BONJOUR !
Tout d'abord, je vous souhaite une très bonne année 2023, et tout ce qui va avec, santé, bonheur et j'en passe.
Nous revoilà donc partit pour de nouvelles histoires avec notre duo favoris. Comme toujours, j'y ai mit tout mon cœur et j'espère qu'elles vont vous plaire.
Pas de changement cette année, les publications auront lieu le mercredi. Quant à l'heure, elle sera adaptée en fonction de mes horaires de travail. Cela sera généralement 10h ou 17h.
Bref, assez de blabla, je vous laisse avec ce premier OS de l'année, et on commence avec un OS sur un épisode, le 3x01
Bonne Lecture
Il ne pouvait pas détacher son regard d'elle. Elle était magnifique comme ça, sur son bateau, en pleine mer. Il avait retrouvé son Hélène, sa capitaine et il pouvait de nouveau la taquiner. C'était tellement bien. Et puis elle aussi, elle le taquinait en retour, lui renvoyant des petites piques. Ils avaient vite retrouvé leurs mécanismes.
En plus, elle était magnifique dans son pull rouge, ses cheveux au vent et ce petit bonnet bleu sur sa tête. Ajouté à son sourire si lumineux et ses éclats de rire qui pouvaient parfois sortir de sa bouche, il avait tout pour être l'homme le plus heureux du monde.
Pourtant, ils rentraient à Paris, tous les deux, et tout allait être différent là-bas… Elle ne serait pas aussi proche de lui, pas aussi taquine, pas aussi réceptive… Et lui, il voulait que cela dure éternellement, il voulait la voir comme ça tout le temps. Elle respirait le bonheur et elle n'avait pas tous les problèmes que lui causait son travail. C'était bien, c'était simple, c'était ce qu'il voulait, finalement, mais pas sans elle. Plus jamais sans elle.
Une idée saugrenue lui traversa la tête, mais elle n'allait jamais vouloir, jamais… C'était impossible qu'elle accepte. Et puis, elle avait déjà le mal de mer ici, et sa proposition constituait à l'avoir beaucoup plus… Non jamais elle n'accepterait de tout quitter pour lui, avec lui et de partir à l'aventure, tous les deux, rien que tous les deux, sans se préoccuper du reste, autour du monde.
En l'observant, elle pu voir qu'il était soucieux, que quelque chose n'allait pas et elle se demanda si il n'éprouvait pas des remords à quitter cette vie là, celle qu'il avait construit durant ces six derniers mois, loin de Paris, loin de la mort, loin d'elle…
De toute façon, elle n'avait qu'une seule façon de savoir ce qui semblait le tracasser, et c'était de lui demander. Même si elle redoutait un peu sa réponse.
"Quelque chose ne va pas, Balthazar ?" demanda-t-elle "Vous semblez soucieux"
Ah donc elle avait remarqué… Bon, et bien c'était l'occasion de lui dire ce qu'il avait envie de faire avec elle, en la voyant comme ça, si heureuse, si souriante sur son bateau. Au pire, elle lui rigolerait au nez et lui dirait non et il renoncerait à son projet de partir autour du monde avec elle et rentrerai à Paris pour retrouver ses habitudes et enquêter avec elle.
"Euh comment dire ça…" commença le légiste et Hélène se tendit, il allait lui dire qu'il ne rentrait pas… "Non ne paniquez pas Hélène, s'il vous plaît" il sourit pour la rassurer
"Non mais vu comment vous commencez votre phrase je me demande si…" commença la blonde
"Et si on partait tous les deux ?" coupa Balthazar débitant à toute vitesse, si vite qu'il n'était même pas sur d'avoir compris ce qu'il lui avait dit
"Quoi ?" demanda Hélène. Il avait parlé tellement vite qu'elle n'avait rien compris, rien du tout… "Vous pouvez répéter plus calmement ?" demanda-t-elle en souriant doucement pour l'encourager
"Et si … On partait… Tous les deux ?" demanda Balthazar sans trop la regarder
"Comment ça ?" demanda Hélène pas vraiment sûr d'avoir compris où il voulait en venir "Qu'est-ce-que vous voulez dire par "partir tous les deux" ?"
"Si on quittait tout ?" repris Balthazar pour lui répondre "On part, toi et moi, autour du monde. On oublie tous les problèmes et on se contente juste de vivre et profiter… Comme là" il était naturellement passé au tutoiement pour expliquer sa proposition à Hélène, et puis, après tout, cela faisait longtemps qu'ils se connaissaient, ils pouvaient bien oublier le vous.
Hélène sembla déconnecter un moment, suite à ses explications. Tout quitter et partir autour du monde avec lui ? C'est vrai que c'était tentant. Juste elle et lui, sans penser au reste, plus d'enquêtes, plus d'autopsies, plus de drames, de pleurs… Oui, ça faisait envie. Mais cela pouvait aussi augmenter le nombre de fois où ils allaient s'engueuler, et elle avait peur de finir par ne plus le supporter… Et puis ils allaient faire quoi
"Tu ne dis rien ?" demanda Balthazar au bout d'un moment face au long silence qui s'était installé. "T'as pas envie ?" ajouta-t-il "C'est juste que t'avais l'air tellement heureuse comme ça sur le bateau, quand on parlait un peu de ce qui c'était passé… Et j'ai juste voulu que ça continue… J'aime tellement te voir heureuse comme ça, comme si tout était simple…" débita le légiste sans vraiment la regarder, il aurait tellement voulu qu'elle lui dise oui, mais en vrai, il n'avait pas vraiment réfléchi en lui proposant ça, il avait encore une fois agi sur un coup de tête. "Et puis t'es tellement belle comme ça les cheveux dans le vent avec ce sourire si radieux et lumineux…" Il souriait comme un idiot avant de se rendre compte de ce qu'il avait dit "Et laisse tombé je dis n'importe quoi…" il secoua la tête
"Non non, continue" Hélène sourit "J'aime bien quand tu me complimente comme ça, c'est pas souvent que ça arrive" elle rigola "Et puis j'ai pas dis non hein…"
"T'as pas dis oui, non plus" souligna le légiste en la regardant de nouveau, elle, plutôt que l'horizon
"C'est vrai, je réfléchis encore un peu" elle sourit "C'est pas que j'en ai pas envie, de partir à l'aventure avec toi, mais il y a tout ce qui va à côté tu vois…" commença Hélène "Comme, par exemple, mon mal de mer, si tu veux continuer, il va falloir y remédier parce que je ne vais pas passer toutes mes nuits à vomir. Et ensuite, je te rappelle que ta cabine est petite, avec un lit, fait pour une seule personne… Et on est deux"
"Bon, pour ta cinétose je vais voir ce que je peux faire pour aider, mais le lit ce n'est pas vraiment un problème. On aura juste à se serrer, en plus ça tient chaud" il rigola "Et puis je pourrai observer les détails de ton visage et te mettre des petites couronnes de fleurs en pleine nuit" il sourit fier de son coup "T'étais vraiment très belle dans cette robe verte avec cette couronne de fleur… On aurait dit une princesse en détresse"
"Je croyais qu'on avait dit qu'on en parlait plus ?" demanda Hélène en le fixant "Parce que ce n'est pas un moment super agréable, ce bûcher… Surtout que t'en a mit du temps, à venir la sauver, la princesse en détresse hein"
"J'étais hypnotisé par la beauté de la princesse en question." répondit Balthazar "J'avais jamais remarqué avant qu'elle était aussi belle. J'ai pas dû bien la regarder avant ça, parce qu'elle est sublime." il sourit "Mais le costume de flic à dû jouer sur mes talents d'observation" il se mit à rire fier de lui
"Tu me dragues là ?" demanda Hélène en s'approchant de lui "T'es carrément en train de me faire ton numéro de charme ne le nie pas"
"Et ça fonctionne ?" demanda Balthazar taquin en attrapant doucement Hélène par la taille pour la tenir contre lui tout en gardant une main sur le gouvernail.
"Je sais pas, je réfléchis" rigola Hélène en le regardant, trop heureuse de mettre cette expression de stupeur sur son visage. "Je plaisante" elle sourit avant d'aller poser doucement ses lèvres sur la joue de Balthazar qui tout à coup, ne sût plus trop où se mettre.
Balthazar se retrouva légèrement perturbé par le baiser qu'elle venait de lui donner. C'était nouveau, mais il avait grandement apprécié, et maintenant, il se demandait ce que ça ferait si jamais elle l'embrassait sur les lèvres, là où il voulait vraiment qu'elle le fasse.
Doucement il resserra sa prise sur elle, tout en dirigeant son bateau vers le port le plus proche. Hélène ne lui avait pas encore dit oui, et puis, de toute façon, une petite nuit à terre ne leur ferait pas de mal, et puis comme ça elle ne serait pas malade.
Hélène souriait en le regardant, ses mains jointes sur l'épaule du légiste, elle était très heureuse, trop heureuse, si bien qu'un instant, la pensée que tout ceci ne soit qu'un rêve lui traversa l'esprit. Pourtant, si elle fermait les yeux, le bâteau tanguait encore plus donc elle les gardaient ouvert, et il était toujours là.
"Tu ne dis plus rien ?" demanda la blonde au bout d'un moment "C'est moi qui te perturbe comme ça ?"
"Toi, me perturber ? Pas du tout" sourit le légiste "Je suis juste concentré pour nous ramener tous les deux, en un seul morceau sur la terre ferme."
"Tu nous ramène sur la terre ferme ?" demanda Hélène un peu déçue "Dommage, j'aime bien ton bâteau…" commença-t-elle "Et l'idée que tu prennes soin de moi, et celle qu'on se sert dans ton petit lit pour se tenir chaud…"
"Ok ok j'ai compris Madame" rigola Balthazar "Mais tu ne m'as pas dit oui, pour qu'on parte tous les deux, comme ça"
"J'en ai envie. Mais ça va demander une certaine organisation, et un passage par Paris pour qu'on le fasse" elle sourit "Je ne vais pas faire comme toi et abandonner mon poste."
"Ok ok, tu as un point" concéda-t-il "Et tu as raison, passer par Paris nous ferai pas de mal… Mais, si jamais tu veux rester, tu peux hein… Je reste avec toi quoi que tu décides. C'est juste que à Paris, c'est… Plus compliqué on va dire"
"Ouais, on va dire ça comme ça" sourit Hélène "Tu me laisses encore du temps pour réfléchir ?" demanda Hélène
"Bien sûr, tu as tout ton temps" il la regarda avec un grand sourire "Je t'en voudrais pas si tu me dis "non". Même si j'ai très envie que tu me dise "oui""
"Tu ne va pas essayer de m'influencer ?" demanda Hélène dubitative "Non parce que je ne me laisse pas faire. Et tu le sais très bien"
"Non, je n'oserai jamais voyons" il se mit à rire "Je te laisse tranquillement faire ton choix. Et tu sais quoi, je ne vais même plus parler de ça. Je me tais, comme ça tu auras la paix pour réfléchir."
"Toi ? Te taire ? Non je le crois pas" taquina Hélène "Qui êtes vous monsieur ? Et qu'avez vous fait de Raphaël Balthazar ?" continua la flic, très sérieuse, avant d'exploser de rire en voyant le regard que lui lançait le légiste "Pardon, c'était trop tentant" s'excusa-t-elle en souriant avant de tourner la tête pour regarder l'horizon et de la poser sur l'épaule du légiste.
Balthazar sourit, il n'allait plus pouvoir se passer d'elle, c'était définitif. Cette femme avait creusé un trou dans le mur qu'il avait si soigneusement batti autour de son coeur et elle y avait prit une place, sa place, la place. Celle de la femme qu'il voulait voir tous les jours, chaque matin, chaque soir, au levé et au couché, jusqu'à la fin. C'était elle, et uniquement elle qui pouvait combler le vide laissé par Lise, et il ne voulait changer ça pour rien au monde.
Au bout d'un moment, il se dit qu'il devrait dire quelque chose. Il comprendrait qu'Hélène ne veuille pas arrêter son métier pour partir autour du monde avec lui, elle l'aimait tellement son métier. Et puis, l'important c'était qu'ils soient ensemble, peu importe l'endroit, même si à Paris, c'était un peu plus compliqué qu'au milieu de la mer, il voulait juste être avec elle.
"Hélène ?" appela le légiste doucement, il fallait qu'il lui dise ce qu'il avait sûr le cœur, sinon leur chance allait encore leur passer sous le nez, et c'était hors de question.
"Humm ?" répondit la blonde, toujours calée contre lui, et visiblement bien perdue dans ses pensées.
"Tu sais, peu importe où on est dans le monde, perdu sur mon bateau, à Paris ou ailleurs. L'important c'est qu'on soit ensemble."
"Tu me fais une déclaration là ?" demanda Hélène en se décalant légèrement pour mieux l'observer.
"Euhhhh" commença Balthazar "Bah oui… En quelques sortes…" il n'était pas très sûr de lui et surtout il se sentait comme un con… Et si elle ne voulait pas ?
"C'est mignon quand tu patauges" rigola Hélène "Mais moi aussi, je veux être avec toi. J'attends ça depuis un moment" elle sourit avant de se pencher doucement vers Balthazar pour poser brièvement ses lèvres sur les siennes.
"J'ai eu peur à un moment" souffla le légiste "Que tu ne veuilles pas de moi ou … Bref, voilà quoi…"
"Non, je veux bien de toi, peu importe où on se trouve." sourit Hélène "Mais on doit se promettre une chose, enfin deux. Quoi qu'il arrive dans nos vies, les problèmes, les disputes, peu importe, on doit en discuter, se parler pour arranger les choses. Et surtout, on ne doit pas fuir. Jamais" elle le regarda avec tendresse
"Et la deuxième choses ?" demanda Balthazar et Hélène haussa un sourcil "Tu as dit qu'on devait se promettre deux choses, mais ça fait qu'une…"
"Ah, bah pour moi ça faisait deux, la discussion et pas de fuite" elle sourit
"Oh, je le voyais que comme une… Bon, je vais ajouter quelque chose alors. Pas de mensonges, on se dit la vérité, on ne se cache rien. Et surtout, on s'aime et on profite de chaque jour"
"Ca me va très bien" sourit Hélène avant de l'embrasser de nouveau doucement puis de reprendre place contre lui.
Balthazar ne pourrait pas être plus heureux. Il avait certes voulu fuir, mais elle était venue le chercher, et maintenant, ils allaient être ensemble, dans toutes leurs aventures, peu importe où elles allaient les mener et où ils allaient les vivre.
Et voilà pour ce premier OS de l'année
On se retrouve à 10h, Mercredi prochain pour un autre OS.
Kiss
