Je ne possède aucun des personnages de la série

SAISON 5 : Neal avait attiré Rebecca pour mettre un terme définitif à tout ça, mais il avait oublié à quel point, elle pouvait être dangereuse...

Ce texte a été écrit pour l'anniversaire de Matt Bomer !

Il répond à un "Et si..." lancé sur les Défis Galactiques et qui se trouve en fin de texte !

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


L'APPÂT

Neal avait décidé de faire que qu'il devait faire pour mettre un terme à tout ça. Il avait donc attiré Rebecca sous prétexte de lui donner l'emplacement du diamant contre la vidéo de Hagen dans un ancien hôtel à l'abandon, mais ce n'était qu'un prétexte. Le jeune homme avait bien évidemment une toute autre idée derrière la tête, Alors, après avoir échangé un baiser avec elle, Neal lui passa attacha son poignet avec une menotte, attachant le sien à l'extrémité pour lui les lier ensemble et lui signifiant que jamais il ne trahirait Peter où le FBI. Aussitôt, la jeune femme frémit de rage.

- Espèce de salopard, comment tu as pu ?

- Les fédéraux ne vont pas tarder à arriver.

- Tu as prévenu les fédéraux ! S'exclama Rebecca.

- Tu as tué mon responsable !

Habile, Rebecca, le repoussa, sortit une arme et la braqua sur Neal.

- Tu ne sais pas ce dont, je suis capable. Ne m'oblige pas à faire ça Neal ! Le menaça-t-il avec agressivité.

- Trop tard ! Lui répliqua Neal. Tout est terminé !

Face à face, les deux anciens amants discutèrent quelques secondes puis Rebecca sembla s'impatienter.

- Tu crois qu'il n'y a que trois façons pour moi pour sortir d'ici ? C'est faux. Tu as fais une erreur, moi je vois une quatrième sortie.

D'un geste, Rebecca tourna son pistolet vers Neal et tira dans les menottes pour se détacher. Le jeune homme sursauta et la rousse releva son arme en souriant.

- Adieu Neal !

Et avait qu'il ait eu le temps de réagir, Rebecca pressa de nouveau la détente sans une once de scrupule. La balle toucha Neal sous la cage thoracique à gauche et le jeune homme porta la main à son torse avant de s'écrouler sur le sol en gémissant pendant qu'elle prenait la fuite. Il y avait bien une quatrième sortie finalement

...

Sans se retourner, Rebecca bondit dans l'impasse mais les fédéraux l'attendaient et elle n'eut pas le temps de disparaître parce qu'il la mire en joue. Elle ne pouvait pas leur échapper. Devant elle, Peter brandit une paire de menottes, pour lui faire comprendre, mais elle le regarda en souriant.

- Vous croyez vraiment que c'est une victoire ?

- Mais c'en est une !

- Pas pour Neal… Répliqua Rebecca avec un sourire sadique.

A ces mots, un frisson parcourut le corps de Peter. Elle avait une manière de prononcer son nom qu'il n'aimait pas. Instinctivement, il se tourna vers Jones.

- Occupez-vous d'elle !

...

Puis, Peter se précipita dans le bâtiment en courant, ce n'était pas normal. Pourquoi Neal ne les avait pas rejoints. Il appela donc son ami à peine il fut rentré dans le bâtiment.

- Neal !

Il n'obtint pas de réponses, mais en tournant la tête, il aperçut un corps étendu sur le sol et poussa un cri d'angoisse.

- Non ! Neal !

Peter courut dans sa direction et se jeta aux pieds de son ami allongé sur le sol. Neal était étendu sur le dos. Une flaque de sang se formait sous lui pendant que la douleur l'empêchait de respirer normalement. Ses yeux étaient mi-clos, il était à peine conscient.

- Neal !

Peter enleva rapidement sa veste et la mit en boule pour compresser sa plaie. Neal gémit et ouvrit de grands yeux qu'il tourna dans sa direction. Peter détestait le faire souffrir mais il devait l'aider.

- Je suis là Neal…

- Peter… Murmura faiblement le jeune homme.

- Oui… Je suis là. Tout va bien se passer Neal !

- Rebecca ?

- On l'a arrêté ! C'est bon ! Ne t'en fais pas, ça va aller. Les secours sont en route.

- Ce n'est pas important.

- De quoi ! Qu'est ce que tu veux dire ? S'exclama Peter en frémissant légèrement.

- Laisse tomber les secours… murmura Neal d'une voix faible. C'est mieux comme ça…

Un tremblement remonta le long de la colonne de Peter qui luttait toujours pour arrêter l'hémorragie de son jeune consultant.

- Laisse-moi partir Peter… Ce sera mieux pour tout le monde, gémit Neal alors que ses émotions prenaient le pas sur tout le reste. Depuis que je suis entré dans ta vie, je t'ai fais tellement de mal… Je suis désolé Peter… Je voulais surtout pas te faire du mal… Je t'ai forcé à enfreindre tes principes de plus en plus… Tu as été enlevé… Elizabeth a été enlevée… Hughes a perdu son travail… Mon propre père t'a fais mettre en prison à sa place… Siegel a été tué par ma faute… parce que je suis tombé amoureux d'une tueuse… Kate est morte… Ellen est morte… Mozzie a faillit se faire tuer… Sara est partie pour ne pas tout perdre… Vous m'avez donné plus de chances que j'en méritais et j'ai tout gâché… J'ai tout perdu… Au final tu as raison Peter je ne suis qu'un criminel et je ne mérite ni ton amitié, ni ta confiance, ni même ta foi…

Agenouillé au dessus de son ami, Peter était bouleversé. Déjà, il n'arrivait pas à arrêter son hémorragie et il le sentait s'affaiblir sous ses doigts, mais surtout, il pleurait. Le corps de Neal luttait désespérément pour tenter de respirer et lui il pleurait. Chaque mot qu'il prononçait lui arrachait le cœur. Tout en essayant de le maintenir en vie, Peter repensa à tout ce qu'ils avaient pu se dire depuis qu'il était sorti de prison et son cœur se brisa. Il avait été si froid, si dur et Neal lui apparaissait maintenant si… fragile…

Peter sentit ses propres larmes couler sur ses joues pendant qu'il glissa un bras sous les épaules de son ami pour le soulever doucement. Il se laissa tomber assis par terre et l'installa dans ses bras tout en continuant de compresser sa blessure. La tête de Neal bascula contre sa poitrine et il posa sa deuxième main sur sa joue, la caressant doucement tout en lui murmurant.

- Arrête de dire n'importe quoi Neal… Il y a des gens qui tiennent à toi, qui ont besoin de toi, des gens de qui tu as changé la vie c'est vrai mais pas… pas en négatif… Je suis désolé Neal, désolé de n'avoir pas prit plus de temps pour parler avec toi… Siegel n'est pas mort par ta faute, je ne suis pas allé en prison par ta faute… Toi, tu as tout fait pour me sortir de là et tu t'es retrouvé coincé à cause de ça… Je n'ai pas voulu le comprendre… Pardonne-moi…

- Je ne pouvais pas te laisser moisir là dedans… Je ne pouvais pas te laisser perdre ton boulot… Je vous aime tellement… Vous méritez une belle vie avec Elizabeth… une vie sans moi…

- Neal, je crois que c'est ça que tu n'as pas compris… Je ne veux pas d'une vie où tu ne seras pas là avec moi… Je refuse de te voir mourir dans mes bras… Tu vas te battre… Tu vas vivre… Les secours vont arriver pour te prendre en charge et quand tu te réveilleras à l'hôpital je serai là… Et tu sais pourquoi ? Parce que quelqu'un à qui je tiens m'a dit un jour « la famille ce sont les personnes qui sont là pour vous chaque jour, pas celles que vous trouvez sur le pas de votre porte après 30 ans ».

Entre deux sanglots, Neal sourit faiblement. C'était lui, la personne qui avait dît ça à Peter… Il sentit sa main continuer à caresser sa joue pendant que la douleur devenait de plus en plus insupportable.

- Je ne veux pas te perdre Neal. Je suis désolé pour tout ce que j'ai pu te dire. Bats-toi ! Ne me laisse pas…

Affalé dans les bras de son ami, Neal leva les yeux sur lui et vit les larmes de Peter, des larmes sincères. Cela le toucha et il posa une main sur celle qui compressait sa blessure.

- Peter…

- Je suis là Neal… Je serai toujours là… Ne me laisse pas.

- C'est trop tard…

- Bon sang mais pourquoi tu as fais ça ? Je t'avais dit que je ne voulais pas me servir de toi comme appât !

- Ce… C'était la seule solution… pour que tout s'arrête…

Soudain Peter comprit et frémit avant de murmurer dans un souffle.

- Tu savais qu'elle allait te tirer dessus ! Tu le savais… Tu ne voulais pas t'en sortir en vie… Ce n'est… ! Non ! Se mit à pleurer Peter en serrant son ami plus fort dans ses bras. Je n'ai jamais voulu ça Neal ! Surtout pas ! Neal !

Dans ses bras, Neal gémit et ses yeux se fermèrent doucement. Il était épuisé, ses forces cédaient inexorablement. Peter le secoua doucement, sachant très bien que ses chances de survie dépendaient de son niveau de conscience.

- Non, reste avec moi… Les secours arrivent.

- Je suis tellement fatigué…

- Je sais, mais reste avec moi.

Neal ne répondit pas cette fois, mais ce fut à cet instant que les secouristes arrivèrent. Ils coururent en direction de Peter et lui prirent Neal des bras. L'agent du FBI les laissa faire avec une violente angoisse, parce qu'il comprit que son ami avait perdu connaisance. C'était un cauchemar. Neal ne pouvait pas mourir… Pas dans ces conditions… Pas avec ces idées en tête… Il fallait qu'il vive. Peter avait tant de mots malheureux à se faire pardonner. Sauf que les secouristes furent soudainement pris d'une agitation qui fini de le clouer sur place. L'un d'eux cria.

- Je n'ai plus de poux… Défibrillateur ! Chargé à 200 ! On s'écarte !

Le corps de Neal se cabra, mais le jeune homme resta dramatiquement inerte et Peter se sentit défaillir. Le secouriste cria de nouveau.

- On charge à 250 ! On s'écarte !

Peter ne quittait pas la scène des yeux. Ça ne pouvait pas être possible.

- Une dose d'épinéphrine ! On charge à 300 !

Une nouvelle fois le corps de Neal se souleva. Peter sentit ses jambes se dérober sous lui, mais l'un des secouristes s'exclama.

- J'ai à nouveau un pouls mais il a du mal à respirer par lui-même ! On l'intube !

Les médecins s'affairèrent autour du jeune homme blessé pendant de longues minutes avant de pouvoir le charger et le faire monter dans l'ambulance. Peter les suivit, mais ne put monter avec Neal. Il regarda l'ambulance partir pendant que Jones posa une main sur son bras.

- Je vous emmène à l'hôpital patron, venez !

OoooO

Assis dans la salle d'attente, la tête baissée, Peter ne pouvait pas détacher son regard des tâches de sang qui séchaient sur sa chemise, le sang de Neal… le sang d'un ami mourant dans ses bras… le sang d'un gamin désespéré voyant sa vie tomber en lambeaux… à cause de lui… A cause des réflexions qu'il avait pu lui faire… Peter aurait dû comprendre… Neal était solide, il avait un self-control et un sang froid impressionnant, mais c'était aussi un gamin fragile et une réflexion un peu dure lui faisait monter les larmes aux yeux assez rapidement. Peter le savait depuis le début de leur collaboration. Une simple discussion dans la voiture pour leur anniversaire de mariage avec Elizabeth lui avait prouvé. Au cours de la discussion, Peter avait lâché une réflexion méchante sur Kate qui avait choisi de changer d'identité et de fuir Neal. Peter savait que c'était sans doute faux, mais il avait voulu le faire taire et la réaction du jeune homme lui avait fait mal au cœur. Peter n'avait pas voulu être méchant et cette réflexion était stupide parce qu'elle avait déclenché tellement de douleur chez Neal… Comme toutes les autres réflexions qu'il lui avait faites depuis quelques semaines…

Peter savait que dés qu'il traitait Neal de criminel, il lui brisait le cœur, car Neal le considérait comme un ami et Peter savait qu'il était prêt à tout pour aider ses amis, même à se mettre en danger… En fait, Peter savait parfaitement qu'il était capable de faire de mauvaises choses pour de bonnes raisons… juste par amour ou attachement… Et c'est ce qu'il avait fait… Il avait volé ces pièces pour sauver Peter, sauver sa carrière et le ramener auprès d'Elizabeth et Peter avait refusé de le comprendre, agissant avec colère, mépris et violence… et Neal ne le méritait pas. Il était perdu dans ses pensées, mais ce fut à cet instant qu'une main se posa sur son épaule. Peter sursauta.

- Chéri…

- El ! Mais qu'est ce que tu fais là ?

- Jones m'a appelé.

- Jones ? Mais pourquoi faire ? Tu n'avais pas à venir tu sais ?

- Pourquoi ? D'après ce que j'ai compris Neal est mourant quelque part dans l'un de ces blocs car Rebecca, qu'il aimait sincèrement, lui a tiré dessus à bout portant.

- Oui…

- Alors je suis très exactement à ma place, car Neal est peut-être ton consultant, mais c'est mon ami Peter… Une grande partie des choses que tu lui reproches, il les a faites pour moi, parce que je lui ai demandé de te sortir de là par tous les moyens possibles… Et il l'a fait… Parce qu'il t'aime Peter… Et moi… J'ai été injuste de te demander de prendre tes distances… J'avais peur pour toi…

Elizabeth vit son mari se mettre à pleurer et fronça les sourcils.

- Que se passe-t-il ?

- J'ai refusé de voir ce que tu viens de me dire… J'ai… J'ai pris quelqu'un de l'extérieur pour être son chaperon parce que Diana et Jones sont amis avec lui… Je l'ai soupçonné d'un tas de chose… j'ai changé son bracelet… je lui ai menti… je l'ai manipulé pour qu'il m'avoue tout… je lui ai dit des horreurs parce je l'ai considéré comme un criminel et non comme un ami et tu sais quoi… J'ai tellement bien réussie que ce soir, pendant que j'essayais de lui sauver la vie, lui tentait de m'en empêcher… Il est allé à ce rendez-vous parce qu'il était à bout et qu'il voulait que tout s'arrête…

- Qu'est ce que tu dis ? S'étonna Elizabeth en se laissant tomber à côté de son mari.

- Pendant que je compressais sa blessure pour qu'il arrête de se vider de son sang, Neal m'a dit de le laisser mourir… Parce qu'il ne supportait plus de faire du mal autour de lui… Kate… Ellen… Siegel… Son père qui m'a laissé partir en prison à sa place… Nos enlèvements… Il m'a dit qu'il comprenait qu'il avait perdu ma confiance, ma foi et mon amitié… Qu'il n'avait plus rien… L'an dernier j'étais prêt à tout pour le sauver de Kramer parce qu'il ne voyait en lui qu'un simple criminel. Je ne voulais pas qu'il soit traité comme un simple outil… Je lui ai donné le signal pour s'enfuir et au final… J'ai été pire que lui parce que… Kramer n'était rien pour lui, mais moi… je sais qu'il tient à moi et qu'il me considère comme un ami… J'ai été si odieux avec lui….

Peter pleurait et Elizabeth passa un bras autour de ses épaules pour essayer de le consoler.

- Tu imagines… J'ai réussie à lui donner plus envie de mourir que de vivre… Je l'ai prit dans mes bras, je me suis excusé pour tout le mal que j'ai pu lui dire mais il faiblissait si vite…

Elizabeth posa sa tête contre l'épaule de son mari.

- Il va s'en sortir et tu pourras lui dire tout ce que tu n'as pas eu le temps de dire.

- Je ne sais pas… Il était là, étendu à côté de moi en train à la fois de pleurer et de se vider de son sang… en train de vouloir mourir pour ne plus souffrir… Comment j'ai pu être aussi…aussi…

Peter se tut, incapable d'ajouter un mot de plus tellement la vision de Neal en train de mourir lui apparaissait surréaliste et injuste…

- Non, ne te blâme pas mon chéri, tenta de le consoler comme elle le pouvait Elizabeth, nous savons aussi que Neal a le don pour s'attirer des ennuis et qu'il n'est pas toujours…

- Oui… justement, la coupa Peter. Je le sais donc ça ne devrait pas m'étonner… Je peux dire les choses sans user de méchanceté… Sans chercher à faire mal… Derrière sa carapace, il est si fragile… Je devrais le savoir !

Peter se tut et se mit à pleurer dans les bras de sa femme. Son cœur était brisé par toute la souffrance qu'il avait ressentie chez son jeune ami, comment avait-il pu être aussi inhumain ?


Et si 1390 : Et si... Rebecca avait réellement tiré sur Neal quand il mène le FBI à sa planque