Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Ou comment Osman et Meleksima ont tout laissé tomber face à un choix simple : vivre vraiment ou subir leur destin. [Magnificent Century : Kösem]
Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à l'édition octobre 2023 du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but était de poster, tous les jours de mars et d'octobre, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème était déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on devait toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer. Le but du jeu était de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations.
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 100 façons d'incruster Marina dans une histoire (16/100) + 50 nuances de Melesman (12/50) + Drabble 581 : Osman et Meleksima + Scorpion : Osman et Meleksima + Prénom 202 : Osman + Personnage historique du 16/12/20222 au 23/12/2022 : Osman II dit Genç Osman + Meleksima (De secondaire à principal) + Osmel (Alphabets) + fusion 8
Le sultan, la concubine et la dunkerquoise
Gagner
Ils se sont endormis tous les deux sur le canapé. Il faut dire qu'ils sont tous les deux malades, abattus par la fièvre. Meleksima est lovée contre Osman, sa tête sur son épaule, tandis que le jeune homme, lui, a la joue posée sur le haut du crâne de sa compagne, pelotonnés l'un contre l'autre sous un plaid. Marina s'y attendait : n'étant vaccinés contre rien à leur arrivée et rattrapant donc leur retard vaccinal, ils sont un peu plus fragiles face aux maladies modernes. Il n'y a rien de grave mais assez pour les fatiguer. La jeune femme ajuste, en silence, la couverture sur leurs épaules, pousse un tout petit peu la chaleur du radiateur. Sa vie est très différente de celle qu'elle s'était imaginée ou qu'elle aurait construite:
Elle s'était imaginée vivant seule, profitant de sa tranquillité et de son indépendance durement gagnée.
La voilà la mère quasi officielle d'Osman, la quasi belle-mère de Meleksima, deux adolescents de bientôt seize ans, avec l'idée à l'arrière du crâne que Bébé Ömer viendra sans doute sous peu.
Elle, la childfree célibataire et heureuse de l'être.
Pourtant, elle ne regrette rien.
Elle estime même avoir gagné au change.
Elle les a sauvés de leur destin de merde.
Elle a sauvé, par extension, la vie d'autres personnes rattachées à leur destin: Akile, Mehmed, Zulfikar, Cennet... Même Murad, en vérité, lequel ne sera pas traumatisé par l'humiliation et l'assassinat de son frère.
Surtout, elle les a sauvés eux.
Deux enfants pris dans quelque chose de si grand que cela les a détruits, deux innocents aux coeurs trop purs pour ce monde et trop facilement manipulés grâce aux erreurs des autres.
Ici, ils ont juste à vivre, à redevenir les adolescents insouciants du temps où Osman n'était encore que sehzade.
Elle, elle a la chance d'avoir dans sa vie deux personne qui rendent son existence si agréable qu'elle s'étonne de ne plus pouvoir s'imaginer une vie sans eux.
Elle se dirige vers la cuisine, va réchauffer la soupe confectionnée par sa propre mère, se disant que cela leur fera du bien.
L'amour des mamans transcende les générations.