21: Le Monstre aux yeux Verts

FRANCOIS BONNEFOY

La foule d'artistes fortunés te frôle, vêtue de vêtements coûteux et de bijoux luxueux. François est invité à un gala d'art exclusif et il insiste pour y assister avec toi, sinon il reste à la maison. Saisissant l'occasion, tu t'habilles et tu l'accompagnes à l'exposition.

"François," ronronne une autre voix, interrompant ta conversation avec lui. Tu te retournes pour voir une femme séduisante, vêtue d'une robe noire flatteuse qui fait saliver tous les hommes. Tes yeux se tournent anxieusement vers François qui fixe la femme, craignant qu'il ne te quitte pour elle. "Cela fait si longtemps," se souvient-elle d'une voix maladivement douce qui te fait presque vomir. "Colette," reconnaît François en hochant sommairement la tête. "Aw, allez, mon chéri. Pas de bises?" dit Colette en faisant la moue avec ses lèvres rouges et pulpeuses. Tu commences à douter qu'elle ait remarqué ta présence, même avec le bras de François autour de toi.

Un air renfrogné se dessine sur ton visage et tu regardes la coupe de champagne dans tes mains en marmonnant des mots incohérents en (langue de ton choix). François comprend ton habitude et interrompt Colette avant qu'elle ne recommence à ouvrir la bouche. "Je m'excuse, mais ma copine et moi allons rentrer à la maison. La fête est ennuyeuse, alors on va aller s'amuser tout seuls," dit-il en insistant volontairement sur le mot "copine" et en t'adressant un sourire en coin. "Qui? Tu parles d'elle? Chérie, tu pourrais avoir tellement mieux. Je peux te faire beaucoup mieux." Les mots de Colette te poussent à bout. Ta colère prend le dessus et tu l'as asperges du champagne pétillant, ce qui la fait sursauter de stupeur.

"Je suis désolée, mais si on voulait une chienne, on aurait pris le temps de passer à l'animalerie et d'acheter un chien. Maintenant, va faire la pute ailleurs", dis-tu en ricanant, en lui mettant le verre dans les mains et en sortant de la salle (comme une boss).

ALLEN JONES

Tes doigts tambourinent contre la table alors que tu es assise sur ton tabouret de bar. Allen a décidé de t'emmener dans un club ce soir et tu as accepté car tu veux te détendre et sortir. Il est allé aux toilettes, comme il te l'a dit, mais c'est il y a une heure de ça. Personne ne peut faire ses besoins aussi longtemps, n'est-ce pas?

Tu décides de te diriger vers les toilettes et de l'y attendre, mais malheureusement, tu le vois avec une autre fille; pas de contact ou quelque chose de désagréable, juste une discussion. La jalousie gronde en toi, mais tu ne veux pas tirer de conclusions hâtives. "Euh, Al?" l'appelles-tu, mais il est occupé à rire de ce qu'elle dit. Lui tapotant sur l'épaule, Allen se retourne avec un sourire. Un de ses bras s'enroule automatiquement autour de toi, ce qui te fait presque sourire. S'il ne continuait pas à faire comme si tu n'étais pas là, tu serais amie avec elle, qui qu'elle soit. Un soupir effleure tes lèvres et tu t'éloignes de lui pour te diriger vers les toilettes.

L'eau froide éclabousse ton visage, masquant tes larmes. "Ça va, ma belle?" Tu te retournes pour voir la fille à qui Allen parlait. Aucun mot ne sort de ta bouche, ce qui la fait soupirer. "Si tu crois que je vais te le voler, je ne le ferai pas, d'accord? Sans vouloir te vexer, ton gars est trop con et en plus, je ne suis pas du genre à m'engager. Recommençons à zéro, d'accord?" La jeune fille inspire profondément et tend la main pour la serrer. "Je suis Ashlyn, Ashlyn Jones," dit-elle en souriant, ce qui te fait sourire à ton tour. "(T/P). Attends. Jones? Tu as un lien de parenté avec lui ou quelque chose comme ça?" Demandes-tu, remarquant enfin les similitudes entre les deux. "Oui, quelque chose comme ça," répond Ashlyn en hochant la tête alors que vous commencez à sortir tous les deux.

Un souffle choqué s'échappe de tes lèvres, non pas à cause de l'information que tu viens de recevoir, mais parce qu'Allen te serre dans ses bras. "Je suis désolé, doll. Pardonne-moi?" murmure-t-il contre la peau de ton cou.

MATHIEU WILLIAMS

"Je n'arrive pas à y croire..."

Tu soupires en t'allongeant sur le tapis à côté de Kumakuro. La jalousie est une chose qui ne t'arrive presque jamais. Tu fais confiance à Matt, tu l'as toujours fait et tu le feras toujours, mais cette fois-ci, c'est arrivé à l'improviste et pour être honnête, c'est un peu pathétique.

Il y a quelques jours, Matt trouve un ourson blessé dans la forêt lors d'une de ses chasses. Pris de pitié pour la pauvre bête, il le ramène à la cabane. Le voir s'occuper de ce petit être est d'abord adorable, mais le voir s'occuper de l'ourson presque plus que toi, au point de passer à peine du temps avec toi, c'est un peu douloureux. D'ailleurs, à quel point l'ours peut-il être blessé?

"C'est comme ça que ça se termine, hein? J'ai perdu contre un beau ourson," dramatises-tu en te passant une main sur le front, alors que Kuma te pousse comme s'il te dit "arrête de te plaindre et va le voir." Comme par miracle, Matt entre, cherchant quelque chose. "Maple? Tu as vu le sirop?" te demande-t-il alors que tu te redresses et que tu lui jettes un regard noir, mais ce regard est inutile, il le trouve apparemment mignon. "Je ne sais pas, demande au petit," souffles-tu en croisant les bras et en serrant Kumakuro contre toi.

S'il avait été humain, l'ours polaire aurait roulé des yeux devant tes actions et celles de Matt. Le canadien se fend d'un sourire et passe ses bras derrière toi. Il s'amuse à humer ton cou et tes épaules, ce qui t'amène à te tortiller et à glousser, déclenchant ainsi une guerre de chatouilles. D'une manière ou d'une autre, il finit par prendre le dessus.

Il se penche jusqu'aux cheveux et absorbe ton odeur, ce qui te fait froncer le nez en riant. "C'est de la jalousie que je sens?" s'interroge Matt en plaisantant. "D'accord, d'accord. C'est vrai, je suis désolée," admets-tu, recevant une bise sur les lèvres de sa part. Matt se lève et tend la main. "C'est bon. Tu veux aller voir Little (un de tes surnoms)?" demande-t-il. "D'accord!" Tu souris mais tu t'arrêtes en réalisant.

"Attends, tu viens de donner mon nom à un ours?"

OLIVER KIRKLAND

"Poppet, tu peux aller chercher les commandes? Je vais finir de glacer ces cupcakes aussi vite que possible, je te le promets," demande Oliver, mais tu secoues la tête en lui prenant le tuyau de glaçage des mains. "Je vais plutôt finir ceux-là. Tu es toujours meilleur avec les clients," lui dis-tu en l'embrassant sur la joue. Oliver s'éloigne d'un air troublé, acquiesce et sourit, avant d'aller s'occuper des clients.

"Que puis-je faire pour vous, mesdames?" demande-t-il aux trois femmes qui viennent d'entrer dans la boulangerie, mais elles murmurent entre elles. "Nous aurons ce que vous voulez, hun. Qu'est-ce qu'il y a de bon par ici?" L'une d'elles ronronne, se penchant pour flasher. Tu sors la nouvelle fournée de cupcakes décorés pour l'exposer sur le comptoir, mais la vue te fait froncer les sourcils. Oliver converse ouvertement avec eux, sans se douter de leurs intentions lubriques. Un sentiment inhabituel t'envahit l'estomac. "Vous vous êtes décidées, mesdames?" Tu décides d'intervenir auprès d'elles pour en finir. Toutes te jettent un regard noir, car tu interromps leur conversation avec ton mignon (et inconscient) petit ami britannique.

"Euh, mal élevée, on est en train de parler à ton frère. Va te faire foutre ailleurs," dit l'une d'entre elles avant de battre des cils en direction d'Ollie. Tu railles en frappant des mains sur la table. "Premièrement, c'est MON petit ami. Deuxièmement, tu dois faire vérifier tes yeux parce que je ne suis pas un miroir et clairement, je ne suis pas la salope ici. Troisièmement, c'est une boulangerie, pas un bordel et si tu pensais pouvoir en avoir ici, va te mettre dans la rue ou ailleurs. Les autres clients ne peuvent pas manger correctement avec un tas d'ordures sous les yeux," rétorques-tu, ce qui te vaut les sifflements et les acclamations de certains clients. Les trois sursautent, offensés (par la pure vérité), mais avant qu'elles ne puissent s'en prendre à toi, Oliver devient ton bouclier.

"Sortez de la boulangerie, mesdames. C'est mieux ainsi," dit-il sévèrement avant que le groupe ne parte, la mine renfrognée.

LUCIANO VARGAS

"Woah..." Tu restes bouche bée à la vue du grand lustre en cristal. Luciano se moque de ta réaction et te guide dans la galerie en te prenant par la taille. La lune reste suspendue dans le ciel nocturne et la musique classique emplit l'air. La foule discute entre elle tandis que Luciano et toi vous déambulez sur les sols marbrés. Ton corps est orné d'une robe en dentelle (couleur préférée) qui met en valeur toutes tes courbes et Luciano profite de chaque occasion pour te regarder.

"Luciano? Je me demandais..." tes mots restent en travers de la gorge lorsque tu le regardes, remarquant que son attention se porte sur quelque chose (ou plutôt quelqu'un) d'autre. Tes yeux ( couleur des yeux) suivent la trajectoire de son regard et se posent sur une belle silhouette vêtue d'une robe noire scintillante et onéreuse. L'envie t'envahit alors que tu admires sa peau impeccable et ses courbes merveilleuses. "Elle est belle, n'est-ce pas?" dis-tu en souriant tristement, les mains inconsciemment posées sur tes hanches. Ton amour-propre semble s'être effondré à ce moment-là.

Luciano revient à la réalité en t'entendant prononcer ces mots. "Pourquoi es-tu encore avec moi?" Chaque mot est comme un coup de poignard dans sa poitrine. "Amore mio, ne doute pas de mon amour pour toi, s'il te plaît," dit-il en prenant ton visage pour établir un contact visuel avec toi. "Tu es bien plus belle que toutes ces femmes. Ne l'oublie jamais, d'accord?" Ses doigts glissent une mèche de tes cheveux (couleur) derrière ton oreille. Tu chasses tes larmes en hochant la tête d'un air tremblant. "Je t'aime et je n'aime que toi, ne pense jamais le contraire," promet-il.

"Et puis, je ne pense pas que François apprécierait l'idée que sa petite amie et moi soyons ensemble," commente Luciano, ce qui te fait écarquiller les yeux. "Petite amie?" demandes-tu en regardant fixement la femme en question. "Oui, cette vieille brute a enfin une petite amie officielle, étonnant, non?" vous riez tous les deux.

Peut-être n'y avait-il pas lieu de s'inquiéter après tout.

Note de l'Auteur:

Est-ce que je viens de relier François et Luciano?
Oui, je l'ai fait.
Ahahhaha

Bonjour ! J'espère que vous avez aimé cette update. Mes publications ne seront peut-être pas fréquentes, mais j'essaierai d'en poster plusieurs à chaque fois que je le ferai.
-Auteur-chan


TRADUCTION 2p!Hetalia Boyfriend Scenarios de MiladyMira
ORIGINALE: story/58783877-2p-hetalia-boyfriend-scenarios