Ce sera la seule fois ou je réussirais à poster à minuit et des poussières, profitez-en XD !

On commence en "douceur" par le plus court (étrangement xD – la vérité, tous les textes devaient faire cette longueur, mais c'est parti en couilles après, vous me connaissez, je sais pas être concise et j'ai aucune envie d'être concise XD) ! Mais j'ai pris un fun absolu à l'écrire et vraiment, j'espère qu'il vous plaira, de tout cœur !

J'en profite pour vous remercier sur l'enthousiasme face à ce petit projet, vous êtes des amours et j'ai hâte de vous lire ^^. Je suis preneuse de toutes remarques/avis/opinions, comme toujours (particulièrement parce que je travaille actuellement sur la longueur des phrases et je suis pas certaine du résultat donc n'importe quel « c'est nul » ou « correct » ou « peut mieux faire » m'aiguillerait grandement T-T).

Encore une fois : si vous laissez une review sur Indigo, j'y répondrais à la fin du texte au fur et à mesure. NE LISEZ PAS LES RETOURS REVIEWS AVANT LE TEXTE SOUS RISQUE DE SPOIL.

(Et SoraaKami : puis-je t'envoyer un mp pour répondre à toutes tes reviews adorables sur les autres fanfics XD?)


Résumé : Qu'on soit d'accord : tout le fun des soirées d'Halloween déguisées, c'est pas dans la pièce principale que ça se passe, n'est-ce pas ?

Trigger Warning : Je n'en vois pas, mais si quelque chose vous a gêné, merci de me le signaler, je rectifierais aussitôt !


Kinktober 2023 : Indigo

La main de Kacchan sur sa nuque appuya si fort qu'Izuku sentit ses genoux se dérober, heurter le sol du couloir dans un son que la musique bien trop forte à l'étage d'en dessous gomma proprement. Son grognement de douleur mourut sous la poigne du blond, qui le força à se pencher en avant jusqu'à plaquer son visage contre le tissu plissé de la jupe d'écolière, déformée par l'érection prononcée :

« Lèche. »

Incapable de désobéir, Izuku s'exécuta, redéfinit les contours de la queue en face de lui en gravant la rugosité du tissu bon marché sur sa langue et le sourd ronronnement satisfait de Kacchan sur sa peau. L'infime crispation des doigts sur sa nuque envoya une décharge de plaisir le long de son dos et ses jambes tremblèrent, rien qu'un peu, de savoir que le simple contact de sa langue à travers les vêtements avait cet effet.

L'autre main vint se perdre dans ses cheveux, jouer avec d'un geste nonchalant tandis qu'il sentait le regard de Kacchan dévorer les mouvements de sa langue sur le vêtement, image de désespoir excité. Excitant. L'idée d'être observé en train de lécher une stupide jupe, trop affamé pour désobéir, faillit le faire gémir d'humiliation. Et l'envie que Kacchan remonte ce maudit truc pour avoir enfin le goût de sa queue au creux de sa gorge, saturant sa langue, le fit saliver et tremper le tissu sans réussir à dissimuler la tension de son corps.

D'un coup sec sur ses boucles, la main lui arqua la nuque le temps que Kacchan glisse ses doigts sous son boxer pour le descendre sur ses cuisses. Le blond s'occupa de retrousser sa jupe afin de lui offrir un meilleur accès, tout en se penchant sur un Izuku absorbé par le mouvement des prunelles auréolées de violine sur lui. Et par le sourire moqueur, méprisant, qui lui tirait les nerfs d'envie. Si absorbé qu'Izuku ne réalisa pas que les doigts avaient abandonné ses cheveux, pour glisser le long de sa mâchoire en une caresse affreusement trop douce.

Le pouce de Kacchan lui ouvrit la bouche une fraction de seconde avant que celui-ci ne lui crache au visage, éclaboussant sa joue d'un crachat ignoble lui dégoulinant à moitié des lèvres. Ignoble et au goût d'alcool, suffisant pour qu'un geignement infime de désir se noie dans la salive étrangère qu'Izuku sentait brûler ses lèvres.

Et Kacchan le replaqua aussitôt contre lui, guidant avec une impatience presque violente sa langue le long de son érection, jusqu'à ce que cette dernière s'enroule sur son extrémité. Izuku n'attendit pas le mouvement sur ses boucles pour ouvrir davantage la bouche, laissant glisser la queue dans sa gorge avec un ronronnement satisfait. Il ne s'arrêta qu'une fois le nez enfoui dans la toison blonde, réprimant avec difficulté un réflexe vomitif qui ne sembla pas entacher le désir de son ami le moins du monde. Bien au contraire.

« Trop imposant pour toi ? »

Ça n'appelait pas de réponse, dont il aurait été de toute façon incapable de formuler, surtout pas avec le mouvement de hanche que fit Kacchan pour envoyer sa queue plus en avant encore. Réitérant de fait ce spasme instinctif dans la gorge d'Izuku et un rire moqueur étoila la pénombre du couloir au-dessus de lui.

Il s'efforça de respirer profondément, le temps de détendre ses muscles et d'enrayer l'envie de son organisme de rejeter ce qui présentement l'empêchait de respirer correctement. Saturé de l'odeur du blond, terriblement sucrée et prodigieusement entêtante, il glissa ses mains le long des jambes, remontant des bottes jusqu'aux cuisses nues qu'il redessina avec avidité. Il aurait dû inclure des bas résilles dans le costume de pom-pom-girl, quand ils avaient parié le résultat du match Shôto-Ochako mais présentement, c'était assez pour qu'il sente une certaine partie de son anatomie tressaillir, sous l'envie.

La brusque gifle de Kacchan le fit japper, un son étouffé absolument pitoyable et la brûlure de sa pommette mordit ses nerfs de désir. Bien que sa gorge ne soit pas parfaitement d'accord, Izuku recula tout juste assez pour que l'aplat de sa langue accompagne la courbure de l'érection, récompensé par le soupir de plaisir au-dessus de lui. Ignorant royalement l'excès de salive qui coulait sur son menton, pas entièrement la sienne d'ailleurs, il remonta sa langue en usant de toute sa patience pour rendre la caresse lente à l'excès.

Lente au point de faire naître un tremblement exaspéré sous ses paumes et en dépit de la discrétion de la réaction, Izuku sourit.

« Saloperie. »

Le désir s'infiltrait dans ses reins avec la même délicatesse qu'une braise, décimant sa rationalité en même temps que le goût de Kacchan se gravait sur son être et il sentit ses hanches bouger, mouvement réflexe pour tenter de soulager la tension sur son érection. Inutile au possible.

Izuku gémit de contrariété contre Kacchan, ses mains se crispant sur les cuisses l'encadrant pour mieux y inscrire son besoin irrépressible de contact. Et laissa la pointe de ses dents parcourir l'érection en espérant chasser dans le gémissement de plaisir du blond la stimulation nécessaire pour annihiler la frustration de ses reins.

« Désespéré à ce point ? »

Aurait-il voulu répondre, la queue de Kacchan au fin fond de sa gorge l'en aurait empêché comme le plus savoureux des bâillons. Il se contenta de gémir, plaquant sa langue sur l'érection pour l'envelopper de la vibration de son plaisir et se vit récompenser d'un rire amusé où perçait une pointe de gémissement.

« Tiens. »

Sans lui laisser l'opportunité de bouger de quelques manières que ce soit, Kacchan glissa son pied entre ses cuisses, les écarta d'un geste sec, tout juste assez pour y caler son mollet. Ou plus exactement, le cuir de ses bottines hautes, qu'il appuya avec une lenteur délibérée contre l'excitation d'Izuku en calant sa semelle contre le mur en face pour maintenir son équilibre.

Et remua légèrement sa jambe, très légèrement, mais assez pour que le cuir glisse contre le pantalon d'Izuku, nervurant son corps d'un plaisir terne d'intensité, mais ravageur d'impatience. Au diapason de l'ordre désinvolte qui tomba :

« T'as qu'à utiliser ça. »

Il n'avait pas assez d'oxygène dans le sang pour contester ou ne serait-ce que songer au spectacle qu'il allait offrir : la seule chose qui comptait, c'était la friction de cette botte contre lui, soulageant un brin la douleur d'une érection emprisonnée depuis trop longtemps tout en débauchant un peu plus son âme. Il roula des hanches sur le cuir, l'éclair de plaisir dans ses reins remontant jusqu'à sa gorge en une plainte sourde, si intense qu'il recommença immédiatement son mouvement. Incapable de ralentir ce dernier, pourtant presque douloureux tant la surface sur laquelle il se caressait était raide.

Un coup d'œil vers le haut lui renvoya l'image d'un rictus amusé, sexy à en crever, alors que Kacchan le regardait se frotter désespérément sur sa bottine, le nez plaqué contre son ventre. Éclat vicieux dans le regard et bien sûr, ça ne manqua pas :

« T'es vraiment une salope, quand tu t'y mets. »

L'acidité parfaitement dosée, avec la pointe d'affection pour rendre l'insulte plus tranchante encore, lui contracta la gorge de désir. Kacchan rejeta la tête un brin en arrière sous cet ajout de pression, raffermit sa prise sur les boucles d'Izuku pour lui ordonner silencieusement de continuer son travail et faillit gémir quand la langue du vert s'enroula autour de lui.

Sans jamais arrêter ses allers-retours sur la queue de Kacchan, Izuku s'ingénia à la parcourir de sa langue, du mieux qu'il pouvait. Poinçonna le mélange salé de sueur et liquide pré-séminal sur sa langue, un peu écœurant, mais intoxiquant. La main dans ses cheveux eut un spasme, accompagné d'une plainte sourde semblable à un grondement, et Izuku retint un sourire satisfait.

L'alcool dans l'organisme du blond devait être bien plus responsable que son agilité de la vitesse à laquelle le plaisir submergeait son amant, mais c'était plaisant, de le sentir se crisper et s'accrocher à sa peau sans retenir sa voix. Si plaisant qu'il accentua inconsciemment le mouvement de ses hanches, le frottement de la botte suffisant à peine à contrebalancer la douleur du désir dans ses reins. Il faisait une chaleur à haleter, dans une moiteur telle qu'il aurait été incapable de dire si ce qu'il sentait goutter de son menton était de la sueur, salive ou sperme. Ou larme, pour ce qu'il arrivait à percevoir.

Entre ses lèvres, Kacchan semblait trop pris dans le plaisir montant pour rationaliser ses actes et le coup de rein qu'il fit faillit étouffer proprement Izuku, sans que cela le gêne pour trois sous, bien trop excité de l'impatience du blond. Il abandonna aussitôt les cuisses pour saisir les hanches de Kacchan, épingler son bassin contre le mur en détendant assez sa gorge pour se permettre de reprendre entièrement l'érection en bouche.

« Ahh… re… refais... »

Pas besoin du reste de la phrase : Izuku réitéra, sans pouvoir s'empêcher de continuer de se branler sur cette maudite botte, épiçant ses allers-retours sur Kacchan, un brin désordonnés, de quelques coups de langue bien placés. Trop bien placés. L'accroc dans la voix de Kacchan, au milieu d'un gémissement, contracta son bas-ventre d'un tel besoin d'être touché qu'il le griffa sans regret aucun, enfouissant sa frustration sur les hanches du blond.

Et les lignes qu'il y laissa firent basculer Kacchan. Avec un gémissement étouffé, le blond referma ses doigts sur sa peau à lui faire mal alors que son orgasme éclatait sur la langue d'Izuku.

Sous un spasme de plaisir autant que d'écœurement, Izuku résista à l'envie de déglutir le sperme, s'efforça de garder en bouche ce qu'il pouvait, guère aidé par les infimes mouvements de hanches prolongeant l'orgasme du blond. Celui-ci abandonna sa nuque pour glisser sa main dans ses boucles engluées de sueur et d'une sale odeur, il en était sûr, lui ôtant le nez de son bas-ventre avec douceur.

Et rien que pour le plaisir, Izuku racla du bout de la langue l'érection alors qu'il basculait la tête en arrière, bouche ouverte afin que Kacchan puisse contempler à loisir son œuvre. Son fragile équilibre fut mis à mal quand le blond décida de glisser deux doigts sur sa langue, jusqu'à déclencher un haut-le-cœur manquant le faire recracher le mélange sur les cuisses en face de lui. Clément, Kacchan se contenta de s'essuyer la main sur la joue d'Izuku, négligemment, et lui cracher :

« Avale. »

Ce qu'il fit. Sans quitter Kacchan des yeux, laissant le goût trop prenant de sperme se diluer sous l'excitation pure dans le sourire du blond, à qui il tira la langue pour démontrer sa bonne volonté. L'infime lueur au coin des prunelles, comme une auréole indigo rendant le regard de Kacchan plus sexy encore, brilla une fraction de seconde en s'attardant sur les lèvres rougies d'Izuku. L'auréole s'étendit un peu plus, léger voile opaque et il faillit louper le murmure du blond, dans le bruit de la fête :

« Reviens. »

Izuku se redressa avec un gémissement de mal-être. Il avait les genoux laminés, avec cette histoire, mais il déposa un dernier baiser léger sur la pommette de Kacchan qui l'aida d'une main distraite à se redresser. Il s'essuya le menton du dos sur sa manche avant de rhabiller délicatement Kacchan, sans que celui-ci esquisse le moindre geste. Une fois relativement satisfait de l'apparence décente du blond, si tant est qu'on puisse être décent en mini-jupe et chemise largement ouverte, Izuku se faufila hors du couloir et redescendit l'escalier menant au rez-de-chaussée.

La musique de la soirée d'Halloween le frappa avec la sensation de se prendre un mur dans les dents. Trop de basse. La faute à Mina, bien sûr, qui avait ramené du matériel dernier cri comme par enchantement, que personne ne voulait savoir d'où exactement il provenait, car des enceintes de cette taille ne rentraient pas dans son appart. Izuku enjamba dans le couloir un étudiant bourré au point de s'être effondré sur le sol et qu'une bonne âme avait déjà mis en position latérale de sécurité, chaussures ôtées et bouteille d'eau à côté, pour se glisser dans le salon.

Odeur de clope, mêlée de cette lourdeur caractéristique de l'herbe, et il fronça le nez, dans le nuage pesant, immédiatement repéré par Denki qui lui remit d'office un verre dans les mains :

« T'étais où ?! »

« Toilette ! » hurla Izuku pour couvrir le son, sans garantie aucune que son ami l'ait entendu. Ce dernier sauta sur Kacchan qui arrivait derrière, lui posant la même question en hurlant et Izuku dissimula son gloussement en l'entendant répondre, perdu, un « je sais pas ! » que tout le monde prit à la rigolade.

« T'es franc bourré, mec ! » rit Sero aux yeux bien trop rouges pour de l'alcool, et alors qu'Izuku le contournait pour atteindre le fond de la pièce, le brun balaya d'une moquerie bien sentie la protestation ahurie de Kacchan. Izuku emporta le ton désorienté, abasourdi et déphasé de son ami dans un sourire, amusé.

Comme s'il pouvait se souvenir.

Dans la foule, adossé contre un mur, la lueur indigo rendait le masque de mort lugubre à souhait alors qu'elle se promenait sur lui et partout où Shinsô posa son regard, Izuku sentit sa peau s'enflammer. Les mains brûlantes l'attirèrent à lui dès qu'il fut à sa portée, s'enfouissant contre sa taille le temps que les prunelles violacées s'attardent sur son menton encore un brin humide d'autre chose que de l'alcool.

Izuku se haussa vers lui afin de l'embrasser délicatement, peu désireux d'abîmer le maquillage de crâne soigneusement effectué par ses soins sur le visage de Shinsô. Lequel n'en avait rien à foutre et il l'attrapa par la nuque pour l'immobiliser, le temps que sa langue glisse sur la sienne à la recherche du goût d'un autre homme. Et un grognement satisfait, contre ses lèvres, retroussa le visage d'Izuku d'un sourire.

« Trouvez-vous une chambre ! » leur gueula Kirishima en passant devant eux, avec un grand sourire amusé que son état légèrement éméché rendait adorablement sexy. Démarque peu assurée et rire trop vif, trop coupant dans l'univers bariolé de son, aux lumières floues dans la fumée qui soulignait à merveille les traits de son visage. Et la courbe de sa bouche où se lisaient encore les vestiges d'un combat en cicatrices de sang. Izuku jeta un coup d'œil vers Shinsô pour le voir contempler d'un air qu'il ne connaissait que trop bien le dos musclé du roux, que son déguisement stupide de Ken-cowboy ne réussissait pas à rendre ridicule. Loin de là.

L'esquisse de sourire aux coins des lèvres de Shinsô s'enfonça quelque part, dans les reins d'Izuku, accompagnant son murmure dans ses boucles et la lueur indigo réapparaissant :

« Encore envie de jouer ? »


C'est parti (c'est ici qu'il faudra chercher, si vous laissez une review XD) ^^ :