NdlA : Cet OS était un des premier que j'avais en tête en commençant DVE mais je n'arrivais pas l'écrire. Et... oui je procrastine... Mais j'ai posté le chapitre 4 de DVE Merci Athena!
Bring him to life
Kirishima Eijiro émergea lentement du sommeil mais garda les yeux fermés.
Ses épaules et son dos le tiraillaient, comme pour le punir d'avoir dormi à moitié courbé sur ce lit d'hôpital dans une pose qui était devenu habituelle pour lui à présent.
Les bruits de pas feutrés dans le couloir, les conversations à voix basse au comptoir des infirmières plus loin. Le bip de l'électrocardiogramme, à la fois rassurant et rageant de par sa simple présence dans cette chambre dont le blanc était seulement troublé par les tâches de couleurs formées par les fleurs que leurs camarades avaient amenées et lui-même.
Le carmin remua les doigts et raffermit sa prise sur ceux de l'alité. Tièdes et toujours inertes, il tourna la tête pour les embrasser avec dévotion tout en essayant de faire taire la douleur qui lui déchirait les entrailles et la fureur qui lui donnait envie de tout casser.
Les yeux humides, il leva les yeux sur le beau visage endormi de Bakugo Katsuki qui s'entêtait à roupiller au lieu de se réveiller et de lui faire son sourire carnassier habituel.
Seuls dans la pièce, Kirishima posa la joue sur le dos de la main du cendré qu'il gardait toujours, pour le regarder dormir en lui parlant en pensée, comme si cet idiot pourrait l'entendre de là où il était. Non, il ne pleurerait pas. Pleurer voulait dire accepter la possibilité qu'il ne se réveillerait peut-être pas.
Mais tu vas te réveiller.
Je le sais.
Tu me l'as promis.
Red Riot entendit un son désagréable et il comprit que ça venait de lui. Il serrait tellement les dents que celles-ci commençaient à grincer sous la pression.
Relâchant la mâchoire, il effaçât les traces humides qui lui striaient les cils avant d'embrasser Dynamight sur le front et de lisser les draps sur son corp.
Se détournant, il sursauta en avisant Bakugo Mitsuki qui l'observait ébahie, par les vitres de la chambre qui donnaient sur le couloir. In petto, Eijiro se traita d'idiot car il n'avait même pas pensé à vérifier que les rideaux étaient tirés avant de s'endormir hier soir.
Ou peut-être qu'il l'avait fait et que c'était le personnel soignant qui les avaient rouverts pour surveiller le patient car ils avaient dû le voir dormir.
Il ne savait plus. Ni ça, ni quel jour on était. Tout était flou, sa tête semblait pleine de côton et tout ce qui comptait, c'était le corps allongé sur le lit.
Cela faisait plus d'une semaine que Bakugo était dans cet état.
Lui ne dormait que d'un œil et passait la majeure partie de son temps ici. Il rentrait chez eux environ une fois tous les deux jours pour se doucher, et faire une lessive rapide mais ne restait jamais loin longtemps.
Il avait trop peur.
La seule et unique fois où il avait accepté de se reposer et dormir une nuit dans un vrai lit, Kat' avait fait un arrêt respiratoire. Inutile de dire que Red Riot avait depuis, refusé de le quitter d'une semelle et seule la mère du blond avait réussi à le convaincre de faire ces petites pauses de temps en temps.
Bak ressemblait beaucoup à sa mère, de par son physique mais aussi par son tempérament et Eijiro adorait Mitsuki.
Celle-ci le lui rendait bien mais le carmin n'était pas certain de la réaction de la femme, aux gestes d'affection envers son fils dont elle venait d'être le témoin. Et il ne savait que faire face à son visage, larmoyant lui aussi.
— Je vous demande pardon…
— Tu aurais dû me le dire. dit-elle seulement en l'attirant à elle pour le serrer dans ses bras.
Gêné, Eijiro lui tapota maladroitement le dos et Mitsuki le serra longuement et plus fort.
Vaincu par sa sollicitude, il baissât la tête et se mordit les lèvres pour s'empêcher de hurler, pleurer ou de faire les deux en même temps.
— Ça ne change rien. reprit la mère de Katsuki lorsque Eijiro reprit contenance et elle lui prit le visage en coupe. Que tu l'aimes d'amour ou d'amitié, peu m'importe, c'est de l'amour quand même et c'est ce dont il a besoin. C'est ce dont nous avons tous besoin.
— Oui madame. dit-il en essayant de sourire mais il vit que c'était inutile de faire semblant car il reconnaissait la douleur qu'il voyait dans le regard de cette femme, car c'était celle qu'il voyait dans son propre reflet. On voulait vous le dire ensemble mais…
La femme de Masaru se tourna vers le lit où se trouvait son fils.
— Tant pis pour lui, il n'avait qu'à être réveillé. répliqua-t-elle en essuyant les larmes du vermeil du bout des doigts. Ne t'inquiète pas, je lui passerai un savon pour t'avoir faire pleurer.
— N-non, ne lui dites pas. Je…
— Je sais, je te taquine. lui dit-elle en souriant avant de l'étudier d'un œil critique.
Elle avait rencontré tous les camarades de son fils au moins une fois, mais elle avait entendu parler d'Eijiro beaucoup plus souvent que les autres.
A la lumière de ce qu'elle savait à présent, elle comprenait mieux pourquoi. Homme ou femme, elle aurait accepté n'importe qui, qui aurait été capable de supporter son fils comme son père la supportait elle et oui, Kirishima Eijiro était de cette trempe.
Mais l'homme qui se tenait devant elle était éreinté. Il lui semblait aussi qu'il avait perdu du poids et avait le visage creusé par le souci. Il fallait qu'elle le fasse se reposer.
Et manger.
Et pas forcément dans cet ordre.
_T-T_
Ragaillardi après une bonne douche et le petit somme qu'il s'était tapé pendant que la machine tournait, Kirishima reprit sa place au chevet de Katsuki.
Lorsqu'il était arrivé chez lui, Eijiro avait remarqué qu'on leur avait déposé les magazines auxquels ils étaient abonnés et il les avait donc ramenés pour avoir quelque chose à lire en dehors des cours que leur déposaient Uraraka, Midoriya ou Iida.
Après un moment passé à lire, il commençât à réviser pour un examen qu'il aurait la semaine prochaine, mais il en avait marre d'être toujours penché en avant donc il tourna sa chaise pour la caler dos au lit de Kat.
Veillant à garder dans son champs de vision les appareils qui surveillaient l'état du héros, il commençât à travailler mais quelque chose manquait. Le carmin réfléchit un moment avant de capter. Ni une, ni deux, il attrapa la main de Katsuki pour la poser sur son crâne et reprit ses révisions comme si de rien n'était, concentré.
Les maths, ça va... Jusqu'à qu'on ajoute des lettres dedans…
Ce fut tout d'abord si fugace qu'Ei s'y fit pas attention.
Ses cours lui prenaient tellement le chou qu'il avait dû dodeliner ou bouger, aussi il se tint tranquille pour ne pas déranger le malade. Mais quelques minutes plus tard, il ne put que se rendre à l'évidence : ce n'était pas lui qui bougeait la tête mais bien les doigts qui s'y trouvaient.
Se faisant violence pour garder son calme, le cramoisi se tourna lentement sur le côté et il pu enfin voir ce qu'il désirait le plus : des pupilles vermeilles posées sur lui.
Refermant précipitamment cahiers et livres qu'il balançât par terre, le rouge se rua sur le bouton d'appel qui se trouvait sur le lit avant de se mettre à caresser le visage du cendré qui était encore visiblement groggy.
— Salut toi. lui dit-il tendrement.
— Ei. crossât le blond avant de faire une grimace. Soif.
— Oui chéri, je m'en doute, mais je peux pas te donner de l'eau. Il faut que le médecin te voit avant.
Le blond esquissât un mouvement que Kiri interpréta comme un hochement de tête. Il lui caressa la joue une dernière fois avant de s'écarter pour laisser la place au docteur qui avait accourut pour examiner Dynamight.
— Je vais devoir l'ausculter et ça va prendre un certain temps…
— Oui, bien sûr. Je vais prévenir tes parents, ils ne doivent pas être loin, d'accord ? demanda-t-il à Bak qui cligna des yeux.
_T-T_
Il faisait déjà nuit, mais Red Riot était encore en train de tabasser son sac de frappe, sous la véranda. Le carmin était au bord de l'épuisement, mais il continuait de taper car sa seule autre alternative serait de se laisser choir à terre et de hurler de dépit.
Dès que Bakugo s'était réveillé, une foule de personne s'était pressées pour lui rendre visite.
Étant donné qu'il ne pouvait pas avoir plus de trois visiteurs dans la chambre, Kirishima avait dû laisser la place aux autres, sachant pertinemment que le blond avait aussi d'autres amis, proches, professeurs qui voulaient le voir et s'assurer qu'il allait bien.
Le médecin avait conclu que Katsuki s'en remettrait, comme toujours, mais que maintenant le blond avait besoin de se reposer donc plus personne ne serait autorisé à partager sa chambre en dehors des visites.
Kirishima avait joué de malchance aussi car à chaque fois qu'il était arrivé, la chambre était déjà pleine. D'un côté, cela l'agaçait mais le l'autre, le rouge s'en accommodait car maintenant que Bakugo était réveillé, la tristesse avait laissé place à la colère chez le carmin.
Tout d'abord, la colère contre Bakugo.
Il était en colère contre le blond car celui-ci s'était encore jeté au-devant du danger comme s'il était le seul héro à pouvoir s'en charger alors qu'à ce moment-là, il était déjà en piteux état et d'autres étaient présents et plus frais.
Il était en colère parce que, contrairement à ce que le blond lui avait dit, il avait fini dans cet état et qu'il avait faillit clamser dans ses bras.
Dans mes putains de bras ! pensa-t-il en assénant un puissant direct du gauche.
Il était aussi en colère contre Midoriya qui l'avait entraîné dans son sillage, comme d'habitude.
Mais ces raisons n'étaient pas les plus importantes, car Kirishima les comprenait.
Putain, j'aurais fait la même chose, bordel !
Mais la cause de sa fureur inextinguible, c'était lui-même.
Sa propre impuissance, sa propre faiblesse. C'était justement cette certitude que s'il avait été à la place de Dynamight, il aurait fait exactement la même chose.
Le truc c'est que lui ne le pouvait pas car il n'avait pas la carrure pour. Deku, All Might, Dynamight… Leurs corps réagissaient avant de penser alors que lui, c'était tout l'inverse. La peur arrivait toujours en premier chez lui et cela le paralysait.
Il se dégoutait lui-même aussi, d'être aussi en colère contre Midoriya et Bakugo. Ça, c'était ce qu'être un héro voulait vraiment dire. Ils en incarnaient l'essence, la quintessence, même. Il se dégoutait de leur en vouloir pour ce qu'ils étaient et d'en être peut-être jaloux.
Kirishima avait aussi la rage parce que, il était tombé amoureux de Bakugo précisément pour cette manière d'être : si viril, si entier que rien ne le changerait ou ne le ferait dévier de son objectif. Et c'était bien la dernière chose qu'il voulait, le changer.
— J'ai peur d'être un jour obligé de le quitter ou qu'il me quitte à cause de ça et ça me rends fou de rage ! Instinct héroïque de mes couilles !
Il balançât un uppercut de la gauche et perça le sac qui laissât derechef, échapper du sable sur le deck.
Red Riot regarda le sable s'écouler, les bras ballants, vidé.
— Et tu as parfaitement le droit d'être en colère contre lui, Kirishima-kun ! s'exclama une voix qui le fit sauter au plafond.
Plissant les yeux pour distinguer les silhouettes qui venaient vers lui, Eijiro reconnut Asui, Uraraka et Iida qui venait de parler.
— Je vote pour que tu lui en colles une la prochaine fois, au lieu de te venger sur ce malheureux sac… lui conseillât la châtain.
— … Je pense qu'il vaudrait mieux qu'il attende que Bakugo-kun soit complètement remis, cela dit… remarquât à son tour la femme-grenouille en regardant d'un air éloquent le sac éventré.
— Hé les gars, qu'est-ce que vous faites là ? leur demanda-t-il, embarrassé. Ah merde, j'ai parlé à voix haute, c'est ça ?
— Oui, mais c'est tant mieux, au moins on aura pas à demander. rit Uravity.
— Nous sommes venus voir si tu allais bien, Kirishima-kun. dit Tenya.
— Moi ? Pourquoi…
— Parce que Bakugo est un abruti et qu'une fois de plus, il a appuyé sur un de tes mauvais boutons. expliqua Ochaco avec un sourire navré.
— Je comprends que tu sois en colère, Kirishima-kun. C'est normal et j'espère que tu ne te sens pas coupable de l'être-gero.
Touché qu'ils se soient déplacés, Kirishima se posa dans l'herbe avec les autres et soupira profondément.
— Bon sang, je suis vraiment un sale type.
— Pas du tout, t'es quelqu'un de bien Kirishima-kun.
— Et d'ailleurs, Nezu-sensei et Aizawa-sensei sont d'accord avec toi-gero.
— Hein ?
— Ouaip. Les trois fauteurs de troubles vont être collés pour insubordination. Deku-kun et Todoroki-kun commencent leur peine demain et Bakugo aussi quand il sortira de l'hosto.
— Aïe…
Un ange passât.
— Je pense pas que le fait que tu aies peur fasse de toi quelqu'un de faible, tu sais. dit Ingenium tandis que Red Riot s'insultait pour avoir vidé son sac à portée d'oreille d'autrui.
— Par contre, il faut travailler sur ce problème de confiance en soi-gero.
— Le truc avec ces trois-là, ajouta Uravity, c'est qu'ils réagissent au quart de tour et bougent avant que tu aies le temps de dire 'ouf'. Croies-moi, j'en ai passé des heures à me demander si c'était moi le problème, à force de travailler avec Deku-kun mais…
— Que tu réagisses avec un quart de seconde de retard sur eux, c'est plus qu'honorable ! conclu Iida en se levant, donnant ainsi le signal du départ.
Les filles l'imitèrent quand soudain, Uravity se souvint de l'autre raison de leur visite.
— Ah ! En fait, on est aussi venu te voir parce que ton Seigneur et Maître te réclame et qu'il râle parce que tu réponds pas au téléphone.
— Pourquoi vous me l'avez pas dit plus tôt ! dit-il en sautant sur ses pieds pour se précipiter dans la maison.
_T-T_
Une heure plus tard, Red Riot retrouva Dynamight dans sa nouvelle chambre car son état ne justifiait plus sa présence en soin intensifs.
Au moment où il passât la porte, Ei remarqua que le lit du blond était jonché de cahiers et de livres, affaires qu'il reconnut bientôt comme les siennes. Il s'arrêta pour détailler la scène, avec un léger sourire.
Le carmin sentait intérieurement que si sa colère était toujours là, la satisfaction de voir le blond conscient et le soulagement l'emportaient largement. Même s'il gardait l'idée d'Uraraka de lui en coller une quand il serait rétabli.
— Putain, t'écris vraiment avec tes pieds. Comment je suis sensé rattraper les cours avec tes notes, j'y comprends queue dalle. râla le blond sans lever les yeux du cahier.
Eijiro connaissait son blond comme sa poche et il savait que son absence des derniers jours l'avait fait chier. Il lui avait manqué.
Mais il aurait aussi pu le dire plus simplement et rien que cette pensées réveilla son envie de mordre son petit-ami et pas dans le bon sens du terme.
— Si t'es pas content, t'as qu'à tenir tes promesses et ne pas finir à l'hosto pour éviter de copier sur moi. rétorqua-t-il en mettant les mains dans les poches.
Bakugo Katsuki fit une grimace à ces mots et referma le cahier qu'il lisait auparavant pour regarder Eijiro droit dans les yeux. Ils se toisèrent pendant quelques minutes en chiens de faïence.
Le carmin était planté devant Kat, bien campé sur ses jambes, et démontrant au blond que cette fois, le rouge ne reculerait pas et lui dirait ses quatre vérités.
Soudainement, Bakugo baissât les yeux, à la grande surprise de Kirishima.
— Je te demande pardon Ei.
Ledit Ei le dévisageât le temps d'une minute avant de se pincer férocement l'avant-bras.
— Te fous pas de moi, enfoiré !
— Je me fous pas de toi.
— Pourquoi tu te pinces alors ?
— Je me pince si je veux ! rétorqua Red.
— Très adulte ça, comme comportement…
— T'es vraiment mal placé pour critiquer mon comportement. gronda Kiri. Si j'étais toi, je m'arrêterais là.
Katsuki, qui savait quand même quand il avait tort, se la ferma.
Kirishima, pas dupe pour un sou, se fit la réflexion que si cela avait été n'importe qui d'autre que lui, Kat n'aurait jamais lâché le morceaux et ça serait parti en sucette.
Le blond croisât les bras et lui adressa une mine mauvaise qui donnât secrètement envie à Kirishima de l'embrasser à pleine bouche.
— Je refuse aussi tes excuses…
— QUOI ?
— … parce que je sais que tu le referai sans hésiter et pour tout te dire…
— Quoi ?
— ... je comprends.
— QU-.
— MAIS, je te mets un gage.
— QUOI ?
— Changes le disque, Bakugo. T'es rayé ou quoi ? Je t'ai dit que tu auras un gage, tu me dois bien ça.
— A quel moment ? s'insurgeât le blond.
— Au moment où tu n'écoutes personne, Bakugo. Au moment où tu choisis de passer outre les consignes. Au moment où tu choisis de te mettre en danger alors que ce n'est pas justifié!
Bon. Voilà, ça, c'est dit. pensait fatalement le rouquin pendant que Bakugo « scrognegneutait » dans son coin.
— Admettons : C'est quoi mon gage ? demanda Kat, les sourcils froncés.
— Au prochain entrainement, je t'en collerai une. déclara Kirishima Eijiro en se mordant les joues pour ne pas rire de son air outré. De la gauche.
— Si tu me dis en mode Unbreakable, autant que tu le fasse maintenant, pendant que je suis encore à l'hosto. répliqua le blond pince-sans-rire. Mais OK, c'est de bonne guerre. J'ai vraiment merdé.
— Le mode Unbreakable sera pour la prochaine fois que tu merderas et j'attendrai peut-être pas que tu te sois fait soigner.
Comme le blond ne se dérobait pas, le carmin consenti à relâcher la tension palpable dans sa posture et s'assit à côté du lit.
— Le juré prend note que l'accusé a plaidé coupable et accepte sa sentence sans rechigner. conclut-il avec un grand sourire de requin, ce qui lui valut un petit coup de cahier sur le crâne.
— Viens ici, grogna Katsuki en lui faisant de la place sur le lit. Faut que tu me lises ce que tu as écris, t'écris vraiment comme un putain de toubib.
— Hé! Craches pas sur les toubibs parce que c'est grâce à eux que tu peux encore me casser les oreilles... le réprimanda-t-il gentiment.
Red Riot s'allongeât aux côté de Bakugo pour pouvoir lui lire ses notes tout en ayant la tête posé son torse.
Son oreille tout contre son cœur, pendant qu'il lui faisait la leçon, le carmin passât un bras sur le ventre de l'autre pour être plus à l'aise.
Bercé par les battement de son cœur, Kirishima ne tint pas dix minutes avant de somnoler alors que le cendré le câlinait en silence. Katsuki l'embrassât sur le front et lui posa la joue dessus en souriant.
— Hé, t'es sensé m'aider à rattraper mes cours, là. Qu'est-ce que je vais faire de toi, hm ? lui chuchota-t-il.
—… t'aiderai demain… sommeil… ta faute...
— Je suis désolé. répéta le blond en l'embrassant encore une fois.
— Suis encore en colère. grogna Eijiro en remuant pour se caler plus étroitement contre le corps de Katsuki.
— Oui, je sais.
Bakugo Masaru et Mitsuki entrèrent dans la chambre de leur fils avec le médecin qui venait vérifier les constantes du malade.
Après plusieurs questions réponses données à voix basses, le docteur annonçât aux parents avec regret que les heures de visites étaient terminées.
Donc il fallait réveiller le jeune homme qui dormait sur le malade pour que celui-ci puisse se reposer. Le malade en question commençait à faire une mine patibulaire, quand sa mère s'interposa.
— Laissez-le. Il se reposera mieux comme ça, docteur.
Sans insister, le soignant prit congé pendant que madame Bakugo disait à son fils à grand renfort de gestes que 'On va discuter plus tard, toi et moi' et que celui-ci lui faisait signe de déguerpir pour ne pas réveiller l'objet de leur future discussion.
