Dans le parc assise paisiblement dans l'herbe, je lisais tranquillement un livre qu'un auteur Moldu avait écrit. Mais je compris rapidement que ma lecture serait interrompu par mon amie.
En effet, elle allait une énième fois me parler de son ex petit copain, ou tout du moins de la prochaine proie qu'elle allait ce mettre sous la dent. Ce n'était pas une petite rupture qui allait la démoralisé, d'autant que c'était probablement elle qui avait mit un terme à la relation.
« On ne rompt pas avec moi, c'est moi qui rompt avec eux » m'avait-elle dit un jour.
Certainement que depuis que l'on était toute les deux rentré en septième et dernière année à Poudlard, les hormones la travaillait plus que de raison. Elle était déjà sortit avec plus d'une vingtaine de sorcier, autant dire que son tableaux de chasse était… bien rempli ?
Moi, ce n'était pas que les relations amoureuses ne m'intéressaient pas c'est juste que j'attendais le bon.
-Et sinon tu penses que j'ai une chance avec Tom ?
-Quel Tom ?
Alors que j'observais mes chaussures-qui manquait visiblement d'un peu de cirage - elle me fit relever le menton : Voyons… Tom Elvis Jedusor !
Le sorcier était actuellement assit sous un arbre, baguette en main, il travaillait son mouvement de poignet tout en lisant tranquillement un Manuel de Défense Contre les Forces du Mal.
Je sors un paquet de chocogrenouille de ma poche, déchirant l'emballage, je rattrape in extrémis la grenouille qui essayait de s'échapper.
-Tu n'as aucune chance. Ricanais-je gentiment.
-Pourquoi ?
-Tu n'es pas au courant? En l'espace de deux jours, il a refusé de sortir avec cinq filles.
-Comment tu sais tout ça toi ? C'est moi qui suis généralement au courant des potins !
Avalant goulûment la sucrerie, j'observe un court instant Tom, il restait toujours autant concentré dans ses révisions. Bibliothèque et quand le temps s'y comptait le parc, c'était là que parfois je l'apercevais alors que la plupart des autres élèves s'amusaient.
-Je ne sais pas, on doit réviser aux mêmes endroits.
Mon amie me dévisagea, un sourire enjôleur et des yeux de biche : Et sinon TOI, tu le trouves comment Tom ?
Soupirant à la vue de la carte que j'avais déjà au quintuple, je hausse les épaules en réfléchissant quelques instants.
-Je dirais qu'il y a de nombreuses façons pour le définir. Inaccessible, brillant, ambitieux et parfois même... perturbé ?
Bien que je fus moi même surprise d'avoir dit ce dernier mot. Mon amie n'en prit aucunement compte et arqua un sourcil, quelque peu suspicieuse.
-Tu ne le trouves pas « Séduisant » ?
-Qu'est-ce que tu racontes ? Tout le monde le trouve Séduisant… J'avais hausser les épaules, montrant -malgré un sourire- mon indifférence.
-Sauf que tu ne l'as pas dit ! Je suis certaine que tu en pinces pour lui.
J'explose de rire. Même si ce n'était qu'une rumeur,- probablement vrai- tous les élèves de Poudlard savaient au combien Tom Elvis Jédusor avait en horreur les sorciers née de familles Moldu. Lui même détestait le fait d'être un sang-mêlé et si il le pouvait il ne laisserait aucun élèves de cette espèce s'instruire à Poudlard.
-Alors que je suis une « Sang-de-Bourbe ». Comment je pourrais ressentir ne serait-ce le moindre sentiment amical pour un sorcier qui a des idées aussi radicale et répugnantes que les siennes ?
Quelque peu gêné par ce que je venais de dire, mon amie se repositionna correctement dans l'herbe et zieuta discrètement en direction de Tom. Le sorcier venait de levé les yeux de son livre nous dévisageant de son habituel regard froid et visage de marbre.
Je souris, retenir l'attention de Tom n'était pas donné à tout le monde. Un léger sentiment d'excitation et de fierté m'envahit, je me fichais bien de ce que pouvais penser cet idiot.
Amusée, j'observe mon amie.
-Et donc, tu comptes t'y prendre comment pour… l'invité à tes valses baveuse ?
-Simple comme bonjour, tout le monde à envie de sortir avec moi. Alors regarde la pro, je vais maintenant intimement fréquenté le plus beau garçon de Poudlard.
Je l'observe tendis qu'elle se recoiffait et qu'elle se remettait un peu de rouge sur ses lèvres. Rempli de confiance et certaine de sa beauté, elle se leva et partit d'un pas décidé en direction de sa « Proie ».
Pendant tout le temps où elle prenait la parole, le sorcier ne levait pas le nez de son livre. Quand elle termina son monologue, je lis un « Non » catégorique qui ferma définitivement la conversation. Rouge de rage, elle attrapa son sac de cours qui était juste à côté de moi et s'en alla en grognant.
Tout juste avant de replonger dans nos livres respectifs, je jurerais avoir vue une virgule se dessiner sur les lèvres de Tom.
Malgré l'interdiction, j'étais rentré dans la forêt interdite. Ce n'était pas un pari que j'avais perdu, juste une promenade nocturne que j'appréciais tout particulièrement.
Néanmoins, ce soir, j'étais moins à l'aise car j'entendais quelqu'un me suivre. Pour une raison que j'ignorais, je n'osais même pas me retourner de peur que le sorcier me jette un quelconque sortilège. Pointant une faible lumière devant moi, j'essaye tout de même de rester calme tout en gardant mes deux sacs en bandoulière bien fermement accroché sur mes épaules.
Après avoir marché une vingtaine de minutes, je m'arrête dans une clairière. J'attrape quelques morceaux de viandes encore sanguinolent dans les sacs et les jettes sur le sol terreux. Cinq bonne et longue minutes passèrent et un couple de Sombrals se glissèrent entre les arbres. Abaissant leur tête à l'aspect draconien, ils reniflèrent prudemment la viande étalée sur le sol. Puis me regardant de leurs yeux blanc, ils finirent par s'attaquer à leur repas. Très vite, il ne resta plus grand-chose et quémandent d'autres morceaux de viandes, les créatures agitèrent doucement leurs immenses ailes de chauves-souris montrant leurs entrains.
Je sors d'autres morceaux de mon sac et cette fois-ci l'un des Sombrals mange directement dans ma main.
-Tu peux également les voir ?
Je sursaute et le Sombrals déploya ses ailes dans un mouvement de recule. Je me retourne en voyant Tom brandissant sa baguette.
Je crois que je n'avais jamais entendu sa voix ou peut-être pas assez pour m'en souvenir.
-Baisse ta baguette, tu vas leur faire peur.
D'abord, il identifia les créatures, puis gardant une certaine méfiance, il abaissa sa baguette. Tendis que la clairière reprit son calme, tout en les caressants, je continuais de m'occuper des Sombrals. Pendant un long moment, on entendait seulement le bruits de leurs mastications briser le silence.
-Pourquoi tu t'occupes d'eux ?
A son ton, je compris qu'à ses yeux se que je faisais était à la fois répugnant et n'avait aucun sens.
-Parce que je les aimes bien et que leur donnés à manger m'apaise.
Même si il affichait aucune émotion, je remarquais sans défaut qu'il était plus que sceptique par ma conduite. Je n'en pris pas compte, donnant les deux derniers morceaux de viandes aux Sombrals.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse comprendre. De toute façon, Tom était… bizarre.
J'essuie grossièrement mes mains sur ma robe et alors que j'allais faire demi-tour pour rentré à Poudlard, il m'attrapa fermement par le bras : Qui tu as tuer pour pouvoir les voir ?
Fronçant les sourcils, je me dégage difficilement de lui: ça ne se demande pas ce genre de chose.
Puis songeant un peu plus au sens de sa question, je me demande pourquoi il pense que j'aurais pu tué quelqu'un. On peut apercevoir un sombral si l'on a vu la mort mais je n'ai jamais tué personne. Est-ce son cas ? Je préfère ne pas le savoir.
-Tu lis autre chose que tes manuels de Défenses Contre les Forces du Mal ? Mon grand-père est tombé dans les escaliers et j'ai tout vu, pas besoin de tué quelqu'un pour voir un Sombral. Dis-je exaspéré. Lumos
Alors que je commençais à reprendre la route, Tom resta silencieux, puis après quelque pas je pu entendre un rire léger mais pas des plus rassurant.
Ce garçon était vraiment perturbé.
Comme sur le chemin à l'aller, je l'ignore. Jusqu'à ce que l'on arrive à l'orée de la forêt interdite.
-En fait, pourquoi tu m'as suivit ?
-Tu as du cran pour une Sang-de-Bourbe.
Je savais que je n'aurais pas dû lui demander.
-Je t'emmerde Tom.
Soudainement, il me plaqua contre un arbre, m'emprisonnant les poignets d'une seule main et le menton de l'autre. Ses sourcils c'étaient froncés et plongea ses yeux brun dans les miens. Il se pinça les lèvres en réfléchissant probablement comment il allait retirer toute la saleté qu'il avait maintenant sur ses propre mains. Sans doute qu'il n'avait rien touché de plus répugnant qu'une Sang-de-Bourbe.
Mais ce qui était intriguant, c'était « Pourquoi il venait de faire ça ? ».
C'est vrai que ses derniers temps, j'avais sans trop de difficultés à assumés mes idées et à le contredire. Mais je ne me doutais pas que j'allais m'attirer la colère de Tom Jedusor. Je savais que si les garçons venait lui chercher des ennuis, il s'occupait de leur envoyer un sortilège et c'était finit. Par contre je n'ai jamais vu de cas avec des filles, probablement qu'elles n'étaient tout simplement pas un danger ou une gêne pour lui.
Finalement, à la fois à ma plus grande surprise et à ma plus grande horreur, il pressa ses lèvres contre les miennes. Je ne su trop comment réagir, c'était tiède, humide et à la fois sec, ça avait aussi quelque chose d'excitant. L'espace d'un instant, j'ai compris pourquoi mon amie appréciait embrassé les garçons.
Heureusement la raison revint à moi, quand Tom commença à vouloir mettre sa langue dans ma bouche. Je lui mordis la lèvre aussi fort que je le pus et immédiatement, il me libéra. J'avais dégainé ma baguette prête à lui faire vomir des limaces.
Tendis qu'il levait ses mains en signe de réédition, un sourire étrange parcourra ses lèvres.
-Oui, c'est ça. Ce genre de cran ! Il lécha sa lèvre écorché avec une sorte de plaisir malsain. En effet, j'aime bien que les autres aient les même idées que moi mais c'est tellement plaisant de pouvoir être également en désaccord, tu ne trouves pas ?
-Ne t'approche plus de moi, tu veux ?
-Je m'approcherais de toi, si j'en ais envie.
Pourquoi il a fallu que se soit ce grand cornichon qui me vole mon premier baisé ?!
