On ne pouvait pas dire que j'appréciais tout particulièrement les cours de potions. Non pas que je n'aimais pas cette matière ou bien notre professeur. Monsieur Slughorn était un excellent enseignant à qui -il fallait le dire- je mettais sa patience à rude épreuve. Je n'étais pas une élève perturbatrice mais bien un cas désespérer.

Je me souviendrais toujours de sa réaction lorsque « par miracle » j'avais réussit à avoir un Effort Exceptionnel aux B.U.S.E.

Quand il m'avait vu entré dans sa classe en sixième année, il avait manqué de s'effondrer. « Par la barbe de Merlin ! Oh non… pas VOUS ! Pas encore deux années ! ».

Depuis, quand il y avait des travaux en binôme, il s'arrangeait toujours pour que je sois avec le premier de la classe. Espérant naïvement que la prochaine fois, la potion que je préparerais toute seule ne ressemble pas à une immondice ou à un tas de cendre.

Tom Jedusor était premier de la classe et sans aucun doute le meilleur élève de Poudlard. Très peu à l'aise à l'idée de me retrouvé à côté du perturbé, je finis tout de même par le rejoindre. Moi qui voulais l'éviter, les cours de potions n'allaient pas aider.

A l'aide de sa baguette, le professeur Slughorn nota la recette, sans indiqué le nom de ladite potion. C'est sans grande envie, que j'allume le feu sous notre chaudron, Vif. Tom l'abaissa de suite de façon à ce qu'il soit, Doux. Personnellement, je ne vois aucune différence.

D'un commun accord, je servis principalement de commis tendis que Tom lui s'occupait du côté intellects. Pendant qu'il pesait les ingrédients ou bien baissait ou augmentait le feu ; de mon côté que je m'occupais de mélanger la potion tantôt dans le sens inverse des aiguilles d'une montre tantôt en huit.

Finalement, la potion devint rose, l'odeur que Tom huma sembla à la fois le rendre de bonne humeur et de le déstabilisé.

Notre professeur de potion, vint regardé comment nous nous en sortons et il avait l'air d'être ravie du résultat.

-Dites moi Tom… que sentez-vous ?

Sceptique et quelque peu méfiant, il huma une nouvelle fois le parfum de la potion : Et bien… c'est assez étrange. Je sens comme une odeur de vieux parchemin, le bois de ma baguette, une odeur de sa/

Tom ravala sa salive puis me dévisagea les joues légèrement rose. Et de chocogrenouille ? Mais c'est/

Slughorn chuchota : Et oui, c'est de l'Amortantia. Et bien j'ignorais que vous appréciez les sucreries Tom.

-Moi de même.

-Intéressant... Et vous (T/P) que sentez-vous ?

Je joue le jeu et renifle également la potion : Voyons… une odeur de livre fraîchement imprimer, de mer et également de chocogrenouille.

-Amusant deux fan de chocogrenouille. Dit-il d'un ton amusé.

Je me masse la nuque quelque peu embarrasser : J'adore le chocolat et collectionner les cartes est l'un de mes passe-temps favoris.

C'est un sourire sur le coin des lèvres que notre professeur nous identifia l'un après l'autre d'un regard inquisiteur puis il partit rejoindre les autres élèves.

Tom me dévisagea perplexe : Tu lis vraiment de la littérature Moldu ? Tu devrais t'intéresser à des ouvrages plus fascinant.

Je le dévisage d'un air sceptique, qu'est-ce qu'il allait encore dire comme idiotie ?

-Quand tu dis plus « fascinant » tu parles de manuel scolaire ou simplement de fictions du monde des sorciers ?

-Bien que je ne se sois pas un passionné, oui, je parlais de fiction.

-Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais les sorciers ne sont pas très doué pour écrire des thrillers digne de se nom.

-Tu es vraiment bizarre.

J'arque un sourcil : C'est toi qui dit ça ? Tu n'es pas sérieux tout de même ? Le professeur Slughorn est peut-être idiot mais je parierais ma collection de chocogrenouille que lorsque que tu as sentis l'Amortantia tu t'apprêtais à dire « une odeur de Sang » vraiment Tom t'es pas net.

Agacée, j'essaye de rester calme et fronce seulement mes sourcils. Alors avant de juger les autres ou de les « conseiller » sur leurs goûts pense peut-être à remettre les tiens en question.

Il ne dit rien, laissant seulement apparaître une légère virgule sur le coin de ses lèvres. Puis il commença simplement à ranger notre plan de travail.

Une fois le cours de terminé, je fus quelque peu fatiguée de voir que Tom m'attendait. Je fais mine de ne pas l'avoir vu et me dirige vers le parc avec l'intention de rejoindre Anne -mon amie. Hélas, je remarquais qu'elle était déjà en train de flirter avec son nouveau petit copain, se faisant manger la bouche par le capitaine de l'équipe de Quiditch de Gryffondor.

Derrière moi, je sens un souffle chaud chuchoter à mon oreille : Sache que je serais bien plus gentlemen si jamais/

-Si jamais je te fais manger ta baguette ? Dis-je en fusillant Tom du regard.

Il haussa les épaule, gardant sa légère virgule sur le coin des lèvres et continua son chemin abandonnant -pour l'instant – ses avances.

Il alla s'asseoir sous un arbre lisant son manuel de Soin aux Créatures Magique. Il fallait croire que sa visite dans la forêt interdite lui avait donné envie d'en apprendre plus sur les animaux fantastiques. A moins que se soit seulement une tactique pour attirer mon attention, ce qui est tout aussi probable.


Bien que Gertrude en avait l'interdiction, elle rentra dans le laboratoire de son Père. Bien mise en évidence sur une table, elle vit une fiole de couleur verte. Dessus il y était noté Venin Acromentule. Gertrude bu l'entièreté de la fiole et s'effondra sur le sol prise par de terribles convulsions. Quel est l'anti-poison ? Sachant que Gertrude à 7 ans, est-ce qu'elle va s'en sortir ?

Plonger dans une montagne de livre et un bazar de parchemin, je travaillais sur un problème de potion. Comprenant sans mal l'exercice, je n'arrivais pas d'une manière ou d'une autre à trouvé quelle potion pourrait potentiellement faire vivre ou achever la pauvre petite Gertrude !

Mais pourquoi diable était t-elle entré dans le laboratoire de son père ?! Pourquoi ce père irresponsable n'avait pas posé un énorme cadenas sur la porte ?! Pourquoi elle avait bu ce fichu Venin ?! A son âge elle devait probablement savoir déjà lire ?!

Je me frappe tellement fort la tête contre la table, qu'au loin j'entendis le « Chuuuuuut » que toutes les bibliothécaires digne de se nom connaissaient.

Maintenant que j'avais une bosse sur le crâne, massant précautionneusement mon front, je sortis ma tête de ma muraille de livre et observait autour de moi. C'était le week-end, alors la plupart des élèves se promenaient, vaquant à leurs loisirs et plus rare -comme moi- faisaient leurs devoirs avec assiduité dans la bibliothèque.

Assit à quelques tables de moi, même si il avait le visage cacher derrière un livre. Il n'était pas difficile de reconnaître Tom Jedusor. En effet, il avait cette manière bien à lui de ce tenir. À la fois, décontracté et digne, il s'adossait contre le dossier de sa chaise tendis qu'il tenait son ouvrage à la couverture douteuse de l'autre.

Sa position était trop sophistiqué pour avoir la simple prétention de vouloir « lire ». Il allait finir par avoir une crampe au bras si il ne laissait pas reposé son pavé sur la table.

Tom abaisse un peu son poignet, révélant alors un court instant ses yeux marrons. J'arque un sourcil dans une sorte de grimace. Je me disais bien que quelque chose clochait, une fois encore, il m'espionnait.

Il y avait qu'un seul taré qui pouvait se tenir de cette manière en pensant rester discret.

Alors qu'il a déjà toutes les filles de l'école à ses pieds, il n'a pas eu pour meilleur idée de s'intéresser à la seule qui n'a strictement rien à faire de lui. D'ailleurs, est-ce qu'il est véritablement intéressé ? J'espère que ce perturbé ne crois pas être tombé amoureux de moi.

Beurk...

Agacé par la simple vu qu'il m'offre, je forme une boule de papier et la lui jette pile sur la tête. Il abaissa complètement son livre, sortant de sa « cachette », faisant mine d'être surprit.

Je chuchote dans une sorte de grognement.

-Pourquoi tu m'espionnes ?!

Et c'est là qu'il fit la chose que je ne voulais absolument pas qu'il fasse. Il se leva de sa chaise et vint s'asseoir juste à côté de moi.

-J'ai rien entendu tu as dit quoi ?

Je voyais bien derrière son visage de marbre qu'il se moquait parfaitement de moi. Je fronce les sourcils et lui répète.

-Pourquoi tu m'espionnes ?

-J'étudiais. Il me montra son livre, rien qu'à la couverture je compris que ça parlait de Magie Noire. Enfin jusqu'à ce que tu m'interromps .

-Oui, on va dire que je te crois. Tu sais que ce que tu lis n'est pas très « légal ».

-Je suppose que si c'est dans cette bibliothèque, si.

-ça peut être dangereux, il faut que tu fasses attention et que ça reste de la simple lecture Tom.

Une légère virgule se dessina sur sa lèvre : Te ferais-tu du soucis pour moi~ ?

-Non, certainement pas. Je me méfie juste. Un gars aussi perturbé que toi serait probablement capable de l'utilisé à de mauvaise fin. Je fais mine de réfléchir. Voyons voir… Pourquoi pas rayer les Née-Moldu du monde des Sorcier par exemple ?

Le défiant du regard, il resta silencieux ses traits fixe, imperturbable. Ce jeux de regard menant nul part, j'y met fin en retournant à mon exercice de potion.

A mon plus grand désarrois Tom resta à côté de moi, replongeant également dans son livre suspect. Tendis que j'essayais de me concentrer sur mon problème. Lui tapotait nerveusement du doigt son ouvrage en murmurant un mot incompréhensible entre ses lèvres.

-Si tu ne l'as ferme pas, je jure que je te fais cracher des limaces !

Il s'arrêta un instant dans ses murmures, il haussa les épaules puis me demanda : Sais-tu par hasard ce qu'est un Horcrux ?

Je tente de jeter un œil à la page du livre qu'il étudiait. Mais Tom avait tout l'air d'être indisposé à partagé la moindre information sauf cet étrange mot.

J'arque un sourcil : ça me dit vaguement quelque chose...oui.

Son visage qui ne portait aucune expressions particulière, montrait actuellement une improbable curiosité et surprise à mon égard.

-Ça te dis vraiment quelque chose ?

Il me fallait absolument satisfaire sa curiosité.

-Ce n'est pas une sorte de Coquillage, un Mollusque ou une écrevisse par hasard ?

Voir le visage de Tom passé de la curiosité/surprise à la déception n'avait pas de prix. Il roula des yeux et referma son livre.

-Sérieusement, tu t'attendais à quoi de ma part ? Souriais-je.

Replongeant dans mon livre de potion et dans mes parchemins. Il était temps que je m'occupe de cette pauvre Gertrude qui allait probablement perdre la vie si je ne trouvais pas de remède très rapidement.

Cependant je sentais que Tom m'observait, peut-être d'un peu trop près car je dû pousser sa grosse tête qui avait déjà pénétré ma muraille de livre.

-Tu vas t'en aller ? T'es plus collant qu'une limace !

-C'est le problème de la petite Gertrude et du Venin d'Accromentule.

J'hoche seulement de la tête : C'est la galère… j'ai tout/

-J'ai finis cet exercice en deux minutes.

M'efforçant de garder mon calme, je prend une profonde inspiration.

-Forcément, tu es tellement doué. Grinçais-je des dents.

Le plus facile, aurait été que je demande la réponse à l'élève qui était juste à côté de moi. Mais il était hors de question que je demande de l'aide à Tom. Le connaissant, il me demanderais quelque chose en retour. Surveiller de près par le perturbé, je continuais à me prendre la tête avec se problème pendant encore une bon quart d'heure.

Au final, j'entendis sa voix suave chuchoter mielleusement dans mon oreille.

-Regarde à la page 148 de ton manuel de potion. Peut-être que ça t'aidera. Il me mordilla très légèrement l'oreille.

Plaquant aussitôt ma main contre mon oreille, je me sentais rougir alors qu'un léger frisson dans ma nuque venait de disparaître.

Je bégayais, tendis que j'avais une envie monstrueuse de hurler. Mais mes cordes vocales c'étaient comme désaccorder. Cherchant dans ma petite tête, aucun contre sortilège efficace et non cataclysmique ne me venait. J'étais purement et simplement paumé.

Tom me fit un clin d'œil avant de sortir tranquillement de la bibliothèque.

Pourquoi il a fait ça ? Je repense malgré moi à cet horrible baisé la nuit où il m'a suivit dans la forêt interdite.

Essayant de penser à autre chose, je me replonge immédiatement dans mon livre de potion. Je grimace et tourne les pages de mon manuel.

C'était quelle page déjà?!

Horrifié, je me rend compte que le seul et unique indice que Tom m'avait donné venait soudainement de s'évanouir au fin fond de ma mémoire. Cet idiot avait finalement réussit à me troubler !