Le soir venu, Momonga attendait dans sa chambre en lisant un livre pour tenter de se vider un peu l'esprit. C'était son premier jour dans ce monde et beaucoup trop de choses étaient arrivées en même temps. Il ne savait qu'en penser. I tentait aussi tant bien que mal de calmer l'excitation qu'il ressentait pour la nuit à venir. Bien qu'il ne fut pas vierge, il savait que cette nuit aller être bien au-delà de ce qu'il avait pu faire avant.
Il y eut un petit coup à la porte et il entendit des gens rire comme si une belle farce se préparait.
- Tu peux entrer. Ordonna-t-il en ne sachant pas à quoi s'attendre.
La réponse lui donna tout de suite son visage humain. Demiurge fut pousser par les autres dans la pièce, vêtu de lingerie en dentelles surmonter d'un peignoir translucide qui ne laissait rien à l'imagination de ce qui se trouvait en dessous. Même sa poitrine a eu droit à un soutien-gorge qui mettait en avant sa taille.
Remarquant les changements de son Seigneur, Démiurge dansa nerveusement d'un pied à un autre se demandant si Momonga aimait ce qu'il voyait.
- C'est une idée de Shalltear. Elle a dit puis qu'elle ne peut pas vous servir en premier, elle donnera des idées pour que toutes vos épouses futures et actuelles puissent vous plaire correctement.
- C'est une excellente idée. Viens ici.
Il obéit aussi vite que son ombre ne pouvait bouger et se positionna devant Momonga assis sur le lit. Ce dernier mit ses bras autours de ses hanches et le rapprocha de lui, appuyant sa tête contre le ventre de son partenaire, ressentant une chaleur qu''il ne pourrait pas ressentir en dehors de ces moments, dans son corps de mort-vivant.
- Seigneur Momonga.
- Ne t'en fais pas, Demiurge. Il n'y a aucun souci. Mais avant de commencer, il faut que nous puissions parler de quelque chose.
L'archi-démon commençait à paniquer. Il ne savait pas de quoi l'autre voulait parler. Et s'il ne voulait plus de lui et si en réalité il ne voulait pas de lui pour porter ses enfants, ses héritiers. Peut-être même qu'il allait le re,voyer d'ici sans poser un seul doigt sur lui.
- A quoi tu penses encore, Demiurge ?
- A rien.
- Vraiment ?
- Je suis désolé.
- Ça te fait peur ce que je veux te dire alors que je ne t'ai encore rien dit.
Momonga le bascule sur ses genoux en position de mariée sans attendre et le serre contre lui, une main explorant ses fesses à travers sa culotte.
- Seigneur Momonga ! ne put s'empêcher de crier le serviteur.
- Oui ?
- Je...
Il se ratatina dans les bras de son maitre incapable de dire autre chose. Cela fit rire ce dernier.
- Tu sais. La dernière chose que je désire est de vous forcer à faire des choses. Je sais que j'ai parlé de te mettre enceinte et autres, mais si tu ne te sens pas à l'aise, c'est la dernière occasion que je te donne de fuir.
Demiurge s'accrocha à la robe de Momonga.
- Loin de moi cette idée. Je suis tellement honoré d'être le choix du Seigneur. Je ne pourrais jamais reculer.
- Bien j'espère que tu assumeras.
Le maitre de Nazarick invoqua une bouteille dans laquelle il y avait une potion qui alternait entre le rose et le violet.
- Bois-le. Dans le futur, ça peut nous faciliter les choses.
Sans poser de question, il s'exécuta et fit couler la potion dans sa gorge. La minute suivante tout son corps se mit à se sentir chaud et il se tortilla sur les genoux de Momonga qui lui caressait la tête avec un regard fier.
- Supporte-le un peu plus. Je vais t'aider dans quelques secondes.
Le démon put sentir l'intérieur de son ventre être réorganiser et irradier une chaleur insoutenable que seule le contact glacé de son partenaire apaisait.
- Momonga-sama.
- Tu y es presque.
C'est là qu'il put le sentir, le liquide qui coulait maintenant de ses fesses, trempant ses sous-vêtements. Le rouge de son visage devint plus prononcé alors que Momonga l'allongeait maintenant au centre du lit et prenait position entre ses jambes grandes ouvertes. Le baiser qui suivit le priva d'air pendant un moment et une fois lâché, il en voulait plus et toujours plus.
- Momonga-sama.
- Oui, Demiurge ?
- Je vous veux. Je vous veux tellement.
- Ça fait mal.
- Où est-ce que ça fait mal ?
- Là.
Il releva ses hanches plus hauts et poussa sa culotte d'un doigt pour montrer à son partenaire son trou humide qui avait déjà trempé ses sous-vêtements.
- Ne t'en fais pas. Je vais te combler bientôt.
En disant cela, Momonga lui enleva le peignoir ou plutôt le déchira tout bonnement avant de saisir ses deux pectoraux dans ses grandes mains. Leur sensibilité foudroya le système nerveux de Démiurge qui cria sur le coup. Mais il n'eut pas pitié du pauvre archi-démon. Il continua en jouant avec ses tétons, les pinçant, les appuyant, les griffant délicatement avant d'en mettre un dans sa bouche et de le mordre.
Démiurge n'en pouvait plus. Son maitre jouait si bien avec sa poitrine. Il avait l'impression qu'il aurait bientôt un orgasme. Son pénis était tendu au possible dans la minuscule culotte dont le matériau de haute qualité ne voulait pas craquer.
Après les avoir maltraité de ses mains et de sa bouche, il les suça plus fort pour faire sortir le lait. Les gémissements de Demiurge atteignent un autre niveau alors qu'un de ses tétons est pressurisé à fond pour faire sortir tout ce qu'il avait.
- Momonga-sama. Momonga-sama. Je vais jouir. Pas comme ça. S'il vous plait.
Malgré ses supplications, son maitre n'arrêtait pas. Le liquide qui coulait de ses fesses devint encore plus abondant mouillant maintenant les draps qui absorbaient les fluides grâce à un sort adapté. La libération tant attendue ne vint pas non plus. Bien que ça lui était vraiment agréable lorsqu'on jouait avec sa poitrine, il lui manquait quelque chose pour atteindre le nirvana.
Prenant son courage à deux mains et rassemblant le reste de force qu'il avait dans son corps, Démiurge attrapa le membre de Momonga à travers ses vêtements et se mit à le malaxer doucement, contemplant son poids et sa taille. A cette action, le maitre de la tombe ne put que grogner de contentement et de surprise en jetant un coup d'œil menaçant à son partenaire qui arborait un regard coquin.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux me rendre fou ?
- Je vous veux, Momonga-sama. Ma poitrine...ce n'est pas assez.
Grognant plus fort, il arracha sa culotte, un peu de regret dans les yeux.
- J'aurais aimé te baiser avec ça sur ton corps, mais ce sera pour une autre fois.
Le ventre de Démiurge fut prise d'une chaleur heureuse en entendant que son seigneur voulait continuer à l'inviter dans son lit. Le lubrifiant naturel qui coulait de lui se fit plus épais et il bougea ses hanches de manière séduisante, invitant Momonga à le déflorer plus vite que ça. Tout ce qu'il récolta fut une violente gifle sur la cuisse qui le fit gémir dans les aigues.
- Je sais ce que tu veux, mais sois un peu plus patient. Je te promets que je vais te le donner.
Ses jambes furent remontées contre sa poitrine alors que Momonga descendait ses caresses. Les baisers dans le cou se sont transformés en morsures sur les cuisses puis enfin la langue de son partenaire eut un premier contact avec son bourgeon, le faisant immédiatement crier de plaisir. Sans prévenir, elle entra et l'explora de fond en comble. Son maitre se régalait de sa viscosité sur tous les endroits qu'il pouvait atteindre, plongeant son subordonné dans un plaisir extatique.
- Je vais venir. Prévint-il.
Il fut de suite couper dans son plaisir par Momonga qui se releva en s'essuyant les lèvres. Choqué de la perte soudaine alors qu'il était aux portes du 7ième ciel son reflex fut d'appuyer sur la tête de son Seigneur pour que ce dernier retourne entre ses jambes.
- Tu m'as l'air très pressé.
Ivre de plaisir, Démiurge ne put même pas s'excuser de son acte, se contentant s'écarter son propre trou avec ses doigts pour inviter son seigneur à le ravir.
- Nous avons encore toutes la nuit pour ça. Répondait Momonga, taquin, retirant à Demiurge un son de détresse.
Il rit doucement à l'attitude de son subordonné qui à ce niveau avait déjà abandonné toute politesse et n'agissait plus que par instinct. Il retourna l'embrasser en changeant de position, mettant l'archi-démon au-dessus de lui, ses jambes écartées de part et d'autres de ses cuisses. Pendant qu'il l'embrassait à lui faire perdre le souffle, il descendit l'une de ses mains sur ses fesses qu'il malaxa comme bon lui semblait avant de retourner s'occuper de l'ouverture qui redevenait humide.
Deux de ses doigts se frayèrent facilement un chemin dans les entrailles chaudes et collantes arrachant à Démiurge un cri de plaisir et il s'effondra à moitié sur celui qui le tenait entre ses bras, les siens autour de son cou, les yeux fermés et la bouche ouverte pour accueillir les baisers et laisser sortir des bruits de contentement.
Momonga s'amusait en préparant son partenaire pour ce qui l'attendait. Il a commencé par explorer les murs serrés en grattant doucement aussi profond que ses longs doigts pouvaient aller. Puis a fait des va-et-vient délicats pour ne pas le blesser et a enfin commencé à faire des mouvements de ciseaux pour agrandir un peu plus le chemin.
Le corps de Démiurge devenait de plus en plus chaud. Ça le consumait de partout. Le plaisir courait dans ses veines. Il pouvait le sentir alors qu'il ne pouvait pas en ressentir exactement l'origine puis que tout son corps était malaxé et jouer par les mains et la langue talentueuse de son seigneur. C'était pour lui une douce torture, la plus belle et la plus agréable. Mais il en voulait plus. Oui, toujours plus. Après tout, ce n'était autre que sa nature d'être cupide.
Après plus d'un quart d'heure de taquineries et quatre doigts plus tard, Momonga décida qu'il était enfin temps de donner à Démiurge ce qu'il méritait. Il retira ses doigts coupant une fois de plus brusquement le plaisir dans le corps du démon qui se mit à gémir, attristé par sa perte.
- Doucement, je vais te donner mieux. Je vais te donner ce que tu veux. Ta patience a payé.
Démiurge frotta sa tête entre le cou et l'épaule de Momonga. Ce dernier se contenta de se débarrasser de ses vêtements avec un sort. Il avait assez attendu et il avait assez fait attendre son partenaire pour aujourd'hui. D'une main, il tenait la hanche de Démiurge et de l'autre son érection sur laquelle il le fit doucement descendre, les dents serrées.
- Merde ! Tu es serré.
- Momonga-sama !
Le gardien du 7ième étage avait du mal à croire que ça lui arrivait. Il se faisait déflorer par son maitre et c'était l'une des choses pour lesquelles il ne pouvait que rêver, des heures en arrière. Petit à petit, chacun des trente centimètres entrèrent profondément dans son corps, facilités par l'abondance de glaire.
Dès qu'il fut complètement assis dessus, le pénis frôla quelque chose à l'intérieur de lui qui n'était pas là avant et ses tétons se remirent à gicler du lait alors qu'il expérimentait son premier orgasme sec. Sans attendre qu'il s'en remette, Momonga bougea doucement de l'intérieur vers l'extérieur pour tâter le terrain.
- La potion que je t'ai donné aide habituellement à la reproduction d'espèces qui n'ont pas assez de femelles. Ça t'a aidé à avoir un utérus fonctionnel. Tu le sens ? Demanda-t-il en buttant contre son col avec sa bite.
Le mouvement provoqua un autre orgasme à Démiurge et cette fois-ci son sperme s'échappa en mince filet sur le ventre de Momonga.
- Je n'en peux plus. Je vais...Je vais...
- Nous n'avons pas encore commencé.
Il le mit à quatre pattes dans le lit, lui debout en dehors et se mit à le labourer vigoureusement sans laisser de repos au serviteur qui criait de toute sa voix. Le pauvre ne pouvait même plus tenir droit avec ses bras, obligé de les croiser devant lui y nichant sa bouche, les yeux révulser et prenant tout ce que son seigneur lui donnait. Il avait l'impression d'avoir des orgasmes toutes les deux secondes.
- Ton canal vaginal est tout nouveau et doit être très sensible en ce moment. C'est le meilleur moment pour te donner des enfants. Ça correspond presque à une chaleur animale.
Demiurge n'entendait même plus ce qu'il lui était dit. Il voulait que Momonga vienne et l'inonde de sa semence. Un certain vide s'était formé en son sein malgré les nombreux orgasmes qui le traversait, sec ou pas. Il avait besoin d'être ensemencé. En pensant à ça, son entrée se contracta un peu plus quémandant impérieusement au pénis qui la labourait. Les hanches de Momonga frappaient plus fort et le bruit de ses couilles contre la peau de ses fesses gagna un autre décibel.
- Je vais venir, sois prêt.
La seule énergie que déclencha cette phrase dans son corps l'aida à lever les hanches aussi hautes que possibles et à cambre comme personne n'en serait capable. Momonga ne se fit pas attendre et se déversa quelques minutes plus tard dans l'utérus nouvellement formé. Ce fut l'orgasme le plus puissant que Démiurge avait expérimenté jusque-là, manquant de le faire tomber dans les pommes, mais le laissant dans un état euphorique. La chaleur de la semence verser en lui le remplissait totalement.
Le sperme de Momonga était accompagné par sa magie qui rendait l'esprit de Démiurge groggy parce qu'il n'arrivait pas à l'absorber d'un coup. Ça le fit tomber dans un état de mi- sommeil dont il cherchait désespérément à se débarrasser afin de continuer de servir son Seigneur.
- Nous aurons encore d'autres occasions lorsque ton corps sera nettement mieux habitué à ma présence. Repose-toi.
Comme c'était son maitre qui le lui permettait si gentiment, il se laissa tomber dans un sommeil réparateur. Il ne sentit même pas que son seigneur n'était pas sorti de lui, mais les arrangeaient dans le lit de manière à ce qu'il puisse dormir confortablement, le sexe encore dur en lui.
« Je devrais lui demander si ça ne le dérange pas la prochaine fois. Mais le souci est surtout la quantité de magie. Jusqu'à quand ça peut l'endormir si je ne fais pas attention ? C'est vraiment dur d'être ultra-puissant des fois. »
Momonga ne pouvait pas dormir, même dans ce corps d'humain alors il passa le reste de son temps en regardant le visage de Démiurge au repos.
Lorsque le matin vint et que son serviteur ne donnait toujours aucun signe de réveil, il fut contraint de se retirer doucement, provoquant un mouvement et un gémissement de détresse qu'il combla en caresses. Il lui laissa ses vêtements de la veille pour son odeur et son propre coussin avant d'entendre toquer à la porte.
- Oui ?
- Nous sommes là pour vous aider à vous préparer pour la journée, seigneur Momonga.
- Vous pouvez entrer.
Lorsque les servantes passèrent la porte, il était déjà redevenu un squelette. Malgré le fait qu'elles savaient qu'elles ne devaient pas être trop curieuse, elles ne purent s'empêcher de jeter un coup s'œil sur le corps de Démiurge que sa respiration faisait monter et descendre en rythme. Toutes eurent le rouge aux joues en remarquant les profondes morsures sur tous les endroits qui leur étaient possible de voir. Personne à part certains gardiens n'auraient imaginé leur maitre en un amant aussi passionné. Mais d'un côté, c'était une bonne chose.
Elles l'aidèrent à se préparer. Une fois sa tenue enfilée, il se dirigea vers le lit avant de pousser les cheveux qui tombait maintenant sur le visage de Démiurge.
- Je reviendrai bientôt. Le prévint-il, même s'il ne pouvait pas l'entendre. Quand il se réveillera, ne le laissez pas sortir d'ici. Il doit se nourrir et se reposer. Compris ? Ordonna-t-il à Yuri Alpha.
- Bien entendu, vous pouvez compter sur moi.
Ce n'est qu'à ce moment qu'il s'en alla afin de régler les soucis logistiques de Nazarick et de s'entrainer un peu à la magie. Bien qu'il aurait aimé rester, il y avait encore une multitude de chose à prendre en compte avant de se penser en sécurité et de vaquer à son bon vouloir. Ce fait n'était pas vraiment une nouveauté dans sa vie. Après tout, il y avait plein de chose qu'il n'aimait pas qui sont pourtant arrivées dans sa vie et à chaque fois il arrivait à s'arranger. Cette fois, ne fera pas exception.
