Je ne possède aucun des personnages de la série

Blessé à la jambe pendant une enquête, Neal finit par passer la soirée et la nuit chez les Burke, bien décidés à veiller sur lui.

Ce texte a été écrit pour l'anniversaire de Matt Bomer !

Il répond à un cap ou pas cap lancé sur les Défis Galactiques et qui se trouve en fin de texte !

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


REPOS FORCE

Elizabeth se précipita vers la porte qu'elle ouvrit en grand avant que Peter ne finisse d'aider Neal à gravir les marches du perron. Elle observa les deux hommes une fraction de seconde avant de dévaler l'escalier pour se glisser sous le deuxième bras de Neal et l'aider à finir de monter jusqu'à la maison.

- Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda-t-elle inquiète.

- Ce type était plus déterminé qu'il en avait l'air, marmonna Neal.

- La balle a traversé la cuisse, mais à éviter l'artère de trois millimètres, approfondi Peter qui semblait toujours inquiet.

Les yeux d'Elizabeth s'agrandirent d'horreur.

- Mon dieu, mais tu aurais pu te vider de ton sang avant l'arrivée des secours !

- Heureusement ça n'a touché que le gras, répliqua Peter, tenta de la rassurer.

- Le gras ! S'insurgea Neal. Je n'ai pas de gras !

- Bon le muscle si tu veux, répliqua Peter amusé.

Les trois amis arrivèrent au salon et Neal lâcha Elizabeth et Peter, s'appuyant sur la canne donnée par le médecin pour tenter de s'asseoir sur le canapé, sauf qu'Elizabeth le rattrapa.

- Hors de question, tu ne passeras pas la nuit sur le canapé.

- Mais je ne compte pas passer la nuit, Peter m'a invité à manger, mais…

- Mais moi je sévis. Tu es livide. Tu essais de la cacher mais il y a de la douleur et de l'épuisement au fond de ses yeux que je connais tout autant que mon mari. En plus, je suis sûre que le médecin t'a donné une liste de médicaments longues comme le bras et que tu n'es pas vraiment décidé à les prendre parce que c'est de la drogue, que ça te rend vulnérable, que tu ne contrôles plus la situation dans ces moments-là et que cela te terrifie de ne pas pouvoir tout contrôler, donc… direction la chambre d'amis et vite !

Neal ouvrit la bouche, cherchant comment protester, mais choisit de ne rien dire. C'était vrai qu'Elizabeth semblait le connaître tout aussi bien que Peter et cela le toucha tout en l'interpelant… Il avait autant baissé la garde avec eux ? Apparemment oui, mais ce n'était pas grave. Ils étaient ses amis et ils avaient vraiment envie de prendre soin de lui.

- Bon tu as compris ? Lui demanda Peter amusé en le reprenant par la taille pour l'aider à monter à l'étage.

- Je crois oui, mais j'ai faim aussi.

- Ne t'en fais, le dîner arrivera jusqu'à toi, dit Elizabeth en se hissant sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser sur la joue. En attendant bébé, va t'allonger, tu as vraiment l'air exténué.

Neal sourit et hocha la tête, laissant Peter l'aider à monter les escaliers qui menaient à l'étage.

Pendant que son époux s'occupait de le mettre au lit, Elizabeth s'attela au repas. La jeune femme avait prévu un velouté de courgette, une belle tranche de rôti de porc et une crème brûlée maison qu'elle avait préparée dans l'après-midi avant d'apprendre par Peter qu'il était à l'urgence de l'hôpital après un échange de coup de feu. La jeune femme avait été terrorisée, mais son mari l'avait rassuré, alors elle lui avait dit de le ramener à la maison. Il était hors de question que Neal reste seul dans son appartement alors que June était partie en vacances chez sa fille. Elle prépara donc le plateau, ajouta deux petites fleurs pour la décoration et monta à l'étage, croisant Peter dans le couloir.

- Tu as réussi à maitriser le patient ?

- Il râle qu'il aurait aimé retourner chez lui, mais c'est pour la forme. Il s'est coulé littéralement sous la couette. Par contre il est remonté après ce type, il a une folle envie de lui remettre la main dessus.

- Parce qu'en plus, il vous a filé entre les doigts.

- Il venait de tirer sur Neal. Mes doigts étaient couverts de son sang, je n'ai pas pensé à ce type. D'ailleurs on me l'a reproché, mais Neal était blessé.

- Je comprends, mais il va bien là.

- Oui, mais ça ne devrait pas arriver. Il n'est pas là pour se prendre une balle.

- Il s'est mis en danger ?

- Je l'ai laissé se mettre en danger.

- Ne pense pas à ça, tu fais un métier dangereux, je le sais et Neal n'est pas un enfant, il sait ce que tu lui demandes de faire et il ne t'en veut pas non plus, tu sais. Tiens, va donc lui porter ce plateau, je vais aller chercher de l'eau.

Peter hocha la tête et se dirigea vers la chambre, son regard s'agrandissant quand il vit son ami en train de se rhabiller.

- Mais enfin, à quoi tu joues ? Le gronda-t-il en posant le plateau sur le lit.

- Je m'endormais et subitement, j'ai eu une idée ! Je sais où on peut le trouver ! Lança Neal joyeusement en bondissant du lit en oubliant sa jambe.

Résultat, cette dernière plia brutalement et il s'écroula sur le sol en glapissant de douleur. Aussitôt, Peter se précipita vers lui et le cramponna avec douceur juste au moment où Elizabeth revenait avec une bouteille d'eau. La jeune femme s'immobilisa.

- Mais enfin à quoi vous jouez !

- Le prisonnier a tenté une évasion, mais il a oublié deux choses : une qu'il était blessé à la jambe et deux : je l'attrape toujours !

Neal lança un regard faussement courroucé à Peter, mais lui sourit alors qu'il l'aidait à se redresser. La douleur lui déchira la jambe et il glapit alors que son ami l'asseyait doucement sur le bord du lit.

- Eh bien il y a pire que Peter, il y a moi ! Le gronda Elizabeth. Tu retournes sous ses couvertures, tu manges, tu prends tes médicaments et tu dors ! C'est un ordre !

- Mais, je…

- Aucune protestation ! Allez !

Comprenant qu'Elizabeth était effectivement plus intransigeante que Peter, Neal abdiqua. Peter l'aida à remettre son pyjama avant qu'Elizabeth lui donne presque la becquée, puis il prit ses médicaments et s'allongea, laissant les Burke l'ensevelir sous une pile de couettes duveteuses. Un frisson le parcourut et au final, il ne mit que quelques secondes à s'endormir sous le regard bienveillant de ses amis.

- Voilà, le prisonnier est maitrisé, s'amusa Peter en prenant Elizabeth par les épaules.

- Oui et je t'avais bien dit qu'il fallait le ramener ici. Là au moins on est sûr qu'il se repose et qu'il ne fasse pas de bêtises.

Peter hocha la tête tout en laissant filer un léger rire, ça, l'empêcher au mieux de faire des bêtises, il avait l'impression de le faire au quotidien !


cap ou pas cap de faire un texte où Peter et Elizabeth doivent surveiller que Neal, qui s'est blessé à la jambe, ne fasse pas trop de conneries et se repose bien ?