NDA : Comme promis, partie deux de la longue de la mise à jour qui n'a que trop tardé. Pas très long, juste 10 000 mots qui semblaient être épinglés au chapitre 4 dans tous les cas, mais des éléments importants ont lieu. Du moins, pour moi, lol. Je ne possède rien que vous reconnaissez (et j'oublie toujours cette partie donc considérez que cela s'applique sur tout ce que je poste, s'il vous plaît), mais j'espère que vous apprécierez.

NDT : Comment ça, ça fait sept mois que j'ai pas traduit de nouveaux chapitres ? Il s'est passé tellement de trucs dans ma vie que j'ai l'impression que cela fait bien plus longtemps. Et en digne auteure de fanfiction, je vous dois un petit récapitulatif de ma vie, lol. J'ai eu mon visa travail, j'ai déménagé au Japon, j'ai commencé mon travail en juin sous une montagne de paperasse, en même temps que j'ai eu la très très très bonne idée (non) de participer au Big Bang du Discord Harry get some sleep (de cette fanfiction) et que j'ai donc produit une fanfiction RBC de 25k (en anglais et que je ne vous conseille pas de lire parce que big spoils) que j'ai posté en septembre sur mon compte AO3 (franchement, plus le temps passe et moins j'ai envie de rester sur FFnet). L'artiste qui m'a été assignée a fait une putain d'animation pour illustrer ma fic, je reste encore choquée. Mais durant tout ce temps, je n'ai jamais cessé de traduire ce chapitre, petit bout par petit bout. Je vous offre donc le fruit de mes efforts !


Chapitre 5

Son alarme sonna à exactement quatre heures du matin, vibrant gentiment sous son oreiller pour lui faire savoir qu'il était temps de se lever.

Du moins, c'est ce qu'elle était censée faire.

À la place, sa baguette s'échappa de l'oreiller en gigotant et s'enfonça immédiatement entre sa cinquième et sixième côte plusieurs fois avant d'essayer de s'enterrer dans son oreille. Heureusement, elle était trop épaisse pour ce faire. Malheureusement, la sensation désagréable — est-ce que le bout de sa baguette était mouillé ? — la fit glapir de surprise et rouler droit vers le sol avec un bruit sourd distinctif en raison de sa tentative inconsciente de s'en éloigner.

Elle se figea, tendant l'oreille pour entendre le réveil de ses camarades de chambre. Theo grogna dans son oreiller, mais autrement ne bougea pas. La main de Draco, qui dépassait du lit, tressauta quelques fois, mais lui non plus, resta profondément endormi. Dans le dernier lit… oh non. Étaient-ce des bruissements ?

« Rigel ? » chuchota la voix de Blaise à travers la pièce silencieuse.

Elle soupira. Il fallait que ce soit Blaise qui se réveille.

« Désolé, chuchota-t-elle en réponse. J'suis juste tombé du lit. Tu peux te recoucher.

— Et toi, tu ne vas pas te recoucher ? »

Rigel se mordit la lèvre pour s'empêcher de soupirer.

« Je ne peux jamais me rendormir après que je me sois réveillé. Je vais juste lire dans la salle commune. 'Nuit. »

En disant cela, elle sortit sans bruit de la pièce dans les robes légèrement froissées avec lesquelles elle avait dormi. Elle était sur le point de s'éclipser par la porte quand Blaise apparut à côté d'elle.

« Difficile de lire sans un livre, commenta-t-il.

— Tu as raison, dit Rigel, commençant à s'énerver. Je ne vais pas lire. Je vais probablement avoir un rendez-vous clandestin avec ma petite amie secrète d'une autre Maison à la place.

— Tant qu'elle n'est pas blonde avec des nattes, dit paresseusement Blaise.

— Pourquoi elle… laisse tomber, grommela Rigel. Bonne nuit, Blaise. »

Elle ouvrit la porte du couloir aussi silencieusement qu'elle le put, mais avant qu'elle ne puisse la fermer derrière elle, Blaise apparut derrière elle, vêtu d'une robe de chambre vert forêt qui aurait peut-être été semi-présentable si ses pieds nus ne dépassaient pas de l'ourlet.

« Où est-ce que tu vas, vraiment ? demanda Blaise alors qu'ils entraient dans la salle commune.

— Je vais probablement continuer à te mentir si tu continues à demander, dit Rigel, trop fatiguée pour être délicate là-dessus.

— Donc c'est quelque part où tu n'es pas censé aller, dit Blaise. Intelligent de ta part d'attendre jusqu'à maintenant alors, puisque même si tu te fais prendre, ça serait plausible que tu te sois juste réveillé très tôt et donc ne transgresserais techniquement pas le couvre-feu. »

En réalité, Rigel avait prévu d'utiliser la Carte et la cape qui étaient actuellement bien au chaud dans la poche de sa robe pour éviter d'être découverte, mais elle supposa que l'heure matinale était tout aussi bonne. Après tout, même Rusard arrêtait les patrouilles après une heure du matin. C'était, en fait, ce pourquoi les jumeaux avaient décidé que quatre heures étaient un bon moment pour préparer la farce. Rusard ne reprendrait ses obligations que vers l'heure du déjeuner, ce qui était la seule façon qu'il était capable de se permettre de rester éveillé aussi tard chaque nuit à son âge.

Néanmoins, elle ne pouvait pas dire ceci à Blaise, donc elle haussa les épaules.

« Si je ne suis censé aller nulle part, est-ce que tu penses vraiment que ce soit une bonne idée de me suivre ? »

Blaise réfléchit à ça pendant un moment.

« Tu ne me parais pas être quelqu'un de suffisamment imprudent pour te faire attraper et dans tous les cas, je pense que ça serait plus intéressant de te suivre que de retourner dormir. »

Rigel s'arrêta au faux mur d'entrée de la salle commune et dit :

« Je vais aider quelques amis à moi avec une farce. C'est tout. Ça va prendre au moins deux heures et ce sera un processus très fastidieux et ennuyeux, sans mentionner le fait que si tu me regardes tout préparer, tu ne pourras pas en profiter autant qu'avec tous les autres. Tu veux toujours venir ? »

Blaise parut pris par surprise par sa réponse franche.

« Quoi ? dit Rigel avec amusement. Tu croyais que j'allais faire une balade au clair de lune sur le dos d'un sombral ? Désolé de te décevoir. »

Blaise lui sourit malicieusement.

« Ah, mais une chose que je ne suis jamais auprès de toi, c'est déçu. Très bien, Rigel. Allons nous occuper de cette… farce. »

Rigel le considéra avec attention.

« Tout d'abord, assure-moi s'il te plaît que tu ne viens pas pour me dénoncer, moi ou mes complices dont je ne te donnerai pas les noms, à Rusard.

— Si ma parole vaut quoi que ce soit pour toi, considère-toi assuré, dit Blaise en souriant. On y va ? »

Rigel les guida hors de la salle commune et dans les couloirs des cachots. Elle ne voulait pas vraiment emmener Blaise avec elle, mais… ce n'était pas comme si elle pouvait véritablement l'empêcher de venir. D'une, il était physiquement plus fort qu'elle, et de deux, même s'il ne la dénoncerait sûrement pas, il pouvait facilement utiliser la menace de la signaler comme avantage pour la forcer à le laisser venir. Vraiment, c'était plus simple et moins chronophage de l'inviter à la suivre, et les chances qu'il dénonce un confrère Serpentard, encore moins un camarade de chambre, étaient de pratiquement zéro.

Ils marchèrent jusqu'à ce qu'ils atteignent le premier étage où Rigel utilisa les directions que les jumeaux lui avaient données pour trouver le placard de rangement dans lequel ils avaient laissé leurs fournitures. Il semblait que les jumeaux étaient déjà lancés de leur côté parce que des trois carillons métalliques que Fred y était censé planquer, il n'en restait plus qu'un. Elle prit le carillon avec précaution après avoir lancé un sortilège de mutisme dessus.

« À quoi ça va servir ? demanda Blaise d'un air perplexe.

— Tu verras », dit Rigel en souriant.

Elle ferma la porte et rebroussa chemin vers le rez-de-chaussée. Fred et George n'avaient pas encore atteint le premier étage, mais elle supposa qu'ils commençaient par le haut. Ils étaient responsables pour tous les étages, du premier au septième, tandis que Rigel s'occuperait du rez-de-chaussée, du sous-sol et des cachots.

Quand ils atteignirent le rez-de-chaussée, Rigel approcha le premier chandelier et maintint le carillon devant elle. Elle jeta un œil dessus et sur le porte-torche, se concentrant fort. Le long de chaque couloir à Poudlard se trouvaient des torches, maintenues en place contre la pierre par des chandeliers. Sur chaque chandelier se trouvait une interprétation décorative du blason de Poudlard qui pendait comme un talisman. Après un autre long regard au carillon pour s'assurer qu'elle avait bien la forme correcte en tête, elle pointa sa baguette sur le blason suspendu et demanda à sa magie de réaliser la métamorphose que George lui avait appris à faire durant la plus grande partie de trois heures.

Le moment suivant, le chandelier soutenait un petit carillon métallique, pas plus gros qu'un verre à eau, qui fut rapidement réduit au silence dès qu'il se mit à osciller dans le léger courant d'air du couloir.

Satisfaite, Rigel tourna dans le passage et se dirigea vers le chandelier suivant, Blaise la suivant dans son dos. Après la troisième métamorphose, Blaise demanda, incrédule :

« Tu vas faire ça pour chaque support de torche dans tout le château ? »

Rigel secoua la tête.

« Juste le rez-de-chaussée, le sous-sol et les cachots. Mes amis feront les sept autres niveaux.

— Donc tu ne rigolais pas quand tu disais que cela serait fastidieux, dit Blaise. T'as besoin d'aide ? Mes métamorphoses ne sont pas mauvaises.

— Est-ce que tu peux les lier ? demanda Rigel.

— Est-ce que je peux les quoi ?

— Tu peux faire les sortilèges de mutisme, si tu veux, dit Rigel. Pas trop fort parce qu'ils doivent s'estomper avant le petit déjeuner. »

Blaise secoua la tête avec ironie.

« Et tu crois être inintéressant ? À peine. Très bien, je ferai taire les carillons pendant que tu les métamorphoses. Je ne sais pas si je peux faire plus d'une centaine de sortilèges de mutisme d'affilée, par contre.

— Tu peux t'arrêter si tu deviens fatigué », dit Rigel, pensant distraitement que c'étaient beaucoup de carillons qu'ils étaient censés métamorphoser.

Elle se demanda comment Fred et George se débrouilleraient, mais réalisa ensuite que cela irait probablement, comme ils étaient tous les deux en quatrième année et, de ce qu'elle avait pu capter du regard bref qu'elle avait eu sur leurs noyaux magiques la nuit précédente, plutôt puissants eux-mêmes.

Blaise et elle progressèrent du rez-de-chaussée aux cachots durant les quelques heures suivantes. Même Blaise devait admettre que les couloirs paraissaient plutôt cools avec tous les carillons suspendus aux torches.

« Ça sera un calvaire à nettoyer par contre, dit Blaise. En espérant qu'on ne se fera pas prendre.

— C'est à ça que servent les métamorphoses liées, dit Rigel. Quand une métamorphose est liée à une autre, que ce soit une métamorphose normale ou une conjuration, dès que l'un des objets liés disparaît ou est remis à son état d'origine, le reste suit.

— C'est… pratique, dit finalement Blaise. Quand est-ce qu'on apprend ça ?

— Dans deux ans probablement, dit vaguement Rigel. Donc dès que je remétamorphoserai un de mes carillons, les autres s'annuleront aussi. Pareil pour ceux de mes complices. C'était la seule façon pour qu'on obtienne des elfes qu'ils ne touchent pas aux carillons jusqu'au déjeuner.

— Je vois, dit Blaise d'un air pensif. Et si cela ne crée pas de travail supplémentaire pour le concierge Rusard, il sera moins enclin à dévouer une quantité excessive d'effort pour dénicher les responsables.

— Je n'avais pas pensé à ça », dit Rigel, même si Fred et George y avaient sûrement pensé.

Ils semblaient penser à tout.

Blaise et elle ne firent pas les cachots entiers, évidemment. À la place, ils finirent les routes les plus fréquemment empruntées et se dépêchèrent de rejoindre la salle commune de Serpentard pour se changer pour la journée. Rigel sortit de la salle de bain après s'être douchée et changée en même temps que Draco et Theo finissaient également de se préparer pour la journée. Ils se rendirent au petit déjeuner avec les autres deuxième année juste quand les sortilèges de mutisme sur les carillons dans les cachots commencèrent à s'estomper.

Alors qu'ils marchaient, un par un, les carillons suspendus aux supports des torches furent mis en mouvement par l'air déplacé. Un son doux qui tintait résonna dans les couloirs, rebondissant sur les murs et se mélangeant magnifiquement avec le son du carillon suivant et le suivant et le suivant.

Pansy poussa une exclamation et pressa ses mains ensemble, rayonnant de joie.

« Oh, quelle ingénieuse idée ! Mettre des carillons dans les cachots va certainement les égayer un peu. »

Alors qu'ils montaient les escaliers vers le hall d'entrée, toutefois, il devint apparent pour les autres que les carillons continuaient bien au-delà que les cachots. Tout le monde en parlait quand ils prirent leurs places aux tables.

« Joanna de Serdaigle dit qu'il y en a même dans les quatre tours principales, disait un cinquième année à son ami. Les seuls endroits où on n'en a pas trouvé sont dans les salles de classe elles-mêmes et dans la Volière – une bonne chose d'ailleurs, comme je ne m'attends pas à ce que les oiseaux apprécient le bruit autant que nous.

— Imagine tout l'effort que cela a dû demander, commenta Theo. Ça ne peut pas être une seule personne qui a fait tout ça pendant la nuit.

— Ils n'auraient même pas eu la nuit entière, dit Blaise, une lueur amusée dans les yeux et que Rigel espérait que personne d'autre ne remarquerait. Après tout, les préfets et les enseignants patrouillent jusqu'à une heure ou deux du matin, sans mentionner les rondes de Rusard.

— Cela a dû demander au moins une demi-douzaine de personne pour tous les métamorphoser avant que quiconque ne se réveille ce matin, dit Pansy, pensive. Je me demande qui ferait une telle chose ?

— Quelqu'un avec trop de temps libre, dit Draco d'un air pince-sans-rire. Malgré tout, ça a rendu la matinée bien plus intéressante qu'elle ne l'aurait été autrement.

— Tu crois que les profs vont les enlever ? demanda Theo. Ça ne semble pas trop les contrarier. »

En effet, les enseignants paraissaient être en train de discuter avec animation la farce (bon, la plupart des enseignants), mais aucun d'eux n'avait l'air particulièrement en colère.

« Les carillons ne sont pas si forts, pointa Millicent. Et tant qu'ils ne sont pas dans les salles de classe mêmes, ils peuvent à peine être considérés comme perturbants. Je parie qu'ils vont laisser les elfes de maison les enlever.

— Mais si les elfes de maison allaient les retirer, ne l'auraient-ils pas déjà fait ? dit Pansy. Ils sont très efficaces d'habitude.

— Peut-être qu'ils ont été soudoyés, dit innocemment Blaise.

— Soudoyer un elfe de maison ? se moqua Theo. Avec quoi, plus de travail ?

— Est-ce que tu penses que c'étaient tes amis, les jumeaux Weasley, Rigel ? » demanda Pansy.

Rigel fut sauvée de devoir répondre par une lettre qui tomba dans son assiette. Elle était d'Archie. Elle n'était pas codée comme sensible, donc elle l'ouvrit à table et commença à lire.

Cher Rigel,

Comment le trimestre se passe jusqu'à présent ? J'espère que tu n'apprends pas autant de choses que moi parce que je me sens un peu dépassée par la vitesse à laquelle nos professeurs nous poussent dans le grand bain. La semaine dernière, on a appris comment réparer les articulations brisées et la méthode est un peu délicate, donc je t'ai joint une copie de mes notes pour t'aider comme le manuel est complètement inutile pour ça.

Hermione était surprise d'à quel point j'avais changé après un été séparés, mais aucun autre de mes amis n'a semblé s'en rendre compte. Toutefois, Mione a toujours été très observatrice. Est-ce que tu as des amis comme ça ? Certains à qui tu ne peux juste rien faire passer ? Ils sont super à avoir à tes côtés, mais n'essaie pas de prétendre que tu as fait tes devoirs si ce n'est pas le cas… ça ne marchera pas !

J'ai reçu une nouvelle très intéressante concernant ma mère ce matin, donc je me suis dit que je t'enverrais une lettre immédiatement. Sois à l'affût de nouvelles de la part de Sirius, parce que je pense qu'ils allaient te le dire après. J'espère que tu seras aussi surpris que je l'étais et pour m'assurer que tu le sois, je ne te donne aucun indice.

D'ailleurs, je pense que je manque à quelqu'un que j'ai rencontré au travail cet été parce que j'ai entendu dire qu'il y avait quelqu'un qui se renseignait sur moi à l'école et on m'a dit que l'homme avait définitivement un accent britannique, même s'il était apparemment assez peu raffiné. Personne ne m'a approchée directement toutefois, donc j'imagine que mon nouvel ami est timide.

Bref, j'espère que tu vas bien. J'ai appris par Oncle Sirius que tu as passé les sélections pour l'équipe de Quidditch – fais-moi savoir comment ça s'est passé. Tu trouveras aussi mon nouveau programme pour l'année dans l'enveloppe, donc envoie-moi le tien tout de suite pour qu'on puisse comparer.

Bien à toi,

Harry

Rigel prit l'enveloppe pour regarder les pages supplémentaires, mais elle était vide. Fronçant les sourcils, elle regarda autour pour voir si elles étaient tombées quelque part et trouva Draco qui parcourait curieusement les notes manuscrites, tandis que Pansy essayait discrètement de le faire les remettre à leur place.

« Euh, Draco ? »

Rigel posa un regard appuyé sur les notes dans sa main.

« Je peux récupérer ça ? »

Draco leva les yeux, pas une once de culpabilité sur son visage.

« Ouais, dans une seconde. C'est intéressant. Ta cousine t'a envoyé ça ?

— Oui, dit Rigel. Ce sont ses notes sur une des leçons de Guérison qu'elle a trouvée particulièrement difficile.

— Oui, songea Draco. Cela ressemble à un procédé pour réparer des articulations qui ont été sévèrement traumatisées. Pourquoi est-ce qu'elle t'a envoyé ça ?

— Je suis intéressé par la Guérison, dit nonchalamment Rigel. J'apprends ce que je peux par moi-même et Harry a la gentillesse de m'envoyer son plan de cours et certaines de ses notes les plus difficiles pour que je puisse suivre son programme quand j'ai le temps. »

Draco la fixa et même Pansy sembla un peu surprise.

« À quel point au juste tu travailles, Rye ? dit Draco en secouant tristement la tête. On dirait que tu es allergique au temps libre, donc tu le remplis avec toutes ces choses que tu n'as pas à faire. Apprendre la Guérison. Étudier l'Occlumancie et les leçons de Potions en plus et faire des recherches sur du contenu de cinquième et sixième année – ne crois pas que je n'ai pas remarqué. Puis il y a les concoctions que tu fais sans aucune raison les soirées et tu te lèves aux aurores chaque matin pour une raison que je n'arrive pas encore à imaginer, à porter ces vêtements hideux et… et… ne prends-tu donc jamais de pauses ?

— C'est pour ça que j'ai rejoint l'équipe de Quidditch, dit doucereusement Rigel. Je suis sûr que cela sera très relaxant. »

Draco grogna.

« J'ai oublié que tu auras même les entraînements de Quidditch à gérer maintenant. Tu vas t'user jusqu'à la corde ! »

Rigel secoua la tête.

« Tu donnes l'impression que je fais tout séparément. Je peux faire plusieurs de ces choses en même temps. Je fais la majeure partie de mon travail scolaire régulier durant les cours quand tout le monde pratique les sorts. J'étudie des sujets qui m'intéressent, comme la Guérison, les Métamorphoses avancées, l'Occlumancie, etc., durant mes cours ennuyeux, comme Histoire et durant mes pauses. Cela couvre la moitié de ma journée et en soirée, je concocte, ce qui est une bonne opportunité pour étudier grâce au temps de repos demandé pendant que plein de potions mijotent, et en matinée, je fais du sport. J'ai mes huit heures de sommeil et tous mes repas, et je serai encore plus actif physiquement quand le Quidditch commencera. Dans l'ensemble, je dirais que mon style de vie est plutôt sain. »

Pansy se pinça les lèvres.

« C'est exactement ça, pourtant, Rigel. Ces derniers temps tu sautes le déjeuner plusieurs fois par semaine. Et comment peux-tu avoir assez de sommeil si tu restes debout tard et te lèves tôt à la fois ?

— Je ne saute pas le déjeuner », dit Rigel, pensant aux plaisantes heures passées à apprendre le français avec Binny.

Elle commençait à vraiment bien progresser sur sa compréhension conversationnelle de la langue, même si elle ne pouvait rien épeler même si sa vie en dépendait.

« Je prends toujours mon déjeuner aux cuisines ces jours-ci pendant que j'étudie. Je n'ai juste pas le temps d'aller dans la Grande Salle. Et je ne reste pas debout si tard.

— C'est là où tu vas tous les matins ? demanda Draco en fronçant les sourcils. Tu cours ? Eh bien, ça explique les vêtements… et l'odeur quand tu reviens, en fait.

— Excuse-moi de suer, dit Rigel en levant les yeux au ciel. J'ai besoin de l'exercice.

— Pas avec le Quidditch qui va commencer, dit Draco.

— Ce n'est pas le même genre d'exercice, se défendit Rigel. Le Quidditch, c'est du bon cardio, mais je travaille aussi sur de l'entraînement musculaire.

— On ne veut juste pas que tu te surmènes, dit doucement Pansy. Tu dois admettre que tu as tendance à faire ça si les résultats semblent l'emporter sur la fatigue dans ta tête. »

Rigel sourit.

« J'ai de si bons amis. Voilà ce que je vous propose, dès que vous pensez que je suis excessivement fatigué, malade ou que j'en fais trop d'une autre façon, dites-le-moi et j'écouterai, d'accord ? Tant que je suis en bonne santé par contre, je continuerai ce que je fais. »

Ça ne sembla pas les rendre heureux, mais il n'y avait vraiment rien qu'ils ne pouvaient dire après ça. Rigel était reconnaissante de leur silence. Elle n'avait pas besoin d'être surveillée comme si elle était autodestructrice et plus ils l'observaient de près, plus il était probable qu'ils remarquent quelque chose qu'elle ne voulait pas. Oui, sa vie était chargée, mais elle gérait cela très bien. De plus, la plupart des choses qu'elle faisait étaient complètement nécessaires d'une façon que Draco et Pansy, qui ne connaissaient pas sa situation et celle d'Archie, ne pouvaient pas possiblement comprendre. Donc, vraiment, qu'est-ce qu'ils en savaient ?

-0

[HpHpHp]

-0

Alors que septembre laissait place à octobre, rien ne changea vraiment, à moins que l'on ne compte les feuilles d'automne, bien que si l'on considérât combien de feuilles se trouvaient sur le parc de Poudlard, Rigel ne pouvait imaginer personne qui voudrait véritablement les compter.

Elle passa ses cours comme sur des roulettes, achevant ses devoirs et apprenant la magie à un rythme lent, presque lamentable. Heureusement, Rigel avait ses études extrascolaires pour lui garder l'esprit occupé. Pour ce qui était de son corps, il était également occupé… par les entraînements de Quidditch. Flint, s'avéra-t-il, n'était pas du tout exagéré par sa réputation. En fait, il semblait n'être pas qu'un peu injustement critique et impitoyablement ambitieux dans ses attentes par rapport à ce que les rumeurs faisaient de lui. Du moins, cela semblait être comme ça du point de vue de Rigel qui était, certes, souvent obscurci par la brume, la poussière, la pluie, la boue produite par la combinaison de la poussière et de la pluie, et occasionnellement un véritable bandeau sur les yeux quand Flint expérimentait une de ses phases particulièrement créatives.

Néanmoins, pouvoir voler tout le temps, peu importe à quel point les conditions étaient absurdes et dégradantes, la gardait certainement heureuse, donc avec son esprit, son corps et son âme ainsi comblés, Rigel entama octobre avec une sorte de paix transcendante.

Ce fut à ce stade, bien sûr, que quelque chose dut arriver.

Elle avait été appelée sous les drapeaux pour une autre brillante farce des jumeaux Weasley et même si elle appréciait passer du temps avec le duo et qu'elle voulait commencer à établir la réputation de Rigel Black comme un farceur, cette farce en particulier était bien plus fastidieuse que d'autres.

Elle était basée sur une tradition de Noël moldue et essentiellement, c'était une farce qui, lentement et inexorablement, faisait rentrer dans le jeu tout le monde dans le château. Au début, personne ne savait que c'était une farce. Les jumeaux avaient métamorphosé une bobine de fil en un pantin de bois avec un chapeau pointu de sorcier et un sourire large sur son visage en bois brut. Le pantin avait ensuite été placé de façon aléatoire dans une alcôve juste à l'écart de la Grande Salle, positionné de sorte que la tête du pantin, avec sa tignasse de cheveux roux dépassant de sous son chapeau, soit juste visible en jetant un œil dans le couloir. Seulement quelques personnes remarquèrent le pauvre pantin oublié ce jour-là, et le jour suivant, le pantin fut déplacé à un autre endroit banal – perché sur la rampe des escaliers de la tour d'Astronomie.

Il fallut presque une semaine entière pour que les gens commencent à remarquer le pantin de plus en plus. Chaque jour, le pantin était à un endroit différent et alors que les gens mentionnaient la bizarrerie à leurs amis et comparaient leurs notes, ils réalisèrent que quelqu'un faisait cela exprès.

Après cela, cela devint un jeu pour voir qui trouverait le pantin en premier quand il était déplacé le matin suivant. Les gens commencèrent à transporter avec eux des caméras et des potions de développement photo, pour que, s'ils tombaient sur le pantin, ils puissent prendre la preuve en photo. Les compétiteurs les plus sérieux incluaient tous une sorte d'horodatage – une montre ou le sort tempus visible dans la photo – et quelqu'un, probablement Fred ou George, avait commencé un panneau d'affichage dans la Grande Salle où les élèves pouvaient poster leurs photos chaque jour et découvrir qui avait gagné.

Le Directeur sembla prendre grand plaisir au jeu et quelques-unes des photos montraient un Dumbledore en pyjama, secouant joyeusement la main en bois du pantin à une heure indue du matin. À cause de cela, ou peut-être parce qu'aucun des professeurs ne s'y intéressait particulièrement, le panneau d'affichage devint une installation permanente au cours des semaines suivantes, et des prix impromptus furent arrangés par les préfets les plus indulgents de l'école pour quiconque ayant trouvé le pantin en premier chaque jour.

Ce qui était pour le reste de l'école un divertissement moyennement intéressant ou une distraction amusante et engageante était pour Rigel une totale perte de son temps les matins. Les jumeaux lui avaient pratiquement refoulé la farce après lui avoir donné le modèle initial pour le pantin, en disant que c'était une bonne chance pour qu'elle déploie ses ailes en création de farces.

Elle ne récupérait pas, bien sûr, le pantin chaque jour, ni ne le déplaçait avant que quiconque ne se réveille. C'était une bonne façon de se faire attraper – après tout, Rusard, les professeurs, ou même un des élèves les plus enthousiastes n'auraient qu'à attendre durant la nuit dans les alentours d'où se trouvait le pantin pour qu'elle vienne le récupérer. À la place, le pantin original fut donné aux elfes de maison pour le cacher une fois que Rigel eut mémorisé son apparence, et Boisé – tel qu'il était appelé avec affection, même si de façon peu imaginative, par la population étudiante – n'était maintenant rien de plus qu'une métamorphose conditionnelle.

Les métamorphoses conditionnelles étaient à peu près exactement ce qu'elles sous-entendaient. La métamorphose dépendait d'une ou plusieurs conditions prédéterminées par le lanceur au moment où le sort était lancé. Une condition pouvait être n'importe quoi. Cela pouvait être aussi simple qu'une limite de temps après laquelle la métamorphose s'inversait automatiquement ou aussi compliqué qu'une série d'actions très spécifiques qui devaient être complétées avant que la métamorphose ne soit inversée. Percy avait dit à Rigel que McGonagall avait déclaré que l'on pouvait réaliser une métamorphose conditionnelle si compliquée que les objets métamorphosés réagissaient davantage comme des objets animés, répondant à n'importe quel nombre de stimuli extérieurs en fonction des conditions appliquées.

Rigel ne faisait rien de tel, bien sûr, mais la farce n'était pas exactement une balade en bateau sur le Lac Noir non plus. Boisé était placé chaque matin à 4h30 et 24 heures plus tard, la métamorphose était conditionnée pour s'estomper. Puis, quel que soit l'objet qui avait été utilisé pour la métamorphose était abandonné là où il tombait. Pour cette raison, Rigel devait être extrêmement prudente pour ne laisser aucun des objets qu'elle utilisait pour baser la métamorphose révéler quoi que ce soit sur elle. Elle ne choisissait rien qui traînait dans la salle commune de Serpentard et elle était également très prudente à ne pas laisser de cheveux tombés sur la scène du "crime" au cas où un petit malin en récupèrerait un et le testerait avec la potion Polynectar. Elle devait aussi s'assurer qu'elle était prête chaque matin à 4h30 pour métamorphoser quelque chose d'autre en Boisé à la minute où la métamorphose s'estompait.

Heureusement, ses camarades étaient habitués à ce qu'elle se lève tôt et elle pouvait réaliser la métamorphose en route pour l'extérieur pour s'exercer, donc elle avait un alibi semi-plausible aussi longtemps qu'elle ne se faisait pas prendre quelque part de trop abracadabrant.

Le deuxième jeudi d'octobre, Rigel avait utilisé à peu près toutes ses idées d'endroits où placer le pantin. Elle ne pouvait pas réutiliser de vieilles caches, évidemment, et cela devait être quelque part qui n'était pas évident, mais qui pouvait être trouvé avec un peu d'effort. Ce matin, elle décida que puisque le jour précédent, elle avait mis Boisé dans le vestiaire des garçons au stade de Quidditch, elle devait le mettre à un endroit que les filles fréquentaient, pour rendre les choses justes. Malheureusement, si elle se faisait prendre à se faufiler dans les toilettes des filles et en ressortir en tant que Rigel, il y aurait des questions qu'aucune quantité de faux-fuyants ne pourraient répondre.

Donc ce jour-là, Rigel avait sur elle la perruque blonde qu'elle avait à une époque sauvée des objets trouvés, ainsi que les lunettes qu'elle portait souvent avec son costume de "Gryffondor" à la Bibliothèque. Elle s'était changée avec une cravate Poufsouffle et elle garda la tête basse alors qu'elle se dépêchait dans le couloir du troisième étage vers les toilettes des filles. En vérité, elle ne se sentait pas vraiment coupable de se faufiler dans les toilettes des filles, principalement parce qu'elle était, en fait, une fille, et donc ne faisait rien de néfaste. Elle réalisait, toutefois, à quoi cela ressemblait si quelqu'un la reconnaissait, et c'était cette connaissance qui ajouta une teinte rosée à ses joues quand elle se glissa dans les toilettes.

Il n'y avait personne à l'intérieur, bien sûr, parce qu'il était si tôt dans la journée, donc Rigel métamorphosa en un tournemain un rouleau de papier toilette de rechange en Boisé. Elle positionna le pantin de sorte qu'il fût assis, les jambes croisées sur une des cuvettes baissées, avec une main sous le menton, comme si le pantin réfléchissait très fort à propos de quelque chose.

Souriant avec un léger amusement, elle ressortit en catimini des toilettes et sauta presque au plafond quand une voix joviale dit :

« Allons bon, bien le bonjour ! »

Rigel se retourna, une main tenant son cœur avec une surprise exagérée et dit :

« Oh ! Professeur Lockhart. Bonjour. »

Lockhart rayonna joyeusement dans sa direction. Il était déjà habillé pour la journée avec un pardessus d'un orange profond avec des citrouilles argentées sur les bords et un soupçon de dentelle dépassant du col de la chemise en dessous.

« Quelle surprise de voir un élève debout aussi tôt, dit-il avec grandeur. Bien sûr, quand j'étais jeune, j'étais toujours parmi les premiers à commencer la journée, mais les enfants de nos jours… eh bien… on ne peut pas leur en vouloir. Ils ne savent juste pas à quel point le monde est sérieux. Mais c'est merveilleux de voir une jeune personne telle que toi déjà prête à faire face à la journée.

— Merci, dit Rigel avec incertitude.

— Donc, où est-ce que tu te rends, jeune fille ? » demanda curieusement Lockhart.

Pendant un instant, son esprit fut complètement vide. Que pouvait-elle dire ? Elle ne pouvait pas dire qu'elle allait s'exercer, parce que c'était quelque chose que Rigel Black faisait tous les jours, et pas une fille sans nom de Poufsouffle qui n'existait pas. Alors que Lockhart se mettait à froncer les sourcils, elle réalisa qu'elle avait mis trop de temps à réfléchir là-dessus et sortit sans réfléchir :

« Aux toilettes. »

Les sourcils de Lockhart se relevèrent.

« Oui, eh bien, je supposais cela, étant donné que… »

Il jeta un œil délicat à la porte des toilettes derrière elle.

« Toutefois, c'est une route affreusement longue depuis les dortoirs de Poufsouffle juste pour utiliser les toilettes. En fait… c'est un peu… étrange. N'est-ce pas ?

— Oh, hum », bredouilla Rigel et elle se maudit d'être aussi stupide.

Si elle se faisait prendre par Lockhart et non quelqu'un d'autre, elle ne se le pardonnerait jamais. Il était juste si tôt, et bien que son corps fût habitué à fonctionner aussi tôt dans la matinée, son esprit était encore à moitié endormi.

« Je ne suis pas venue ici juste pour utiliser les toilettes, bien sûr, je voulais juste dire… c'était mon intention immédiate à venir ici… »

Elle s'arrêta, ayant réussi avec succès à se rendre encore plus idiote qu'avant.

Même Lockhart sembla le remarquer. Il l'observa avec perspicacité, puis regarda à nouveau les toilettes, puis vérifia l'heure sur sa montre et poussa une exclamation d'une manière exagérée qui rendit Rigel un peu nauséeuse quant à ce que cela voulait dire pour elle.

« Ah-ha ! Mais bien sûr, je soupçonnais quelque chose comme ça, dit Lockhart en lui souriant effrontément, les yeux pétillants. Une élève qui se promène juste quelques minutes après 4h30 dans la matinée ? Ne crois pas que je n'ai pas entendu Rusard se plaindre que le pantin disparaît tous les jours à cette heure-là. »

Il agita un doigt dans sa direction avec amusement et elle grogna intérieurement. Lockhart fit un pas derrière elle et fit tout un cirque de toquer bruyamment à la porte des toilettes des filles et de crier :

« Il y a quelqu'un ? Non ? Allons voir ça alors, hum ? »

Il fixa une main sur son épaule et était sur le point de la conduire dans les toilettes quand une seconde voix les fit se figer tous les deux. Lockhart avec surprise et Rigel avec horreur. Oh, non. Pas lui. Et pourtant, c'était lui.

« Je vous prie de me dire, Professeur Lockhart, ce que vous comptez faire au juste après avoir forcé cette élève dans les toilettes pour femmes ? »

La voix du Professeur Snape était presque un grognement, basse et dangereuse, et Rigel était suffisamment proche pour entendre Lockhart déglutir avec appréhension avant de se retourner pour faire face au Maître des Potions.

« Ma foi, Severus, ce n'est vraiment pas… je veux dire, la situation n'est pas telle qu'il y paraît… »

Lockhart paraissait bien être sans voix, la main qu'il avait toujours sur l'épaule de Rigel commençant à trembler nerveusement.

Réalisant soudain ce que Snape devait penser en voyant Lockhart pousser une jeune fille dans les toilettes des filles à 4h30 du matin sans personne autour, Rigel eut l'impulsion complètement inappropriée de rire. C'était juste tellement absurde, pas juste parce qu'elle était une fille prétendant être un garçon prétendant être une fille, et elle était sûre que garçon ou fille, Lockhart n'avait vraiment pas voulu sous-entendre quelque chose comme ça. Il était un idiot, mais probablement pas un pédophile. Elle se mordit la langue pour s'empêcher de sourire et concentra son attention sur le sol. Avec un peu de chance, Lockhart et Snape se focaliseraient l'un sur l'autre et pas sur elle.

Snape dit à Lockhart avec mépris :

« Expliquez, alors, quelles affaires un enseignant pourrait avoir avec une élève dans des toilettes à l'écart à cette heure du matin. »

Lockhart rit faiblement.

« Eh bien, tu vois, j'étais juste… le pantin, je veux dire, vérifier si… oui, euh… »

Snape réussit, d'une façon ou d'une autre, à comprendre les marmonnements de Lockhart pour glaner un entendement basique de la situation. Il sortit sa baguette d'un geste vif et lança : « Hominum revelio » vers les toilettes des filles. Quand rien ne se passa, il rangea sa baguette et entra en grandes enjambées rapides dans les toilettes, réussissant à ne pas paraître ridicule du tout ce faisant. Un moment plus tard, il en était ressorti, et il accorda un regard rapide à Rigel avant de dire à Lockhart :

« Félicitations, Gilderoy. Il semblerait qu'une fois encore, votre don pour flairer des mystères a ressurgi ; vous avez attrapé l'élève responsable de la farce continue du pantin. »

En un éclair, Lockhart était de nouveau lui-même.

« J'avais une intuition, et comme je dis toujours, on gagne à suivre ses instincts. Néanmoins, c'était très futé d'arriver aussi loin sans se faire attraper, Miss… excuse-moi, Miss, mais je ne semble pas me rappeler ton nom. Encore en train de mémoriser tous les élèves, vous voyez.

— Est-ce que je vais avoir des ennuis, Professeurs ? demanda doucement Rigel, haussant la voix un peu plus haut que d'habitude et sans lever les yeux des pierres. C'est juste que, je n'ai fait de mal à personne. C'est juste pour s'amuser, et ce n'est pas vraiment contre les règles de l'école de pratiquer la métamorphose en dehors de la salle de classe, tant que l'on ne réalise pas la magie dans les couloirs. »

Lockhart gloussa.

« Oh-ho ! Elle soulève un bon point, Severus, tu dois l'admettre. Je suppose que puisqu'il n'y a pas eu de mal, il n'y a pas de raisons de…

— Merci, Gilderoy, dit sèchement Severus. Je vais superviser la situation à partir de maintenant. Vous, venez avec moi. »

Rigel n'eut pas besoin de lever les yeux pour savoir qu'il faisait référence à elle. Snape partit à grandes enjambées en direction des escaliers et Lockhart lui offrit une tape compatissante dans le dos avant qu'elle ne se lance lentement à la poursuite du Maître des Potions.

Snape continua à marcher rapidement jusqu'à ce qu'ils atteignent son bureau dans les cachots, moment à partir duquel il sortit sa baguette pour retirer les protections et puis lui signala avec impatience de le suivre. Rigel se glissa docilement dans le bureau. Elle garda sa tête blonde baissée, essayant de projeter une apparence de timidité et de contrition.

Snape ferma la porte avec un clac ferme et alla s'asseoir d'un pas raide derrière son bureau. À la vue de sa présence, plantée là avec un orteil remuant contre les dalles, il dit d'un ton sarcastique et impatient :

« Assez, Mr. Black. Enlevez cette chose ridicule et expliquez-vous sur-le-champ. »

Rigel ne put pas cacher le choc sur son visage alors qu'elle relevait d'un coup la tête pour le fixer.

« Comment avez-vous su ? laissa-t-elle échapper. Vous m'avez à peine regardé.

— Je n'ai pas eu besoin de vous regarder, dit Snape avec dédain. Avez-vous déjà oublié la fête d'anniversaire de Mr. Malfoy ? Vous êtes le seul élève de cette école sans aura magique discernable. Sans mentionner ma familiarité avec vos boucliers d'Occlumancie et le fait que contrairement à Professeur Lockhart, je connais chaque élève dans cette école et ai été capable de reconnaître la duplicité par simple procédé d'élimination. »

Rigel grimaça. Elle n'avait pas pensé à ça, bien qu'elle aurait dû. Elle leva la main et retira lentement la perruque de sa tête, essayant de gagner du temps de façon flagrante, alors qu'elle la rangeait dans son sac. Snape jeta un regard acerbe à la cravate à rayures jaunes et noires autour de son cou et Rigel l'enleva rapidement également, essayant de ne pas se sentir amusée par l'expression énervée de dégoût sur son visage.

« Je suppose que vous voulez une explication maintenant, dit Rigel avec hésitation.

— Vous supposez bien, dit platement Snape. En commençant par où est-ce que vous avez trouvé ce déguisement ridicule et en finissant par pourquoi vous étiez prêt à entrer volontairement dans les toilettes pour femmes avec un membre masculin des professeurs. »

Rigel trouvait que "volontairement" était un peu exagéré, mais décida de juste en finir avec l'explication au lieu de commenter.

« Le déguisement était originellement pour mon usage à la Bibliothèque. »

Aux sourcils relevés de Snape, elle clarifia :

« Il semblerait que Madame Pince nourrit une certaine rancœur contre moi à cause de l'histoire… colorée de mon père avec la Bibliothèque de Poudlard. Quelque chose par rapport à une section entière du lieu ayant pris feu. »

Pendant un moment, Snape parut presque amusé, d'une sorte de façon sombrement satisfaite, et Rigel eut l'impression dérangeante qu'il avait été impliqué dans l'incident de la Bibliothèque.

« À cause de ça, elle m'a banni de la Bibliothèque la première semaine où je suis arrivé ici, continua Rigel en soupirant. C'est vraiment pénible, si on considère le nombre de fois où j'utilise la Bibliothèque, mais avec mes déguisements, je peux au moins aller lire des livres là-bas, même si je ne peux toujours pas en emprunter. Peu importe, c'est ce pour quoi le déguisement est censé être. Ce matin, je ne suis pas allé à la Bibliothèque, par contre. »

Rigel examina le bureau avec attention alors qu'elle admettait le reste :

« J'utilisais le déguisement pour que le fait que j'aille dans les toilettes des filles ne semble pas suspicieux, même si maintenant que je me suis fait attraper, cela semble plus suspicieux que je portais un déguisement, je suppose. »

Snape offrit un soulèvement de sourcil sardonique que Rigel interpréta comme un équivalent approximatif d'un Vous croyez ? informulé.

« Je ne faisais rien de… malfaisant, Rigel se sentit-elle obligée d'ajouter. Je n'essaierais jamais quelque chose d'aussi dégoûtant, Professeur. Mais je devais mettre le pantin quelque part où les filles allaient, puisqu'hier il était dans le vestiaire des garçons. »

Professeur Snape ne dit rien, la regardant simplement avec une expression fermée.

« Je suis désolé, offrit Rigel. Je sais que j'ai probablement embarrassé la Maison Serpentard, même si Professeur Lockhart n'avait aucune idée de qui j'étais. Je suis également désolé pour être allé dans les toilettes des filles, mais j'ai vérifié que personne n'était là d'abord, et je ne pensais pas que ce serait un problème aussi tôt dans la matinée.

— Et le pantin ? encouragea Snape. Qu'avez-vous à dire à propos de cela, Mr. Black ?

— Eh bien, je sais que c'est un peu ridicule, dit prudemment Rigel, mais ça n'enfreint pas les règles en soi, non ? »

Snape la fusilla du regard.

« Juste histoire de s'amuser, c'est ça ? Vous croyez que vous pouvez devenir un Maître des Potions avant d'atteindre la trentaine en gâchant votre temps avec des bêtises pareilles ? Vous avez dit que vous étiez déterminé, Mr. Black. Vous m'avez juré qu'il n'y avait rien que vous ne vouliez plus que ça.

— Et c'est vrai ! Je suis déterminé, dit Rigel avec véhémence. C'est juste une farce. Ça ne signifie rien pour moi, et cela ne prend presque pas de mon temps. Est-ce que mes études sont déficientes ? Est-ce que vous aviez la moindre idée que j'étais peut-être distrait avant que vous ne m'attrapiez avec ça ?

— Ce n'est pas le sujet, dit Snape en fronçant les sourcils. Ça, ce n'est pas le Rigel Black que je connais. Où est le garçon qui ne s'intéresse pas aux frivolités qui le distraient de ses études ? Je sais que vous n'êtes pas le cerveau derrière cette combine, mais pourquoi est-ce que vous acceptez seulement de participer là-dedans ? Ne croyez pas que suivre le courant est suffisant pour se faire de vrais amis…

— Ce n'est pas ça du tout, dit rapidement Rigel. J'ai déjà trop d'amis. Je n'en veux pas plus.

— Alors pourquoi est-ce que vous vous impliquez dans cette farce ? Que pourriez-vous possiblement obtenir en vous engageant dans une application aussi inutile et déraisonnable de vos talents dans le seul objectif d'un divertissement cruel aux dépens des autres ? Je croyais que vous étiez meilleur que ça, Rigel Black.

— Je le suis, dit Rigel, frustrée par la façon dont Snape peignait les choses. Je ne ferais jamais rien de mal à quiconque. Le pantin est complètement inoffensif — ce n'est même pas une vraie farce. Ce n'est pas grand-chose.

— Mais vous venez juste de dire vous-même que cela ne signifie rien pour vous, dit Snape, exaspéré. Pourquoi, alors, est-ce que vous le faites ? Vous avez défendu vos actions, mais ne m'avez toujours pas donné une raison plausible pour elles. Dois-je partir du principe que vous réalisez des actes arbitraires de pitreries sans aucune raison ? »

Rigel secoua la tête.

« Cela ne signifie rien pour moi, monsieur, mais cela veut dire quelque chose pour… d'autres. »

Snape la contempla avec un regard pointé.

« Bien que je ne questionne pas votre caractère, Mr. Black, vous ne m'avez jamais frappé comme étant une personne particulièrement altruiste — du moins pas quelqu'un qui se mettrait en quatre pour le simple but d'égayer ses pairs quand ils n'ont pas besoin d'une telle distraction.

— Ce n'est pas eux exactement », dit Rigel, se tortillant mentalement.

Comment pouvait-elle expliquer d'une façon qui ne semblait pas pathétique ?

« Professeur, il faut que vous compreniez, je… ma famille est très tournée sur les farces. Je sais que je n'ai pas besoin de vous dire ça, se dépêcha-t-elle de dire en voyant son visage s'assombrir, c'est juste que vous avez raison, d'accord ? Ça ne m'intéresse pas du tout, mais… il faut que je le sois en quelque sorte. Si ce n'est pas le cas, mon père s'inquiètera pour moi. Bon, pas s'inquiéter pour moi exactement, mais j'ai toujours été différent de ce que ma famille attendait ou peut-être espérait. C'est déjà beaucoup pour mon père que j'aime autant les potions et le savoir livresque, et je ne veux pas…

— Le décevoir », finit Snape, sonnant comme s'il avait enfin obtenu quelque chose qui lui avait longtemps éludé, seulement pour découvrir qu'il n'avait aucun intérêt pour sa sensation une fois dans sa main.

Rigel le regarda discrètement, mais son visage était neutre et illisible.

« Dites-moi, Mr. Black, est-ce que votre père a conscience d'à quel point exactement vous étudiez de près les potions sous ma tutelle ? A-t-il seulement idée que je vous forme, spécifiquement, en dehors du programme scolaire habituel ? »

Rigel sentit son estomac sombrer pitoyablement.

« Pas exactement, monsieur. Non, en fait, pas du tout. »

Snape la fixa sans mot dire, ce qui, d'une certaine façon, était pire que s'il avait crié.

« Avez-vous honte, peut-être, de travailler avec moi ? Êtes-vous d'une certaine façon embarrassé de recevoir cette opportunité pour laquelle d'autres jeunes potionnistes mettraient un genou à terre ?

Non, protesta Rigel. Je suis reconnaissant, vous n'avez pas idée… vous ne pouvez pas imaginer combien… Je ne peux juste pas leur dire. Pas ma famille, ils ne comprendraient pas. Cela causerait seulement des problèmes et… et je leur cause suffisamment de problèmes tel qu'il en est.

— Donc quel est votre plan, exactement ? demanda froidement Snape. Comptez-vous leur cacher l'étendue de vos études pour toujours ? »

Oui, pensa Rigel obstinément. Pour toujours. Elle ne le dit pas à haute voix, mais Snape dut voir la réponse briller sous la surface de son expression.

« Stupide garçon, claqua Snape. Vous ne pouvez pas prétendre à être un idiot toute votre vie.

— Je ne prétends pas ça, dit Rigel, je ne dis juste pas à quel point j'apprends exactement. »

Elle grimaça, réalisant à quoi cela ressemblait.

« Ce n'est pas que je ne veux pas vous accorder les crédits – je le veux. Je le ferai, juste pas avant que je termine mon éducation et obtienne ma Maîtrise. S'ils savaient ce que je fais avant ça, même sans votre nom lancé dedans, je ne serais pas capable de réaliser mes objectifs. »

Snape fit un bruit dédaigneux.

« Même moi, je ne pense pas votre père si immature qu'il dénierait à son propre fils son bonheur par rancune. Une telle chose est indigne des Gryffondors, après tout. »

Rigel secoua la tête lentement.

« Vous n'avez pas tous les faits et je ne peux pas vous les prodiguer, mais croyez-moi quand je dis que si ma famille découvrait la vérité avant que je ne sois diplômé, ils me retireraient de Poudlard si vite que ça serait comme si Rigel Black n'avait jamais existé. »

Snape se rassit avec force dans son fauteuil, un regard à peine voilé de choc sur le visage à cette déclaration.

« Il est évident que vous croyez ceci, donc peut-être qu'il y a une certaine quantité de vérité à ce que vous dites, dit-il lentement. Ce développement est perturbant, même si cela explique certaines choses vous concernant que j'avais écarté comme des idiosyncrasies. Néanmoins, je ne vois pas comment ce double jeu que vous jouez pourra continuer encore longtemps. À la fin de cette année, il sera attendu de vous que vous considériez les options pour vos cours de BUSE, et de fait, que vous ayez une certaine idée de votre future voie professionnelle. À quoi est-ce que votre père s'attend que vous fassiez de votre vie, sinon des potions ?

— J'ai intimé le désir de devenir un Guérisseur, dit prudemment Rigel, essayant de coller ses ambitions et celles d'Archie d'une façon qui ne laisserait pas trop de trous dans leur histoire. Beaucoup de Guérisons sont liées aux potions, donc une habileté et un intérêt pour le sujet se prête facilement au domaine. En fait, j'ai parfois considéré devenir véritablement un Guérisseur après avoir obtenu ma Maîtrise en Potions. Au moins, cela serait une façon de faire beaucoup de bien avec ma formation. »

Snape considéra cela pendant un moment.

« Même si vous devenez un Guérisseur après être d'abord devenu un Maître des Potions, vous aurez toujours besoin d'être formé sur le sujet maintenant. Cela voudrait dire du travail supplémentaire, mais si vos plans sont véritablement tels que vous dites, peut-être vaudrait-il mieux que j'arrange quelque chose avec Madame Pomfresh après vos leçons habituelles. Elle peut commencer par vous enseigner les bases, au minimum.

— Ma cousine Harry va à l'école aux États-Unis, dit Rigel, légèrement surprise que Snape soit prêt à arranger des leçons supplémentaires pour elle simplement parce qu'elle avait dit qu'elle pourrait vouloir devenir un Guérisseur un jour. Elle étudie en fait la Guérison là-bas, précisément parce qu'elle sait que j'ai besoin de l'apprendre, à la fois pour convaincre notre famille que c'est mon domaine d'intérêt premier, et pour le cas où je décide effectivement de devenir un Guérisseur. »

Les sourcils de Snape grimpèrent encore plus haut.

« Vous avez déjà commencé à apprendre la Guérison ? C'est une discipline dangereuse à tenter d'apprendre par soi-même. À quel point avez-vous progressé ? »

Rigel haussa les épaules.

« Je suis à peu près au même niveau que Harry. On suit chacun assez facilement le rythme du programme scolaire de l'autre…

— De l'autre ? » interrompit Snape, fronçant les sourcils.

Rigel claqua sa bouche fermée. Elle n'aurait pas dû dire ça… ou attendez… peut-être que cela aurait le plus de sens à la fin ? Quand ils re-échangeraient leurs identités, comment mieux expliquer comment elle avait les connaissances d'Archie et il avait les siennes, que de simplement dire qu'ils s'étaient enseignés mutuellement tout ce qu'ils avaient appris ? C'était même vrai, seulement à l'inverse de ce que les gens penseraient. Néanmoins, comment pouvait-elle dire ça à Snape sans donner l'impression qu'elle partageait les connaissances qu'il avait confiées à seulement elle avec quelqu'un qu'il n'avait jamais rencontré ? Parce que bien sûr, ce n'était pas le cas, mais à la fin, les connaissances de Harriet Potter sembleraient venir de nulle part, à moins que Rigel Black ne les ait partagées avec elle. Ses parents pouvaient croire qu'elle avait étudié seule toutes ces connaissances, mais pour les autres potionnistes, cela serait évident qu'elle avait été formée d'une façon ou d'une autre – après tout, certaines des choses qu'elle saurait n'étaient tout simplement pas écrites. Elles étaient transmises en confiance de maître à apprenti, et n'était-ce pas là le facteur décisif ? La confiance. Snape lui faisait confiance avec ses enseignements et elle trahissait métaphoriquement (et à ses yeux littéralement) ses connaissances à un autre.

Peut-être que ce n'était pas si dramatique. Il n'avait pas encore vraiment divulgué de secrets signifiants, non ? Peut-être qu'il ne serait pas furieux par rapport aux détails techniques de la situation.

Réalisant qu'elle avait encore une fois été silencieuse trop longtemps en contemplation, Rigel dit :

« Oui. Cela aurait été naturel pour moi d'aller à AIM pour apprendre la Guérison, mais heureusement, mon père a insisté pour que j'aille à Poudlard, donc j'ai été capable de venir ici pour étudier les potions sans que cela soit évident que j'avais choisi l'un plutôt que l'autre. Ma cousine, de l'autre côté, voulait venir à Poudlard également, comme elle avait un intérêt très similaire en potions, mais ne pouvait pas, bien sûr, donc puisqu'elle allait aller à AIM de toute façon, elle a commencé le cursus de Guérison pour m'aider. Le cursus des potions à AIM n'est en rien impressionnant, donc puisque le cursus de Guérison est très bon, elle apprend quelque chose d'utile dans tous les cas. »

Snape se frottait les temples maintenant.

« Vous avez encore une fois réussi à je ne sais comment compliquer complètement ce qui aurait dû être simple. Dois-je comprendre que vous êtes ici pour apprendre les potions, mais votre famille pense que vous êtes ici contre votre volonté parce qu'elle pense que vous préfèreriez plutôt être en Amérique à apprendre la Guérison et que votre cousine est en fait en Amérique contre sa volonté, et a donc décidé d'apprendre la Guérison pour vous par proxy pour aider votre future voie professionnelle probablement-fausse, et en retour vous… quoi ? êtes son tuteur pour les choses que vous apprenez à Poudlard ?

— Ah, oui ? dit Rigel, maintenant un peu confuse elle-même. Ça semble correct. Seulement, je suppose que j'aurais dû demander si c'était d'accord avec vous que je lui apprenne un peu… euh, beaucoup, de ce que vous m'enseignez sur les potions ? C'est juste que c'est une grande fan de vous et décidera probablement de passer elle-même l'examen de Maîtrise des Potions à un moment donné. »

Ceci, il sembla, était trop pour l'esprit rationnel de Snape pour comprendre. Il resta positivement bouche bée d'incrédulité.

« Harriet Potter, fille de James Potter, est une… fan… de mon travail ? »

Rigel cacha un sourire.

« Oui, monsieur. Elle était tellement déçue d'aller à AIM, qui, selon ses propres mots, n'a pas vu la lumière d'un périodique de potions depuis presque une décennie. »

Snape eut un rire étouffé visiblement involontaire, mais se reprit rapidement.

« Vous m'avez donné beaucoup à réfléchir, comme d'habitude, Mr. Black. Pour l'instant, vous recevrez une retenue vendredi pour être entré dans les toilettes pour femmes. Je parlerai avec Madame Pince personnellement pour m'assurer que vous n'ayez plus jamais besoin d'un déguisement aussi ridicule. Puis je verrai Madame Pomfresh pour tenter de dégager deux jours par semaine pour qu'elle, au minimum, vous supervise pour que vous ne vous tuiez pas par inadvertance à essayer d'apprendre la Guérison par vous-même.

— Merci, monsieur, dit Rigel, le pensant vraiment pour tout ce qu'il avait fait pour elle.

— Ensuite, je veux votre parole que tout ce que je vous enseigne ne va pas plus loin que Miss Potter, dit Snape, son ton neutre démentissant le poids des mots qu'il prononçait. Si vous attestez de ses compétences, alors je suis sûr qu'elle n'est pas complètement incompétente, même si à un moment donné, vous arrangerez une rencontre pour que je puisse jauger cela par moi-même, et vous et moi aurons une conversation bien plus en profondeur sur ce que vous et votre cousine faites exactement avec vos vies. Pour l'instant, toutefois, nous sommes en retard pour le petit déjeuner. Avez-vous des questions immédiates ?

— Avec qui est ma retenue vendredi ? » demanda Rigel.

Snape soupira, un son contrarié mais résigné.

« Moi. On ferait tout aussi bien de profiter de ce temps-là, et j'ai la vague suspicion que vous ne répondrez pas à des actions disciplinaires normales, même si je vous mettais à nettoyer des chaudrons toute la nuit.

— J'aime nettoyer des chaudrons, dit Rigel.

— Et j'ai atteint le point où plus rien ne me surprend de vous, dit Snape avec fatigue. Allez petit déjeuner, Mr. Black, et je vous attrape encore une fois à entrer dans les toilettes des femmes, avec ou sans professeur, je vous excommunie de la Maison Serpentard plus vite que vous ne pourrez dire Salazar.

-0

[HpHpHp]

-0

Après cela, Rigel fut plus prudente avec les farces dans lesquelles elle était impliquée avec les jumeaux, et Professeur Snape semblait avoir décidé de fermer les yeux là où ses facéties extracurriculaires étaient impliquées. Il convainquit Madame Pomfresh de voir Rigel une fois toutes les deux semaines pour évaluer ses progrès et corriger les erreurs qu'elle faisait, mais pour la majeure partie, ses études de Guérison continuèrent par ses propres moyens.

La meilleure chose qui ressortit de sa conversation avec Snape était l'accès qu'elle avait à présent à la Bibliothèque. Madame Pince n'avait pas dit un mot quand Rigel vint la première fois en tant qu'elle-même, et après deux semaines, elle ne lançait même plus de regards assassins à Rigel quand elle empruntait un livre. Cela aidait probablement qu'elle les rendait toujours à temps et sans signe visible d'usure.

Toutefois, le jour avant Halloween, elle était grandement déçue par la Bibliothèque. Elle avait une rédaction à faire pour le cours de Runes niveau ASPIC de Flint et elle atteignait le point où elle ne pouvait plus se débrouiller avec de simples théories pour les rédactions. Ce n'était pas que la Bibliothèque n'avait pas l'information dont elle avait besoin pour terminer la rédaction, mais plutôt, c'était que Rigel ne pouvait pas tirer de sens utiles aux informations. Elle n'avait pas une assez bonne fondation pour aller plus loin dans l'étude théorique des Runes sans faire marche arrière et apprendre tout depuis le début. Malheureusement, elle n'avait pas non plus le temps de faire ça avant que la prochaine rédaction ne soit due.

Puisque les livres ne l'aidaient pas, elle avait besoin de trouver une personne qui pouvait. Percy prenait Runes, mais elle doutait qu'il serait capable d'avaler son désir d'ajouter les Runes de sixième année à ses études de Métamorphose. Flint saurait probablement tout ce dont elle avait besoin, mais bizarrement, elle ne le voyait pas l'aider à réaliser son propre devoir, même si cela rendrait les choses plus simples.

Alesana Selwyn s'y connaissait aussi en Runes, ou tout du moins comment les lire, ce qui impliquait une certaine connaissance sur leur application, mais Rigel avait l'impression que Selwyn était encore un peu susceptible par rapport au truc avec les sombrals au début de l'année scolaire. Elle n'était également pas pressée de devoir des faveurs à Selwyn – qui sait ce qu'elle demanderait en retour ?

Ce qui lui laissait un grand total de zéro personne qu'elle connaissait qui prenait Runes. Super.

Avec soin, Rigel remit en rayon les livres inutiles sur les théories Runiques et retourna dans la salle commune. Il y avait sûrement quelqu'un dans la Maison Serpentard qui connaissait un truc ou deux sur les Runes… et était ouvert à parler à des élèves plus jeunes… et n'était pas terriblement suspicieux. Rigel soupira. N'importe qui d'assez intelligent pour être suspicieux ne serait pas assez intelligent pour répondre à ses questions. Néanmoins, c'était plus productif que de fixer d'un air ahuri un livre de charabia.

Elle était à peine de l'autre côté du mur de la salle commune qu'elle fut arrêtée par une Millicent à l'air nerveux.

« Salut Rigel, dit-elle, tenant un cahier d'une main et tapotant les doigts de l'autre contre sa jambe.

— Bonjour Millicent, dit Rigel. Qu'est-ce que tu fais ?

— Devoir de Potions, dit immédiatement Millicent. Et c'est très dur.

— Oh, dit Rigel en clignant des yeux. Je suis désolé d'entendre ça. »

Millicent hésita, regardant Rigel comme si elle cherchait une sorte d'indice. Rigel la fixa d'un air neutre en retour, pas sûre que ce qu'elle voulait, donc Millicent ne fit que soupirer et dire :

« M'aideras-tu avec mes devoirs de Potions, Rigel ?

— Oh, dit Rigel en souriant légèrement. Bien sûr.

— Bon… s'arrêta l'autre fille. Quoi, juste comme ça ? Tu m'aideras vraiment ? »

Rigel haussa un sourcil.

« Bien sûr que oui. Pourquoi je ne le ferais pas ? On est amis. »

Millicent haussa les épaules.

« Eh bien, oui, mais tu ne l'as jamais fait avant. »

Rigel fronça les sourcils.

« Tu ne m'as jamais demandé avant. »

Millicent la fixa pendant une seconde, puis dit, lentement :

« C'est vrai, mais le reste d'entre nous faisons presque tous nos devoirs ensemble. Puisque tu ne nous as jamais rejoints, j'ai cru comprendre que tu n'étais pas intéressé par l'enseignement entre pairs, ou tout du moins par la transmission de savoir.

— Je ne savais pas », dit Rigel, se demandant depuis combien de temps ça durait.

Draco et Pansy ne lui demandaient presque jamais d'aide avec quoi que ce soit, donc elle avait assumé qu'ils étaient soit trop fiers pour demander, soit trop intelligents pour avoir besoin d'aide. Elle ne faisait pas ses devoirs autour de ses amis pour des raisons évidentes : s'ils surveillaient sa quantité de devoir, cela serait évident qu'elle en faisait soit deux fois plus que les autres, moitié qui était sur des sujets qu'ils ne couvriraient pas avant des années, ou alors qu'elle mentait quand elle disait qu'elle avait plus de devoirs à faire après qu'elle avait fini tous ses devoirs "officiels". Peut-être qu'elle était passée à côté de plus important que de l'aide en devoirs, par contre.

« Eh bien, tu es toujours très occupé, j'imagine, dit Millicent, mal à l'aise. Peu importe, tu peux venir maintenant, hein ? »

Rigel haussa mentalement les épaules. Elle ne progressait pas du tout avec la rédaction de Flint de toute façon, alors pourquoi pas ?

« Bien sûr, maintenant me va.

— Super, merci. »

Millicent la dirigea vers un coin isolé de la salle commune où les Serpentard de deuxième année semblaient en effet être rassemblés autour d'une table, comparant diverses notes de devoirs. Elle ne les aurait jamais remarqués si elle marchait juste distraitement à travers la salle commune, mais quand Millicent tira deux chaises vides pour elles, les autres levèrent la tête. Quand ils virent Rigel, plusieurs de ses camarades d'année eurent un temps d'arrêt.

« Rigel ! s'exclama Theo. Qu'est-ce que tu fais là ? »

Pansy le bouscula en réprimande avec son épaule.

« Ne dis pas ça comme ça. Bonjour, Rigel. Comment se passe ton après-midi ?

— Assez bien, Pansy, merci, dit Rigel en s'asseyant à côté de Millicent. C'est bon de te voir aussi, Theo.

— J'imagine que je dois une mornille à Millie, dit Theo, ignorant son "ne m'appelle pas comme ça" marmonné pour opter pour un large sourire impénitent. Je lui ai parié que tu serais trop occupé pour nous rejoindre. »

Rigel n'était pas sûre de savoir comment répondre à cela. Est-ce qu'elle paraissait vraiment aussi distante pour ses camarades ?

« Et tu me dois deux mornilles, ajouta Blaise avec un sourire satisfait, parce que j'ai parié qu'aussitôt que quelqu'un le mettrait en fait au courant de notre petit groupe, il serait parfaitement avenant pour nous joindre.

— Comment aurait-il pu ne pas savoir ? dit Theo en levant les yeux au ciel. Ce n'est pas comme si on était assis là pratiquement chaque soir d'école pendant un mois et demi.

— Rigel ne remarque rien, dit Blaise comme si c'était de notoriété publique, n'est-ce pas, Rigel ? »

Rigel haussa les épaules, ayant envie de dire Je remarque à quel point tu regardes Hannah Abbott, mais sachant pertinemment que cela serait malpoli. À la place, elle prit son siège et tira le devoir maison de Millicent vers elle.

« Potion d'Enflure ? devina Rigel en jetant un œil sur la liste des ingrédients.

— Juste la théorie, dit Millicent. On ne doit pas la concocter avant après Halloween, mais une des questions du devoir demande combien de fois il faut tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre après avoir ajouté la rate de chauve-souris. Un livre dit trois et l'autre dit quatre, mais notre manuel dit juste "mélanger dans le sens inverse des aiguilles d'une montre deux fois proportionnellement au soluté." Qu'est-ce que ça veut dire ? »

Rigel inclina la tête sur le côté pour peser la question.

« Eh bien, comme ça, sans réfléchir, je dirais que c'est censé être quatre tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre après la rate de chauve-souris pour la recette du manuel, mais Professeur Snape voudra définitivement savoir pourquoi, donc j'imagine que tu ferais mieux d'expliquer le raisonnement derrière le nombre de tours si tu veux tous les points.

— D'accord, mais pourquoi l'autre livre dit trois tours ? demanda Millicent.

— Eh bien, soit il peut avoir été écrit par un idiot, soit la recette produit moins de potion. Toutes les recettes de potions ne sont pas standards. Est-ce que la recette donnée dans ce livre demande une quantité différente de soluté ? » demanda Rigel.

Millicent plissa le nez.

« C'est quoi un soluté ?

— C'est juste un mot pour les trucs qui se dissolvent dans la partie liquide de la potion, dit Rigel. Tu dois écraser des yeux de poisson-globe et de l'ortie séchée en poudre pour celle-là, pas vrai ? C'est probablement le soluté donc ils parlent. »

Millicent courut un doigt le long de la liste d'ingrédients dans un des livres.

« Oh. Oui, il dit une unité de mesure et demi du truc en poudre et notre livre demande deux unités de mesure. Oh, je vois. Donc tu tournes deux fois pour autant de fois que le nombre d'unités de mesure que tu mets dedans. C'est ce qu'il veut dire par proportionnellement. »

Elle jeta un regard noir un peu bougon au livre alors qu'elle écrivit la réponse avec l'écriture nette et gracieuse que tous les héritiers sang-purs semblaient posséder.

« Pourquoi ils ne pouvaient pas juste dire ça ? »

Rigel sourit.

« Certains diraient que c'est une façon d'empêcher les idiots de toucher aux potions s'ils ne les comprennent pas, mais ils oublient qu'ils écrivent un manuel pour des élèves et ceux qui ne comprennent pas le manuel doivent essayer de faire les potions dans tous les cas, donc vraiment, ils causent juste plus de problèmes en n'étant pas clair. »

Millicent secoua la tête.

« Tu devrais juste écrire une traduction du manuel pour les gens normaux qui ne sont pas obsédés par toutes les choses séchées et marinées. Tu ferais un malheur. »

Rigel rit doucement.

« Si tu le dis. Est-ce qu'il y avait quelque chose d'autre sur lequel tu avais besoin d'aide ?

— Eh bien, cinq minutes plus tôt, je t'aurais dit oui, mais tu as en fait répondu à plein de mes questions en expliquant le truc des proportions, dit Millicent en regardant sa feuille. Je pense que je peux faire le reste moi-même maintenant, mais merci pour ton aide.

— Quand tu veux, dit Rigel aisément.

— Est-ce que tu le penses vraiment ? demanda Millicent sans ménagement. Ou est-ce que tu es juste poli ? »

Rigel haussa les sourcils.

« Je le pense vraiment. Est-ce que je semble vraiment être le genre de personne qui n'aiderait pas ses amis ? »

Millicent haussa les épaules et Theo intervint avec hésitation de l'autre côté de la table :

« C'est juste que tu es muet comme une carpe sur tout. Ça donne l'impression que tu n'aimes pas beaucoup partager tes connaissances. »

Rigel secoua la tête.

« Ce n'est pas ça. Je ne veux juste pas donner l'impression de les étaler, tu sais, me vanter ou un truc du genre. Je me sentirais vraiment grossier à me balader et parler tout le temps à tort et à travers de choses que je connais, même si c'était bien intentionné. »

Theo secoua la tête avec ironie.

« Et dire qu'on pensait que ce serait malpoli de te demander de l'aide.

— On n'essaie pas de t'utiliser pour tes talents, bien sûr, se dépêcha de dire Millicent. S'il y a quelque chose que je peux t'apprendre en retour, je le ferais, mais…

— Mais tu connais déjà tout, intervint Draco avec un sourire en coin derrière son manuel de Botanique. Et tout ce que tu ne connais pas, ça ne t'intéresse probablement pas, ou alors tu le saurais. »

Rigel en rit presque.

« C'est ce que tu penses ? Il y a une tonne de choses que j'aimerais connaître. Des choses que vous considérez comme allant de soi, probablement. Mon père n'était pas très centré sur les traditions sang-pures, donc je ne connais rien sur l'histoire sorcière de plus vieux que les dernières décennies, par exemple. Je ne connais pas l'étiquette, ou comment jouer d'un instrument de musique, alors que Pansy ici peut en jouer trois. Et regardez mon écriture : elle est pathétique comparée à celle de Millicent.

— Mais ce sont des trucs barbants, dit Theo. Tu n'as jamais besoin d'aide avec le genre de choses pour lesquelles nous avons besoin d'aide – devoirs et autres.

— Pour toi, c'est barbant, dit Rigel en haussant les épaules. Est-ce que tu sais ce que j'aurais donné pour avoir grandi en apprenant le latin comme tu l'as fait, Theo ? C'est super pratique.

— Ce n'est pas si bien, dit Theo en haussant modestement les épaules.

— Dans tous les cas, j'ai besoin d'aide pour mes études tout le temps, leur apprit Rigel.

— Il y a quelque chose sur laquelle on peut t'aider ? demande Pansy curieusement et avec peut-être un peu d'espoir.

— Eh bien, dit lentement Rigel, est-ce qu'il y en a parmi vous qui étudient les Runes ? Elles ont commencé à vraiment m'intéresser pendant l'été, mais les livres à la Bibliothèque sont trop avancés pour que je commence avec eux, et je n'ai pas pensé à acheter le manuel pour débutant de troisième année. »

Un par un, tout le monde dans le groupe se tourna pour regarder Blaise. Le garçon à la peau noire sourit malicieusement comme pour dire : Qui, moi ?

« Tu connais les Runes, Blaise ? demanda curieusement Rigel.

— Depuis que je suis tout petit, dit Blaise en haussant gracieusement les épaules. Ma mère est une Maîtresse des Runes et elle m'a appris bien avant que je ne commence Poudlard. Ce n'est pas trop dissimilaire de ton étude des potions, en fait ; comme il n'y a pas de magie impliquée en apprenant juste la théorie et les formules les plus basiques, c'était assez simple à apprendre avant d'obtenir une baguette.

— C'est incroyable, dit honnêtement Rigel. Est-ce que cela t'embête si je te pose quelques questions là-dessus ? Je peux attendre jusqu'à ce que tu aies fini avec tes devoirs, bien sûr. »

Blaise haussa les épaules une fois de plus.

« J'avais fini il y a un moment. Je suis resté juste pour voir comment le pari allait tourner. Bien sûr que je vais t'aider. En retour, tu m'apprendras les métamorphoses liées, marché conclu ? »

Rigel acquiesça.

« Pas de problème. Je vais te les apprendre maintenant, si tu veux, puisque je ne sais pas combien de temps mes questions vont prendre.

— Je veux apprendre aussi, décida soudain Draco, refermant son livre de Botanique avec un clac. Ça semble utile. »

Les seconde année passèrent le reste de l'après-midi et début de soirée juste comme ça, à confortablement échanger des connaissances et une blague occasionnelle dans la salle commune de Serpentard. Ils allèrent tous au lit tôt ce jour-là, sachant que le soir suivant, ils seraient debout jusqu'à tard pour célébrer Samain au festin d'Halloween avec le reste de l'école. Alors qu'elle s'endormit cette nuit-là, Rigel envoya une minuscule prière peu enthousiaste que le festin de cette année ne serait pas aussi mouvementé que celui de l'année précédente. Ne laissez juste personne tenter de m'empoisonner cette fois, demanda-t-elle. Elle pouvait gérer tout sauf une tentative d'assassinat.

N'est-ce pas ?


NDA : Bon, c'est tout pour l'instant. La prochaine fois, c'est Halloween – et on sait tous que ce n'est jamais bon pour Harry. Donc juste pour votre information, et pour rendre à César ce qui est à César, la première farce avec les carillons a été directement volée par votre humble serviteur d'une fanfiction Naruto vraiment cool dont je ne peux pas me rappeler du nom, mais dans laquelle Iruka était un farceur casse-cou. Donc je ne déclare définitivement pas cette idée comme mienne. Si vous tombez un jour sur cette histoire durant vos lectures, elle est vraiment bien. La deuxième farce est basée sur la tradition de Noël récente que vous connaissez peut-être si vous avez des frères et sœurs suffisamment jeunes pour l'avoir faite durant ces dernières années. Elle s'appelle Elf on the Shelf. Donc c'est vraiment tout ce que j'ai pour l'instant. L'université se passe bien, au cas où quiconque s'intéresse à ma pathétique vie lol, et avec un peu de chance, maintenant que je me suis habituée au rythme, je peux écrire plus. Dans tous les cas, je vous aime.

-Violet

NDT : Perso en 2012, j'étais en quatrième et je détestais l'anglais, donc je n'ai aucune idée de si cette "tradition de Noël" a été un gros truc ou pas. Quoi qu'il en soit, j'espère que vous avez apprécié ce chapitre, j'adore toujours ce moment où Snape choppe Rigel, et je ne promets absolument pas de durée pour le prochain chapitre. Même si, comme Violet il y a onze ans, je me suis enfin un peu habituée à mon nouveau ryhtme de vie. (Un petit commentaire pour m'aider à me remettre dans le bain ?)

Je profite d'avoir ce petit espace pour féliciter encore une fois Violet pour son mariage en juin !