22: Amorce d'une Autre Guerre Mondiale
FRANCOIS BONNEFOY
François Bonnefoy ne regrette jamais rien de sa vie. C'est dans sa nature de se moquer des choses et des gens qui l'entourent. C'est ce qu'il fait jusqu'à ce qu'il accepte que Francis passe du temps avec toi. Depuis que tu as rencontré sa première personnalité, tu l'as persuadé de se lier avec son (un peu) jumeau. Comme par hasard, le reste de la bande de Francis arrive et t'éloigne de lui.
Le faible son de tes rires s'entende dans toute la maison, jusqu'à son bureau isolé. François tressaille à l'idée que d'autres hommes te rendent heureuse. Sa chaise pivotante grince lorsqu'il se recule, se lève et prend le téléphone du crochet tandis que ses doigts appuient sur les chiffres du pavé numérique. Sa grande silhouette s'appuie sur le riche bois de chêne de son bureau en attendant que la personne réponde.
"Bonjour, je voudrais que tu annules tous mes rendez-vous d'aujourd'hui... Oui, toutes... Je me fiche de savoir si c'est important ou non... S'ils sont si désespérés, dites-leur de déplacer leur rendez-vous... Fais ce que je te dis ou tu te retrouveras au chômage, tu m'entends?" sur ces mots, il remet le combiné en place d'un coup sec. Il choque ses subordonnés en faisant coulisser les doubles portes de son bureau. Sans autre forme de procès, ses subordonnés le suivent alors qu'il descend pour te voir et ce qu'il voit ne lui plaît guère.
Gilbert sourit fièrement, te voyant presque t'effondrer de rire à sa blague géniale. "Dis-moi, liebling. Suis-je plus génial que François?" demande le prussien, ce qui te fait encore plus rire. Pour rigoler, tu acquiesces d'un signe de tête. "Pourquoi ne sors-tu pas avec moi alors?" Les mots de Gilbert t'arrêtent en plein milieu de ton battement de cils. "Q-Quoi?" bredouilles-tu en le regardant avec des yeux écarquillés. Antonio et Francis sifflent et applaudissent à la remarque de leur ami qui te laisse sans voix. Puis ils pâlissent et leurs acclamations s'éteignent immédiatement. Tu te retournes et tu vois un François en colère qui se tient là, avec une façade étrangement stoïque.
"Siméon, escorte ces trois-là hors de la propriété. Assure-toi qu'ils ne reviennent plus jamais ici," s'exclame-t-il.
ALLEN JONES
Dès le début de ta relation avec Allen, tu as rapidement remarqué à quel point il est extrêmement territorial à ton égard. Il n'aime pas que les hommes te fixent trop longtemps, et encore moins qu'ils osent te parler ou te toucher. Tu sais qu'il a toujours été violent, mais tu n'as jamais manqué de remarquer qu'il essaie de faire de son mieux pour ne pas l'être. Tu apprécies ses efforts pour s'améliorer.
Tu souris en regardant le portable dans ta main, recevant des textos de ton petit ami qui t'attende à l'extérieur du bâtiment. Allen se plaint que tu mets trop de temps à aller à l'épicerie. "Quelle coïncidence de te voir ici. Tu es la copine d'Allen, n'est-ce pas? (T/P), c'est ça?" Tu te retournes dans la direction de la voix, voyant immédiatement Alfred debout derrière toi avec des chips dans les mains. "Euh, oui," murmures-tu, te sentant un peu mal à l'aise puisqu'il te voit moins bien habillée la première et dernière fois que tu le rencontres. "Hey, ne sois pas timide, dudette! Je ne mords pas. Tu es la petite amie d'Allen, donc tu es déjà une de mes amies," sourit Alfred en passant son bras autour de tes épaules. "Mais toi et Allen n'êtes pas... des amis?" demandes-tu alors qu'il se moque de toi, refusant de répondre à ta question.
"Dis, pourquoi on n'irait pas traîner un peu? Je connais un bon resto qui sert de la bonne bouffe," lance Alfred, qui te touche en plein dans le mille. Bien que la nourriture soit ton autre moitié, tu vois clair dans ses intentions. Jetant un coup d'œil derrière lui, tu te souris à toi-même. "Bien sûr, je vais demander à Allen," dis-tu en souriant, juste au moment où Allen se penche sur le jeune américain. "Qu'est-ce que tu fais ici, côtelette de porc?" ricane Allen d'un ton virulent. "Babe! Ne sois pas si vulgaire. Alfie m'a invité pour un dîner, n'est-ce pas Alfie?" tu bats innocemment des cils. "Il... quoi?" Allen met une seconde à comprendre, et lance immédiatement un regard à son homologue.
Ahh oui. Quelle femme cruelle tu es.
[Ahahahah. Désolée Alfred]
MATHIEU WILLIAMS
Au premier abord, tu ne penses pas que Matt soit du genre jaloux. Comme son père François, il a tendance à se désintéresser de ce qui se passe autour de lui. C'est vrai qu'il a été jaloux de Kumakuro une fois, mais ça n'est arrivé à aucun autre gars... pour l'instant, du moins. Tu apprécies le fait qu'il n'étouffe pas ton espace comme certains le font pour leur copine, ça te fait chaud au cœur qu'il te fasse confiance, même avec des mecs.
Cependant, les choses finissent par avoir des limites.
Et c'est Francis Bonnefoy qui en est à l'origine.
"Bonjour, (T/P)," tu te retournes pour voir Francis, qui s'incline courtoisement devant toi. Tu vois, après avoir commencé une amitié avec Matthew, la première personnalité canadienne, c'est pour des raisons évidentes que tu rencontres aussi Francis. C'est un homme assez dragueur, mais la plupart du temps, il s'extasie sur le fait que toi et Matt êtes mignons. "Permets-moi de tâter le terrain, mon amie. J'ai un plan en tête," dit Francis avec un sourire malicieux, en te disant qu'il a l'intention de rendre Matt jaloux pour le mettre à l'épreuve. Ton regard (couleur des yeux) se porte derrière lui, voyant Matt entrer dans la pièce avec Matthew. "Euh... D'accord? Mais je ne serai pas responsable de ta mort. De plus, il est dans la pièce," ton information fait apparaître un sourire en coin sur le visage de Francis. Et c'est ainsi que le plan se met en place.
Ton visage rougit lorsque le français se penche vers toi, feignant d'effleurer quelque chose sur ta joue. Immédiatement, Matt le tire en arrière, ce qui le fait rire. "Oh mon Dieu, tu as frappé dur sur l'amour," dit Francis avec un sourire de triomphe.
"Je te donne cinq secondes pour fuir avant que je puisse te couper la tête, vieil home," s'emporte Matt face à la première personnalité française.
OLIVER KIRKLAND
Au milieu d'une nuit froide, Oliver et toi avez fini de fermer la boulangerie et de rentrer chez vous. Tes doigts sont parfaitement enlacés aux siens, réchauffant non seulement tes mains mais aussi ton cœur. "C'était un sacré spectacle que tu as fait tout à l'heure, poppet," sa voix te fait lever les yeux vers lui alors qu'il se remémore les événements des premières heures de la journée. "Tu n'es pas fâchée que j'aie injurié ces filles?" demandes-tu, déconcertée et inquiète. Oliver s'esclaffe et jette un coup d'œil à vos mains jointes. "Je suppose que je peux trouver une punition appropriée, mais honnêtement, je suis assez fier," admet-il, te faisant rougir. "Eh bien-" lorsque ses pas s'arrêtent, tu t'arrêtes toi aussi.
"Salutations, vieil ami," dit une silhouette sortant de l'ombre dans la ruelle près de vous deux. Tu as subtilement grimacé devant l'entrée théâtrale de ce type, car honnêtement, qui fait ça dans la vraie vie? "Viktor Braginski, qu'est-ce qui t'amène à Londres?" Oliver se place discrètement devant toi, un peu comme un bouclier face à cet homme imposant qui, à en juger par son accent, est russe. La scène qui se déroule devant toi vous donne des frissons; on dirait un duel à mort et sanglant dans ces vieux films que tu regardais enfant, où les deux adversaires se toisent du regard. "Et qui est-ce, petite fleur?" Viktor, comme l'a dit Oliver, se penche facilement sur toi pour te regarder, t'attrapant par le bras pour te rapprocher. Oliver tente désespérément de maîtriser son sang-froid. "J-Je suis (T/P), s-sa petite amie," réussis-tu à bredouiller. "Comme c'est adorable," raille Viktor en t'écrasant le visage par les joues.
Tu sens ton Ollie te tirer en arrière, te serrant contre son torse. "Laisse-nous tranquilles. Si tu veux discuter de quelque chose, arrange-toi pour le faire correctement," rétorque Oliver, ses yeux d'un bleu glacial se teintant d'un bleu vif parsemé de taches roses. Bien qu'effrayée, tu l'embrasses. "Rentrons à la maison, Ollie," murmures-tu contre son pull, tandis qu'il s'exécute.
Je suppose que la journée a été riche en événements pour vous deux.
LUCIANO VARGAS
Quelque peu marqué par les cinq mois de séparation, Luciano prend la décision de t'emmener avec lui lors de leur prochain séjour de deux mois aux États-Unis. Tes bagages sont prêts, avant même que tu ne penses à une réponse; de toute façon, il ne prendrait pas un "non" pour une réponse. D'après ce que Flavio t'a dit, les autres nations séjournent dans le même hôtel luxueux, à l'exception d'Allen qui réside aux États-Unis-il est même l'Amérique. "Je reviens, amore mio," promet-il en s'occupant de quelque chose et en te laissant partir à l'aventure aux alentours.
Tu atteins les jardins, admirant les fleurs dans les fragiles et magnifiques vases de porcelaine. "Mlle (T/P), c'est un plaisir de te voir ici," te salue un allemand qui t'est familier. Sans même te retourner, tu salues le camarade de ton petit ami. "Bonjour, Lutz." Sentant sa présence s'approcher de toi, tu lui jettes un coup d'œil en coin. "Je dois admettre que tu as beaucoup changé Luciano. Je suis surpris qu'une femme comme toi ait tenu aussi longtemps," avoue Lutz. "Aussi longtemps?" demandes-tu confusément, prenant Lutz au dépourvu. Il réfléchit alors à une solution rapide pour en parler. "Les anciennes amantes de Luciano étaient des chercheuses d'or, comme diraient certains. Il met fin à leur relation dès qu'il s'en aperçoit. Tu es la première à l'aimer vraiment," dit-il en rougissant. "C'est vrai? Wow," bredouilles-tu, te sentant honorée par le titre qu'il te donne.
Au bout d'un moment, Lutz et toi commencez à partager des histoires, surtout à propos de l'italien que tu aimes, qui est maintenant en train de grommeler et de marcher vers vous deux. Cela le met en colère de voir un autre homme te faire rougir. Tu pousses un glapissement, le sentant t'éloigner de Lutz. "Ne t'approche pas de ma copine, bastardo," siffle Luciano en t'entraînant vers la chambre d'hôtel que vous partagez.
Note de l'Auteur:
MDR. J'ai failli le poster par accident sans le copier-coller complètement (la même chose s'est produite sur Quotev). Quoi qu'il en soit, c'est fait maintenant. Envoyez-moi aussi des questions, je m'ennuie. XD
Auteur-chan
TRADUCTION 2p!Hetalia Boyfriend Scenarios de MiladyMira
ORIGINALE: story/58783877-2p-hetalia-boyfriend-scenarios
