Rien de cette fiction ne m'appartient, si ce n'est que l'intrigue.
C'est parti pour le deuxième chapitre de cette histoire. Bonne lecture !
Chapitre 2 - Une aide inattendue
Le lendemain, Harry se réveilla en espérant ne pas avoir rêvé. Il en eut la preuve lorsqu'il ouvrit ses poings, qui contenaient encore la lettre de la veille. Se souvenant que la deuxième feuille contenait ses fournitures scolaires, il la parcourut rapidement, tout en étant très déconcerté. Les mots « baguette magique », « enchantements » et particulièrement « magie » lui sautèrent aux yeux. Si tout c'était une plaisanterie, ce n'était définitivement pas drôle. Cependant, il garda son objectif en tête, il s'échappa de son placard et se dirigea vers le salon. Il devait être très tôt puisqu'il faisait encore relativement sombre et que les Dursley ne semblaient pas encore levés. Ne voulant surtout pas les réveiller, il marcha sur la pointe des pieds jusqu'à atteindre le tapis du salon. Attrapant un crayon qui traînait sur la table basse, il retourna la lettre et commença sa rédaction :
Cher Professeur McGonagall,
J'ai un peu de misère à comprendre tout ce qui est inscrit sur la lettre. Qu'est-ce que Poudlard ? Comment se fait-il que j'y ait déjà une place alors que je n'en ai jamais entendu parler ? De plus, je n'ai aucune idée d'où est-ce que je pourrais me procurer une baguette magique, des gants en peau de dragon ou encore tous ces livres. Je suis désolé pour le retard que prendra ma lettre mais je n'ai aucune idée non plus où aller chercher un hibou qui voudra bien envoyer ma lettre.
En espérant quelques éclaircissements de votre part,
Harry Potter
Voilà. Il pensa que cela résuma à peu près beaucoup de questions. Décollant un timbre, il plia simplement la feuille en deux, se servit d'une feuille blanche vierge sur le secrétaire pour faire office d'enveloppe et colla le timbre sur le dessus.
De retour dans le couloir, il s'assura que le reste de la maisonnée ne s'était pas réveillée. En tendant l'oreille, il put constater que ce n'était pas le cas. Remarquant que le courrier du jour était arrivé entre temps, il le prit et à sa grande surprise, sur le dessus se tenait la même lettre envoyée la veille. Répétant son action d'hier, il la glissa dans son placard. Sa réponse dans sa poche, il se dirigea vers la cuisine pour prendre un peu d'avance sur le déjeuner.
Cet après-midi là, alors que sa tante Pétunia lui avait demandé d'aller devant tailler la haie, il sauta sur l'occasion pour aller porter sa lettre. Heureusement pour lui, la boîte aux lettres n'était pas trop loin du 4, Privet Drive, seulement 2 maisons à côté. Cependant, alors qu'il maudissait sa petite taille puisqu'il n'arrivait pas à atteindre le trou, un vieille femme le prit par surprise.
« Tu veux de l'aide, garçon ? »
Harry sursauta et se retourna vers la personne qui l'avait accosté par derrière. Il reconnut sa voisine, Mrs. Figg, qui avait l'habitude de le garder lorsque les Dursley partaient et ne voulaient pas l'avoir avec lui.
« Oh, s'il vous plaît, Mrs. Figg. Je dois poster cette lettre pour mon oncle Vernon ».
C'était évidemment un mensonge, mais il espérait que la vieille femme n'allait pas le remarquer, ni lire le destinataire qu'il avait inscrit sur sa lettre. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le cas. Étrangement, la voisine sembla même se figer et écarquiller les yeux lorsqu'elle vit ce qu'il avait écrit.
« Pou... Poudlard ? dit-elle avec une voix hésitante. Comment sais-tu ce que c'est ? »
Étant donné qu'elle ne semblait pas fâchée, mais simplement surprise que la voisine avait toujours été gentille avec elle et que par-dessus tout elle semblait savoir ce qu'était Poudlard, il décida de tout lui dire.
« Ils... ils m'ont envoyé une lettre hier. Elle disait que j'avais une place à leur école et que je devais leur renvoyer un... hibou avant le 31 juillet. Sauf que c'était hier aussi et que je ne savais pas du tout comment envoyer un hibou. J'ai donc décidé d'attendre à ce matin pour aller porter ma lettre sans que... ma tante ne s'en aperçoive. S'il vous plaît, supplia-t-il avec empressement, ne leur dites pas ! Je déteste ma vie là-bas et je... j'aimerais tant partir d'ici ! »
La femme soupira à ses mots. Après quelques secondes, elle sembla prendre une décision.
« Bon, viens avec moi, je vais te fournir un hibou ».
Harry n'avait pas vraiment d'autre choix que de la suivre. Elle semblait savoir de quoi il parlait quand il mentionnait Poudlard et c'était tout de même sa voisine, ce n'était pas comme s'il suivait une parfaite inconnue. Sur le chemin vers sa maison, elle commença à lui fournir quelques explications.
« Poudlard, Harry, est une école de magie. Tu y est admissible puisque tu es un sorcier. »
Harry s'arrêta net de marcher, essayant de bien comprendre ce que sa voisine venait de lui dire.
— Excusez-moi, mais vous êtes sûre ? Un... sorcier ?
— Bien sûr ! N'as-tu jamais remarqué des évènements un peu étranges autour de toi, que tu ne pouvais pas expliquer ?
— Oui, mais... ça me paraît vraiment irréaliste. Et d'ailleurs, comment est-ce que vous savez tout ça ? demanda-t-il
— Oh ! Eh bien, j'ai connu tes parents et je savais qu'ils étaient sorciers eux-aussi alors j'ai supposé que tu l'étais aussi.
— Vous connaissiez mes parents ? Vraiment ? On ne m'a jamais parlé d'eux ! Étaient-ils bons en magie ?
— Ils comptaient sûrement parmi les meilleurs sorciers que je connaisse, tant au niveau de la puissance, de leurs connaissances ou encore de leur bonté. Bien.
Ils étaient à présent entré dans le salon de la vieille femme. Dans un coin de la pièce, c'est alors qu'Harry remarqua pour la première fois qu'une cage se tenait là et qu'elle contenait un hibou. Il était en train de laper son eau lorsque Mrs. Figg vint ouvrir sa trappe. Elle prit un morceau de papier qui se trouvait sur la table basse et commença à rédiger une missive. De là où il était, il ne pouvait pas voir mais il supposait qu'elle écrivait à des membres du personnel de l'école.
— Et vous êtes aussi une... sorcière ?
— Moi ? Oh, non, pas du tout. Je suis ce qu'ils appellent une cracmole. J'ai eu deux parents sorciers, mais... je n'ai pas eu la chance d'hériter de leurs pouvoirs. Cependant, ils m'ont élevé de la même façon que si j'avais été une sorcière et c'est comme cela que j'ai pu connaître tes parents. Quelle tristesse d'ailleurs j'ai eu lorsque j'ai appris leur mort. Ils se sont sacrifiés pour le monde sorcier...
— Attendez, coupa-t-il. Sacrifiés ? Ils sont morts dans un accident de voiture !
— Un accident de voiture ?! Quelle idiotie ! Jamais James et Lily Potter n'auraient pu mourrir dans un vulgaire accident de voiture, ça non ! Ils ont été assassinés par un des plus grands mages noirs de tous les temps ! C'est d'ailleurs pour ça que tu as cette cicatrice sur le front, Harry...
Le jeune garçon resta songeur sur ces paroles. Alors sa famille lui avait menti toute sa vie ? Il ne parvenait pas à le croire...
— Bien. Maintenant que cela est fait (elle venait de donner sa lettre au hibou et celui-ci s'était envolé sans que Mrs. Figg n'ait eu à dire quoi que ce soit), je pense qu'il est temps de retourner chez toi. Il ne faudrait pas que ton oncle et ta tante ne se doutent de quelque chose. Ne t'inquiète pas, quelqu'un devrait venir te voir bientôt.
Sur ces mots et sans l'attendre, elle sortit de la maison. Harry se dépêcha de la suivre. À l'extérieur, à sa plus grande horreur, se trouvait Pétunia Dursley, qui avait l'air de le chercher sur le perron de devant.
— Oh, Pétunia ! Je te ramène Harry, s'exclama Mrs. Figg. J'étais en train de lui montrer mes adorables chats. Ne sont-ils pas beaux Harry ? demanda-t-elle en se tournant vers elle. Puis, sans attendre de réponse, elle retourna vers sa tante. Bonne journée Pétunia !
Harry retourna à sa tâche, tout en méditant sur les paroles de sa voisine. Se pourrait-il qu'elle ait joué un rôle depuis le début ? Dans tous les cas, il attendrait, comme elle l'avait dit. Peut-être qu'il allait enfin pouvoir sortir d'ici...
Voilà ! Qu'est-ce que vous avez pensé de ces deux premiers chapitres ? N'hésitez pas laisser un commentaire, je vous retrouve dans pas trop longtemps, je l'espère, pour le chapitre 3. Prenez soin de vous et à la prochaine !
