*Blablabla* langue des signes
Souligné : texte écrit
~Blabla~ Fourchelangue
Italique : pensées ou télépathie
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Chapitre 12 : La Tache oubliée
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Qui sont les jumeaux Potter ?
C'était une question si simple en apparence.
Tout le monde « connaissait » les Potter. Après tout, il y a avait eu des dizaines et des dizaines de livres et de produits dérivés basés sur leurs « vies ».
(Tous les auteurs et éditeurs de ces livres avaient été attaqués en justice et le représentant des Potter, Maître Edward TONKS, avait gagné tous les procès, arrachant des sommes faramineuses aux personnes ayant profité de la célébrités de ses clients pour se faire de l'argent)
Théodore avait été choqué des inepties racontées dans des livres pour enfants. Les Potter, que ce soit Harry ou Léo qui partageait son dortoir, étaient tellement différents du tableau peint par ces ouvrages idiots.
L'Héritier Notts avait mis de coté tout ce qu'on lui avait dit sur les Potter. C'était des crétineries. Il avait donc forgé sa propre opinion en se basant sur ses observations puis ses interactions avec son camarade de dortoir et son jumeau jaune et noir.
Les faits ne mentaient pas.
Les Potter étaient des génies. Ils étaient brillants, possédaient des connaissances bien trop poussés pour leurs ages, y comprit des connaissances de sujets pas très légaux.
Accompagnant cette intelligence perturbante, la puissance des jumeaux étaient également renversante. Théodore avait vu Harry effectuer un Patronus sans problème l'an passé. Il avait vu Léo lancer des sortilèges de septièmes années sans un froncement de sourcils. Et puis il y avait ce qu'ils avaient fait à la Salle Commune. (Draconis avait lâché le morceau, un soir où Théo, Neville et lui étaient rassemblé pour parler de leurs oncles et tante honnis).
D'autres choses étaient surprenantes chez les Potter. Le fourchelangue, par exemple. Leur connaissance trop poussé de Poudlard dès les premiers mois de leur première année. Le fait que Harry attire les fantômes comme un aimant ou bien que Léo ait les yeux qui brillent et se téléporte alors que le transplanage était impossible dans l'enceinte de Poudlard !
Théodore avait émis théories sur théories pour tenter d'expliquer et comprendre les Potter. Du traumatisme du Seigneur des Ténèbres, au don de voyance, en passant par la chance bête et méchante, rien ne satisfaisait Théodore Notts.
Il voulait savoir qui étaient les jumeaux Potter !
Et pour cela, il n'y avait qu'un seul moyen.
Un serment sur l'honneur et un échange équivalent.
Fort de cette décision, le serpentard parti à la recherche de son camarade de dortoir. Léo avait ses habitudes. Le mardi soir, entre le repas et le couvre-feu, il montait dans la salle de musique abandonnée pour y bosser ses sorts de métamorphoses. La salle était isolée et personne n'y allait jamais à l'exception des Potter.
On en revenait toujours aux Potter.
La salle, située sous les combles, était grande. Des instruments étaient placés tout autour de la pièce. La lumière chaude des lanternes flottantes se reflétait sur la laque des instruments à cordes et sur les corps des cuivres.
C'était beau.
Théodore fit quelques pas dans la pièce, faisant claquer ses pieds sur le plancher, les vibrations des lattes alertant Léo de sa présence. A moins que ce ne soit le serpent, sifflant à l'arrivée de Théodore qui n'eut prévenu son maître.
(Théodore n'était pas certain que le très long serpent, un couleuvre soi disant, qui dormait régulièrement avec Léo soit réellement apprivoisée, mais pour sa tranquillité d'esprit, il disait que oui.)
L'héritier Potter se tourna vers Théodore avec un sourire.
* Léo * signa Théodore.
Comme tous les serpentards de son année et la majorité du reste de sa maison, l'Héritier Notts avait apprit à signer quelques mots. Il devait être celui qui en connaissait le plus avec Milicent et Blaise qui étaient toujours fourrés avec Léo et Daphnée qui avait un talent impressionnant pour les langues.
* Théo. Approche.* répondit Léo après avoir glissé sa baguette dans l'étui sanglé sur son avant-bras. * Ça va ?*
*J'ai un sujet à évoquer avec toi. Cahier ?*
Léo hocha la tête et alla piocher dans sa sacoche un cahier de brouillon (moldu, eurk) et une plume à papote (bien sorcière elle !)
*J'écoute* signa Léo, avec un grand sourire, fier de sa blague.
Théo se mordilla le bord de l'ongle. En demandant à Léo de révéler ses secrets avec ce genre de pacte, Théodore risquait assez gros. La procédure était aux limites de la légalité. Le Ministère ne l'avait pas interdite, mais régulièrement des membres du Magenmagot remettait le sujet sur le tapis. L'étudiant risquait de fâcher son ami et de rompre leur amitié. Léo avait le droit de l'envoyer chier pour oser proposer quelque chose comme ça.
En fait il pariait totalement sur la curiosité du Potter.
As-tu entendu parlé de la cérémonie du Commutatio verorum et mendaciorum, écrivit la plume à papote sur le papier à carreaux.
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Léo était impressionné par l'assurance de Théodore. L'adolescent, car oui, Théo n'était qu'un ado de quatorze ans avec la voix qui oscillait de façon ridicule (Léo ne l'entendait pas, mais Natrix avait fait plusieurs commentaires moqueurs), venait de lui proposer de faire un foutu échange équivalent de vérités, le tout lié dans le sang et la magie pour s'assurer que l'un ne trahisse pas l'autre et que les secrets aient des poids… équivalents.
Léo savait que Théodore cachait de nombreuses choses. Dans sa première vie c'était déjà le cas. Léo, Draco à l'époque, avait vu la souffrance de son camarade mais n'avait rien fait. Théodore Notts avait mis fin à ses jours lors d'une attaque suicide contre son père juste après que celui-ci ait été pardonné, une seconde fois, par le tribunal jugeant les Mangemorts (vive la corruption).
Dans cette première vie Léo savait que Théodore partageait les mêmes idéaux que le Seigneur des Ténèbres bien qu'il n'eut jamais prit la marque. Mais sa haine de son paternel était encore plus forte que cette unique point commun.
Léo voulait éviter que son ami ne prenne le même chemin auto-destructeur dans cette vie là. Déjà qu'il avait apprit (contre son gré) à supporter les Nés-de-Moldus (surtout Sally-Ann). Il ne fallait pas s'arrêter en si bonne voie.
Hors le seul moyen d'aider Théodore était de savoir ce qui clochait. Et si pour cela Léo devait sacrifier deux ou trois secrets… Bah, au pire il annoncerait à Théodore qu'il était le nouveau Lord Black. Ce n'était rien de primordial.
« Je connais le Commutatio verorum et mendaciorum », répondit Léo en regardant Théodore droit dans les yeux. « Tu sais lancer le rituel ? »
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« Harry, j'ai peut-être fait une connerie. »
Le Survivant, confortablement installé dans leur espace mental commun grimaça. Il était blotti au fond du canapé, sous un gros plaid épais, en train de regarder les premiers épisodes d'une série qui ne sortirait que dans les années 2010. Et il savait, il était absolument certain, qu'il n'allait pas pouvoir finir son épisode. Pas quand Léo apparaissait en disant cela.
« Normalement c'est moi qui fait les conneries. »
Léo fit les gros yeux à Harry. Certes, Harry était le plus chaotique des deux durant leurs premières vies, mais Léo n'avait pas été un saint, loin de là. (Il avait quand même été un Mangemort marqué!)
Harry se redressa et observa son frère.
Un des faits amusant de leur espace mental était que leurs émotions influençaient leurs apparences.
Léo avait prit le pli d'apparaître sous la forme d'un adulte de 20/25 ans possédant les yeux de Lily, le nez de Narcissa, les cheveux ébène en bataille de James méchés d'un blond platine qui ne pouvait être hérité que de Lucius. Hors ce soir Léo apparaissait sous la forme d'un adolescent de 14 ans, clone quasi conforme du Draco Malfoy de leur première vie à l'exception d'une chevelure noir corbeau.
Pour Harry, ce changement était une preuve plus que flagrante de la panique de son jumeau.
« Léo, qu'est-ce qui se passe », demanda le Survivant en faisant de la place sur le canapé.
Le Serpentard se bouina contre le Poufsouffle. Harry profita allègrement que Léo ait l'apparence d'un gamin de 14 ans lors que lui même avait son apparence d'adulte pour envelopper son frère aîné dans ses bras. (Merlin, qu'est-ce qu'ils étaient encore petits et maigrichon…)
« Connais-tu le rituel des secrets équivalents ? » questionna Léo
« Harmony m'en a parlé Avant. Tu en as fait un. »
« Yep. »
« Draconis ? » demanda Harry qui ne voyait pas avec qui d'autre Léo Potter, anciennement Draco Malfoy, pouvait accepter de faire ce genre d'échange.
« Théodore Notts. »
Ah ! Voilà qui était surprenant et inquiétant. Notts était une inconnue pour Harry. Il savait que le serpentard détestait les moldus et avait des opinions tranchées sur les Nés-de-Moldus, mais en même temps il semblait supporter, voir apprécier Sally-Ann. (Il l'avait même invitée à Pré-au-Lard l'an passé ! )
« Si je me souviens bien de ce que m'avait dit Harmony, tu ne peux par parler des secrets échangés sauf si la personne en question connaît déjà ces secrets. »
« Exact. »
« Donc, a moins que tu m'ais caché des choses, sachant qu'on vit a moitié dans la tête de l'autre, je sais déjà ce que tu as dis à Théodore. »
Léo pinça les lèvres. C'était mauvais signe.
« Tu sais ce qui s'est passé le soir où Norberta est arrivée à Poudlard. »
« Yep. Tu m'as vraiment fait peur. Sentir ta magie vaciller ainsi... »
« Théodore m'a vu lorsque l'Appel de Norberta a été plus fort que ma volonté et qu'elle m'a transporté à elle. »
« Il t'a vu disparaître de ton dortoir. » redemanda Harry pour être certain d'avoir rien raté.
« Exact. Il m'a vu en pleine crise de magie draconique, les yeux qui brillent, la voix flippante et la pseudo-lévitation. Puis il m'a vu disparaître. »
« Fuck. »
« Il voulait savoir. Je lui ai parlé de Norberta et de l'empreinte. Et je lui ai dis que j'ai passé la nuit blotti contre une dragonne adulte, planqué sous ses ailes pour que les dragonniers ne me voient pas. »
« Sa réaction a du être marrante. » commenta le Survivant. Léo hocha la tête. Harry poursuivi. « C'est pas avantageux d'avoir du révéler ça, mais c'est pas catastrophique. »
« Le problème est qu'en échange il m'a révélé son pacte avec Hécate. »
« Mais tu le savais déjà. »
« Oui. Donc il a donné un autre secret. Qui pèse beaucoup plus lourd que Norberta. »
Harry fronça les sourcils. Le lien entre Léo et Norberta était quelque chose d'unique et de dangereux.
« Léo ? »
« J'ai du parler de la survie de Voldemort. »
« QUOI ?! Mais qu'est-ce que… Quoi ? Qu'est-ce qui peut justifier ça ?! »
« J'ai pas parlé des horcruxes ! »
« C'est pas super rassurant ! Un suprématiste du sang est au courant que l'individu ayant promis de purger la société magique des non-mages et des sorciers de première génération est encore en vie ! »
« Théo ne peut rien dire. » commenta sèchement Léo.
Harry se pinça l'arête du nez. Il était inutile de s'énerver. Ou de paniquer.
« Est-ce que ça valait le coup ? »
« Tu sais quel est le pacte que Neville, Draconis et Théodore ont passé avec Hécate. »
« Oui. »
« Tu sais que seul Rodolphus Lestrange est retourné à Azkaban. »
« Oui. »
« Regarde le poignet de Neville à l'occasion. »
Harry cligna des yeux. Le poignet de Neville… ? Le Survivant fouilla dans sa mémoire ce qu'il savait des rituels avec Hécate. La déesse était une psychopathe instable et la majorité des deals passés avec elle finissaient par la mort du sorcier suffisamment inconscient pour l'appeler. Comme toutes les divinités ou esprits pactisant avec des mortels, elle laissait sa marque.
Léo devait parler de la marque d'Hécate sur les trois idiots ayant pactisé avec la Déesse des Mystères. Et s'il en parlait, c'était qu'elle était importante. Elle ne pouvait être importante que si la marque avait évolué depuis son apparition en février dernier. Et si elle avait évolué, c'était que certaines conditions du Pacte avait été remplies.
« Théodore Notts a tué un des Lestrange. »
« Oui. »
OK. C'était un secret plus lourd que Norberta. Les répercussions pouvaient être catastrophiques pour Théodore.
« Bellatrix est morte. »
Léo resta silencieux.
« Rabastan est mort. »
« Oui. »
« Ça fait toujours un crevard de moins sur cette terre », déclara Harry. Il aurait préféré que ce soit Bellatrix qui nourrisse les vers. Cette femme était bien trop chaotique pour rester en liberté.
Léo hocha la tête.
« Théodore hait les Lestrange avec une passion dérangeante. Sachant que Bellatrix est une fanatique absolue de Voldemort, je doute que Théo se range du coté du Mage Noir, mais je vais m'assurer que ça n'arrive pas. »
« Si tu as besoin d'aide... »
« Je te préviens. Merci Potter. »
« De rien Black. »
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La Foret Interdite avait été le premier terrain de chasse de Lunard.
Remus avait passé les pleines lunes de son enfance enfermé dans une cave, puis les premières années à Poudlard dans les pièces poussiéreuses de la Cabane Hurlante. Il avait fallut les transformations animagus de ses amis pour que Lunard découvre enfin l'extérieur.
Les Maraudeurs avaient accompagné le louveteau à moitié fou, déchiré entre sa part animale et sa raison humaine, dans le bois sombre et fascinant qu'était la Foret Interdite. (Ils étaient jeunes et inconscients et ils étaient tellement chanceux qu'aucuns accidents ne soit arrivé.)
Remus possédait quelques souvenirs flous de ses sorties en foret. Il se souvenait inconsciemment de l'euphorie du loup et de cette sensation enivrante de liberté.
Lunard avait été le premier lycanthrope en plus de trois siècles à fouler de sol de la Foret Interdite. Il l'avait clamée des années auparavant alors qu'il se déchirait entre humain et loup, lorsqu'il était à moitié fou. Aucun autre loup n'avait contesté et la Foret Interdite était sienne !
Il était libre d'aller absolument où il voulait !
Lunard savait où était le territoire des Centaures et l'évitait par respect envers les principaux protecteurs de la Foret Magique. Le reste des lieux était libre d'accès. Après tout les Cynospectres déféraient aux lycanthropes et les Acromantules avaient apprit à craindre Lunard dès son adolescence (il leur avait d'ailleurs rappelé l'an passé pourquoi il les terrifiait.)
La Foret Interdite représentait beaucoup de choses pour Remus et Lunard. Et aujourd'hui, pour la seconde fois, il guidait un autre lycanthrope sur son territoire.
Le grand loup gris s'arrêta dans une clairière. Il s'assit et huma l'air. Il y avait une proie à proximité. Des feuilles sèches craquèrent et un jeune loup couleur ocre le rejoignit. Il était plus petit et avait encore cette allure toute en patte caractéristique des jeunes lycanthropes.
Lunard jappa.
Le louveteau pencha la tête sur le coté avant de renifler. Ses oreilles se redressèrent et sa queue s'agita.
Lunard était satisfait. Le petit avait senti la proie. Le loup gris poussa le jeune du museau. Durant la dernière lune Lunard avait guidé le petiot à travers la foret, explorant ce nouveau territoire. Aujourd'hui, il était temps de passer au choses sérieuses.
Le jeune, après un autre encouragement de Lunard, se glissa entre deux buissons, traquant leur proie. Lunard se remis sur ses pattes et suivit le plus jeune. Ce soit, c'était la chasse de Spirou. Le petit devait apprendre à tuer seul. Lunard l'avait guidé vers le territoire d'un vieux cerf. La bête était maligne et ses bois pouvaient être dangereux. Cela faisait un bon défis pour un louveteau habitué à chasser en meute.
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Les cuisines de Poudlard étaient situées dans les sous-sols de l'École, juste sous la Grande Salle. La pièce était gigantesque et très haute de plafond. Les murs étaient couverts d'étagères où s'entassaient casseroles, plats, marmites, poêles et autres ustensiles de cuisines. Plusieurs petites portes en bois permettaient l'accès aux vastes celliers de Poudlard ainsi qu'aux lieux de vie des Elfes.
C'étaient parmi les rares pièces que les Maraudeurs n'avaient pas cartographiées. Harry avait vu les dortoirs des Elfes de Maison qu'une seule fois, dans sa première vie, juste après la Bataille de Poudlard, lorsque Kreattur l'y avait mené pour honorer les Elfes tombés au combat.
C'était aussi à cette occasion qu'il avait vu les celliers. Il y avait chipé une miche de pain et trois pommes qu'il avait partagé avec Hermione et Luna, assis dans les décombres alors que les pleurs des vivants résonnaient dans la Grande Salle.
Dans cette vie là, Harry n'avait vu ni les celliers, ni les dortoirs. C'étaient des lieux dont les Elfes interdisaient l'accès aux étudiants.
Les cuisines en elles-mêmes cependant étaient largement accessibles et visités par les élèves (malgré l'interdiction du corps enseignant). La visite des cuisines étaient un rite de passage officieux pour les Poufsouffles. Les dernières années y emmenaient les premières années la veille des vacances de Noël pour leur présenter les Elfes de Maison et partager un chocolat chaud et des biscuits à la cannelle.
Harry et Léo se rendaient régulièrement aux cuisines. Parfois Blaise et Milicent les rejoignaient. Parfois c'était Su et Sally-Ann. Parfois Ron. Les quatrièmes années s'installaient sur une petite table ronde, dans un coin, pour ne pas gêner le balais hypnotique des Elfes qui s'affairaient.
Ils s'installaient là pour discuter, de tout et de rien. Ils buvaient de grandes tasses de chocolat chaud avec des biscuits et des guimauves. C'étaient des soirées tranquilles où la vie était belle.
(Le genre de soirée trop peu nombreuses dans la première vie du Survivant.)
Ce soir là, les jumeaux Potter étaient installés avec les deux plus proches amis de Léo. Milicent avait troqué l'uniforme de l'école pour une robe en jean (achetée dans le Londres moldu grâce à Léo sans que ses parents soient au courant) qui adoucissait sa stature carrée. Blaise avait troqué sa robe sorcière pour un pull bleu foncé et un pantalon gris. Ils étaient sereins les petits serpents et Harry se demanda pourquoi il les avait tellement détesté dans la première vie.
Les préjugés étaient vraiment quelque chose de toxiques.
« Harry, tu fais quoi ? »
Le Survivant se tourna vers Milicent qui venait de le rejoindre. Milicent n 'était pas Daphnée qui était mignonne comme un cœur ou Tracey qui promettait d'être une véritable beauté. Elle était grande avec des épaules larges et un visage aux traits durs et peu féminins. Mais il y avait quelque chose chez elle, quelque chose d'atypique et d'intrigant. Il y avait une stabilité chez elle que le reste des enfants de son âge ne possédaient pas.
« Je discute avec Rory. » répondit Harry finalement en désignant son interlocuteur. « Il est le chef des Elfes de Poudlard. »
L'Elfe de Maison, vêtu comme tous ses semblable d'un torchon frappé des armoirie de l'École drapé comme une toge, était entièrement chauve. De gros et épais sourcils broussailleux blancs semblaient cacher entièrement sa vision.
Milicent hocha la tête avec son habituel froncement de sourcils. C'était le sourcil « qu'est-ce tu fous encore Potter. » Elle l'avait grandement perfectionné depuis leur première année.
Harry sourit de toutes ces dents. Milicent lui adressa une grimace.
Le Survivant avait prit l'habitude de discuter avec les petits servants de Poudlard quand il le pouvait. Cela lui permettait de savoir un peu plus sur le fonctionnement des Elfes et comment s'assurer que Dobby soit en bonne santé. (Parce qu'il fallait être honnête, Dobby était fêlé et entre sa vie chez les Malfoy et son adoration du Survivant, Harry ne lui faisait pas confiance pour prendre soin de lui).
« Et quelles sont les nouvelles ? » demanda Milicent après un moment.
« Bonnes, maître élève. Les Elfes essayent de nouvelles recettes pour les élèves étrangers. »
« C'est cool. Y a des recettes vraiment sympa. » répondit la serpentard avec un sourire.
A force de côtoyer les Potter, elle avait apprit à accepter beaucoup de chose. Tailler une bavette avec un Elfe de Maison était nouveau, mais pourquoi pas après tout.
Un hoquet étranglé attira l'attention de Harry. Près de la grande cheminée en brique, une Elfe au nez en forme de tomate écrasée pleurait toutes les larmes de son petit corps maigrichon.
Rory remarqua ce qui avait attiré l'attention du Survivant et émit un petit claquement de langue désapprobateur.
« Nouvel élément, ancienne Elfe de famille, Winky pas encore habituée à Poudlard. »
Rory s'inclina rapidement devant Harry et Milicent avant de rejoindre Winky et la tirer plus loin dans les cuisines, loin des étudiants.
« Elfes de famille ? » demanda Harry.
« Il y a deux sortes de liens possible pour les Elfes de Maison. Les personnes et les lieux. La majorité des Elfes sont liés à une Famille ou à une personne. Ils vont répondre aux demandes de ces personnes précises. Et ensuite il y a les Elfes de Maison qui sont liés à un lieu. Au Ministère de la Magie par exemple ou à Sainte Mangouste ou ici, à Poudlard. »
« Bordel, mais comment-tu sais tout ça ? »
« Sang Pur. » répliqua Milicent avec un regard assez condescendant.
Et oui, sur ce coup Harry n'avait pas réfléchi avant de parler.
« Et ça change quoi ? »
« Par exemple les Elfes de ma famille ne vont répondre qu'aux Bulstrodes et pour être encore plus précis, ils vont répondre en premier à mes parents, puis à moi et le reste de ma fratrie. Les Elfes de Poudlard répondent au Directeur, puis à l'adjoint et on descend ensuite dans la hiérarchie. Mais si demain le Directeur n'est plus Albus Dumbledore, les Elfes ne lui répondront plus. »
« OK, je vois le tableau. Et pour les Elfes, ça change quelque chose ? J'veux dire, ils vivent en symbiose avec les sorciers. C'est pas dangereux d'être lié à un lieu ? »
« On parle de Poudlard, mais de l'appartement de la grand-mère au fin fond du trou du cul du monde. Je suppose que ça doit être différent vu la réaction de la nouvelle elfe, mais ensuite, ça doit pas être dangereux vu que ce système existe depuis… genre… hyper longtemps. »
Harry hocha la tête. Il en apprenait tous les jours.
« Je demanderais à Léo s'il a plus d'infos. »
« Ton frère a vraiment raté sa vocation de Serdaigle. »
Harry ricana.
« Ça va être répété, amplifié, modifié. » ricana Harry en se tournant vers la table où Léo et Blaise discutaient en signant énergiquement.
« Tu as mauvais fond Potter. »
« Évidemment. »
« Mais je connais ce regard, tu as une idée en tête. »
Harry hocha la tête. IL pensait à Winky. Maintenant qu'il avait vu l'elfette en larme, il se souvenait vaguement à une scène similaire dans se première vie. La créature était nettement plus hystérique. Elle avait été traînée là par Dobby après avoir été libérée par ses anciens maîtres… à la coupe du monde ? Peut-être ? Arg, il ne se souvenait plus. Il se souvenait juste de l'hystérie totale de l'Elfette.
~Hey, Léo, ça te parle le nom de Winky ?~ demanda Harry en s'assayant aux cotés de son frère
~ Qui ?~
~ Winky, une elfe de maison. Je crois qu'elle a été libérée lors de la Coupe du Monde de Quidditch.~
~ Aucune foutue idée. Tout le monde se fout des Elfes de Maison. Les sangs purs connaissent rarement les noms de leurs propres Elfes, alors ceux des autres… ~
« Qu'est-ce que j'ai dit à propos du Fourchelangue », grommela Milicent en attrapant une tasse de chocolat chaud et une poignée de guimauves.
« J'ai reconnu ton nom ! » s'exclama Blaise sans stopper de signer, en se tournant vers Léo. ~Lee-o~ siffla le Serpentard.
« Par Morgane, ne me dis pas que tu lui apprends le Fourchelangue ! »
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Environs une fois par mois, un vendredi soir où il n'y avait ni entraînement de Quidditch, ni Bavboules, ni théâtre ou Merlin savait quoi d'autres, les garçons de quatrième années de Poufsouffle passaient la soirée entre eux.
Un binôme était chargé de l'approvisionnement en boissons et biscuits, un autre gérait l'activité du soir et une paire de chanceux ne faisait rien du tout.
Cette fois ci c'était Harry et Zacharia qui étaient allés voir les Elfes de Maison pour obtenir de quoi se sustenter. Justin et Ernie avaient décidé d'organiser une soirée poker avec des bonbons en jeu. Bruce et Anthony les avaient regardé installer sans rien faire.
Harry trouvait qu'ils formaient une assemblée intéressante. Deux Nés de Moldus, deux Sangs-mêlés et deux Sangs-Purs. Leurs enfances avaient été très différentes, leurs manières de fonctionner étaient différentes et leurs objectifs de vie étaient, encore une fois très différents.
Anthony Goldstein était un sang-mêlé dont les parents américains s'étaient installés en Angleterre peu après la défaite de Vous-savez-qui. Sa mère était une sorcière de première génération et son père… personne n'était vraiment capable de dire ce qu'il était, mise à part qu'il était humanoïde et capable de magie (Comme disait Anthony, «mon père doit avoir le sang d'au moins 4/5 eme des créatures magiques capable de se reproduire avec des Homo Sapiens dans les veines ».)
Bruce Wayne (et oui, ses parents avaient un sens de l'humour particulier) était un Né de Moldus. Il connaissait extrêmement bien les comics DC, surtout ceux de Batman, et possédant le même humour tordu que ses parents, il avait apprit tous les sortilèges liés de près ou de loin aux chauve-souris. Harry était systématiquement impressionné par la puissance de ses sortilèges de Chauve-Furie.
Ernie Macmillan était un sang-pur, un scion de la Noble et Pure Famille Macmillan installée depuis des siècles dans la région de Aberdeen. Son père était le septième fils du Patriarche du Clan Macmillan (Ernie avait beaucoup d'oncles et tantes et de très nombreux cousins.), s'était marié trois fois (techniquement deux car son union avec une Cernunni n'était pas reconnu) et avait eut entre trois et cinq enfants avec chacune de ses compagnes. Ernie était le petit dernier (le membre de sa fratrie le plus proche en age avait 6 ans de plus que lui) mais cela allait changer rapidement car sa nouvelle belle-mère (mariage numéro 3) était enceinte.
Contrairement à Ernie, son meilleur ami, Justin Flinch-Fletchey était un fils unique et un sorcier de première génération. Fils unique, Justin était un londonien de souche. Jusqu'à son arrivée à Poudlard, il ne pensait pas qu'il pouvait y avoir autant d'arbres rassemblés en un même endroit. Il adorait se balader dans la Foret Interdite. Il adorait Poudlard. Il adorait la magie. Il détestait le fait que sa mère soit terrifiée par la magie et que son père se crispe dès que les études de Justin étaient évoquées. (Harry avait placé quelques charmes protecteurs sur la malle de son camarade et lui avait déjà signalé qu'il pouvait le contacter en cas de problème.)
Zacharia Smith était à la fois un petit con et un bon ami de Harry. Il était hautain comme pas deux et possédait une langue de vipère. Harry le trouvait hilarant. Les Smith étaient une famille Noble et Pure descendante directe de Helga Poufsouffle à travers l'une des très nombreuses filles de la Fondatrice de Poudlard. (La fondatrice de leur maison avait eu trois fils, morts avant d'avoir une descendance, et douze filles qui avaient toutes eu de multiples enfants.)
Et pour compléter ce tableau haut en couleur, il y avait Harry lui-même le Survivant, le Chevalier de la Mort, le Maître des Morts, le second champion de Poudlard, le Démon, le Fou, le Fourchelangue. Harry était beaucoup de choses et en fonction de qui parlait, les surnoms différaient. Une chose était certaine pour tous cependant. Harry était dangereux et comme pour le dragon soi-disant endormis sous l'école, il fallait mieux ne pas trop le titiller.
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Les six garçons étaient assis en cercle sur un tatami (le lit de Harry qu'il avait métamorphosé) autour d'une table basse et ronde, un petit tas de bonbons devant chacun. Justin brassait les cartes avec dextérité, Zacharia faisait passer des tasses de chocolat fumant à la ronde, Bruce titillait la petite figurine de Krum de Ernie tandis que celui-ci se lamentait sur son sort.
« Je suis un crétin. »
Anthony acquiesça en prenant un muffin dans l'assiette. Harry empêcha son mini dragon (qui faisait quand même un bon pied de long) de dévorer une pâtisserie.
« Mais non. »
« Mais si. J'ai pas osé ! J'ai eu les chocottes ! »
Ernie s'était juré d'inviter Megan a venir avec lui à Pré-au-Lard, mais il avait renoncé au dernier moment. Cela faisait plusieurs fois qu'il se dégonflait juste avant de poser la question.
« Ça fait un an que tu as les chocottes, va falloir te bouger les miches mon p'tit pote si tu veux pas qu'un autre te passe devant. »
« Zack, un peu de tact ! » déclara sèchement Harry.
« Zacharia, pas Zack ! » s'exclama le Poufsouffle blond.
Justin regarda Potter et Smith replonger dans leurs habituelles chamailleries. C'était à ce demander si ces deux là pouvaient échanger sans prise de bec. Au moins il n'y avait pas de hargne dans leurs tons, c'était même plutôt bon enfant.
Les cartes furent distribuées et la partie commença. Comme d'habitude Bruce et Anthony remportèrent les premières manches et Harry se retrouva très loin derrière.
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Harry était incroyablement mauvais au poker. C'était quelque chose qu'il avait appris à accepter. Il avait aussi accepté qu'il allait perdre de façon lamentable une fois par trimestre lorsque Ernie et Justin choisissaient l'occupation du soir (ils choisissaient toujours poker.)
Bah, il s'en foutait pas mal.
L'important était de passer du temps avec ses camarades de dortoir, d'apprendre à connaître ces enfants qui devenaient des adultes. C'était sûrement le fait d'avoir déjà été adulte et d'avoir déjà vécu une vie entière (raccourcie lorsqu'il avait fait son Pacte avec les Nornes), mais Harry ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller devant l'esprit des gosses. C'était à la fois si simple, si libre et si complexe. Ils pouvait faire tout un fromage d'une simple amourette adolescente. (Oui, l'attraction d'Ernie pour Megan n'était finalement que cela, une amourette adolescente. )
(Léo le traitait souvent de commère et Harry assumait. Il adorait passer du temps avec ses camarades de dortoirs pour tous les ragots qu'il pouvait attraper au passage.)
Le Survivant s'étira. Il était hors jeu, tout comme Bruce et Ernie. Il ne restait que Anthony et Zacharia qui s'écharpaient pour des poignées de bonbons.
Sa figurine de dragon avait réussi à chiper un muffin et le grignotait en ronronnant sur les genoux de Harry. Cela avait d'ailleurs été une sacré surprise de découvrir que la créature pouvait produire ce son.
(Harry ne pouvait s'empêcher d'imaginer Norberta en train de ronronner. C'était hilarant.)
« Je me demande comment Bob est animé. », déclara Bruce tirant Harry hors de ses pensées.
« Bob ? »
« Ton dragon », répondit Ernie.
« C'est une femelle, vous êtes au courant ? »
« C'est Bob quand même. »
Harry roula des yeux. C'était une réponse logique venant des deux zigotos.
« Pour en revenir au sujet de base, ce ne sont pas des runes. »
« Ça y ressemble vachement. »
« Ce ne sont pas des runes nordiques, aztèques, inca ou maya et oui, y a une différence entre les trois. Ce ne sont pas des hiéroglyphes. Ça ressemble au cunéiforme sumérien mais c'est pas ça pour autant… » déclara Harry en soulevant le petit dragon.
« C'est le même texte que sur mini-Krum », annonça Ernie en piochant la figurine du joueur qui était assise en tailleur au milieu de la pile de bonbons d'Anthony.
La poupée d'une douzaine de centimètres de haut se débattit mais ne pu rien faire lorsque Ernie releva son haut, révélant les petites lettres inscrite dans son dos.
« Vous faites quoi ? » coupa Justin
La partie était finie et vu le sourire satisfait de Zacharia, il avait gagné.
Harry montra les lettres inscrites sur les écailles de Bob
« Ça vous dit quelque chose ça ? »
« On dirait de l'hébreu », commenta Zacharia
« C'est pas de l'hébreu. »
Les regards se tournèrent vers Anthony.
« Pardon ? » demanda Zacharia
« J'ai tellement de questions », murmura Harry.
Anthony rougit, déconcerté d'être soudainement le centre de l'attention.
« Je parle hébreu et je le lis assez couramment. C'est pas de l'hébreu. »
« Anthony, très cher Anthony, d'où tu sais ça ? » demanda Harry, étonné des connaissances de son camarade.
« La grand-mère a apprit à tous ses petits enfants. Elle nous a tous fait lire la Torah. »
Les garçons hochèrent la tête.
« C'est pas de l'hébreu », répéta Justin avec finalité. « Mais c'est quoi du coup. »
Anthony attrapa Bob qui fit claquer ses petits dents pointues très près de ses doigts. Il observa avec attention le ventre du dragon où étaient inscrit les caractères inconnus.
« Je pense que c'est de l'assyrien », annonça-t-il. « Une langue sémitique dérivée de l'akkadien, parlée en Assyrie durant les deux premiers millénaires avant JC. Et avant que vous demandiez comment je sais ça, ma mère est linguiste, spécialisée dans les langues sémitiques. »
Harry qui allait poser la question referma la bouche et tira la langue à Zacharia qui se foutait de la gueule
« Très bien. C'est de l'assyrien. Et ça veut dire quoi ? »
Anthony haussa les épaules.
« Aucune foutue idée. Je sais juste que les premiers golems ont été crées en Assyrie en moins… 2450 je crois… Et depuis on utilise toujours l'assyrien pour animer des homoculus. »
« Les Golems sont interdits depuis 1903 », annonça Justin. « C'est écrit dans le livre d'Histoire que Binn ignore complètement.
« Il est interdit de créer des Golems depuis 1903 », corrigea Ernie.
« Il est interdit de créer des Golems élémentaires depuis 1903. » corrigea à son tour Zacharia.
Harry sourit. Cette soirée devenait de plus en plus intéressante. Il piqua quelques dragibus dans la réserve du gagnant.
« Golem élémentaire ? » demanda-t-il, rajoutant un peu d'eau au moulin.
« Depuis l'antiquité les Golem étaient créés en ancrant leurs magies dans les flux élémentaires. Et assez régulièrement, quand les enchantements étaient fait par des amateurs, les Golems éveillaient une conscience et une volonté propre. »
« Ah, j'en ai entendu parlé ! » s'exclama Ernie. « La crise de 1860. Qui a duré plus de trois décennies et qui s'est conclut par la rédaction de la Convention de Prague interdisant les Golem élémentaires ! »
« Bordel, mais d'où vous savez tout ça ! » s'exclama Bruce.
« Culture sang-pure », répondirent les deux sangs-purs simultanément.
Bruce jura et Justin leva les yeux au ciel.
« Je suppose que si les golems élémentaires ont été interdis, les sorciers ont trouvé un autre moyen de créer des golems », commenta Harry qui s'amusait beaucoup.
« Yep », répondit Anthony. « Les golems dit géodes. Me regardez pas comme ça ! Je suis pas un sang pur mais ça veut pas dire que je suis ignare ! »
« Y a des fois, je déteste vraiment être un Né de Moldus », commenta Bruce
« M'en parle pas », répliqua Justin, piochant à son tour dans les bonbons de Zack ce qui fit râler ce dernier.
« On peut revenir aux golems géodes ? » demanda Harry.
« Tu sais ce qu'est une géode ? »
« Une pierre creuse avec des cristaux à l'intérieur. »
« Bah les golems c'est pareil. » annonça Ernie
« A l'intérieur, leurs créateurs implantent des cristaux chargés en magie qui leur permet de fonctionner un temps. » compléta Zacharia
Harry hocha la tête. Il trouvait que Zacharia était quand même très bien documenté.
« Et ces Golems peuvent développer une conscience ? »
« Y a pas de cas documentés. »
« Ça reste quand même hyper perturbant l'idée que les sorciers se créaient des esclaves avec la magie. »
« Ce ne sont pas des esclaves, ce sont des objets mobiles. »
« Ils n'ont pas de conscience, c'est comme un ordonateur. »
« Ordinateur ! » corrigea Justin, « Et en fait on en sait rien s'ils ont une conscience ! »
Alors que la discussion virait au débat éthique Harry reporta son attention sur Bob qui s'était roulée en boule sur ses genoux et sur mini-Krum qui s'était réfugié sous la table dès que Ernie l'eut lâché.
Des golems. Ou quelque chose d'approchant en tout cas.
Voilà qui était intéressant.
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« Attention, hibou. »
Ron alerté par Harry leva les yeux et tira rapidement à lui son bol de lait où flottaient quelques céréales. Le paquet bien trop grand pour son porteur s'écrasa devant le Weasley faisant trembler la table et reversant les tasses de Gryffondor moins réactifs. Un tas de plume s'effondra rapidement après.
« Errol ! »
« Il est en vie ? » demanda Ginny en se penchant par dessus son frère.
Harry attrapa le hibou qui hulula faiblement.
« Pour l'instant, oui. »
« Qu'est-ce que tu fais ici Potter ? »
« J'ai vu de la lumière et je suis entré », déclara platement le Survivant.
Cormac McLaggen rouvrit la bouche, certainement pour ordonner à Harry de quitter la table des lions (comme si Harry obéissait à quiconque n'étant pas ses parents. Et Léo. Et de temps en temps Hermione.) Il referma la bouche aussi sec avec une grimace. Neville venait de lui donner un grand coup de pied dans le tibias.
Harry avait prit l'habitude de prendre son petit déjeuner n'importe où du moment que ce n'était pas à la table des Jaunes et Noirs. Il mangeait avec son frère chez les Serpentard, avec Su et Luna chez les Serdaigles et aussi chez les Gryffondors avec Ron ou Neville, Abraao, Dennis et Svetlana.
« Bon et sinon, ce paquet ? » demanda le Poufsouffle alors que l'abruti quittait la table en boitillant.
Ron coupa les cordes avec un couteau avant de déchirer le papier kraft et ouvrir le paquet. Il en sorti un long vêtement marron avec de la dentelle jaunie au niveau des manchettes et du col.
« C'est une robe ? » demanda Ron avec horreur.
Harry gloussa. La robe était vieille et largement passée de mode. Elle sentait aussi le renfermé
« Elle va bien avec tes yeux. Et est-ce qu'il y a… haha ! Le jabot ! » déclara-t-il avec fierté en agitant la pièce de tissus qu'il venait de piocher au fond de la boite.
« Arg. Ginny, ça doit être pour toi. »
La troisième année, Errol sur les genoux, s'était rassise et étalait de la confiture sur un toast. Elle leva les yeux et grimaça dégoûtée.
« Hors de question que je mette ça. »
Neville ricana.
« C'est pas pour ta sœur, c'est pour toi. »
Plusieurs personnes autour d'eux ricanèrent à leur tour.
« Hein ?! »
« C'est une robe de bal » continua l'Héritier Longdubas. « Moche et digne du XVIIIeme siècle, mais robe de bal quand même. »
« Une robe de quoi ? »
Et merde, songea Harry. J'avais oublié cette connerie.
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~Léo ! Léo ! Léo !~
Le Serpentard releva la tête de son devoir de métamorphose. McGo déconnait pas en début d'année lorsqu'elle disait que cela être plus dur après avoir validé leur BUSE. Mais bon, ce n'était pas si compliqué que ça pour un sorcier qui techniquement avait plus de deux siècles d'existence.
~ Oui petit frère ?~
~Dis moi que Snape vous a apprit à danser.~
Léo fronça les sourcils. De quoi il parlait ? A tout les coup c'était une connerie vu la lueur dans les yeux émeraude d'Harry.
~Plait-il ?~
~Le Bal de Noël, McGo nous a apprit à danser et Ron a été désigné volontaire pour la démonstration. Avec elle comme partenaire. Sa tête quand elle lui a dit de poser sa main sur sa taille. Dis moi que Snape a fait pareil avec vous ! ~
Il y avait beaucoup trop d'idées incompatibles dans les propos de Harry. Déjà Belette numéro 6 qui danse. Avec sa directrice de Maison.
~Alors premièrement, tu dois absolument me montrer ça et deuxièmement, évidemment que Severus ne nous a pas apprit à danser.~
Le sourire de Harry retomba comme un soufflet raté.
~ Tu viens de casser mon groove~
~ Harry, réfléchis deux secondes. Bien que l'idée soit cocasse, jamais elle n'aurait pu se réaliser. Les 3/4 des Serpentards viennent de Famille Pures traditionalistes. On sait tous danser. ~
~ Tu es vraiment pas drôle.~
~ J'ai été réincarné pour être le second pilier de ce monde, pas pour être ton bouffon personnel. Maintenant que ce point est éclaircie, pourquoi tu me parles du Bal de No… Oh !~
~Toi aussi tu avais oublié~
~Oui.~
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Ron n'avait jamais vu la Salle de Métamorphose aussi vide. Il y avait juste des bancs aligné le long des murs et une petite table sur laquelle était posé un tourne-disque. Tous les Gryffondors avaient été convoqués par leur Directrice de Maison en ce matin gris de décembre.
Septima Vector, professeure d'Arithmancie et Directrice des Griffons depuis septembre était installée dans un coin de la salle, sa tenue rouge vive formant un fort contraste avec les élèves en uniforme sombre. Elle discutait à voix basse avec Minerva McGonagal tandis que Rusard finissait de régler le tourne-disque.
Ron avait un très, trèèèès mauvais pressentiment.
La professeure McGonagal tapa dans ses mains, attirant l'attention des élèves. Un silence de plomb tomba dans la salle.
« Mesdemoiselles, messieurs, bonjour. Vous êtes ici présent afin que je puisse vous parler du Bal de Noël. Le bal de Noël est une tradition du tournoi des Trois Sorciers depuis son commencement. La veille de Noël, nos invités en nous serons réunis dans la Grande Salle pour une soirée d'une frivolité mesurée et convenable. Vous représenterez l'École hôte aussi j'espère que chacune et chacun d'entre vous ne fera pas le moindre faux pas et ce au sens propre du terme, parce que le Bal de Noël est fait en tout premier lieu pour danser. »
Des murmures enthousiastes s'élevèrent du coté des filles tandis qu'autour de Ron, c'était des grommellements mécontents qui se firent entendre. Derrière McGonagal, Rusard avait enfin trouvé le bon vinyle et toujours contre le mur, la professeure Vector souriait sans s'en cacher.
« Silence ! » ordonna McGonagal. Son regard sévère balaya l'assemblée. « La Maison de Godric Gryffondor inspire le respect dans le monde des sorciers depuis près de dix siècles. Je ne saurait tolérer qu'en une seule soirée vous salissiez ce nom en vous comportant comme une bande de babouins braillards et empotés ! »
Ron dégluti. Leur ancienne directrice de Maison était toujours aussi terrifiante lorsqu'elle le voulait.
« Essaye de dire ça cinq fois plus vite. » murmura l'un de ses frères
« Bande de babouins braillards et empotés, bande de babouins braillards et empotés... »
Et les jumeaux avaient toujours autant d'instinct de survie. Il était étonnant que Fred et Georges n'aient pas plus de retenues que cela.
« Danser », reprit McGonagal avec un sourire encre plus effrayant que son regard noir, « c'est laisser le corps respirer. »
Elle se tourna du coté de la salle où s'étaient installés quasiment toutes les filles.
« Dans chaque jeune fille, un cygne gracieux se cache, impatient de prendre son envol. »
« Je ne sais pas ce qui se cache en Eloise Midgen, mais ça peut pas être un cygne », chuchota Ron à Seamus, faisant ricaner l'irlandais.
La poufsouffle de cinquième année était connue dans l'école pour ses problèmes d'acné et sa figure peu gracieuse.
L'attention de McGonagal se tourna vers l'assemblée masculine.
« Dans chaque garçon, il y a un lion majestueux, prêt à se pavaner. »
Son regard balaya les étudiants assis. Ron le sentait vraiment très très mal.
« Mr Weasley », fit par déclarer la professeure de métamorphose en le regardant droit dans les yeux.
« Oui ? » déglutit-il.
« Veillez venir avec moi s'il vous plaît », ordonna-t-elle en attrapant Ron par l'épaule.
Obligé de se lever, il rejoignit le centre de pièce sous les regards goguenards de ses amis.
« Bien. Placez votre main droit sur ma taille. »
« Où ça ? » paniqua Ron
Merlin, au secourt !
« Ma taille », répéta-t-elle d'une voix indiquant clairement qu'elle le trouvait idiot de poser cette question. « L'autre bras tendu… Mr Rusard, s'il vous plaît. »
La musique s'éleva et Ron su qu'il était en ENFER. Jamais les autres n'allaient le laisser oublier ça. Les jumeau allaient être infernaux ! Et le pire dans tout cela, c'était que Ron était absolument certain que Harry, tout Poufsouffle qu'il était, savait ce que Ron endurait en cet instant précis et qu'il se foutait de sa gueule.
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Tapant dans ces mains au rythme de la musique, Harry regardait les deux danseurs évoluer au centre de la Salle Commune qui avait été vidée pour l'occasion.
Suite à l'annonce du Bal de Noël la veille par leur Directrice de Maison, les Poufsouffle s'étaient organisés pour que tous connaissent quelques dances traditionnelles afin de ne pas être ridicules face aux Français et aux Bulgares.
Le Comité des Fêtes avait demandé des volontaires pour donner quelques cours. Le premier a s'être présenté était Andrew Grant, l'un des Batteurs de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle dont la réputation de Don Juan n'était plus à faire. La seconde avait été Pricile Avery, la préfète de sixième année qui était également poursuiveuse chez les Jaunes et Noirs.
La Salle commune avait été réaménagée afin de libérer de la place pour les danseurs. Andrew et Pricile avaient décidé de faire d'abord une démonstration avant de commencer à expliquer aux autres.
« C'est impressionnant. » déclara Sally-Ann
« Ils sont très très bons. » confirma Harry. Il n'était pas un bon danseur de base, mais il avait vu suffisamment de gens danser pour savoir que Andrew et Pricile étaient plusieurs niveaux au-dessus.
« Ils font comment dans les autres maisons à ton avis ? » questionna la Née-de-Moldus aux cheveu bleus.
« McGo enseigne au Gryffies, les Serpentards savent déjà danser et les Serdaigles… aucune idée… »
Sally-Ann lança un regard fatigué à Harry.
« Je ne sais même pas si tu te fous de moi ou pas. »
« Je te jure que non. »
« McGo ? » demanda-t-elle
Un tonnerre d'applaudissements coupa la réponse de Harry. Andrew et Pricile saluèrent leur public.
« Une chose primordiale à garder en tête pour la suite », annonça Andrew, « La danse est l'expression verticale d'un désir horizontal. »
Harry pouffa, la réflexion passa largement au dessus de la tête des premières années, Sally-Ann tira la langue dégoûtée lorsqu'elle compris et la taloche que Pricile mit à Andrew résonna clairement dans la pièce.
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« Tu vas au Bal avec qui toi ? »
« A ton avis ? » répliqua Cédric
« Hey, j'ai pas dis oui ! » intervint Cho assise avec Marietta un peu plus loin. « J'attends une grande déclaration avec des ballons et des fleurs ! »
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« C'était pas si terrible. » commenta Georges.
« J'ai craché du sang pendant une bonne heure. Madame Pomfresh était quasiment en train de paniquer. Ils sont pas au point vos Nougats. » répliqua le plus jeune des fils Weasley.
Fred roula des yeux et Ron prit sur lui pour ne pas lui envoyer son pied dans les noix.
« Et sinon, tu as une fille pour t'accompagner au bal ? »
« Pas encore », dit Ron
(C'était terrible, les filles se déplaçaient en troupeau, impossible de parler avec l'une d'elle tranquille ! )
« Tu ferai bien de te dépêcher, vieux, sinon il ne restera que les moches. »
« Et vous, vous y serez avec qui ? »
Fred adressa un sourire malicieux à son petit frère avant d'envoyer une boulette de papier en direction d'Angelina. Celle-ci, coupée dans sa discussion avec Alicia leva les yeux vers lui.
« Quoi ? »
« Tu veux venir au bal avec moi ? » demanda Fred en mimant affreusement un danseur.
Angelina le jugea du regard. Elle accepta d'un hochement de tête.
« Et voilà ! »
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Ce n'était pas facile de réussir à parler seul à seule avec une fille en ce moment. Ernie avait galéré à réussir à avoir Megan sans Sally-Ann ou Hannah ou Susan… Mais enfin, il y était. Et évidemment il était paralysé. Il n'arrivait pas à poser la question.C'était impossible. Et pourtant il le fallait.
Les mots s'échappèrent de ses lèvres avant qu'il ne puisse les articuler clairement.w
« Teuvniaubalecmoi ? »
« Pardon ? »
Ernie déglutit avant de réessayer
« Tu veux venir au Bal avec moi ? »
Il était écarlate et rarement il avait autant maudit sa peau trop pale qui se colorait trop rapidement.
« Oh » s'exclama Megan, les joues colorés, « Oh, Ernie…J'y vais déjà avec quelqu'un d'autre. Je suis vraiment désolée »
Elle semblait sincère et c'était peut-être le pire dans cette histoire.
« Ah… Ça ne fait rien. »
« Je suis vraiment désolée, » répéta-t-elle.
« Ce n'est pas grave », menti Ernie, les entrailles remplies de plombs.
Mais quel con, pourquoi ai-je tant attendu ?
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« Tu vas inviter qui ? »
Léo soupira.
« C'est pas simple. »
« C'est sur. Elles sont si jeunes. »
Le serpentard leva les yeux au ciel. Son frère avait certes raison, mais il passait à coté de quelque chose de fondamental.
« Tu es le Survivant et je suis, pour ce que sait le public, le futur Seigneur Potter, les gens vont regarder. »
« Arg. »
Harry se laissa tomber sur leur canapé mental.
« Le plus simple pour moi serait d'y aller avec Svetlana." poursuivit Léo. "Le fait que son père ait été réintégré dans la Famille Black est connue. Les gens ignorent encore que je suis le nouveau Lord Black, mais comme je suis le filleul de Sirius, ils ne seront pas non surpris et balayeront l'information.
« C'est un bon plan. »
« Sauf que Svetlana y va avec Lee Jordan. »
« Sérieux ? »
« Ouais. C'est elle qui a proposé, pas lui qui a demandé. »
« Ce n'est pas étonnant la connaissant. »
« Oui. Mais ça ne résout pas mon problème. Ni le tien. »
« Et on peut pas juste dire merde et y aller ensemble ? »
Léo huma longuement puis grimaça. Bien que cette solution soit tentante, ce n'était pas la bonne.
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« Tu mens. »
Stanislas soupira.
« Morgan, pourquoi mentirais-je ? »
« Attends, c'est impossible que KEVIN ait une partenaire ! »
« Bah si. »
« QUI ? »
« Une étudiante de Durmstrang. L'amie de Gabrielle. »
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Assis sur son lit, Théodore faisait voltiger une plume du bout de sa baguette. Il était plongé dans d'intenses réflexions. Le Bal de Noël approchait à grands pas et Théodore avait déjà reçu plusieurs lettres de la part de son paternel l'« encourageant » à bien choisir sa partenaire.
Théodore savait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur sur ce coup là, sans quoi il n'était pas certain de survivre au prochain été.
L'Héritier Notts avait prit les devants et avait trouvé une cavalière avant même que les menaces à peine voilées de son père n'arrivent par hibou postal.
Il avait invité Daphnée Greengrass dès que le bal avait été annoncé. Elle avait accepté et Théodore en avait été grandement soulagé.
Les Greengrass étaient une Famille Noble et Pure et possédaient un siège au Magenmagot. Bien que les Greengrass ne soient pas des alliés des Notts, ils n'étaient pas non plus des chiens à la botte de Dumbledore. Ils étaient ancrés dans la neutralité depuis longtemps.
Lord Notts n(était pas en capacité de critiquer le choix de son fils, sachant que la seule meilleure possibilité était d'inviter Pansy Parkinson et que celle-ci était fiancée à Draconis Malfoy.
Théodore laissa la plume retomber.
Daphnée était le meilleure choix. Elle était le seul.
Lord Notts n'aurait pas supporté que son fils invite une Poufsouffle ou pire encore une Gryffondor. Il aurait consenti à une Serdaigle si vraiment aucune autre option n'était disponible.
Parmi les camarades de l'année de Théodore, Pansy était fiancée, Lise Moon venait d'une famille pure mais trop récente et surtout sans poids politique et Tracey était une sang-mélée. (Milicent Bulstrode aurait pu faire l'affaire, mais Théodore avait certaines attentes esthétique de Milicent ne remplissait pas.)
Vraiment, Daphnée était l'unique possibilité.
Du moins si Théodore voulait ne pas subir le courroux de Lord Notts.
Sur ce coup l'Héritier Notts enviait ses amis.
Blaise allait au bal avec Susan Bones. Cela avait surprit tout le monde. Ils pensaient tous qu'il irait avec Milicent Bulstrode. Celle-ci avait apparemment déjà un cavalier dont elle refusait de dire le nom. Vincent y allait avec Lise. Léo ne s'était pas encore décidé, arguant qu'au pire il irait seul.
Théodore aurait aimé avoir plus de choix. Non pas qu'il aurait fait autrement, mais juste savoir qu'il pouvait… choisir !
Et s'il s'était demandé plusieurs fois quelles robes s'accordaient avec une chevelure bleue, cela ne regardait que lui.
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Des avis pour les cavalières (ou cavaliers) des Potters?