devant Delgado, Fatim et Eddy, et elle ne savait pas comment elle aurait réagit si cela c'était réellement produit…
Mais il avait juste remarqué que l'homme de la DGSI lui avait postillonné dessus… Elle devait l'avouer, elle avait été un peu frustrée qu'il ne l'embrasse pas après coup, parce que franchement, au fin fond d'elle, bien qu'elle avait donné une nouvelle chance à son couple avec Antoine, elle avait eu très envie qu'il l'embrasse.
De plus, avec la soirée qu'ils avaient passée chez lui, certes pour l'enquête, cela avait attisé son envie de passer encore plus de temps avec lui. Surtout qu'en parlant avec Antoine au téléphone, elle avait bien remarqué qu'il était jaloux, et cela lui faisait plaisir… Après tout, il avait joué au con, elle pouvait bien lui rendre…
"Au moins maintenant les parents vont pouvoir faire leur deuil" commença-t-elle, coupant le silence qui avait fini par s'installer entre eux. Balthazar lui sourit, confirment ses dires.
Après tout, quand cela touchait des enfants, c'était encore plus difficile… Et ils auraient eu beaucoup de mal à leur dire qu'ils n'allaient pas pouvoir faire leur deuil correctement car les corps avaient disparu…
"Vous allez autopsier le corps de Charles Dazan ?" repris la blonde. Elle ramenait le sujet un peu délicat sur le tapis, mais après tout, elle devait savoir ce qu'il comptait faire, et cela allait leur permettre d'avancer dans l'enquête sur le tueur de Lise, qui courait toujours, et qui avait un peu d'avance sur eux…
Balthazar la regarda avec une certaine tendresse dans le regard. Elle y allait encore doucement, prenant des pincettes, car elle le savait, cela était encore un sujet délicat pour le légiste et Hélène faisait preuve d'une grande compréhension à son sujet.
"Ouais" confirma Balthazar en la regardant dans les yeux brièvement, avant de boire une gorgée de son café. "Vous aviez raison, j'vais pas lâcher" il lui sourit, elle avait eu raison de lui dire de ne pas lâcher, elle ne comptait pas lâcher elle, elle faisait ça pour lui, pour qu'il obtienne enfin des réponses, et il ne pouvait pas abandonner, pas maintenant. "T'façon ça fait déjà douze ans que j'attends. J'peux bien attendre encore un petit peu" il sourit, il avait attendu longtemps, et maintenant ils avancent, alors la réponse pouvait bien attendre encore un peu. "En plus on se rapproche là, je le sens. J'suis sûr que lui aussi il le sens" il bu à nouveau du café, ils n'étaient plus très loin de la vérité, ils pouvaient presque la toucher du doigt.
Le silence repris place entre eux, il n'était absolument pas gênant, au contraire, ils se regardaient, les yeux dans les yeux, profitant juste de la présence de l'autre. C'est simple, et leur vie ne l'était pas vraiment en général, alors profiter d'un moment comme cela leur faisait du bien.
"Merci de ne pas m'avoir lâché." repris le légiste en la regardant toujours. Il pu voir un fin sourire couvrir ses lèvres "Merci" reprit le brun.
Et les voilà repartis, en train de se fixer en silence, se parlant avec les yeux. De temps à autre leurs yeux dérivaient vers les lèvres de la personne en face, et l'envie de l'embrasser se faisait de plus en plus pressante.
Balthazar se demanda ce que cela ferait, d'unir ses lèvres avec celles de la flic, quelles sensations cela allait lui apporter, quel goût avait ses douces lèvres. Il y avait déjà pensé pas mal de fois, à l'embrasser, mais il ne l'avait jamais fait. Premièrement par respect pour elle, et pour son couple. Hélène était une femme mariée, avec, à ses yeux, un gros connard qui ne la méritait pas… Non mais sérieusement, comment avait-il pu tromper une aussi belle femme ? Il ne pouvait pas le comprendre. Puis deuxièmement, Maya était entrée dans sa vie, et il l'aimait bien Maya, c'était léger et sans prise de tête, mais il ne se voyait pas vraiment refaire sa vie avec elle…
Hélène elle aussi, avait très envie de l'embrasser, ils se regardaient dans le blanc des yeux depuis un moment, et elle allait finir par craquer, c'était sûr. En plus, elle en avait envie, et surtout, ça allait faire les pieds à Antoine, lui qui craignait tant de voir le légiste lui voler sa femme, femme qu'il n'avait pas hésité à tromper… Balthazar le savait en plus et connaissant son légiste, elle se demandait pourquoi il n'était toujours pas allé le voir pour lui dire sa façon de penser… Il était sans gêne après tout.
Le temps passait et ils ne s'étaient toujours pas lâchés du regard. Chacun attendait que l'autre fasse un mouvement, soit en parlant, soit en détournant le regard, ou alors en agissant et en faisant ce que tous les deux crevaient d'envie de faire… Pourtant, cela pourrait mener à une éventuelle catastrophe qu'ils voulaient éviter tous les deux.
Si jamais aucun des deux ne rompait ce lien, ils allaient s'embrasser, c'était une évidence, et ils se battaient avec cette envie et ces pensées, parce que ils se respectaient énormément et surtout, ils ne voulaient pas perdre le lien qu'ils avaient réussi à créer encore eux.
Pourtant, après encore une bonne minute à se regarder dans le blanc des yeux, le goblet désormais vide de Balthazar vola dans la court de l'IML et ses lèvres trouvèrent celles d'Hélène sans vraiment savoir lequel des deux s'était jeté sur l'autre en premier.
Toujours est-il qu'ils s'embrassaient avec passion, s'accrochant l'un à l'autre comme si leurs vies en dépendaient, comme si, plus rien autour d'eux n'avait d'importance. Pourtant, complètement à bout de souffle après leur échange passionné, ils furent obligés de mettre fin à ce baiser qu'ils semblaient avoir tant attendu.
De nouveau, le silence prit place entre eux, entre coupé par leurs respirations rapides alors qu'ils essayaient tant bien que mal de la faire revenir à la normale, tout comme les battements de leurs cœurs, qui semblaient ne faire qu'un.
Aucun d'eux ne baissa le regard, ils ne semblaient pas plus que cela gênés de ce qui c'était passé entre eux. Ils ne parlaient pas, cherchant possiblement la bonne formulation pour exprimer ce qu'ils voulaient dire à l'autre. Mais ils n'osaient pas parler, comme pour ne pas briser le moment qu'ils étaient encore en train de vivre.
Dans le regard de Balthazar, Hélène pouvait voir une lueur qu'elle n'arrivait pas à définir, mais ses yeux marrons semblaient encore plus étincelants que quand ils étaient plein de malice. Ils brillaient d'une lueur douce, chaleureuse mais clairement indéfinissable.
Dans le regard d'Hélène, Balthazar avait l'impression d'y voir son âme. Ils brillaient tellement, plus qu'il ne les avaient jamais vu briller, et cela donnait à la flic une douceur incroyable mais surtout une beauté presque envoutante.
"Je suis désolé…" sortit soudainement Balthazar alors qu'il parvenait enfin à se détacher d'Hélène, à détacher ses yeux d'elle, de son visage, de ses lèvres. "J'aurai pas dû vous embrasser comme ça… C'était complètement déplacé…"
"Non non, c'est moi qui suis désolée" répondit Hélène en baissant soudainement la tête pour regarder ses mains qui étaient, tout à coup, très intéressantes… "Je vous ai embrassé et… Je ne sais pas ce qui m'a pris…"
En l'entendant, elle aussi, s'excuser, Balthazar regarda de nouveau sa capitaine, elle triturait ses doigts, jouant continuellement avec son alliance. Elle semblait vraiment mal à l'aise et il se gifla mentalement. En se jetant sur elle, il avait complètement oublier qu'elle était une femme mariée, qui, qui plus est, essayait de reconstruire son couple… Quel idiot il faisait… Il avait cédé à ses pulsions et maintenant il regrettait…
"C'est de ma faute, Hélène" repris Balthazar, essayant de la déculpabiliser "Tu n'y ai pour rien" murmura le légiste "J'ai agi sur un coup de tête, je suis vraiment désolé…"
"Mais arrête de t'excuser…" soupira Hélène sans lever la tête, jouant toujours avec son alliance "Moi aussi, je t'ai embrassé, tu n'es pas le seul responsable…" elle releva la tête et croisa le regard de Balthazar, il semblait différent, elle le trouvait triste, et elle voyait combien le légiste s'en voulait. "Non seulement je t'ai embrassé. Mais je t'ai aussi laissé m'embrasser, comme ça… Alors que j'aurai pu te repousser"
La vérité, c'est qu'elle n'avait eu aucune envie de le repousser, pas une seule seconde, elle aurait même voulu, si c'était possible, ne jamais stopper ce baiser… Et pour ça, elle se sentait extrêmement coupable… Elle n'avait pas pensé une seule seconde à Antoine alors qu'il était toujours son mari, malgré tout ce qui c'était passé, et qu'ils essayaient de reconstruire leur couple… Seulement, maintenant, elle se demandait de plus en plus si elle en avait toujours envie… De cette vie-là, avec lui, alors qu'il l'avait trahi, bafoué, sali, de la pire des façons.
Balthazar finit par se lever, il ne savait plus quoi dire, ni quoi faire, et surtout, il ne voulait pas rendre la situation encore pire. Non seulement Hélène était une femme mariée, et malgré toute l'affection qu'il avait pour elle, il avait beaucoup de respect pour son couple, même si il n'aimait pas Antoine… Et puis il n'était pas comme ça… Du tout… Mais en plus, lui aussi était en couple, certes depuis peu de temps, mais il aimait bien Maya, même si la jeune femme n'était pas forcément celle avec qui il se voyait avancer dans la vie… Pour le moment il voulait juste profiter.
Désormais debout, il alla chercher le gobelet qu'il avait lancé avant d'embrasser Hélène. Il en avait eu très envie, et ça c'était fait naturellement, simplement. Ce baiser avait été un révélateur pour lui, et maintenant, il ne savait plus vraiment où il en était. Il pouvait, certes, mettre un terme à son histoire avec Maya, mais il ne pouvait pas foutre en l'air le mariage d'Hélène, qui essayait de le sauver…
"Heu…" commença Balthazar "Je vais aller autopsier le corps de Dazan" il regarda Hélène qui était toujours assise devant la porte de l'IML "En plus il se fait tard, tu devrais rentrer chez toi" soupira le brun
"Balthazar attends" commença Hélène en se levant à son tour "On va faire comme si rien ne s'était passé entre nous ?" demanda-t-elle "Comme si on ne s'était pas embrassé ?" ajouta la blonde en le fixant avec tendresse
"C'est ce qu'il y a de mieux à faire non ?" demanda le légiste en haussant les épaules. "On aurait jamais dû… C'était un moment d'égarement…" continua t'il en essayant de se persuader, parce que en vérité, ce n'était pas du tout le cas "Je ne referais jamais un geste aussi déplacé envers toi…"
"C'est ce que tu penses ?" demanda Hélène, un peu déçue, plus elle y pensait, moins elle voyait cela comme un moment d'égarement, mais plutôt comme deux adultes qui avaient enfin cédé à ce qui était inévitable depuis des mois.
"Ecoute Hélène, je te respecte énormément. Tu es d'un soutien sans faille pour moi, tu ne me lâches pas, et tu ne m'a jamais laissé, c'est important pour moi, de pouvoir compter sur toi… " il baissa la tête, évitant de croiser son regard "Tu es mon amie, je ne veux pas perdre ce lien qu'on a… C'est bien trop important à mes yeux…"
Hélène ne s'était pas attendu à ça, mais elle sentit son cœur se fissurer doucement. Ca lui faisait mal qu'il dise ça… En fait, elle avait presque envie de pleurer… Cela avait été trop beau pour être vrai. Oui il était son ami, oui elle tenait beaucoup à lui, mais une toute petite voix, au fond d'elle, lui disait qu'en fait, elle voulait plus, que ce qu'elle ressentait pour lui, ce n'était pas que de l'amitié… Seulement, elle n'était pas vraiment prête à l'assumer…
"Ok… Comme tu veux" souffla la flic elle n'avait pas la force d'argumenter contre ça, si c'était ce qu'il voulait, elle l'acceptait, parce que au moins, comme ça, elle ne prenait pas le risque de le perdre, de perdre ce qu'ils avaient eu tant de mal à créer…
Balthazar sembla entendre une note de déception dans la voix de son amie, mais il n'osa pas relever, encore une fois, il se rangeait du côté de la facilité plutôt que d'essayer de comprendre réellement… Oui, il avait eu envie de ce baiser, mais il se persuadait que ce n'était pas le cas d'Hélène.
Elle était toujours plantée là, dans la cour quand son téléphone sonna, la sortant de l'espèce de bulle dans laquelle elle s'était mise. En regardant l'écran, elle vit non seulement que c'était Antoine, mais qu'en plus, il était plus de 20h et que donc, il devait s'inquiéter. Pourtant, elle n'avait ni envie de le voir, ni de lui parler… Mais elle se devait de décrocher, pour le rassurer au moins…
Balthazar l'entendis décrocher et parler à son mari alors qu'il s'avançait vers l'IML dans le but d'aller faire l'autopsie de Dazan. Pourtant quand il passa près d'Hélène, il sentit une main attraper doucement son poignet. Il se tourna pour la voir, une question dans le regard, mais elle était toujours au téléphone.
"... je suis désolée Antoine, je peux pas rentrer pour le moment… Je te tiens au courant…" s'excusa Hélène avant de raccrocher, ne répondant pas aux derniers mots lancés par son mari.
Après avoir rangé son téléphone, elle fixa de nouveau Balthazar, l'envie de l'embrasser encore s'insinuant dans ses veines. Lui aussi la fixait, se demandant ce qui se passait dans la tête de la flic. La main d'Hélène finit par glisser du poignet du légiste à sa main qu'elle serra avec tendresse.
"En tout cas, moi, j'avais envie de t'embrasser" murmura doucement Hélène "J'avais envie de ce baiser…"
Balthazar la fixait comme si il n'en revenait pas. Elle n'avait pas dit ça ? Ce n'était pas possible ? Il avait du mal à y croire… Pourtant Hélène le regardait toujours avec tendresse et semblait attendre une réaction de sa part, qui ne venait pas… Tout simplement, parce qu'il était littéralement sur le cul de l'aveu qu'elle venait de lui faire.
"Moi aussi…" murmura Balthazar "J'avais envie de t'embrasser" il essaya de lui sourire, mais il n'était pas très sûr de lui, et avec cet aveu, il se mettait un peu plus à nu devant la flic. De plus, il avait toujours du mal a croire qu'elle ait eu autant envie que lui de ce baiser qu'ils avaient échangé.
"Alors pourquoi tu me fuis ?" demanda Hélène "Pourquoi tu n'arrêtes pas de t'excuser alors que tu n'as rien fait de mal ?" continua la flic
"Mais enfin Hélène …" commença Balthazar, stupéfait qu'elle pose réellement la question. "Tu es une femme mariée…" soupira le légiste "Tu es une femme mariée et je refuse de briser ton couple… Un couple que tu essayes de reconstruire après tout ce qui c'est passé… Et je ne peux pas interférer avec ça…" développa doucement le brun "De plus, je suis en couple également"
"Et alors ?" demanda Hélène "Mon mari m'a trompé, il m'a détruite et il tourne toujours tout à son avantage…" elle soupira "Quand j'ai débarqué, chez toi, ce soir-là, en larmes" commença la flic, faisant référence à la fameuse soirée "J'ai cru que t'allais prendre tes affaires et aller lui casser la gueule… Et il ne l'aurait pas volé je pense…" Hélène eut un petit rire.
"Je t'avoue que j'y ai pensé" sourit le légiste "Aller casser la gueule d'Antoine quand t'as débarqué chez moi" ajouta t'il "Mais j'ai préféré me concentrer sur toi, c'était toi qui avait besoin de moi et aller frapper Antoine n'aurait rien changer…"
Alors oui, ça l'aurait surement soulagé de lui faire comprendre qu'il était un idiot et qu'il aurait jamais dû tromper Hélène, mais, à ce moment là, c'était elle qui avait besoin de lui, alors il était rester à côté d'elle, et l'avait accompagné dans un bar, avant de la mettre dans un lit, alors qu'elle était complètement saoule.
"Donc ?" commença Hélène "Tu comptes prendre une décision nous concernant ?" demanda-t-elle "Parce que, au cas où, tu ne l'aurais pas compris, la mienne elle est prise…" elle soupira, elle lui faisait presque une déclaration là…
Balthazar la regarda, perdu… Qu'attendait-elle de lui ? Allait-elle laisser tomber Antoine pour lui ? Parce que, en toute honnêteté, il n'était pas sûr d'en valoir vraiment la peine… De plus, non seulement, il était en couple avec Maya, mais en plus, ils se rapprochaient de plus en plus du tueur de Lise, et si il voulait faire du mal à Balthazar, il pourrait s'en prendre à Hélène sans problème, et ça il ne le voulait pas…
En y réfléchissant, il se rendait compte, que finalement, même après deux mois de relation amoureuse, il ne tenait pas autant à Maya qu'il tenait à Hélène. Le tueur pouvait s'en prendre à Maya, cela n'aurait clairement pas le même impact que si il s'en prenait à Hélène, parce qu'il tenait bien trop à la flic, bien plus qu'à n'importe qui…
"Je peux pas Hélène" soupira le légiste, et instantanément la flic lâcha sa main et baissa la tête pour cacher que ses yeux commencèrent à se remplir de larmes. "Pas parce que je ne tiens pas à toi, pas parce que je n'en ai pas envie, au contraire, je ne peux pas, parce que je tiens beaucoup à toi et parce que je veux te protéger du danger"
"Mais je suis flic, Balthazar !" cria Hélène "Je peux me protéger, j'en suis capable, et je suis armée" continua-t-elle
"PAS CONTRE LUI" rugit Balthazar, faisant reculer Hélène d'un pas, tant elle avait été surprise par ses cris et sa colère "Si il s'en prend à toi, tu ne pourras pas te défendre" soupira le brun "Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose parce que tu es trop proche de moi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi" il se prit la tête dans les mains, et finit par lui tourner le dos.
Non, il ne pouvait pas laisser cela arriver, non il ne pouvait pas la mettre en danger, il tenait bien trop à elle, et si on lui enlevait Hélène, il allait sombrer, plus profond que jamais, et il ne pourrait pas s'en sortir. Sans elle, il était fichu, sans elle il allait perdre sa source de lumière. Il se devait de la protéger, et si la protéger signifiait la garder loin de lui, si la protéger signifiait le fait qu'elle doive juste être une amie il le ferait, encore et encore et encore.
"Raphaël ?" murmura la douce voix d'Hélène, elle essayait de le faire revenir vers elle, de le sortir de sa spirale infernale "Tu peux pas me protéger de tout" elle posa une main sur son épaule
"Mais je peux te tenir assez éloigné de moi pour te protéger de lui" il soupira, avant de la regarder dans les yeux. Les siens étaient pleins de larmes, il ne pouvait pas la perdre.
"Tu sais, ce n'est pas ça qui l'empêchera de s'en prendre à moi… Ce n'est pas parce qu'on est juste ami qu'il ne va pas s'en prendre à moi" elle lui sourit, essayant de le rassurer. "Si il veut me faire du mal, il le fera, qu'on soit amis ou plus"
Balthazar le savait, les paroles d'Hélène étaient pleines de vérité, si le meurtrier de Lise voulait lui faire du mal, il le ferrait, qu'elle soit juste sa collègue, son amie ou bien plus. Il la regarda dans les yeux, tout cela était partit d'un simple baiser qu'il lui avait donné alors qu'ils se fixaient intensément. Un baiser dont il avait eu très envie, dont il avait toujours envie.
Sans réfléchir, il attrapa son visage en coupe et l'embrassa de nouveau, sans dissimuler la passion qui l'habitait. Hélène représentait énormément pour lui et il n'était pas prêt à la laisser. Il avait besoin d'elle dans sa vie, et il était prêt à tout pour non seulement l'avoir dans sa vie de la façon dont il le désirait le plus, mais aussi pour la protéger de tous les dangers.
Hélène avait légèrement reculé sous l'effet de la surprise avant elle aussi de répondre avec passion au baiser renversant qu'il lui donnait. Elle en avait tellement envie, d'être avec lui, même si cela impliquait pas mal d'ajustements, de peurs et de problèmes, elle signait quand même. Après tout, il s'agissait de Raphaël Balthazar, aussi charmant que agaçant, mais elle s'en fichait.
"T'es la personne qui compte le plus pour moi" murmura Balthazar à la fin du baiser "Je ferais tout pour te protéger" il lui sourit.
"Je te promets, qu'on va trouver, Raphaël" sourit Hélène "Je ne vais pas lâcher, je ne vais pas te lâcher. On est ensemble, jusqu'au bout. Je vais être là, je serais toujours là".
"Et je te remercierai jamais assez pour ça" il sourit tendrement avant de l'embrasser de nouveau.
Oui il ne voulait pas prendre le risque de la perdre, mais de toute façon, il y avait toujours un risque. En plus elle était flic, elle pouvait, à n'importe quel moment, ce prendre une balle. Et si jamais il venait à la perdre, il regretterait d'avoir laisser passer sa chance d'être avec elle quand il en a eu l'occasion. Et il en avait assez d'avoir des regrets. De plus, elle valait bien la peine de prendre quelques risques, c'était Hélène Bach, et il avait de très fort sentiments pour elle.
Et voilà,
On se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel OS
Kiss
