Bonjour à tous ! Je me suis toujours demandé pourquoi Harry n'avait-il pas gardé sa lettre de Poudlard avec lui, au lieu de la lire devant les Dursley et ainsi leur montrer. Il me semblait évident qu'ils n'allaient pas tolérer ça. Voici donc pourquoi j'ai décidé de débuter cette nouvelle histoire (un peu sur un coup de tête, je dois l'avouer). J'ai déjà de la misère à publier régulièrement mes autres histoires alors je ne sais pas pourquoi je commence celle-ci. Je ne sais pas où est-ce qu'elle va m'amener, on va bien voir !
Avertissement ! J'habite au Québec et donc, je peux parfois utiliser des mots qui sont propres à ma province. Le cas le plus courant concernera les repas : le matin c'est le déjeuner, le midi c'est le dîner et le soir, c'est le souper. Si vous avez d'autres interrogations à propos de mots, n'hésitez pas à me les poser !
Comme tout le monde, vous savez sûrement que je ne suis pas J.K.R. et donc ce n'est pas moi qui possède Harry Potter, malheureusement.
Je vous souhaite à tous une bonne lecture !
Chapitre 1 - La lettre
Harry Potter était un petit garçon de 11 ans, un peu trop maigre pour son âge et portant des lunettes cassées, derrière lesquelles on pouvait toutefois admirer ses magnifiques yeux verts. Il était domicilié au 4, Privet Drive, mais pourtant, n'importe qui qui aurait visité la maison ne l'aurait pas remarqué. On n'y retrouvait aucune photo de lui, aucune chambre ne lui était attribuée et il était très rare qu'on le voie.
Harry ne savait pas pourquoi il vivait comme ça. Cependant, depuis le temps, il avait appris à ne pas poser de questions, s'il ne voulait pas ramasser quelques claques de sa tante dans la figure.
Aujourd'hui, c'était le 31 juillet et il savait que c'était son anniversaire. Pourtant, même si ce jour lui était destiné, il savait que personne n'allait prendre le temps de lui souhaiter un joyeux anniversaire.
Ce matin-là, comme tous les autres jours de l'année, il sortit de son placard, se penchant pour passer sous le cadre. Même s'il était un peu maigre, il avait tout de même grandi et il devenait de plus en plus difficile de faire rentrer son corps dans le petit placard sous l'escalier. Il se dirigea vers la cuisine, avec l'intention de préparer le petit-déjeuner. Avec un peu de chance, sa « famille » venait tout juste de se réveiller et ils n'avaient pas encore assez faim pour le punir de s'être levé plus tard.
En entrant dans la cuisine, il remarqua immédiatement son oncle Vernon, assis à la table, tapotant du pied. Il était clair qu'il s'impatientait et Harry avait un peu peur de ce qu'il allait lui faire pour s'être réveillé trop tard.
« Toi, grogna-t-il dans sa direction. Va me chercher le courrier ».
Trop content de ne pas avoir subi de représailles, le petit garçon se hâta d'aller vers la porte d'entrée, pour ramasser les lettres que sa famille avaient reçu. En chemin, il croisa sa tante Pétunia et son cousin Dudley, qui ne lui décrochèrent même pas un regard.
Au pied de la porte se tenait une petite pile d'enveloppes, qu'Harry prit dans ses mains. Plus par habitude que par curiosité, il fit défiler les différentes lettres dans ses mains. Cependant, au moment où il allait ouvrir la porte de la cuisine, son regard s'arrêta net sur la lettre qui se tenait sur le dessus. Son nom y était inscrit en lettres vertes sur ce qui semblait être du... parchemin ? Il n'en était pas certain, puisqu'il n'avait jamais eu la chance de voir ou de toucher du parchemin de ses propres yeux. Mais ce qui était un peu inquiétant, c'était que son lieu de résidence y était également inscrit. Pas son adresse. Ça, forcément, l'expéditeur avait forcément dû l'écrire pour qu'elle arrive chez lui. Non, l'enveloppe indiquait, juste au-dessus du 4 Privet Drive, « Dans le placard sous l'escalier ». Réfléchissant rapidement, il alla déposer son enveloppe dans son petit placard, tout en s'efforçant d'être le plus silencieux possible. Alors qu'il refermait le battant tout doucement, il entendit son oncle le rappeler. Il se dépêcha de se rendre dans la cuisine avec le reste du courrier dans ses mains et le déposa sur la table, devant son oncle. Voyant que les deux autres étaient assis et entendant le ventre de son glouton de cousin, il se grouilla vers le poêle et commença à préparer le déjeuner.
Toute la journée, le petit Harry pensa à sa lettre. Il espérait que ce ne serait pas trop urgent pour qu'il attende la soirée pour la lire. Cela ne servait à rien d'attirer les soupçons sur lui plus que nécessaire. Il était déjà ce que l'on pourrait qualifier de « bizarre » et son oncle lui répétait déjà assez pour qu'il n'ait pas envie d'être associé à une autre bizarrerie. Enfin arrivé le soir, il pénétra dans son placard, peut-être plus tôt que d'habitude. Profitant de la lumière encore allumée du vestibule et qui réussissait à entrer dans sa chambre, Harry décacheta sa lettre le plus lentement possible, afin de ne pas faire le moindre bruit qui pourrait alerter sa tante, assise dans le salon à tricoter.
Deux feuilles tombèrent sur son matelas lorsqu'il ouvrit l'enveloppe. Il déplia la première qui se présentait à lui :
Cher M. Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscriptions au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher M. Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
« Collège Poudlard ?! Qu'est-ce que c'était cette plaisanterie ? pensa Harry. Pourquoi quelqu'un prendrait-il la peine de me contacter ? Comment est-ce que je pourrais avoir une place dans un collège que je ne connais même pas ? Et surtout, comment peuvent-ils savoir que je dors dans un placard ? »
En plus, la lettre parlait de chose vraiment étranges. Ils demandaient de leur envoyer un hibou au plus tard le... c'était aujourd'hui ! Comment pouvait-il faire pour envoyer un hibou avant minuit ? Et pourquoi est-ce qu'ils parlaient de hiboux, bon sang ! C'était pourtant impossible de demander à un oiseau comme celui-ci d'aller porter une lettre, non ? C'est alors qu'il eut une petite idée. Clairement, il n'était pas en mesure d'aller chercher un hibou. Demain, il profiterais d'une de ses corvées à l'extérieur pour aller à la boîte aux lettres. Même si elle allait sûrement arriver en retard, il voulait tout de même essayer. Demain matin, il allait emprunter un stylo et allait rédiger une réponse. Ce ne serait pas bien compliqué de voler un timbre aux Dursley et ils ne le remarqueront sûrement pas.
Ce fût sur ces pensées pleines d'espoir de pouvoir enfin sortir de cette maison qu'il s'endormit, tenant encore dans ses mains le petit bout de papier.
Voilà pour ce chapitre ! Vous êtes chanceux, je vous mets tout de suite la suite ! Les chapitres resteront de cette taille à peu près mais je voulais que vous en ayez un peu plus pour commencer. À bientôt !
