chapitre III : disparition

Diluc point de vue :

Les jours suivant se passèrent de la même manière. Je me levais tôt le matin pour bosser dans les vignes, l'après-midi sur la paperasse, puis le soir au bar. Cependant, une chose étrange se passa, cette chose concernait une certaine personne. En temps normal, il venait tous les soir boire à mon verre, il me taquinait comme à son habitude et il ne payait pas automatiquement ses additions. Cependant, cela faisait des jours qu'il ne s'était pas montrer. Dans les premiers jours, je n'y accordais pas plus que ça d'importance, ne pas le voir me faisait des vacances et je m'en portais bien.

Un jour passa, puis deux puis trois. Il ne vint toujours pas. Je ne voulais pas que son absence me fasse un effet, mais ne pas le voir me faisait quelque chose ; et cela malgré moi.

Le soir tombé et le monde battant son plein dans le bar, je servais des verres de vins au clients quand venti entra dans le bar. C'était peut-être une occasion de lui poser des questions. Il me fit un signe dés son entré dans le bar.

–Venti : salut diluc, la forme ?

–Diluc : oui. Tu veux du vin comme d'habitude ?

–Venti : oui sert-moi en un verre

–Diluc : bien

Je sortis une bouteille de vin de pissenlit, son vin préféré, puis lui en servit un verre. Je voulais lui demander pour Kaeya, mais je ne savais pas comment amorcer la question. Je servis un client quand ce fut lui qui amorça la question en premier, d'une façon indirecte.

–Venti : Kaeya ne vient plus depuis plusieurs jours, tu ne saurais pas quelque chose ? Mon copain de beuverie me manque un peu

–Diluc : pourquoi je saurais quelque chose ? Je ne sais pas pourquoi il ne vient plus, je pensais que tu le saurais toi, vu comment vous êtes proche à chaque fois

–Venti : et non, je n'ai aucune nouvelle de lui...

–Diluc : « he merde, si lui ne sait rien, je vais devoir aller questionner jean en personne... »

Je soupire intérieurement, si j'allais demander à jean si elle avait des nouvelles de kaeya, je suis sure qu'elle allait m'embêter avec ça par la suite. Mais si c'était l'unique solution, j'allais lui rendre visite le lendemain matin.

Je soupire une nouvelle fois, et pas intérieurement, un comportement qui attire l'attention de venti ; ce dernier me regarde et sourit d'amusement.

–Venti : avoue tu voulais me poser la question si je l'avais vu ou pas

–Diluc : boit au lieu de dire des bêtises , je m'en fiche de ce qui peut lui arriver

–Venti : oui oui si tu le dis il sourit amusé mais sache que je m'inquiète ne plus le voir, il a dû lui arriver quelque chose selon moi

Venti soupire, je pouvait sentait qu'il s'inquiéter pour son ami. De mon côté, je ne voulais pas me l'avouer, mais je m'inquiétais aussi pour kaeya.

Le reste de la soirée, je continua de servir les clients, mais sans être totalement présent. Je ne pouvais m'empêcher d'être ailleurs par moment, charles me remplaça à des moments en voyant mon état. Je pouvais voir qu'il s'inquiétait pour moi.

L'heure de fermer le bar venu, je soupire derrière le bar à ranger les bouteilles et faire un peu de menage ; charles vint vers moi.

–Charles : diluc ?

–Diluc : oui charles ?

–Charles : qu'est-ce qui t'arrive ce soir ? J'ai bien vu que tu allais mal, tu étais pas totalement là. Quelque chose te perturbe n'est-ce pas ? Tu peux tout me dire, je ne vais pas te juger

–Diluc : il soupire oui quelque chose me perturbe...c'est étrange qu'il ne vienne pas boire, ça ne lui ressemble pas

–Charles : tu parles de kaeya. C'est vrai que c'est étrange, tu comptes faire quoi ?

–Diluc : aller voir jean directement pour savoir ce qu'il se passe. Je peux te laisser fermer le bar ?

–Charles : oui je m'en charge, va te reposer, tu en as besoin.

Je remercia charles pour être aussi compréhensible envers moi, il avait toujours été un bon ami. Je rentra en avance chez moi, ce qui surpris mes collaborateurs et mes servantes. Je vis adeline venir vers moi.

–Adeline : monsieur diluc, vous rentez tôt, vous avez faim ?

–Diluc : non merci, je vais me coucher directement.

–Adline : bien monsieur est un peu inquiète de le voir dans cet état

Je n'avais pas faim aujourd'hui, et je savais que cela allait inquiéter l'ensemble du domaine.

Je me dirigea vers ma chambre, me changea et me coucha.

Le lendemain matin, je me leva tôt, il était 8h. Je devais aller voir, comme prévu hier, jean au QG de l'ordre de favonius. Une fois levé et changé, je descendis dans la salle à manger ; le déjeuner était prêt sur la table. Chacune des servante le salua, ainsi qu'ernest et elzer.

–adeline : bonjour monsieur, le déjeuner est prêt

–Diluc : bien merci

Le déjeuner se passa dans le calme. Après le repas, je réunis à un même endroit mes deux collaborateurs pour leur expliquer que ce matin j'avais une affaire à régler, et donc que je ne serais pas libre pour travailler avec eux. Sur le moment, tous deux comprirent et partirent travailler. Il était temps pour moi de me rendre au QG de l'ordre, je partis donc en direction de la ville.

Une fois arrivé dans la cité de Mondstadt, l'ambiance dans les rues étaient calme et peu de gens s'y promenait ; normal vu l'heure qu'il était. Je finis par arriver devant le QG de l'ordre de favonius, les gardes surpris de me revoir de nouveau sur les lieux. Je pénétra dans le bâtiment avant de toquer au bureau de jean. Cette dernière fut surprise de ma venue, elle était sur de la paperasse déjà à cette heure-ci.

–jean : diluc ? Surprise je suis surprise de te voir ici

–diluc : oui je me doutes bien. Déjà sur la paperasse dés le matin à ce que je vois

–jean : et oui, on a toujours du boulot. Dis-moi, pourquoi tu es venu me voir ?

–Diluc : « bon c'est le moment » je suis venu pour...savoir si tu savais où était kaeya

J'avais fini par réussir à le dire. Je vis jean me regarder avec d'autant plus de surprise suite à ma question. Il lui fallut quelques minutes pour se reprendre, elle me regarda.

–Jean : tu veux savoir où est kaeya ?

–Diluc : oui il ne vient plus au bar depuis trois jours exactement, ça ne lui ressemble pas

–Jean : hum...je peux te dire où il est en effet. Tu es venu voir la bonne personne. Il est parti en mission il y a trois jours. Je suis aussi inquiète de ne pas le voir revenir

–Diluc : en mission ? Quel genre de mission ?

Je m'étais mis en mode « interrogateur », c'était plus fort que moi. Jean était la seule qui pouvait me dire ce que je voulais savoir.

–Jean : c'était une mission concernant des activités étranges dans la région. Après votre mission, on a remarqué des activités étranges à nouveau, des monstres assez nombreux qui attaquaient des passants et qui bloquaient les routes. Kaeya a prit l'affaire en main mais on a aucune nouvelle de lui depuis

–Diluc : d'accord je vois...tu sais dans quelle zone il est parti ?

–Jean : il a prit la route menant vers le nord-est, les endroits des accidents étaient nombreux à examiner. Tu veux faire quoi diluc ? Je vois bien que tu t'inquiète pour lui, sinon tu ne serais jamais venu me voir

–diluc : hum

Sur le moment, mon « hum » était clair. Il signifiait que, en effet, je m'inquiétais pour kaeya. J'étais surpris de moi-même.

–Diluc : je veux le retrouver

Ma réponse était sortie toute seule d'entre mes lèvres, cela me surpris moi-même. Je vis Jean sourire face à ma réponse.

–Diluc : pourquoi tu souris ?

–Jean : je t'ai jamais vu aussi honnête que maintenant. Bon, tu penses sérieusement qu'il y a un souci alors ?

–Diluc : il vient boire dans mon bar tous les soirs, et ses missions il les gère vite en général. Je l'ai bien vu en étant en mission avec lui durant deux jours.

–Jean : tu as sans doute raison, ça ne lui ressemble pas. Je ne veux pas t'inquiéter encore plus, mais il a dû lui arriver quelque chose.

–Diluc : je vais le retrouver

–Jean : tu ne sais même pas où chercher

–Diluc : ne t'inquiète pas pour ça je vais m'en sortir. J'ai fait parti de l'ordre il y a quelques années je te rappel

–Jean : bien je te laisse gérer aussi. elle fouille les papiers et lui en passe les papiers relatant les lieux des accidents, tu auras peut-être des pistes là-bas.

–Diluc : bien il prend les papiers

–Jean : fait attention diluc, ne te mets pas en danger

Je savais bien que jean tenait à moi, on était amis depuis des années maintenant. Je lui souris et lui assura que tout allait bien se passer. Les feuilles de missions en mains, je quitta le QG de l'ordre de favonius. Je regarde les feuilles un instant pour voir le chemin à prendre : j'allais passer vers le bois des murmures et le lac tombétoile, puis mon voyage allait me mener vers la falaise arrachétoile. Ce fut le chemin tracé par les accidents et j'étais sûre d'une chose, kaeya serait revenu depuis longtemps si tout allait bien.

C'est ainsi, une inquiétude malgré moi, que mon long voyage commençait. Pour ce voyage, j'avais préparer un sac de voyage avec de quoi cuisiner, j'avais aussi prévenu mes collaborateurs que j'allais être absent un long moment. Je ne savais pas combien de temps cette mission allait durer, mais je prendrais le temps qu'il faut pour le retrouver.

Au bout de plusieurs heures de marche, j'arrive sur le premier lieu des accidents, je peux voir des traces de combats ; je regarde de plus près pour voir des traces de glace. Kaeya était bel et bien passé par là.

Je continue mon voyage. J'arrive vers le lac tombétoile, le lieu où lors de notre mission nous avions fait une pause. Le temps était ensoleillé, un ciel bleuté sans nuages ; j'en profite pour faire une pause. Je sortis les feuilles de mission, prit un stylo et je raye d'une croix chaque endroit vu. C'était un moyen pour moi de voir où j'étais passé et où je n'étais pas passé.

Assis au pied de la statue des sept, mon regard sur le plan de son trajet, mon esprit fut d'un coup ailleurs. J'avais insister pour partir à sa recherche mais je me posais plusieurs question : où se trouve t-il ? Est-ce qu'il est encore en vie ? Des questions dont je n'avais pas les réponses. Je soupire longuement avant de me relever, il était temps que je me remette en route ; j'avais encore de la route.

Ma prochaine destination fut la falaise arrachétoile. Je battus des monstres au passage, tout monstres qui se mirent sur mon chemin goûta mon épée. La journée passa vite, la nuit tombée il était temps pour moi de m'arrêter pour la nuit. Je trouva des petites ruines où me poser pour la nuit. Je résuma donc cette première journée de recherche dans ma tête. J'avais visité la moitié des lieux, mais aucune trace de kaeya, j'avais juste trouvé des résidus de glace, signe qu'il y était bel et bien passé.

Je n'avais toujours pas de piste concernant kaeya, mais je ne laissais pas tomber. C'est cette pensée en tête que je me laissais aller au sommeil.

Le jour suivant, je repris la route vers ma prochaine destination. Je marcha quand soudainement, je remarqua un détail. J'avais devant moi des ruines où des monstres créchaient en groupe. Je pus remarquer aussi un petit détail qui avait toute son importance. L'un des monstres avait sur sa hache des cristaux de glace, ils étaient récent. Je n'attendis pas une seconde et je me dirige vers les monstres. Mon épée en main et mon regard rouge vif, sans même avoir fait un compte rendu des monstres présent, j'attaque et je mets ko les quelques brutocollinus de présent. Puis je m'attaque au brutoviandus à la hache, ce dernier tente de m'attaquer dont j'esquive son coup ; je le mets ko avec plusieurs coups d'épée. Je regarde ensuite un mage de l'abîme cryo qui tenta de fuir, une fuite en vain ; je le rattrape à temps et l'attaque d'un assaut brûlant. Tandis qu'il gémit de douleur, je m'approche de lui avec un regard noir et le menace d'une main de feu.

–Diluc : je te préviens je ne suis pas d'humeur. Tu as intérêt à répondre à mes questions

–mage : et si je refuse de parler ?

–Diluc : le brûle d'une main de feu

–mage : ah !

–Diluc : si tu parles pas, je te torture jusqu'à ta mort. Bien, première question, j'ai vu des cristaux de glace sur la hache de ton amis, ils viennent d'où ?

–Mage : il souffre de brûlures ils viennent d'un chevalier qu'on a affronté

–Diluc : un mec de grande taille, des cheveux long bleuté attaché sur le côté et un cache œil ?

–Mage : oui c'était ça...

–Diluc : il est où dorénavant ? il refuser de répondre, il le brûle à nouveau

–mage : ah ! Il est tenu captif car nos maîtres...

–Diluc : qui sont ?

–Mage : les fatuis

–Diluc : bien, dis-moi où ils sont et je te laisse tranquille.

Un sourire « bienveillant » sur mes lèvres, un faux bien sure, le mage finit par lâcher l'information. Je savais à présent où il était. Le mage pensait que on calvaire était finit, mais je l'acheva d'un coup d'assaut brûlant. Pour ce qu'il avait oser faire, il le méritait.

Le lieu indiqué était non loin d'ici, à quelques heures de marche. Sur le chemin, plein de question trottait dans ma tête, comme : est-ce qu'il allait bien ? Lui ont-ils fait du mal ?. Je n'espérais pas, j'espérais qu'il aille bien et qu'il ne soit pas blessé.

Après avoir marcher quelque heures, je finis par arriver sur les lieux, je me trouvais au temple des Mille Vents. C'était un Colisée en ruine, un gardien des ruines gardant les lieux. Si ce monstre se mettait sur son chemin, il s'en chargerais sans pitié. Les fatuis l'avait sûrement engagé pour protéger les lieux. Un combat s'annonçait.

Je m'approche du gardien des ruines, ce dernier se réveillant et faisant des bruits mécaniques. Je brandis mon épée et l'attaqua en premier. Je lui porte des coups d'épée sur ses jambes pour le figer sur place, puis je l'attaque à coup d'assaut brûlant sur son corps de métal. Battre un gardien des ruines n'était pas une chose facile, loin de là. Le gardien se remit debout et lança son rayon sur moi, j'esquive l'attaque pour lui lancer dessus mon attaque ultime, aurore ; mon oiseau de feu attaque le gardien et finit par le mettre à terre. Je repris mon souffle, maintenant il était temps d'aller secourir kaeya.

Le combat fini, je regarde les lieux pour repérer une quelconque entrée souterraine ; je remarque des grillages non loin de ma position. Je m'en approche pour trouver une façon de les ouvrir. Je fouille quelques minutes les alentours avant de trouver une clé cachée ; j'ouvre sans attendre le grillage puis je pénètre dans les souterrains.

Les ruines avaient des galeries souterraines, je m'en doutais un peu. J'avance avec prudence dans les nombreux couloirs que comporté les galeries, quand soudainement j'entendis des voix ; c'était sûrement les voix des fatuis. Je me planque derrière un mur et les écoute parler.

–Fatui : alors le prisonnier ne parle toujours pas ?

–Fatui 1 : non et c'est agaçant, on va le faire parler ne t'en fait pas. Il sera bien obligé sous la torture.

–Fatui 2 : je vous rappel qu'il ne faut pas trop abîmer la marchandise.

–Fatui : on va juste un peu l'abîmer

Tout en les écoutant, je sentis le sang bouillir dans mes veines, il était hors de question qu'ils torturent kaeya et j'étais sure qu'il était ici, mon instinct me le disait. Je n'attendis pas une seconde et me montra devant eux ; ils étaient surpris de me voir.

–diluc : bonjour messieurs. Vous allez rien faire à ce prisonnier

Par la suite, sans attendre, je commença un combat contre eux ; je les attaque à coup d'assauts brûlants puis je fait apparaître mon oiseau de feu qui fonce sur eux et leurs fait des dégâts.

Kaeya point de vue :

Entendant du bruit, j'ouvre les yeux et regarde autour de moi. C'est vrai que j'étais prisonnier d'un groupe de fatui.

Revenons à trois jour plus tôt. J'étais parti en mission, une mission banale ; je devais m'occuper de diverses accidents sur les routes, des monstres attaquant des passants et bloquant les routes. Je savais que cette mission me prendrais à peine une journée.

Je quitta la cité de Mondstadt, sac de voyage en main. J'avais prévu de quoi cuisiner sur place ainsi que les feuilles de missions.

Mon voyage se passa bien jusqu'à que je tomba sur un groupe ennemi, je les observa quelques minutes ; il y avait un regroupement de mage de l'abîme, deux cryo. Sur le coup, je me maudit ; j'étais tombé sur le pire élément pour moi qui est de l'élément cryo. Je savais que je pourrais rien faire contre eux. Soudainement, alors que j'avais prévu de les éviter, les deux mages se retrouvèrent derrière moi et m'attaquèrent. Je me pris un jet de glace, je ne pus esquiver à temps. Je me pris quelques dégâts, je grimaça sur le coup ; puis je vis une silhouette humaine venir vers moi, c'était un fatui. Il fallait que je tombe sur un fatui en plus de deux mages cryo, ce n'était pas mon jour de chance.

Le fatui se pencha vers moi.

–Fatui : ta tête me dit quelque chose...c'est toi et ton ami qui ont mis à néant notre plan. A cause de vous on n'a pas pu faire ce qu'on avait prévu

–Kaeya : et c'est bien fait il sourit amusé

–Fatui : tu vas le payer, toi et ton ami. D'ailleurs il n'est pas avec toi quel dommage.

–Kaeya : je vous interdit de le toucher

Rien qu'à l'idée que ce fatui touchait à diluc, je sentis un sentiment de rage monter en moi ; il était hors de question qu'il le touche ou même qu'il l'approche. Sans attendre et sans que je puisse me défendre, perdant connaissance suite à un coup du fatui ; ce dernier me mena à un endroit inconnu.

Quand je rouvris les yeux, je regarda autour de moi et je pus voir que j'étais dans une cellule fermé d'une grille en fer. Mes poignes liés entre eux par une corde, je posa l'une de mes mains sur ma tête, je saignais un peu. Ce fatui n'était pas allé de main morte sur son coup. Je grimaça un peu avant d'entendre une voix me parler. Le fatui était à présent accompagné de deux autres fatui.

–Fatui : notre prisonnier est enfin réveillé

–Kaeya : espèce de salaud

–Fatui : quelle vulgarité. Avec mes amis on a décidé de ce qu'on allait faire pour la suite. Ton cher ami le mage de feu, on va le faire venir et s'en occuper. Vous allez mourir ensemble puisque tu tiens tellement à lui

–Kaeya : votre plan ne va pas marcher, il ne viendra jamais

–fatui : ho moi je pense que si, il ne laisserait pas son coéquipier seul dans des ennuis.

–Kaeya : je vous interdit de le toucher, si vous le touchez...

–Fatui : tu vas faire quoi enfermé dans cette cellule haha il rit

Les fatuis rirent ensemble avant de le laisser seul dans la cellule. J'espérais, sur le moment, que diluc ne vienne pas, je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur.

Le temps passa. Je ne savais pas combien d'heure ni de jours, mais j'étais sure que j'étais dans cette cellule depuis environs deux jours. Durant ses quelques jours, je subis des tortures de la part des fatuis pour me faire cracher des informations sur mon coéquipier, des informations de que je refusa de donner. Pour rien au monde, je mettrai en danger diluc. Mon corps couvert de blessure, je tins le coup.

Les fatuis parlant entre eux, j'entendis soudainement du bruit, il venait de l'extérieur. Je me demande ce qu'il se passait. J'entendis ensuite une voix plus que familière, je ne pouvais me tromper ; c'était la voix de diluc. Je n'arrivais pas à le croire, il était venu.

J'entendis les bruits d'un combat, l'oiseau de feu de diluc apparaissant dans mon champ de vision. Diluc se battait seul contre les fatuis. Il se passa quelques minutes avant que je n'entende plus rien. J'attends quelques minutes avant de voir apparaître, sous mes yeux, diluc en personne. Il semblait un peu essoufflé du combat.

–diluc : kaeya tu vas bien ?

–Kaeya : diluc...tu es venu...comment tu as su ?

–Diluc : tu n'étais pas venu au bar depuis trois jours, et puis jean s'inquiétait aussi

Sans attendre, diluc ouvrit la porte à l'aide de la clé, il s'approche de moi et regarde mon état. Je lui souris pour le rassurer malgré mon état.

–Kaeya : je vais bien

–diluc : tu es couvert de blessure oui ! Allez on y va, on rentre à la maison

Diluc s'occupe de défaire les liens retenant mes poignets avant de me soutenir, un bras autour de ma taille. Il me dit de me tenir à lui, une chose que je fis avec difficulté. Nous sortons de la galerie souterraine sans attendre, la nuit était tombée. Je regarde le ciel puis diluc.

–Kaeya : il fait nuit on fait quoi ?

–Diluc : on va camper, j'ai vu un camp de briguant pas loin. Et je m'occuperai de tes blessures

–Kaeya : tu es si attentionné envers moi il grimace un peu c'est étrange venant de toi

–Diluc : tais-toi et laisse moi faire

Comme prévu, nous nous dirigeâmes vers le camp de briguant en question. Il était désert et abandonné depuis des mois. Diluc me pose en douceur sur le sol avant de sortir de son sac de voyage de quoi soigner. Je fus étonné de voir qu'il avait de quoi soigner sur lui. Diluc s'approche de moi et me regarde.

– Kaeya : tu n'es pas obligé tu sais

–Diluc : laisse moi juste faire tu veux. Enlève ton haut, il gêne pour les soins

–Kaeya : oui oui il sourit amusé, et enlève son haut avec difficulté

–Diluc : il le regarde Qu'est-ce qu'il t'ont fait ?

–Kaeya : ils m'ont torturé pour me faire cracher des informations sur toi...je n'ai rien dis. Tu as dis que j'avais disparu depuis trois jours c'est ça ?

–Diluc : oui c'est ça

Diluc, à ce que je voyais, avait sur lui pas mal d'éléments de soin dans son sac. Il avait des pansements, des bandes et du désinfectant. Je n'étais même pas surpris, diluc avait toujours été prévenant. Il se mit à désinfecter mes plaies avant d'y poser des pansements puis un bandage ; je le laisse faire pour ne pas me faire engueuler par ce dernier. Quelques minutes plus tard, je fus bandé de partout, sur le torse, les bras et une bande autour de ma tête ; j'étais beau à voir dans cet état, j'en ris de moi-même. Diluc me regarde bizarrement en m'entendant rire.

–Diluc : pourquoi tu ris ?

–Kaeya : haha non c'est rien, juste je ris de moi-même. Vu mon état, ce n'est pas moi qui va cuisiner j'imagine, donc ça sera toi

–Diluc : tu devines bien. Tu n'es pas compliqué en nourriture

–Kaeya : je suis sure que ça sera délicieux

Je souris à diluc, ce dernier détourne le regard et se lève. Il me dit de rester ici le temps qu'il aile chercher des fruits et autre éléments ; je reste sur place sans bouger et je l'attends. Il revint quelques minutes plus tard, je me demandais ce qu'il allait faire avec ; une réponse que j'eus en le voyant sortir du poisson de son sac, ce dernier emballé dans des grandes feuilles. Je devina facilement ce qu'on allait manger ce soir. Il y avait du poisson, des champignons, des herbes aromatiques, du riz et des fruits de la région. Je le regarde cuisiner, il cuisinait juste mais c'était tellement rare à voir que je profitait de la vue.

–Diluc : je rêve ou tu me regarde cuisiner ?

–Kaeya : tu ne rêves pas, c'est tellement rare

Je ne pouvais m'en empêcher de le taquiner, et cela quel que soit mon état. Je m'attendais à qu'il me frappe, mais rien. Il se contenta de me regarder, de dire un « hum » puis de continuer à cuisiner. Je fus un peu surpris de son comportement.

Quelques minutes plus tard, le repas était prêt, et l'odeur donnait faim. Diluc avait disposé le plat dans deux petits bols, le poisson disposé sur le riz accompagné d'une sauce au champignons. Diluc ne faisait pas les choses à moitié.

–Diluc : après toi, tu m'en dira ce que tu penses

–Kaeya : « ça donne faim son plat... » bon appétit !

Comme demander, je goûte en premier ce plat. Le poisson était parfaitement cuit, le riz croustillant devenu fondant avec la sauce gourmande. J'en vins à me demander comment il a pu cuisiner un tel plat. Sa cuisine était bonne, je ne pouvais le nier. Il me regarde, attendant mon avis.

–Diluc : alors ? C'est suffisamment bon à ton goût ?

–Kaeya : oui, je ne savais pas que tu savais si bien cuisiner mon cher diluc. C'est un honneur de pouvoir goûter ta cuisine

–Diluc : hum, mange au lieu de dire des bêtises

Je ris à la réponse de diluc, puis nous mangeâmes dans le calme. La nuit était paisible et nous avions un ciel noircit avec les étoiles en vue ; un cadre magnifique dont il serait inhumain de s'en plaindre. Ce repas fut excellent, et pour bien finir les fruits furent agréable. Je resta mi-allongé sous l'abri, tandis que diluc resta à côté de moi. Je le regarde, pensif d'un coup. Je me posais plusieurs question dont il aurait sûrement les réponses.

–Kaeya : dis-moi diluc ?

–Diluc : qu'y a t-il ?

–Kaeya : tu m'as dis comment tu as su que j'étais en danger, mais tu m'as trouvé comment ? Je pouvais être n'importe où

–Diluc : j'ai questionner un mage de l'abîme. J'ai vu des cristaux de glace sur la hache de l'un des monstres, j'ai de suite su que tu étais passé par là. Il m'a dit où tu étais, voilà tout

–Kaeya : je vois...et le bruit à l'extérieur de la planque ?

–Diluc : un gardien des ruines il griffonne quelques symboles sur les feuilles de mission

–Kaeya : tu t'es battu à de nombreuses reprises pour moi...tu dois être blesser aussi non ? Tu vas bien ?

–Diluc : il rit sans pouvoir s'en empêcher et c'est toi qui est blessé qui me dit ça. Non je vais bien, juste fatigué de tous ses combats. Cette nuit nous sera bénéfique, on partira à l'aube, on a de la route à faire. Dès rentré, je te confierai à l'église et les sœurs pour les soins, je n'ai fais que les premiers soins que je pouvais

–Kaeya : oui oui

Diluc était anormalement attentionné envers moi, j'en fus encore surpris mais d'un autre côté, son comportement me toucha.

Il était temps de laisser le sommeil nous prendre pour une bonne nuit réparatrice, et vu mon état il avait raison, j'en avais bien besoin. Cette nuit, je dormis en toute sécurité, au côté de diluc.

Point de vue général :

Le soleil se levait sur le temple des Mille Vents, un vent de fraîcheur venant réveiller en douceur les deux coéquipiers. Diluc fut le premier à se réveiller et s'étira légèrement ; kaeya fut le deuxième à se réveiller et fait attention à ses blessures. Tous deux mangèrent des fruits avant de se mettre en route.

Kaeya marche lentement, vu ses blessures, sous l'œil bienveillant de diluc. Ils avaient à peu près une journée de marche pour arriver à la cité. Diluc marcha à côté de Kaeya, tout en veillant sur lui du coin de l'œil et dans un silence calme et non pesant ; un geste de la part de diluc qui ne déplut pas à ce dernier. Ils firent quelques poses durant la journée, l'état de kaeya demandant des pauses à des moments.

Arrivé devant la grande porte de la cité, ils se dirigent vers la cathédrale ; les habitant les regardaient avec inquiétude, les bandages de kaeya en vue.Tous deux arrivent devant la cathédrale, ils purent voir, devant les lieux, Jean. Cette dernière arrive vers eux, une inquiétude dans le regard. Elle vit de suite l'état de kaeya.

–Jean : kaeya, diluc ! J'étais tellement inquiète

–Kaeya : salut jean lui fait un signe de main

–Diluc : jean, demande à barbara de le soigner s'il te plaît, j'ai fait les premiers soins comme je pouvais

–Jean : bien, kaeya suis-moi. Diluc, merci de nous l'avoir ramener en vie

–Diluc : de rien, je vous laisse, je peux vous le confier à présent

Diluc avait fait sa part du boulot, dorénavant ça serait à barbara de faire la sienne. Il laisse donc kaeya entre les mains de jean et de barbara, il put rentrer au domaine de l'aurore ; il avait un bar à ouvrir ce soir, mais avant une petite pause ne lui ferait pas de mal.

Du côté de kaeya, ses blessures n'était pas si grave que ça. Barbara l'ausculte quelques minutes avant de lui prodiguer les soins. Jean regarde barbara faire.

–Jean : alors ses blessures ?

–Barbara : elles ne sont pas grave, mais il lui faudra du repos. Les premiers soins de sieur diluc ont beaucoup servi

–Jean : bien, kaeya tu es en repos plusieurs jours, c'est un ordre

–Kaeya : bien madame il sourit amusé je suis solide ça ira. Je peux rentrer chez moi c'est bon ?

–Jean : oui mais tu te repose, pas de bêtises surtout

–Kaeya : oui oui

Kaeya comprit la leçon, il devait se reposer plusieurs jours le temps que son corps s'en remette. Rentré chez lui, il habitait un petit appartement non loin du bar le cadeau de l'ange ; il repensa à cette journée pleine de surprise.

Kaeya point de vue :

Arrivé chez moi, mon petit appartement bien douillé qui me suffisait largement, je me pose dans le salon en douceur. Mes blessures me faisait encore un peu mal et mon corps était lourd. En effet, j'avais besoin de repos.

Posé sur mon canapé, je repensa à cette journée pleine de surprise. Je n'avais pas prévu de me faire kidnapper par des fatuis, mais ce ne fut pas l'élément le plus surprenant que j'ai pu voir. Je fus surpris de voir diluc venir à mon secours, le connaissant, cette idée ne m'aurait pas venu à l'esprit. Il s'était montré si hargneux à me sauver, puis il s'était si bien occuper de moi après. Le voir si attentionné et bienveillant avait été à la fois choquant et touchant.

Je souris encore à y repenser. Je ne sais pas si j'allais au bar ce soir ou pas, la chose la plus importante était de me reposer.

C'est le sourire aux lèvres que je ferme les yeux, et je me laisse aller au sommeil.