04: Confessions
FRANCOIS BONNEFOY
Les lèvres qui se posent sur les tiennes sont légèrement gercées, goûtant le bourbon que François a toujours aimé boire, mais la poursuite du baiser n'en est pas moins agréable pour toi et ton cœur palpitant. Des papillons dansent dans ton ventre, se réjouissant tellement de ce moment que tu réalises à peine que l'orgueil du pervers a été blessé au point qu'il vous laisse tous les deux seuls.
Hélas, le moment prend fin lorsque François s'éloigne avec précaution, te laissant à bout de souffle. Ton esprit s'assagit alors que tu réalises enfin qu'une confrontation s'impose. Tes yeux (c/y) se plongent dans les yeux violets de l'homme devant toi, écarquillés par le choc et l'adrénaline qui circule dans tes veines.
Qu'est-ce qui vient de se passer?
Tu te dis, avant de t'arrêter. Oh mon Dieu, j'ai l'esprit embrouil—
Tu regardes autour de toi. Personne ne semble avoir remarqué le baiser fougueux que tu as échangé avec le français, et personne ne semble s'en préoccuper—tant il y a d'autres personnes qui s'embrassent de manière bien plus inappropriée autour de toi.
Pourtant, tu n'en reviens pas. Est-ce qu'il vient vraiment de... m'embrasser?
Tes doigts effleurent tes lèvres, la sensation du baiser s'y attarde, et pourtant elle te manque déjà.
Oh putain de merde
Il M'a embrassée
François Bonnefoy M'A Embrassée
Devant toi, comme tu t'en rends compte, François ne croise plus ton regard, il regarde autour de lui d'un air fébrile. "Écoute, (T/P)—" commence-t-il mais s'interrompt. Les mots qu'il tente de trouver pour s'expliquer meurent sous le coup de la nervosité. Il laisse échapper un soupir de frustration, passant une main dans ses mèches blondes.
"Je t'aime..." Il soupire, se contentant de mots simples. "Je t'aime tellement ça me rend fou—"
Bien que tu saisis l'essentiel de ce qu'il veut dire, ton français était encore un peu rouillé. Tu sais que tu ne peux pas comprendre le reste de ses divagations de toute façon, et tu prends donc son visage dans tes mains, ramenant François à la réalité. Tes yeux se mettent à briller sous l'effet des émotions qui envahissent tes sens, mais tu lui souris quand même. "Tu es sincère?" murmures-tu, le cœur gonflé quand tu le vois acquiescer et se pencher à ton contact.
Posant ton front contre le sien, tu déposes un doux baiser sur ses lèvres en prononçant les quatre mots que son cœur attend depuis longtemps.
"Je t'aime aussi."
ALLEN JONES
Au moment où les lèvres d'Allen s'emparent des tiennes, tu ne tardes pas à lui rendre son baiser, te perdant tout autant que lui dans l'instant présent. Ton corps retombe sur ton côté du canapé lorsque le baiser fervent d'Allen l'exige. Tu n'y vois pas d'inconvénient, bien sûr—tu en profites de même, après tout. Tes doigts tirent sur ses cheveux et tes jambes se dérobent pour qu'il puisse s'y glisser, ce qui te permet d'arracher un gémissement aux lèvres de l'américain.
Hélas, ton besoin d'air brûle tes poumons et te fait reculer, la poitrine se soulevant alors que tu reprends ton souffle avec l'homme au-dessus de toi. Un sourire carnassier se dessine sur ton visage, alors que tu vois le rougissement furieux de l'américain. "Qu'est-ce que c'était que ça, hm?" dis-tu en écartant ses cheveux pour voir son visage correctement. Ton cœur fait des sauts de puce lorsque tu vois Allen se pencher instinctivement sur ton contact.
"C'est toi qui m'as cassé les pieds," murmure-t-il, mais tu l'entends tout de même. Son expression troublée ressemble à celle d'un petit garçon grondé, ce qui te fait pouffer de rire. L'américain se redresse alors, se détournant de toi pour sauver ce qu'il reste de sa fierté.
"Moi?" demandes-tu, "Qu'est-ce que j'ai fait?"
Allen se tait, n'ayant pas du tout envie de dire ce qui le préoccupe. "Al, allez," dis-tu, en te redressant et en te rapprochant un peu plus de lui. "Tu ne peux pas m'embrasser comme ça et ne pas t'expliquer, tu sais?"
En vérité, tu as une idée de ce qui le préoccupe vraiment, mais tu veux l'entendre directement de sa bouche. Tu attends patiemment, en serrant tes jambes dans tes bras. Pendant ce temps, tu vois Allen réfléchir.
Il finit par te jeter un coup d'œil, semblant revenir sur ses aveux. "Tu es celle à laquelle je pense depuis des mois, doll," dit-il, "la seule à laquelle je pense, pour être honnête."
Ton cœur bat la chamade quand Allen se retourne pour te faire face cette fois. "Je n'ai pas baisé du tout depuis que je t'ai rencontrée," dit-il en souriant. "Je me sens mal à chaque fois que je m'imagine avec quelqu'un d'autre. Je..."
L'impatience te tue, mais tu ne trouves pas la volonté de faire quoi que ce soit pour l'instant.
"Je t'aime, (T/P)," te dit Allen, "Je t'aime vraiment, et je sais que je ne suis pa—"
Tu bondis en avant, ne pouvant rester plus longtemps sans rien faire. Tu ne vas pas regarder Allen douter une nouvelle fois de lui, bon Dieu. Le visage serré dans tes mains, tu voles un baiser à l'américain, comme il l'a fait avec toi.
Tu t'éloignes avec un autre sourire et tu gardes ton emprise sur ses joues pour lui faire des mamours.
"Je t'aime aussi, abruti."
MATHIEU WILLIAMS
Une partie de toi se dit que ce n'est pas bien d'embrasser ton ami comme ça—même si c'est un accident au début, mais, sûrement, le fait qu'il approfondit le baiser signifie quelque chose, n'est-ce pas? C'est la chance de ta vie. Tu dois la saisir avant qu'elle ne t'échappe du bout des doigts!
C'est un endroit où l'on se sent si bien—dans les bras de Matt. Hélas, ton besoin de respirer te pousse à mettre fin au baiser. Ton cœur bat encore plus vite alors que tu t'accroches à Matt qui se rapproche instinctivement de tes lèvres pour les joindre aux siennes. Il se ressaisit cependant, s'écartant avec un raclement de gorge alors qu'une rougeur s'étend sur ses joues.
Matt se tourne vers les champs de fleurs, gardant une certaine distance avec toi. "Hum, je—" il trébuche sur ses mots, jetant des coups d'œil pour voir si tu vas bien. "Je suis vraiment désolé," soupire-t-il, "je n'ai aucune idée de ce qui lui est passé par la tête."
Un sourire timide mais amusé se dessine sur ton visage tandis que tu regardes le canadien jeter un coup d'œil à l'ours polaire qui n'est pas gêné. Replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille, tu te racles légèrement la gorge pour attirer son attention, ce que tu réussis à faire. "C'est, euh," bredouilles-tu, hésitant à lancer sans vergogne la pensée que tu as à l'esprit. Et puis merde.
Regardant les champs de fleurs pour éviter son regard, comme il le fait, tu décides de saisir l'occasion. "C'est bon," lui dis-tu, "j'ai un peu... apprécié."
Le canadien à côté de toi semble décontenancé par ta petite confession. "C'est vrai?" demande-t-il avec un léger tremblement de voix—c'est de l'excitation ou de la nervosité?
Tu baisses les yeux sur la paire de bottes de combat que tu as enfilée pour cette mission. "Je ne serais pas contre pour le refaire, vraiment," ajoutes-tu, accélérant sans le savoir les battements de son cœur. "Ça me plaît beaucoup."
Les lèvres de Matt se retroussent à tes mots, un nouveau courage en lui le rendant soudain malicieux. Le canadien te prend par surprise et te caresse le visage pour ramener ton attention sur lui. "Vraiment?" dit-il en se penchant un peu plus près de toi. "Je pense que tu devrais savoir quelque chose."
Ses gestes font naître l'espoir en toi. "Est-ce que c'est ce que je pense que c'est?" demandes-tu avec précaution, jetant un coup d'œil rapide à ses lèvres.
Matt se contente de sourire, te donnant ce que tu attends. Ses lèvres se posant à nouveau sur les tiennes, tu te penches facilement vers lui. "Je t'aime," murmure-t-il alors contre tes lèvres, tout en vous faisant osciller un peu tous les deux.
Un petit rire s'échappe de tes lèvres, et tu te penches en arrière un court instant pour lui donner ta réponse. "Je t'aime aussi," lui dis-tu en lui donnant un autre baiser sur les lèvres.
Pendant ce temps, un sourire victorieux se dessine sur le visage de l'ours polaire, tandis que Matt embrasse joyeusement (T/P). Le plan s'est déroulé sans accroc.
(N/AN: Même Kuma les ships. Good job)
OLIVER KIRKLAND
Peut-être est-ce les sucreries qu'Oliver aime tant grignoter ou la crème glacée que tu as secrètement chipée plus tôt, mais quoi qu'il en soit, le baiser n'en est que plus délectable. Tu laisses Oliver s'emparer du baiser, t'accrochant à lui alors que la faim rend son baiser encore plus fervent.
Ton esprit est tellement embrumé qu'il te faut un certain temps pour remarquer que l'anglais s'est éloigné pour te laisser reprendre ton souffle. Lorsque tes sens te reviennent, tu regardes Oliver avec tes yeux (c/y) qui s'écarquillent un peu sous l'effet du choc.
Ton ami de longue date t'a embrassée, et il peut bien te rendre tes sentiments. Ce n'est pas possible, n'est-ce pas? C'est la fin du monde!?
"Ollie..." commences-tu, bien que tu ne saches pas vraiment par où commencer.
Oliver, néanmoins, te fait taire en te donnant une rapide bise sur le front. "Un instant," te dit-il en levant l'index en signe de protestation avant de s'éloigner pour aller chercher quelque chose dans le réfrigérateur.
Il tient dans sa main un (cupcake/f) recouvert d'un glaçage (c/f) et d'un "be mine" blanc écrit de sa main cursive. L'anglais te tend la pâtisserie avec précaution, s'agitant nerveusement en te regardant la regarder. "Eh bien, il n'y a pas meilleur moment pour cela, n'est-ce pas?" tente-t-il de plaisanter avec un petit rire forcé, passant une main dans ses cheveux blonds fraise pour tenter de se détendre. "Comme tu l'as peut-être deviné," dit-il ensuite, en faisant un geste vers ses lèvres et le cupcake lui-même. "Je, euh..."
Oliver vacille un peu lorsqu'il te voit poser le cupcake sur le comptoir, mais lorsque tu t'approches de lui, l'encourageant gentiment à continuer, l'anglais prend une profonde inspiration. "Sois mienne, poppet," dit-il en expirant les mots en vrac, "Je sais que je n'ai pas l'air d'être le meilleur célibataire qui soit, et je sais bien que je ne mérite pas quelqu'un d'aussi formidable que toi, mais je deviens aussi fou qu'un gâteau aux fruits à chaque fois que tu n'es pas là. I love you, darling. Je t'ai toujo—"
Les mots de l'anglais trouvent une fin satisfaisante lorsque tes lèvres s'emparent des siennes dans un baiser de bonheur. Le discours répété à l'envi qu'il a imaginé avant ce moment précis a été immédiatement jeté par la fenêtre, car tout ce à quoi il peut penser est de te rapprocher de lui. Le baiser laisse entrevoir des larmes, mais on ne sait pas si ce sont les siennes ou les tiennes.
Tu romps le baiser, caressant ses joues couvertes de taches de rousseur entre tes mains. "Je t'aime aussi, Ollie."
LUCIANO VARGAS
Le pavé est rugueux sous toi, et comme il a été usé par tant de chaussures et autres, il a sans doute sali le chemisier blanc que tu a enfilé en venant ici. Ton sac s'enfonce légèrement dans tes côtes, et tes affaires se sont sans doute retrouvées mélangées à l'intérieur à cause de la chute. Mais tu ne te laisses pas distraire par ces facteurs et tu savoures le moment qui t'est offert.
Tu renvoies le baiser dans lequel l'italien t'a entraînée, laissant ta tête retomber sur le sol et entremêlant tes doigts dans sa chevelure auburn. Le cœur battant à tout rompre, ton esprit s'étourdit—trop pour ressentir une once de honte à l'idée que quelqu'un d'autre puisse vous voir, et trop pour remarquer que Luciano s'éloigne et t' aide à te relever.
Tu sens Luciano enlever la saleté de tes vêtements, ses mains s'attardant sur ton épaule et ton poignet. "Je, euh," il s'éclaircit la gorge, te ramenant à la réalité. "Je me rends compte que ce n'était pas correct de ma part de faire ça. Mi dispiace, bella. Je—" [t | Je suis désolé, ma belle]
"Ça ne m'a pas dérangé, pour être honnête," dis-tu avant de pouvoir te contenir, les mots t'envoyant beaucoup plus de panique que l'italien qui t'a précédé. "La chute m'a fait mal," lui dis-tu, "mais le baiser..."
L'attitude hautaine de Luciano fait son retour face à l'expression timide qui enflamme ton visage. "Vraiment maintenant?" lance-t-il, la main qu'il a posée sur ton épaule se déplaçant sous ton menton pour l'incliner vers le haut. Ses yeux magenta brillent d'adoration et de malice. "Alors, j'adorerais être l'homme qui te donnera plus de ces baisers," te dit-il en se penchant un peu plus près de toi, "et bien plus encore."
L'espoir commence à briller dans tes yeux, mais le doute plane toujours dans ton esprit. "Vraiment?" lui demandes-tu, d'une voix un peu mièvre.
Sa main vient caresser ta joue, son sourire en coin s'adoucit pour laisser place à un doux sourire. "Je sais—tu sais—que je n'ai pas été le meilleur en amour, mais je sais aussi que ce que j'ai ressenti pour toi est trop grand pour être ignoré, (T/P)," te dit-il, juste au moment où vos nez se frôlent. "Ti amo." [t | Je t'aime]
Tu souris, invitant une larme à couler le long de ta joue. "Ti amo anch'io," dis-tu, en donnant un coup de pouce supplémentaire pour rencontrer ses lèvres pendant un moment fugace. "L'ai-je bien dit?" demandes-tu ensuite à demi-mot, sachant que ton italien a encore besoin d'être perfectionné. [t | Je t'aime aussi]
Luciano fait un rictus contre tes lèvres, feignant une expression de réflexion. "Hm," jubile-t-il, "Répète-le."
Un petit rire t'échappe alors qu'il pose son front contre le tien. "Ti amo anch'io," dis-tu avec un peu plus d'exagération, en bougeant les épaules et en fronçant les sourcils. [t | Je t'aime aussi]
"Encore."
Tu roules les yeux d'un air amusé, et décide de l'embrasser encore une fois. "Je t'aime aussi, Luciano."
Note de l'Auteur
[NOTE ORIGINALE] Bonjour. J'espère que ce chapitre vous plaira.
N'oubliez pas de voter et d'ajouter ce livre à vos favoris!
TRADUCTION 2p!Hetalia Boyfriend Scenarios de MiladyMira
ORIGINALE: story/58783877-2p-hetalia-boyfriend-scenarios
