Coucou!
Juste un petit mot pour préciser que j'utilise le terme kinktober sfw version, au lieu de flufftober, parce que j'ai trouvé la liste de prompts sur le compte tumblr officiel du kinktober et qu'il l'a lui-même nommée ainsi, voici donc le petit texte explicatif qui accompagnait cette liste:
"You'll find a new list of kinktober prompts: non-sexual! Now, we know a lot of the kinks we've listed can be written in a non-sexual manner, and that plenty of the "kinks" below can absolutely lead to sex. The whole point was to compile a list of mostly sfw tropes that have made the two mods, as well as some friends we've asked around for, saying "Oh, that's so horny," when nothing horny was occuring. It's entirely up to you how you use this list, if you choose to: create the nastiest, most fucked up thing, or a G-rated fluff piece, or anything in between!"
Enjoy! *-*
Vivichan10
4- Nonsexual age play
Henry et Alex s'étaient disputés. C'était une chose qui arrivait à tous les couples, même les plus heureux et les plus amoureux. Ils s'étaient disputés pour une bêtise, mais la fatigue, le fait qu'ils étaient absolument tout le temps ensemble et quelques problèmes familiers avaient rendu cette dispute banale une vraie guerre froide. Ils ne se parlaient plus depuis trois jours. Ils savaient tous les deux que c'était tout à fait immature, qu'ils étaient mariés et adultes depuis belle lurette, mais ils étaient aussi tous les deux très têtus et aucun des deux n'avait voulu céder pour demander le pardon de l'autre.
Alex travaillait sur son ordinateur. Enfin… Il essayait de travailler étant donné qu'il était totalement dépourvu de concentration car Henry manquait à son corps, à son cœur et à toute sa personne s'il était totalement honnête avec lui-même. Il soupira de frustration et ferma son ordinateur d'un coup sec. Tant pis s'il l'avait cassé, pour l'instant c'était vraiment le dernier de ses soucis.
Il pouvait entendre Henry à l'étage du dessous qui jouait du piano. Une mélodie triste et lente, qui reflétait parfaitement ce que le fils de la présidente ressentait en ce moment. Il avait beau être fier, et croire que c'était lui qui avait raison dans cette dispute, Henry lui manquait comme un fou et il n'aimait pas la personne qu'il devenait sans lui. Il décida que pour le bien commun, il allait devoir ravaler sa fierté et faire le premier pas vers son mari. Il refusait de passer une seconde de plus sans son rire, son timbre chaud et sa bouche contre la sienne.
Il descendit quatre à quatre les marches menant à l'étage du dessous et alla dans la salle où se trouvait leur grand piano à queue. Il ne fit pas de bruit, juste pour pouvoir observer Henry et sa beauté presque irréelle en toute tranquillité. Avec la fenêtre qui donnait sur leur jardin dans son dos il était entouré d'un halo de lumière qui rendait ses cheveux blonds presque dorés et qui mettait en valeur ses larges épaules et ses bras musclés. Ses doigts couraient sur le clavier avec souplesse et grâce et son visage était concentré sur la musique qu'il jouait. Il était tellement beau. Tellement irréel. Alex se surprit à sourire. Peu importe qu'ils soient fâchés, l'amour qu'ils partageaient était plus fort que ces broutilles et il sentait tout cet amour bouillonner en lui en cet instant.
Il toussota pour attirer son attention et tout de suite Henry releva les mains des touches noires et blanches en l'interrogeant du regard.
"Est-ce que l'on peut parler?" demanda Alex avec un peu moins d'assurance qu'il aurait aimé avoir.
"Je t'écoute," lui répondit son mari, ses bras musclés croisés devant lui et son regard bleu perçant le fixant.
Il ne lui rendait pas les choses faciles, mais s'il avait été à sa place il aurait certainement fait la même chose. Ils s'étaient tous les deux dit des choses plus que dures, qu'ils regrettaient déjà, et ils étaient tous les deux sur leurs gardes.
"Je… écoute, c'est ridicule toute cette affaire! Bon dieu! Je t'aime plus que mon pays, plus que ma vie et tu me manques!"
"Je vois…"
Bien qu'il puisse lire le sourire qui se cachait derrière son air buté, il savait aussi que l'un des deux allait devoir présenter ses excuses… et si cela pouvait lui ramener Henry dans ses bras, il le ferait:
"Je suis désolé Henry, je ne pense pas que tu sois un crétin pétulant…"
"Ca tu ne me l'as pas dit."
"Peut-être mais je l'ai pensé," dit-il en baissant les yeux pour cacher le rire qui montait peu à peu dans sa gorge. Il se reprit et continua ses excuses: "Je suis aussi désolé d'avoir crié, de ne pas avoir écouté tes arguments sans m'énerver et de m'être comporté comme un adolescent idiot et borné."
Henry s'était avancé vers lui pendant qu'il faisait sa petite liste, et quand il osa enfin le regarder dans les yeux, il comprit que tout était pardonné. Soulagé, il se jeta presque dans ses bras et le serra fort contre son cœur. Henry rit tout doucement et il passa un doigt sous son menton avant de l'embrasser, mettant fin pour de bon à leur dispute.
"Si je puis me permettre la remarque… tu ressemblais plus à un enfant dans sa crise des deux ans qu'un adolescent," dit Henry.
Alex se sépara de lui d'un air faussement outré et il dit:
"Ah oui? C'est ce qu'on va voir!"
Sans aucune raison rationnelle si ce n'est de prouver qu'il avait raison, il décida de lui montrer comment se serait comporté un enfant de deux ans. Il mit son pouce dans sa bouche et se mit à parler avec une voix de bébé:
"D'abord, c'est toi qu'a commencé. C'est pas zuste. T'es un méchant ga'çon! Z'vais le dire à ma maman."
Henry partit dans un fou rire éclatant avant de se prendre lui-même au jeu.
"Ici c'est moi l'adulte mon chéri, et si tu continues à faire des caprices, je vais devoir te punir… voyons… pas de bisous avant de dormir ce soir…"
"Non!" Enfant ou pas, Alex ne tenait absolument pas à être privé à nouveau des lèvres de son mari, il décida donc de tirer sur la manche d'Henry et de lui dire d'un air innocent: "C'est pas bien de faire du chantage tu sais? Mais je vais te pardonner parce que je t'aime bien."
"Moi aussi je t'aime bien. Bon est-ce que je pourrais parler à mon mari adulte maintenant?"
"Seulement si tu avoues que ze suis pas un bébé de deux ans."
"Très bien, tu n'es pas un bébé."
Alex devint à nouveau lui-même et il lui dit doucement:
"Sérieusement, je suis désolé pour tout ce qui s'est passé Henry."
"C'est déjà oublié. Et si nous allions nous balader main dans la main dans Austin pour sceller la paix entre nous?"
"C'est une excellente idée."
Henry l'embrassa avec toute son affection, et il prit ensuite Alex dans ses bras pour murmurer dans son oreille:
"Je t'aime tellement, si tu savais… et je suis moi aussi désolé pour tout ce que j'ai dit."
"C'est déjà oublié, bébé. C'est déjà oublié."
