Chapitre 7 - Celui qui jouait aux Bavboules
La première semaine de cours fut des plus éprouvantes. Les journées s'enchaînaient à une telle allure qu'il me semblait n'entendre que le réveil du petit matin.
Les professeurs réclamèrent les devoirs faits pendant les vacances et Doug récolta quelques points en moins en constatant qu'il les avait tous oubliés chez lui. Il me demanda de bien vouloir écrire à sa mère afin qu'elle lui envoie ses parchemins : « si je le fais, tu peux être sûr que le hibou se perdra en chemin », soupira-t-il.
J'avais grande hâte d'être en week-end : le soleil avait enfin fait son apparition et Finn nous proposa une baignade dans le lac noir avant l'arrivée des premières fraîcheurs de l'automne. Hélas ! un incident de potion en décida autrement.
Les cours présidés par le professeur Slughorn faisaient partis de mes matières préférées. Les copains aimaient se moquer de moi : j'étais le chouchou du professeur et nul doute que je serais invité l'année prochaine au Club de Slug. Bien qu'au début, je me rebiffais (triste constat : le « même pas vrai d'abord! » agrémenté d'une langue tirée n'a jamais été une plaidoirie des plus fructueuses), j'avais fini par hausser les épaules. Grand bien me fasse si je posais un orteil dans le club très select de Slughorn ! C'était le tremplin assuré pour ma carrière d'alchimiste…
Toujours est-il que j'étais content de retrouver le chemin des cachots en ce jeudi matin, pour un double cours avec les Gryffondors.
Slughorn m'adressa un joyeux sourire tandis que je rejoignais ma paillasse en compagnie de Bram. Le professeur échangea quelques paroles aimables avec certains élèves, ignorant d'autres (oui, Slughorn marquait sa préférence). Lorsque le silence se fit, il nous souhaita la bienvenue à son cours et nous indiqua la recette pour composer une potion à hérisser les cheveux.
Je laissai discrètement le soin à Bram d'allumer le feu sous nos deux chaudrons pour faire bouillir de l'eau, quand la porte du cachot s'ouvrit sur la fille de Gryffondor aux cheveux courts. La mine renfrognée, elle s'avança sous le regard curieux des élèves jusqu'au professeur et lui tendit un mot.
— Très bien, Miss O'Dea : dépêchez-vous de rejoindre une table !
La seule paillasse de libre était celle que je partageais avec Bram : elle la rejoignit en traînant des pieds et la moue frondeuse. Je fis mine d'être absorbé par le contenu de mon chaudron, jetant quelques gouttes de force à mon breuvage bouillonnant.
Toute la classe travailla presque dans le silence : de là où je me tenais, j'entendais Finn ne cesser de ricaner tandis qu'il découpait une tranche de chou péteur et deux Gryffondors s'essayèrent au duel magique avec leurs cuillères en bois.
Penché au-dessus de mon Manuel avancé de préparation de potions, je suivis à la lettre la recette : je pilonnai deux mesures d'orties avec trois yeux de poissons jusqu'à obtenir une poudre que je m'empressai de plonger dans mon chaudron. Bien évidemment, je dus supporter les commentaires de Libatius, qui ne cessa de critiquer chacun de mes gestes.
«Deux pieds, tes yeux de poissons ne sont pas frais là! Tu veux empoissonner ton buveur ou quoi? Doucement, les queues de rats, sinon ton chaudron va péter! ».
Une vingtaine de minutes plus tard, ma potion prit la délicate couleur verte qu'elle était censée arborer, à ma plus grande satisfaction. Slughorn vint me féliciter — un peu trop bruyamment, j'en convins — lorsqu'il passa près de ma table.
— Excellent, Monsieur Witty, comme toujours ! s'exclama-t-il en m'accordant au passage cinq points.
« Ouais, bah c'est pas fini! La partie la plus délicate arrive : va falloir lancer un sortilège de durcissement maintenant ».
Je déglutis péniblement. En général, je trouvais la parade avec Bram : je l'aidais dans la préparation de sa potion, et lui jetait les sortilèges sur mon chaudron lorsque j'en avais besoin.
« Deux pieds, va falloir te grouiller si tu veux pas que ta potion tourne! »
Bram était occupé à ranger les queues de rats dans les grandes étagères de l'autre côté du cachot. Un coup d'œil à la fille me fit comprendre que je pouvais faire une croix sur son aide : elle avait la mâchoire tellement crispée que je craignis qu'elle ne se brise quelques dents.
Je pris alors ma baguette, bien décidé à lancer ce maudit sortilège.
« Tu peux le faire, deux pieds ».
Mes mains tremblaient et une pellicule de sueur froide me couvrit le front. Je pris une profonde inspiration, pointai ma baguette au-dessus du breuvage et…
— Duro!
La potion m'explosa à la figure et son contenu s'éparpilla tout autour de moi ; quant au chaudron, je dus lever les yeux pour le retrouver fiché au plafond.
« Ah ouais… c'est pas gagné, deux pieds! ».
La bonne nouvelle, c'était que la potion fonctionnait : mes cheveux étaient tout hérissés sur le sommet de mon crâne, provoquant les éclats de rire de la part de mes camarades ainsi que de Slughorn : il rit tant que sa bedaine tressauta.
La mauvaise nouvelle était que le contenu de mon chaudron avait également éclaboussé ma voisine : sa chevelure rousse auréolait son visage rougi par la fureur.
— Espèce de… crétin ! fulmina-t-elle. Abruti de Poufsouffle !
La classe hurla de rire face à la déconvenue de la fille, qui n'apprécia pas être la risée de tous. Mortifié, je vis sa main tâtonner jusqu'à sa baguette magique : que m'aurait-elle fait si Slughorn ne l'avait pas interpelé ?
— Allons, Miss O'Dea, ce n'est pas si grave que ça ! Dans quelques heures, il n'en paraîtra plus.
La colère ne la quitta cependant pas et elle ne cessa de me lancer des regards furieux pendant tout le reste du cours. Enfin, le professeur nous donna dix centimètres de parchemin à faire sur les effets des queues de rats sur la potion étudiée avant de nous libérer.
Alors que je rangeais mes affaires, la fille se pencha vers moi pour me chuchoter :
— Toi et moi : duel dans quinze minutes. Rejoins-moi dans la cour centrale.
Elle ramassa son sac et sortit des cachots, bougonnant toujours.
— Tout va bien, Eugène ? s'inquiéta Bram en me voyant soudain pâlir.
— Elle… elle réclame un duel ! m'affolai-je.
— Ah… fut la réaction de mon ami.
— Qu'est-ce que je vais faire ?
— Tu dois immédiatement informer le professeur.
Du menton, il me désigna Slughorn qui s'affairait près du placard à ingrédient. Je fus bien tenté de le voir avant de secouer la tête : mon honneur et ma fierté ne pouvaient rapporter à un adulte qu'une élève voulait me défier à un duel que j'étais pourtant sûr de perdre.
— Eugène, soupira Bram, si cette jeune fille avait exigé un duel à Finn ou à Doug, je n'aurais rien dit. J'y serais même allé, juste pour le plaisir de voir les garçons se faire rétamer. Mais toi ! Je te rappelle que tu ne sais même pas lancer correctement un Alohomora ![1]
Je grognai : il avait raison, bien sûr. Cependant, je ne voulais pas m'apporter plus d'ennui que je n'en avais déjà : je savais les Gryffondors très revanchards.
— Ou alors, je peux aller lui parler, et empêcher cette fille de faire des bêtises, dis-je, songeur.
— Eugène, soupira Bram.
— On est des Poufsouffles, non ? Notre adage, c'est de ne pas chercher les embrouilles. La diplomatie reste la meilleure option.
— C'est la chose la plus stupide que je n'ai jamais entendue. Tu ne veux pas lui offrir des cookies tant que nous y sommes ?
Bram accepta pourtant de me suivre (au moins, pouvais-je compter sur lui pour amener les morceaux désartibulés de mon corps à l'infirmerie en cas de problème) et nous prîmes ensemble le chemin menant vers la cour. Peu d'élèves traînaient dehors : l'heure du déjeuner avait sonné, et, à l'instar de Doug et de Finn, une grande partie s'était rendue à la Grande Salle.
Elle m'attendait devant la fontaine de l'hippogriffe aux ailes déployées, faisant les cent pas et regardant sa montre à intervalle régulier. La potion finissait de faire effet, mais ses cheveux roux étaient encore mal coiffés, lui donnant l'allure d'un scientifique moldu un peu fou. Elle fut ravie de me voir.
— Je croyais que tu te défilerais, le crétin.
— Et pourtant, je suis là. Écoute, je suis désolé pour la potion. Je t'assure que je ne voulais pas que ça se termine de cette manière. Mais je ne contrôle aucun de mes sortilèges et je…
— Je m'en moque, me coupa-t-elle. À cause de toi, je suis la risée des Gryffondors. J'exige réparation !
J'eus un soupir : n'en faisait-elle pas un peu trop ? Je compris pourtant que je ne pourrais entamer la moindre conversation avec elle. Je posai mon sac sur le sol et sortis ma baguette magique.
— Si tu t'attends à une joute magique digne de ce nom, tu risques d'être déçue, la prévins-je avec une grimace.
La fille leva haut un sourcil.
— Je peux savoir ce que tu comptes faire avec ta baguette ?
— Eh bien ! te défier en combat singulier ! Ne réclames-tu pas vengeance ?
— Et tu as cru que je voulais t'affronter à la baguette, surtout après avoir subi tes exploits en cours de potion ? Il te manque une noise au cerveau ou quoi ?
« Mais alors, tu veux pas… », bredouillai-je minablement. Derrière moi, j'entendis Bram glousser de ma déconvenue.
— Mais non, triple buse ! Nous allons régler ça avec des Bavboules, dit-elle en sortant un sac de billes de sa poche.
— C'est pas un peu… ringard comme manière de se venger ? marmonnai-je tout en la regardant tracer un rond parfait sur le sol.
Elle me jeta un regard noir « il se débine, le Poufsouffle? » lâcha-t-elle avant de s'asseoir en tailleur à l'extérieur du cercle, m'invitant à faire de même. Dans sa grande mansuétude, elle me céda un jeu de Bavboules. Toutes les petites billes étaient transparentes et contenaient chacune un liquide qui clapotait doucement.
Comme beaucoup d'enfants, j'avais adoré jouer aux Bavboules à mon entrée au collège : pensez donc ! un jeu où de petites sphères crachaient sur l'adversaire un liquide malodorant à chaque point perdu ! Mais, j'avais fini par abandonner ce jeu démodé au profit d'autres activités bien plus intéressantes — telle que la botanique ou la lecture un peu particulière de livres… J'avais quelques vagues souvenirs des règles du jeu, mais pas assez pour songer à lui mettre une raclée en bonne et due forme. En revanche, je vis bien que j'avais affaire à une professionnelle des Bavboules quand je la vis sortir d'un air suffisant ses petites billes dorées estampillées aux couleurs de Gryffondors.
Le quart d'heure qui suivit fut le plus éprouvant de ma courte carrière de sorcier. Une lueur de détermination brillait dans les yeux de mon adversaire et un joyeux rire sortait de sa bouche à chaque point que je perdais. Bien sûr, aucune de ses billes n'explosa, alors que je perdais consciencieusement mes quatorze points octroyés.
— C'est bon, tu t'es assez vengé comme ça ? marmottai-je après que la dernière a giclé sur mes yeux.
Elle hocha la tête d'un air victorieux : « œil pour œil, dent pour dent! » lâcha-t-elle avec un sourire espiègle.
La tradition voulait que le perdant garde sur lui la puanteur des Bavboules toute la journée. Stoïque, je me levai donc et repris mon sac. À mes côtés, Bram faisait son possible pour ne pas se moquer de ma déconvenue. Quant à moi, les joues rougies par la honte d'avoir si lamentablement perdu, je saluai la Gryffondor d'un geste de la tête : « au plaisir de ne jamais te recroiser! », bougonnai-je avant de tourner les talons et de rentrer au château.
Bram m'emboîta le pas et nous rejoignîmes ensemble la Grande Salle pour le déjeuner. Je fus, bien naturellement, le centre de toutes les attentions, l'odeur nauséabonde que je dégageai malgré moi y étant sans doute pour beaucoup[2]. Je pris soin de me tenir le plus éloigné de mes congénères afin de ne pas les déranger : Finn et Doug, venant à notre rencontre pour connaître les raisons de ce bannissement forcé, opérèrent rapidement un demi-tour avec des rires moqueurs ; seul Bram, le plus fidèle et courageux de mes amis, prit place devant moi.
— Allez, tu peux me l'avouer maintenant, dit-il tout en me regardant me servir d'une part de tourte aux champignons.
— T'avouer quoi ?
— La Gryffondor… tu l'as laissé gagner, n'est-ce pas ?
J'aurais pu lui mentir, lui dire que oui, en effet, dans un élan chevaleresque, j'avais cédé la primeur de la victoire à cette jeune fille…
— Passe-moi du jus de citrouille, veux-tu ? marmonnai-je, le bout de mes oreilles me chauffant désagréablement.
oOo oOo oOo
Ne supportant plus les railleries incessantes de mes camarades, je trouvai refuge dans mon petit jardin secret après les cours, faisant l'impasse sur le thé et les petits gâteaux qu'offrait la Grande Salle.
C'était à la lisière de la Forêt Interdite que je cultivais mon potager, dans un endroit assez reculé pour que personne ne le trouve, sans pour autant empiéter sur la Forêt.
Agenouillé sur le sol, les mains et les ongles pleins de terre noire et grasse, je plantai les graines d'Hellébore noir que Bram m'avait offert durant l'été. J'avais bien l'intention d'en étudier la pousse et ses propriétés, notant déjà sur un petit carnet que je gardais dans mon sac la date de plantation.
— Tiens ! Mais c'est le petit Witty ! rugit une grosse voix par-dessus mon épaule.
Je me retournai vivement : « Hagrid ! » lançais-je, ravi de la présence du garde-chasse.
Il était le seul à connaître l'emplacement exact de mon petit lopin de terre, découvert par hasard trois ans auparavant alors qu'il chassait d'immondes limaces responsables de l'anéantissement de ses cultures de ses citrouilles. Depuis, il venait volontiers voir mes boutures et n'hésitait pas à me prodiguer certains conseils pour améliorer la pousse.
À l'abri sous mon arbre à Pipaillons dont les branches se balançaient sous le vent léger, nous échangeâmes les dernières nouvelles : nos vacances respectives, la douceur de ce mois de septembre, la reprise des cours et l'atterrissage spectaculaire de l'Hypérion.
— Alors, que fais-tu pousser de beau cette fois-ci ? me demanda Hagrid tout en s'intéressant aux quelques graines racornies que je tenais encore dans la main.
— De l'Hellébore noir, dis-je avec un sourire. J'ai hâte de voir sa floraison, c'est prévu pour décembre ! Vous saviez qu'on les appelait aussi les Roses de Noël ?
Hagrid ne partagea pas mon enthousiasme : il me rappela que cette fleur était couramment utilisée pour les élixirs peu recommandables, dont certaines avaient des propriétés, disons… récréatifs[3].
— Je veux juste étudier sa floraison, c'est tout, marmonnai-je en rougissant.
— Et je peux savoir comment tu les as eus ?
Comme je ne pouvais pas dire que c'était Bram qui les avait chipés dans les réserves de son oncle Petyr, je mentis en annonçant que je les avais trouvés dans la boutique de mon grand-père. Hagrid eut l'air de se contenter de cette information et changea de sujet :
— J'allais oublier ! Un troupeau de Veaudelunes a élu domicile à l'orée de la Forêt interdite, tout près de la trouée des Chaporouges. Si ça t'intéresse, je pourrais t'emmener aller les voir un soir !
Et pas qu'un peu ! Je lui donnai rendez-vous le dimanche après le dîner devant sa cabane afin d'aller voir au plus près ces animaux absolument fantastiques.
Je m'en frottai les mains d'avance : en plus d'être particulièrement rare à étudier, j'espérais aussi pouvoir récupérer un peu de leurs crottes afin de mener quelques expérimentations sur mon pied de Bubobulb afin d'accroître la qualité de son pus…
oOo oOo oOo
— J'AI ÉTÉ PRIS !
Je me réveillai en sursaut, le cœur battant la chamade. Que se passait-il ? Chester poussa un feulement de mécontentement avant de lancer un regard noir au fauteur de troubles. Il se terra ensuite sous mon lit, pestant, marmonnant et grognant comme il savait si bien le faire.
Je mis la main sur ma paire de lunettes et contemplai d'un air hagard Finn se tenant au pied de mon lit, un immense sourire se dessinant sur son visage.
— Qu'est-ce que tu racontes ? marmonnai-je, encore ensommeillé.
— Tu as devant toi le nouveau batteur de l'équipe de Quidditch des Poufsouffles ! C'est Chatterjee Kapoor qui vient de me l'annoncer.
— Mais c'est une super nouvelle ! m'exclamai-je en quittant mon lit pour lui serrer la main.
— Et tu ne peux plus te défiler, Witty : tu as désormais l'obligation d'assister à tous les matchs des Poufsouffles pour me soutenir ! Tu me l'as promis !
Je grimaçai. Le Quidditch n'était pas du tout ma tasse de thé et je regrettai amèrement d'avoir conclu ce pacte en première année.
Après bien des débuts difficiles où la mésentente régnait chaque jour dans notre dortoir les premières semaines à Poudlard, nous nous étions juré une longue et fidèle amitié un jour d'octobre, après que Doug a subi les affres des Serpentards : ces messieurs avaient trouvé particulièrement drôle d'enfermer ce pauvre Spellman dans les toilettes des filles du deuxième étage (nous ignorions alors l'existence du fantôme de Mimi Geignarde, qui s'était fait un plaisir de cafarder notre présence auprès des professeurs lorsque nous étions venus le délivrer). Nous avions vengé notre ami, bien sûr, et c'était là qu'était née notre indéfectible amitié.
Finn me fit promettre de descendre dans la grande salle pour fêter l'évènement en compagnie des autres et je filai dans la salle de bain pour le préparer.
— N'aurais-tu pas voulu toi aussi rejoindre l'équipe ? me demanda Chester lorsque je sortis une demi-heure plus tard, les cheveux encore mouillés.
— Non merci ! dis-je en enfilant un pull aux couleurs de Poufsouffle. Je ne tiens pas à me ridiculiser sur un balai ni à finir à l'infirmerie à chaque match.
Chester soupira :
— Tu manques trop de confiance en toi, Eugène, me sermonna-t-il.
— Peut-être, mais il n'empêche que même si j'étais un as du pilotage de balai de course, je ne voudrais pas faire partie de l'équipe !
— Et pourquoi donc ?
— Je ne peux qu'imaginer la pression que va subir ce pauvre Finn durant les prochains mois ! Les autres joueurs vont compter du lui et la moindre faute, même minime, retombera sur lui. Et puis, je n'ai jamais rien compris aux règles du Quidditch, et moins je participe à des matchs, mieux je me porte ![4]
Chester ricana avant de se rouler en boule pile sur le rayon du soleil qui frappait mon lit encore défait. L'instant d'après, il ronflotait doucement, enveloppé par la chaleur réconfortante du soleil, et je le laissai faire sa sieste pour rejoindre les copains et célébrer la nomination de Finn.
Note de bas de page
1. L'autrice plussoie.
2. Imaginez un mélange d'œufs et de poissons pourris, saupoudré d'une délicate fragrance de poubelle…
3. Oui, oui, vous avez bien lu.
4. L'autrice aimerait remercier ici Eugène de ne pas aller voir un match de Quidditch. En effet, pour avoir déjà participer à la rédaction des affrontements pour une autre camarade de Poufsouffle, retranscrire un match est en vérité long et chiant.
Le mot de la fin
Un nouveau chapitre ! Hourra !
J'espère que vous allez bien et que ce nouveau chapitre illuminera votre journée (comment ça, je rêve ?). Certes, cela fait un bout de temps que je n'ai pas posté, mais les chapitres ne sont pas écrits en avance et je les écris un peu quand je les sens... (mais ne vous inquiétez pas, j'ai le synopsis et le résumé de chaque chapitre !).
Je ne sais pas encore quand le prochain paraîtra, mais je fais au mieux, promis ! En tout cas, je vous remercie du fond du coeur de continuer à lire cette histoire !
A bientôt pour la suite !
Votre Citrouille
