Aujourd'hui, c'était la Saint Valentin, des anges en couche culotte se promenaient dans les couloirs chantant poème et déclaration d'amour à tout vas. Je préférais m'éclipser et évité Anne qui recevait des nouvelles demande à chaque coin de couloirs.

Et pourtant, moi qui tentait comme je le pouvais d'éviter tout cet amour, derrière moi je ne sentis non pas un ange mais un démon me suivre. Et il était aussi collant qu'une limace !

Alors j'ai dus faire volte-face pour affronter Tom qui avait décidément quelque chose à me dire.

Les mains sur les hanches et les sourcils froncés, je lui demande.

-Qu'est-ce que tu me veux,Tom ?

Il cachait ses mains derrière lui, un regard énigmatique, sans aucune expressions particulière sur son visage:

-Quelle main ?

-Pourquoi ?

-Tais toi et répond.

Alors même si jouer avec Tom Elvis Jédusor était équivalant avec jouer avec un serpent. Cela ne me fit pas pour autant reculer car j'étais joueuse, très joueuse. Et je me fichais pas mal où cela pouvais m'emmener. Sans plus de réflexion, je pointe mon doigt en direction de son bras gauche.

-Gauche, tu es certaine ?

-Certaine.

Tom tendit sa main gauche et en sortit une boite de chocogrenouille. C'était simple mais très efficace. Ce n'était pas compliqué de me faire plaisir, quelques sucreries ou un bon livre et j'étais aux anges.

-Tu veux savoir ce qu'il y avait dans ma main droite ?

Il y avait également quelque chose dans sa main droite ? Je hoche positivement de la tête et Tom sortit donc un livre. Je reconnu de suite à son titre que c'était le second volume du thriller, que je venais de terminé. Alors dans les deux cas j'étais gagnante, c'est suspect.

Avec un soupir de déception, je hausse les épaules.

-Dommage.

-Les deux cadeaux sont pour toi. Idiote.

-Ah...euh… Merci, Tom.

Il y eut un petit silence, alors que je rangeais ses deux cadeaux dans mon sac.

Puis il sortit une rose rouge de sa robe. Je cligne des yeux alors qu'il me l'a tendait : Je l'ai trouvé à Pré-au-Lard. Elle m'a fait penser à toi.

Je suppose que ça voulait signifié que j'étais épineuse et également d'une grande beauté ? Non, il ne faut pas se leurrer, je suis loin d'être un canon de beauté.

Mais imaginer que Tom pouvait pensé ça de moi me donnait la nausée. Je jette à peine un regard sur la rose et la plonge au fond de mon sac.

Mais bon, il faut se l'avoué voir Tom qui offre des cadeaux, c'est du jamais vu. Alors recevoir ce genre de présent pendant un jour aussi particulier était clairement à une déclaration amoureuse.

Pourtant il n'ajouta rien de plus et ne chercha pas à se rapprocher de moi, comme il avait essayer par le passé.

Je me gratte nerveusement l'oreille, sentant quelque chose ressemblant à du dégoût troubler mon esprit.

Je ne savais pas vraiment comment réagir, j'avais en horreur la simple personne qu'était Tom. Pourtant et pour une raison que j'ignorais, il semblait faire une exception à ses principes pour simplement et tout bonnement flirter avec moi?

L'un à côté de l'autre on marcha en évitant les couloirs trop fréquenté.

-ça n'a pas dû être évidant de trouver une librairie Moldu ? Tu restes toute l'année à Poudlard. Comment tu t'y es pris?

-J'ai reçu un peu d'aide.

J'arque un sourcil, Tom et recevoir de l'aide ? Ça n'allait pas du tout ensemble !

-Merci.

Au bout d'un certain temps et à ma plus grande surprise, je remarquais que le garçon le plus populaire de Poudlard ne recevait la visite d'aucun ange venant lui conté un quelconque poème à l'eau de rose.

-Depuis quand tu n'as plus de succès auprès des filles ?

-Que veux-tu dire ?

-Aucun ange en couche culotte n'est encore venu t'apporter de poème.

-Je n'avais aucune envie d'être dérangé alors je me suis lancé un maléfice pour la journée.

-Ingénieux, quel genre de maléfice ?

-Il ne vaut mieux pas que tu le saches.

Je hausse les épaules, j'avais globalement compris qu'avec Tom quand il n'avait pas envie d'abordé un sujet, il ne valait mieux pas insisté.

On fit encore quelques mètres et à ma plus grande surprise, un ange arriva dans notre direction et s'arrêta juste devant moi. Je rougis de gêne alors que celui-ci chanta un poème joliment écrit et signé par un garçon que je connaissais que de vue.

-Je crois que je n'arriveras jamais à m'habituer à ça.

-Comment ça « habitué » ?

-Ce n'est pas le premier ange que l'on m'envoie. Mais c'est surtout que je trouve ça très gênant comme déclaration. Je préfère la manière classique.

-Classique ?

-à la Moldu, comme tu l'as fait.

Je remarque sans grand peine que même si il portait son masque de marbre, Tom était furieux. Il n'aimait pas que l'on fasse référence à des manières qui pourrait s'apparenter de près ou de loin à ses origines Moldu. Il voulait au possible se séparer de ce côté de son sang-mêlé.

Je m'éloigne un peu de lui puis une minute passa et il reprit son calme.

-Qui d'autre t'a envoyé des invitations ?

En tout, je lui nomme trois sorciers, aussitôt que Tom sut pour les noms, il s'en alla d'un pas décidé. Je fus soulagé qu'il ne reste pas plus longtemps avec moi. J'avais encore quelques que réserves et craintes qu'il continu de venir m'aborder. D'ailleurs, peut-être aurais-je dû refusé ses présents.

Plus tard, j'appris que quelqu'un avait suspendu par les pied trois garçons dans la forêt interdite. C'était les trois sorciers qui m'avaient envoyé un poème pour la Saint-Valentin. Si le garde chasse ne les avait pas trouvé, probablement qu'il ne resterait plus grand-chose d'eux à l'heure qu'il est.

Je fus quelque peu gêné et me sentis même un peu coupable car j'étais certaine que c'était un coup du perturbé. Je fus d'ailleurs étonné que les trois victimes ne l'aient pas dénoncé.

Dans le dortoir des filles, alors que l'on se préparait à dormir Anne me demanda : Alors tu as reçu combien de poème ?

-Trois.

-Moi j'en ais reçu une trentaine ! Dommage qu'aucune demande ne venait de Tom !

Coucher dans mon lit, je referme le livre que Tom m'avait offert et le pose sur la table de chevet. Je m'enroule dans ma couette et ferme doucement les yeux.

Je pense à la rose qu'il m'avait offerte, est-ce que j'avais bien fait de la réduire en cendre ? Oui.

En tout cas, c'était une bonne idée de ne pas parler de l'invitation de Tom Jedusor, c'était un coup à rendre jalouse toutes les filles de Poudlard.

Et puis à quoi cela servirait ? Après tout, je savais pertinemment que cette histoire ne mènerait nul part.

Depuis la Saint Valentin, je reçois d'incessantes avances de la part de Tom, des petits mots écrit sur des origamis en classe, sur des chocogrenouilles ou bien plus rarement une rose déposés dans mon sac de cours. « Bonne journée », « Il te reste du chocolat sur les lèvres », « Le professeur Bins est soporifique...».

Quand je recevais ses petits mots amusant et innocent. On se dévisageait un cours instant et à chaque fois, une virgule ce formait sur sa bouche. Je ne pensais pas que c'était possible que Tom puisse être aussi niais.

Jamais je ne prenais la peine d'y répondre car ça ne m'intéressait pas. Et pourtant il devint de plus en plus intrusif : « Il fait beau aujourd'hui, tu vas lire dans le parc ? », « On révise tout les deux ? », « On vas rendre visite aux Sombrals, se soir ? ».

Je pensais que ça allait ce calmer mais il continua malgré le fait que je ne lise plus ses mots. Puis un jours, il réussit à me prendre à part.

Il ne me demanda pas « Pourquoi je ne répondais pas à ses messages », « Pourquoi je ne les lisais plus » et « Pourquoi je l'évitais ». Non, il fit comme si absolument rien ne c'était passer.

-Le second volume, il est intéressant ?

-Pardon ?

-Le livre que je t'ai offert, tu l'as terminé ?

Je savais pertinemment qu'il se fichait de savoir si j'avais aimé ou non ce livre. Mais je suppose que c'était une bonne excuse pour entamé une conversation.

-La suite est pour l'instant correcte, je suis à la moitié du livre. Le meurtrier a démembré trois hommes car ils étaient « trop proche » de l'héroïne.

Étrangement, ça me rappela vaguement une autre histoire.

Il n'écouta pas ce que je venais de lui raconté et c'est sans grande surprise que Tom changea de sujet.

-Le professeur Slughorn organise une petite fête demain soir. Il est ennuyé que je ne vienne jamais accompagné, tu viens avec moi ?

Même si c'était une question, ça ne sonnait absolument pas comme tel.

Je fais la moue. J'avais beau me tenir à l'écart et ne pas lui donner de l'importance, il revenait toujours à la charge. Il était temps que je sois claire sinon, jamais il ne me laisserait tranquille.

-Mauvaise pioche Tom, tu as choisis la seule fille qui ne veut pas de ta compagnie. Si tu tiens à être accompagné, se sera avec une autre. Car je n'ai pas la moindre envie d'aller à cette soirée avec toi. Je marque un temps alors qu'il m'observait et m'écoutait attentivement. Non, en fait, je n'ai même pas envie de te fréquenter. Je sais ce que tu cherches à faire mais ça ne fonctionnera pas, même amicalement. Nous n'avons pas les mêmes idées. Alors, s'il te plais arrête d'insister.

Alors que je m'apprêtais à m'en aller, il me prit fermement par le poignet et me plaqua contre le mur. Sa bouche collé contre mon oreille, j'entendais et sentais son souffle chaud.

-Je m'approcherais de toi si j'en ais envie, je te fréquenterais si j'en ais envie et je t'embrasserais si j'en ais envie. Et où que tu ailles, je ne serais jamais très loin de toi.

A peine il avait finit sa phrase que ses lèvres rentraient en contacte avec les miennes. Alors que je m'apprêtais à le mordre, il se recula le sourire au lèvre.

-Je ne te permet pas de m'oublier sale Sang-de-Bourbe !

Je tente de le giflé mais il réussit à tenir ma seconde main en otage. Il grimaça quelque peu déçu par ma réaction : Tu aurais dû utilisé ta baguette...

-Lâche moi Tom.

Souhaitant se délecté une dernière fois de mes lèvres, je détourne la tête et lui présente ma joue. Il l'embrassa puis je réussis finalement à me dégager.

-Connard ! Dis-je en m'enfuyant.

-Je t'attendrais devant le bureau de Slughorn, à 19h30. Viens en robe de soirée et ne soit pas en retard !

Derrière moi, je l'entendis rire. Se rire inquiétant qui ne me rassurait aucunement.