Coucou!
Juste un petit mot pour préciser que j'utilise le terme kinktober sfw version, au lieu de flufftober, parce que j'ai trouvé la liste de prompts sur le compte tumblr officiel du kinktober et qu'il l'a lui-même nommée ainsi, voici donc le petit texte explicatif qui accompagnait cette liste:
"You'll find a new list of kinktober prompts: non-sexual! Now, we know a lot of the kinks we've listed can be written in a non-sexual manner, and that plenty of the "kinks" below can absolutely lead to sex. The whole point was to compile a list of mostly sfw tropes that have made the two mods, as well as some friends we've asked around for, saying "Oh, that's so horny," when nothing horny was occuring. It's entirely up to you how you use this list, if you choose to: create the nastiest, most fucked up thing, or a G-rated fluff piece, or anything in between!"
5- Embracing
Cela faisait tout bonnement une éternité qu'Anthony avait pu serrer sa femme dans ses bras, il avait arrêté de compter les jours quand cela était devenu trop douloureux et maintenant, quand il y pensait il sentait son cœur se contracter dans sa poitrine.
Kate était partie avec sa mère, Violet Bridgerton et sa sœur, Daphné à la campagne chez Benedict et Sophie pour aider cette dernière avec sa grossesse difficile. Mais maintenant que le petit Alexander Bridgerton avait vu le jour, Kate ne devrait plus tarder à rentrer. Il aurait voulu l'accompagner, mais ses affaires l'avaient retenu à Londres et il trépignait maintenant dans le salon dans l'espoir d'entendre les pas légers de Kate dans le vestibule de leur maison. Elle lui avait fait parvenir une lettre lui annonçant son retour au plus tard en fin de matinée et il était déjà midi passé. Il n'était pas encore inquiet de ce retard, mais il était extrêmement impatient, si bien qu'il trépignait et faisait les cent pas en long, en large et en travers dans le salon qui ne lui avait jamais paru si petit.
Et enfin il entendit le bruit familier de l'attelage qui s'arrêtait devant l'entrée et le bruit des bagages que l'on déchargeait et de l'agitation de toute la maisonnée pour accueillir la maîtresse de maison au mieux. Et puis, finalement il entendit sa voix. Douce, cristalline, enjouée… elle parlait avec la gouvernante de leurs enfants qui lui annonçait qu'ils étaient partis pêcher avec les enfants de Daphné.
Anthony sortit en trombe du petit salon et sans même lui donner une chance de dire quoi que ce soit, ni même de finir sa conversation avec la gouvernante, (la sage femme s'était écartée avec discrétion en le voyant arriver comme une âme damnée) il la souleva dans ses bras et la serra aussi fort qu'il le pouvait contre son cœur. Kate ne protesta pas, au contraire, elle passa ses bras fins autour de son cou et elle colla son visage contre le sien en soupirant de bonheur. Ils avaient rarement été séparés depuis qu'ils étaient mari et femme et ils constataient à chaque fois à quel point ils détestaient cela. Le seul point positif c'étaient bien leurs retrouvailles, mais à choisir ils auraient préféré ne pas avoir besoin de se retrouver.
Le vicompte inspira à grandes bouffées le parfum de lys et de savon de sa femme, la regarda comme s'il ne croyait pas vraiment qu'elle se trouvait bel et bien dans ses bras et l'embrassa doucement sur ses lèvres roses et généreuses. Elle avait le goût du miel et il la goûta en grognant de plaisir. Tout en elle lui avait manqué.
"Ne me quitte plus jamais, tu m'entends? Mon cœur ne saurait le supporter.''
"Anthony, je ne suis partie que quelques semaines…''
''C'était quelques semaines de trop. Une torture à laquelle je n'aurais jamais songé et que je n'imposerait pas à mon pire ennemi. Sais-tu au moins à quel point cela a été douloureux pour moi?"
Kate le regarda avec indulgence et avec beaucoup de grâce. Elle lui sourit, ses yeux brillants ombragés par ses longs cils et elle caressa sa joue où une légère barbe avait poussé depuis son départ. Elle se blottit un peu plus contre lui et lui murmura à l'oreille, en espérant que personne en dehors de son mari ne l'entende, et en rougissant légèrement:
''Tu m'as aussi manqué mon amour, tes baisers, ton corps. Tout cela m'a beaucoup manqué. J'ai tellement envie de toi, de toi tout entier rien que pour moi.''
Il n'avait pas besoin d'en entendre plus, il avait la tête pleine de rêves et d'envies de tout ce qu'il voulait faire avec elle, pour elle. Il la souleva comme une jeune mariée, lui arrachant un rire cristallin, et il la porta à l'étage. Il donna un grand coup de pied dans la porte de leur chambre et la posa avec toute la délicatesse dont il était capable malgré l'urgence qu'il ressentait en ce moment d'être au plus près d'elle, de ne faire plus qu'un avec elle. Il la regarda un instant, ainsi allongée sur la courtepointe dans ses vêtements de voyage, les cheveux un peu en désordre sous son chapeau et les joues roses de désir. Elle était parfaite et elle était enfin là, près de lui. Il ne savait même pas par où commencer tant il avait envie de tout en ce moment. Mais avant tout cela, il voulait juste la tenir dans ses bras encore un instant. Ce simple contact lui avait tellement manqué et maintenant c'était ce qui le maintenait vivant. Il avait besoin d'être dans ses bras pour respirer.
Il s'avança vers le lit, se défit de ses bottes, et il monta sur le matelas en la prenant encore une fois dans son étreinte. Ils tombèrent sur le duvet et les oreillers en plume en riant. Kate appuya sa tête sur son torse et posa sa main sur ses pectoraux en les caressant doucement. Elle relevait de temps en temps la tête pour lui sourire de ce sourire qui rendait ses genoux comme du coton et il plongeait ses yeux dans les siens pour y retrouver tout son monde. En elle se retrouvait toute la perfection de l'univers, en elle tout avait été créé pour le rendre fou amoureux, en elle tout n'était que beauté à l'état pur. Il l'aimait tellement! Il n'osait même pas s'avouer à quel point il l'aimait.
''Je te jure que j'avais mal physiquement d'être séparé de toi si longtemps,'' avoua-t-il dans un soupir. "Tu vas me prendre pour un fou, mais je peux t'assurer que j'ai senti mon cœur se comprimer à chaque fois que je pensais à toi et je ne pouvais pas respirer tout à fait aussi facilement que quand tu es près de moi.''
''Tu n'as pas besoin de me l'expliquer. Je sais exactement ce que tu as ressenti, tu étais toi aussi très loin de moi…'' murmura Kate en posant un petit baiser dans son cou. ''Et si pour me faire pardonner de mon absence nous fassions quelque chose de très plaisant? Et si nous essayions de donner un petit frère ou une petite sœur à nos enfants? Ainsi, la prochaine fois, c'est chez nous que se précipitera toute ta famille pour m'aider avec ma grossesse."
L'idée était au combien tentante. D'ailleurs il n'avait absolument pas de raisons de la refuser. Tout cela sonnait comme une merveilleuse idée à ses oreilles. Il embrassa Kate et lui promit d'obéir à absolument toutes ses requêtes avec enthousiasme et dévotion.
