Chapitre 4 : Une vie parfaite... (Oh, vraiment ?)
RAR :
Lassa : Merci beaucoup d'avoir commenté. Oui, cette fic est différente de mes autres fics, c'est vrai.
- Défi du Mille-Prompts : 45. Personnage – Catelyn Stark.
- Si tu l'oses : 53. Ne pas avoir l'ombre d'une chance.
- Collectionner les POP : Fée Clochette : Une héroïne : Écrire sur Hermione Granger ou un autre personnage féminin principal.
- Le défi des 200 citations de Contes des Royaumes : 5. Oui, songea la reine. Oui, je suis belle.
- Le défi des 45 citations d'Hunger Games : 14. « Je ne suis aucune de celles qu'il voudrait que je sois. »
- Petits Prompts à la Pelle : 5. J'ai été amoureux de quelqu'un qui ne m'aimait pas en retour, et j'ai été aimé par quelqu'un que je n'aimais pas. Et je ne sais pas lequel est le pire : être brisé ou briser quelqu'un d'autre.
- Défi des Belles Paroles : #6 Avant de vous diagnostiquer une dépression ou une faible estime de soi, assurez-vous d'abord que vous n'êtes pas, en fait, juste entouré par des trous du cul (Sigmund Freud).
- Pick A Card, Any Challenge Card : Five of Diamonds:BONUS GOT : Écrivez sur Brienne.
Petyr Baelish aimait vraiment sa nouvelle vie.
Et il y avait de quoi.
On pouvait dire beaucoup de choses sur Cersei Lannister, mais certainement pas qu'elle était une femme ingrate.
Pour son aide accordée à la reine juste avant que la malédiction ne soit lancée, il avait eu droit à tout ce qu'il avait toujours voulu et plus encore : le pouvoir, une vie luxueuse et tranquille, le respect de tous, même si c'était un respect teinté de crainte, et surtout...
Catelyn Stark.
Enfin, pas exactement, plus maintenant, elle ne l'avait jamais été dans ce nouveau monde, et c'était tant mieux (pour lui en tout cas.).
Et, tout comme Lysa Arryn, ex-Tully, était devenue Lysa Stark, Catelyn Stark, ex-Tully, était désormais plus connue sous le nom de Catelyn Baelish...
C'était bien plus que ce qu'il aurait jamais pu espérer en restant à Westeros, puisque, même si Ned Stark avait fini par « malencontreusement » périr – dans des circonstances auxquelles il n'aurait absolument pas pris part, qu'est-ce que vous vous imaginez... – et que, après d'autres circonstances exceptionnelles, il avait fini par épouser cette chère Cat, hé bien...
Ça n'aurait pas été suffisant.
Et surtout, ça n'aurait absolument rien changé.
Petyr Baelish n'était en rien un idiot ou un naïf, il savait que Catelyn aimait tendrement et sincèrement Ned Stark, et même s'il faisait tout les efforts du monde, il n'arriverait jamais à la faire tomber amoureuse de lui.
Sauf que, en vérité, grâce au sortilège, il n'avait eu aucun effort à faire !
La magie avait absolument tout fait pour lui.
Et maintenant, il n'avait plus rien à désirer, pas alors qu'elle était son épouse, et surtout, qu'il avait la certitude que, grâce au sortilège, elle l'aimait bel et bien, ou du moins, elle le croyait, et ça lui était parfaitement suffisant.
Il était également l'heureux père de cinq enfants (même si un simple test ADN aurait démontré le contraire...) et ça aurait été un mensonge que de dire qu'il n'était pas heureux d'avoir volé sa famille et sa vie à Eddard Stark.
Ce dernier était toujours vivant, et le voir souffrir ainsi était très satisfaisant pour l'ancien Grand Argentier.
Alors qu'il sortait de la mairie, il passa devant Lysa Stark, qu'il salua brièvement, et repensa à quelque chose qu'il avait dit à Varys autrefois.
J'ai été amoureux de quelqu'un qui ne m'aimait pas en retour, et j'ai été aimé par quelqu'un que je n'aimais pas.
Et je ne sais pas lequel est le pire : être brisé ou briser quelqu'un d'autre.
Il n'avait jamais aimé Lysa après tout, et autrefois, Catelyn ne l'aimait pas non plus.
Sauf que maintenant, elle m'aime, ajouta-t-il intérieurement avec un sourire aux lèvres.
Si Catelyn Stark (la vraie Catelyn, pas l'ombre qui avait pris sa place) avait eu son mot à dire dans cette histoire, elle lui aurait sûrement flanqué son poing dans la figure...
Et les choses n'allaient clairement pas changer pour lui maintenant.
Il n'y avait pas l'ombre d'une chance pour que qui que ce soit brise un jour cette malédiction.
§§§§
Ned Stark s'emmerdait ferme en ce moment, enfin, en règle générale c'était souvent le cas, le fait est qu'à Kintzheim, il ne se passait pas grand-chose.
Et puis sa propre vie était chiante elle aussi.
Officier de police depuis... il ne savait même plus combien de temps, il travaillait sous le commandement de types comme Gregor Clegane, qu'il méprisait, ou Jaime Lannister, qu'en revanche, il admirait.
Ce dernier était en effet connut de tous pour avoir arrêté l'ancien maire de la ville, Aerys Targaryen, dit « le fou », après que le policier avait réussi à prouver que c'était lui qui avait tenté de mettre le feu à l'église au cours de la messe, ce qui aurait pu finir en catastrophe si les pompiers n'étaient pas intervenus à temps.
Sans compter tout les autres crimes qu'il avait été impossible de prouver, la mort de sa femme, les soupçons de violence conjugale, ainsi que les morts suspectes de Rickard et Brandon Stark, entre autres choses...
Le vieillard était mort de maladie après seulement quelques mois en hôpital psychiatrique, pour le plus grand soulagement des habitants de la ville, et Jaime Lannister était depuis célébré comme un héros.
(Et oui, pas de surnom dégradant de Régicide pour lui dans ce nouveau monde, Cersei y avait bien veillé.)
C'était de surcroît un policier exemplaire, aimé et respecté de tous, marié à une femme magnifique, père de trois enfants (dont l'un des trois était quelque peu... perturbé, pour le moins dire...), en somme, il n'avait vraiment pas à se plaindre.
Bon, certes, il avait finit amputé d'une main quelques années plus tôt en sauvant la vie de Bran Baelish, qui avait manqué de se faire écraser par une voiture, mais en dehors de ça, tout allait bien...
Si il y avait bien une chose que Ned Stark ne pouvait pas nier, c'était que Jaime Lannister était quelqu'un de bien.
En résumé, Jaime était heureux (ou croyait l'être), et Ned était l'une des personnes les plus malheureuses de la ville (Tyrion lui volait sûrement la palme à ce sujet...).
Et ça se voyait très clairement.
Déjà, Ned Stark était piégé dans un mariage sans amour, certes lui et Lysa avaient un fils, mais ça ne changeait pas vraiment grand-chose en ce qui concernait leur « bonheur conjugal ».
Non pas que Jaime en ait quelque chose à foutre, mais bon...
« On dirait que ça ne va pas fort aujourd'hui Stark...
- On ne peut rien vous cacher, Lannister...
- En effet, non... »
Oh, il était mal considéré aussi...
Et il était amoureux de sa belle-sœur en plus du reste, histoire de couronner le tout...
« Qu'y-a-t-il donc Stark ?
- Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?
Le policier haussa les épaules.
- Simple curiosité.
- Je suis seulement déprimé, ça vous va ? J'ai l'impression de ne pas avancer, que tout ce que je pourrais vouloir faire ne changera absolument rien et sera juste inutile... J'ai le sentiment de ne servir à rien ici...
- Avant de vous diagnostiquer une dépression ou une faible estime de soi, assurez-vous d'abord que vous n'êtes pas, en fait, juste entouré par des trous du cul, répliqua immédiatement Jaime, ce qui eut au moins le mérite de réussir à dérider Ned qui se mit à ricaner.
- Sur ce plan-là je pense que je suis plutôt épargné... Si l'on excepte Gregor Clegane bien sûr...
Jaime grinça également des dents, comme son collègue, ne pouvant nier que personne n'appréciait « la Montagne », mais bon il était leur chef, alors ils ne pouvaient pas dire grand-chose contre lui...
- Ouais, là je vais pas vous contredire sur ce point... Puis, l'officier posa son regard sur son téléphone portable, avant de lancer : Je dois y aller, et de partir comme si il avait le diable aux trousses. »
Non loin d'eux, Brienne Torth, une autre de leurs collègues, ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel.
« Vous savez qu'il est parti la rejoindre...
- Et alors ? Répondit-elle. Notre journée de travail est presque finie, il ne nous reste plus grand-chose à faire, et il fait ce qu'il veut, ce ne sont ni mes affaires, ni les vôtres, rétorqua-t-elle presque avec agressivité.
- Je pense que vous méritez mieux.
- Mériter quoi ? J'aime un homme marié qui ne m'aime pas, fin de l'histoire, et je pourrais vous dire la même chose.
Ned se figea et fronça les sourcils.
- Que... Comment ?
Brienne le regarda en mode : bordel, mais t'es tellement transparent mec, et avec un air blasé.
- Laissez tomber, vous n'en parlez pas, je n'en parle pas non plus, et tout le monde sera heureux... enfin non mais vous voyez l'idée... »
Elle se tut soudainement en entendant le téléphone du commissariat soudainement sonner.
« Commissariat de Kintzheim j'écoute.
- Ah merde, j'espérais tomber sur Jaime... Bon ben tant pis, je vais faire avec.
Brienne fronça alors les sourcils en entendant la voix de Bronn Néra, le tenancier du bar du « Dragon Quincaille », un des bars les plus prospères de la ville.
- Bronn, qu'est-ce que... Puis, elle comprit instantanément. Oh... c'est encore Tyrion, n'est-ce pas ?
- Ouais...
- Mais... il est trois heures de l'après midi !
- Je sais mais bon... tu sais bien comment il est...
- Que s'est-il passé cette fois ?
- Il a encore été viré... ou il a pas été embauché, je sais plus exactement, ses propos étaient plutôt confus, enfin, comme d'habitude dans ces quarts d'heure là... En bref, il va pas bien, il est bourré et il ferait peur à mes clients si y en avait encore à cette heure-là... Enfin il fait peur à Podrick en tout cas...
Ah oui, et il refuse de décarrer aussi, je lui ai menacé trois ou quatre fois de vous appeler, mais il refuse toujours de partir. Je l'ai déjà viré de mon bar par la peau du cul plusieurs fois, mais j'ai la nette impression qu'une bonne nuit en cellule de dégrisement lui fera le plus grand bien. Alors ?
- J'aurais aimé quelque chose de plus prestigieux, mais bon... Okay, on arrive.
- Si tu peux choper son frangin en même temps sur le chemin,ce serait bien...
- Je promets d'essayer... Mais, par contre, t'es pas censé arrêter de servir tes clients quand il devient évident que ceux-ci commencent à avoir beaucoup trop de grammes d'alcool dans le sang, au point qu'ils deviennent dangereux pour eux-même et les autres ?
- Moi oui, je le sais, mais Pod a pas encore appris à lui dire non... Donc on en arrive à cette situation là, désolé.
- Je vois... On arrive. »
§§§§
Port-Réal, quelques semaines avant la malédiction.
« Nous attendions votre arrivée avec impatience, ma reine, déclara Littlefinger avec une voix doucereuse en la voyant entrer, non pas dans le Donjon Rouge, mais dans un des nombreux bordels du proxénète. »
Et elle devait reconnaître que c'était une très bonne idée, personne ne songerait jamais à les chercher ici.
Surtout pas s'il s'agissait de la reine elle-même...
« Lord Baelish, le salua-t-elle avec politesse. En espérant que la réunion sera fructueuse... quant à l'avancée de nos projets.
- Oh, mais elle le sera, n'en doutez pas. »
En voyant sa réflexion dans le miroir, elle se surprit à se demander à quoi elle ressemblerait une fois que le sortilège serait lancé.
Une seule chose ne changerait pas en tout cas.
Sa beauté.
Oui, songea la reine en se regardant d'autant plus. Oui, je suis belle.
Et personne ne viendrait pour prendre ce qui était à elle.
Elle salua également les autres comploteurs, avant de prendre place.
« Bien... Commençons. »
§§§§
Port-Réal, quelques années plus tôt.
Catelyn avait profondément envie d'étrangler sa sœur.
Lysa était, de base, insupportable, cela, la dame de Winterfell ne pouvait pas le nier, et la voir ainsi, autant changée depuis la dernière fois qu'elle l'avait vue, quelques années plus tôt, était proprement terrifiant.
Oui, Jon Arryn était mort, oui c'était peut-être un coup des Lannister, mais contrairement à Lysa, Catelyn – maintenant que son époux avait prouvé l'existence des marcheurs blancs – était suffisamment pragmatique pour comprendre qu'il fallait attendre que les morts-vivants soient enfin vaincus pour régler cette affaire.
Pas Lysa.
Celle-ci restait toujours fixée sur la même note, la même obsession, et en regardant ce qu'elle était devenue, cette femme à moitié folle, bien loin de la gamine insouciante qu'elle était autrefois, Catelyn sentait son cœur se serrer.
Elle ne ressemblait plus à sa sœur...
Que lui était-il donc arrivé ?
« Les Lannister ont tué mon époux, ils méritent la mort pour cela et...
- Oh par pitié, par les sept Lysa, tais-toi !
Sa sœur la regarda avec surprise et choc.
- Mais que...
- Tu me dis que les Lannister ont assassiné ton époux, et que ta vie et celle de ton fils sont en danger, et je ne remets pas ta parole en cause, seulement, depuis mon arrivée à Port-Réal, ils n'ont eu absolument aucun geste suspect à votre égard. Je ne pense pas que Tyrion Lannister y soit mêlé, et au sujet de son frère et de sa sœur, je ne crois pas non plus qu'il soit dans leur intérêt de s'attaquer à toi.
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Je n'en sais rien... Seulement, je sais que nous sommes tous en grand danger. Et que nous devons faire la paix, provisoirement du moins, afin de réussir à détruire les monstres qui nous menacent. Les vrais monstres.
- Et eux alors ? Ils vont essayer de nous tuer Cat !
- Oh pour l'amour de... Est-ce que c'est ce que tu veux Lysa ? Tu veux la justice et la vengeance, et soit, tu les auras un jour, peut-être, si il s'avère que tu as raison au sujet des Lannister... Mais je t'en supplie, ouvre les yeux ! Les marcheurs blancs arrivent, l'hiver vient, et si nous restons coincés sur nos querelles personnelles, nous allons perdre ! Est-ce que c'est réellement ce que tu veux ? Que ton fils se fasse geler par l'un d'entre eux, qu'il devienne l'un d'entre eux, ou qu'il meurt ? »
L'horreur apparut dans les yeux de la veuve.
« Je... je ne...
- Pardon Lysa... je ne voulais pas te hurler dessus, seulement...
- Je n'ai jamais été heureuse tu sais... murmura Lysa, les larmes aux yeux, mais semblant malgré tout désormais bien plus calme.
Catelyn fronça les sourcils.
C'était comme si la mention de son fils avait été largement suffisante pour la faire se réveiller, comme si le danger que celui-ci risquait de courir lui avait fait ouvrir les yeux.
- Pardon ?
- Toi tu as... tu as tout. Tu es une dame respectée, tu as un époux qui te respecte et tient à toi, tu as une grande famille... Moi... mon fils est malade, fragile, et je... Ça fait tellement longtemps que je... Je n'ai jamais voulu épouser Jon Arryn, lâcha-t-elle brutalement.
- Tu crois que j'ai choisi mon époux peut-être ?
- Toi tu as eu de la chance... Et toi, Père n'a jamais... il ne t'a jamais...
- Qu'est-ce que Père a à voir avec tout ça ?
Les mains de Lysa tremblaient.
- Je suis jalouse de toi depuis tellement longtemps... J'ai toujours voulu avoir une grande famille, connaître le grand amour, et...et je n'y ai jamais eu droit.
- Pourquoi as-tu parlé de Père ? Redemanda Catelyn.
- Je suis tombée amoureuse de Petyr Baelish... Je pense que tu le sais déjà, mais ce que tu ne sais pas, que tu n'as jamais su, c'est que je suis tombée enceinte... avant d'épouser Jon Arryn. Et Père, il... il m'a...
Elle ne put jamais finir sa phrase.
- Mais tu n'as jamais... Puis, soudainement, Catelyn Stark réalisa ce que cela impliquait, et ses yeux s'écarquillèrent d'horreur. Oh, Lysa... murmura-t-elle avec désolation.
- Il m'a obligée... Hoqueta Lysa en sanglotant, je ne voulais pas faire ça, je ne voulais pas... Mais il m'a dit que si je gardais ce bébé, jamais personne ne voudrait m'épouser parce que je... j'aurais perdu mon honneur, et j'ai dit oui, et ce n'est pas ce que je voulais, et depuis plus rien n'a jamais été pareil, et je t'ai haï Cat, je t'ai tellement détesté parce que tu avais tout et que moi je...
- Alors... c'est pour cela que Robin est aussi malade ? Qu'il est aussi chétif ? Et toutes tes fausses couches...
- Oui... Oui Cat, tout vient de là ! Et j'ai aimé Petyr, crois-moi, je l'ai aimé tellement fort et je l'aime toujours, mais ça ne change absolument rien ! Parce que... qu'il t'aime toi ! Ça a toujours été à propos de toi...
Comment voudrais-tu que je puisse me faire une place dans ces conditions ? Je ne suis pas toi, je n'ai jamais été toi et je... Je ne suis aucune de celles qu'il voudrait que je sois, en vérité.Et surtout, je ne suis pas toi.
- Je n'aime pas Petyr Baelish, et tu le sais. Et je ne pense pas qu'il m'aime réellement, il aime seulement celle que j'étais autrefois, l'idée de moi, en un sens.
- Ce ne serait jamais moi en somme... Je veux dire... Il ne m'aimera jamais et... Robin est tout ce qu'il me reste désormais... Et je n'ai pas envie de le perdre Cat. Je pense que tu as raison. »
Ce n'était pas la vérité, pas encore, ou du moins, elle n'y croyait pas réellement.
Il était bien plus simple de faire semblant d'enterrer sa colère que d'avouer tout ce qu'elle avait commis d'affreux, et si elle continuait à accuser les Lannister, sa sœur finirait par avoir des soupçons.
Jamais elle n'avoua à sa grande sœur que c'était elle qui avait tué Jon Arryn.
Elle ne savait que trop quelles conséquences entraînerait cet aveu.
Et elle avait toujours cet espoir insensé, au fond d'elle-même, qu'un jour, Petyr lui retournerait ses sentiments, et qu'elle serait un jour heureuse avec lui.
Oh, dieux...
Qu'elle était stupide.
Ce n'est que plus tard, bien plus tard, qu'elle finirait par le comprendre...
A suivre...
