Trois jours.
C'est le temps que cela prit à Végéta pour finalement se faire entraîner par Raditz et Nappa aux Quartiers.
Et le voilà assis en leur compagnie dans ce lieu reclus du vaisseau, entouré de soldats et de putes à la vie misérable et en manque de compagnie. L'endroit puait le sexe, l'alcool de mauvaise qualité et les corps qui avaient trop travaillé. Il faisait sombre, les lumières tamisées aux teintes orangées ne leur permettant pas de distinguer avec clarté les visages éteints de ceux qui fréquentaient cette partie du vaisseau. Il y avait beaucoup de bruit, la musique et les cris des soldats enivrés abondants la place, ainsi que quelques gémissements étouffés provenant des chambres occupées derrière la scène, sur laquelle dansaient une femelle et un mâle à la peau jaune tachetée de rouge, complètement nus et blasés de l'être.
Végéta détestait venir ici. Il y avait suivi Nappa et Raditz, mais il avait exigé de s'attabler en retrait, à l'arrière de la pièce, afin d'éviter de se mêler à cette faune qu'il méprisait copieusement. Ils buvaient tranquillement leur breuvage, une espèce de purée verte fermentée au goût âpre, qui n'avait absolument rien à voir avec le goût complexe et délicieux de la bière qu'ils avaient goûté sur Terre.
Cela faisait à peine deux minutes qu'ils étaient arrivés, et déjà, quelques femmes avaient commencé à tourbillonner autour d'eux. Raditz les observait avec intérêt, tandis que Végéta avait les yeux posés sur la table pour éviter d'entrer en contact avec leurs regards insistants. Nappa, lui, avait déjà une femelle, nommée Rhissia, assise sur ses cuisses. Il était un habitué de la place, et il semblait affectionner celle-ci en particulier.
-Prince Végéta, dit cette dernière d'un ton mielleux en caressant la tête dégarnie de Nappa de ses longs doigts. On ne vous voit pas souvent par ici. Soyez le bienvenu.
Végéta ne répondit pas. Il n'avait rien à dire à cette femelle dépravée.
-Évite de lui parler, dit Nappa à la femelle. Il n'est pas de très bonne humeur. Il n'aime pas les Quartiers.
-Pourquoi être venu, alors? lui demanda-t-elle.
Nappa et Raditz échangèrent un regard.
-Il a des besoins, comme tout le monde, s'empressa d'expliquer le Saiyan à la longue chevelure.
Celui-ci fit signe de s'approcher à une femme aux cheveux longs et blonds qui rôdait autour de leur table. Cette dernière sauta sur l'occasion, et se plaça juste devant Raditz avant de se mettre à danser de façon suggestive. Végéta leva les yeux vers elle l'espace d'une seconde. Il la vit se dandiner en caressant la peau bleue presque translucide de ses fesses, et il ne put s'empêcher d'exprimer son dégoût.
-Toutes les femelles que je vois sont hideuses, se plaignit-il en plissant le nez.
-Prince, si les femmes ici ne vous intéressent pas, je vous rappelle que vous pouvez jeter un coup d'œil à celles dans l'allée réservée aux Généraux, dit Rhissia, nullement offensée par son commentaire. Il y a même deux nouvelles recrues qui, à mon avis, risquent de vous attirer. Elles sont vraiment jolies et vous ressemblent beaucoup physiquement, à vous les Saiyans.
Végéta se redressa sur sa chaise. Il se déroba du regard de ses subordonnés afin d'éviter de vendre la mèche, même s'il savait qu'ils n'étaient pas imbéciles à ce point. Bien sûr, ils se doutaient de la raison de sa venue dans les Quartiers, et tout comme lui, ils n'avaient pas manqué de noter la mention de Rhissia à propos des nouvelles recrues.
Parce que si Végéta, qui refusait presque toujours de les suivre ici, avait finalement consenti à poser ses nobles pieds dans ce lieu tant méprisé ce soir, c'est qu'il avait une raison particulière de le faire.
C'était elle. L'Humaine.
Depuis que leurs chemins s'étaient croisés, en bas, sur Terre, elle prenait une place démesurée dans son esprit pourtant admirablement discipliné.
Cette rencontre, aussi brève ait-elle été, avait suffi à perturber son équilibre soigneusement calculé.
Ses cheveux bleus. Ses yeux vifs. Ses jambes interminables dans son short beaucoup trop court. Ses lèvres écarlates recourbées vers le bas tellement elles étaient pulpeuses. Ses courbes voluptueuses qu'il avait pu sentir contre lui, l'espace d'un instant, alors qu'elle s'était retrouvée couchée sur ses jambes après l'explosion.
Cela faisait maintenant trois jours qu'il se surprenait à repenser à cette odeur étrange, mais fascinante qu'il avait sentie sur sa nuque lorsqu'elle s'était approchée pour lui parler à l'oreille. Trois jours à être déconcentré pendant ses entraînements, Nappa ayant même réussi à lui assener un coup pourtant facile à éviter sur la mâchoire, alors qu'il s'imaginait la sensation de la peau blanche et lisse de son épaule sous ses doigts lorsqu'il l'avait retenu. Elle avait même réussi à bouleverser son sommeil, ses habituels cauchemars remplacés par des rêves assez singuliers, où il se voyait submergé par une vague turquoise alors qu'il était séquestré dans son lit par des mains délicates. Il se réveillait alors, trempé de sueur et excité, confus de réaliser combien cette misérable Humaine avait de l'emprise sur lui.
Et, à la troisième nuit, plutôt que de sauter sous les jets d'eau froide de sa douche comme il l'avait fait les deux fois précédentes, il s'était questionné sur la raison de tout cela, et il en était venu à une conclusion évidente. Vraisemblablement, il avait négligé ses hormones pendant trop longtemps. Entre la planification de la mission sur Terre et son acharnement à l'entraînement, il en était venu à oublier de combler ses besoins charnels. Et voilà que cette femelle, particulièrement attrayante, il fallait l'avouer, avait éveillé la bête qui avait jeûné depuis plusieurs mois.
En plein milieu de la nuit, il s'était donc rué vers la chambre de ses vassaux, qui insistaient régulièrement pour le traîner aux Quartiers, et avait accepté l'invitation qu'ils avaient réitérée plus tôt dans la soirée. Tous deux l'avaient alors entraîné là-bas avec un enthousiasme démesuré, Raditz lui rappelant inutilement qu'il risquait fortement d'y avoir de nouvelles recrues vu le nombre d'otages capturés trois jours auparavant. Une fois arrivé là-bas, Végéta avait rapidement balayé la place des yeux. Parmi la foule de femelles à la tête difforme, au corps asymétrique ou à la peau recouverte d'écailles et d'épines acérées qui déambulait autour d'eux, aucune ne capta son attention, et il n'avait vu aucun Humain circuler à travers la faune habituelle.
Mais, selon ce que Risshia venait de lui confier, il aurait peut-être plus de chance de trouver son compte en visitant l'allée exclusive. Elle ne réalisait probablement pas combien cette information avait réussi à capter son attention.
Sans dire un mot ni même accorder un regard aux autres, il se mit sur ses pieds, tourna les talons et se dirigea d'un pas rapide vers une petite porte bleue au fond de la pièce en s'efforçant d'ignorer les rires bruyants de ses vassaux. La porte était gardée par deux soldats, qui ne laissaient entrer que ceux qui avaient la permission de le faire. Végéta n'eut nul besoin de s'annoncer. En le voyant s'approcher, l'un d'eux se prosterna avant de lui ouvrir la porte.
Ce n'était pas la première fois que Végéta mettait les pieds dans ce couloir réservé aux Généraux. Mais chaque fois qu'il le faisait, la première chose qu'il faisait était de plisser le nez. L'air empreint d'un épais parfum floral lui donnait la nausée. Les lumières tamisées l'empêchaient de bien distinguer le fond du couloir, qui ne faisait pas plus de dix mètres de long. Le son de la musique étant maintenant étouffé par la porte, il pouvait entendre avec encore plus de précision les cris de plaisir s'échapper des chambres à l'arrière de la scène.
Il n'aimait pas cet endroit qui le forçait à se priver de ses sens aiguisés, et qui lui rappelait avec force que de façon cyclique, il devenait l'esclave de ses hormones.
Végéta parcourut les premiers mètres du couloir d'un pas lent. De chaque côté, il y avait cinq cabines, toutes habitées par des femmes et des hommes qui attendaient qu'on vienne à leur rencontre. Il observa d'un œil distrait les premiers occupants. L'une était beaucoup trop grande. L'autre avait trop de dents et la suivante n'en avait pas du tout. La quatrième, elle, était beaucoup trop velue à son goût.
Le prince avait toujours été un client difficile à satisfaire. Mais, étrangement, ce soir en particulier, les femmes qu'il voyait n'avaient jamais ce qu'il faut. Ce soir, il semblait chercher quelque chose de spécifique. Quelque chose qu'aucune d'entre elles, aussi nombreuses et diversifiées soient-elles, n'arrivait pas à lui offrir.
-Prince Végéta, dit alors une voix feutrée provenant de la quatrième cabine à sa gauche.
Il leva les yeux pour voir qui venait de l'interpeller. Il s'agissait d'une femelle à la peau vert pâle et aux cheveux blancs courts qu'il avait déjà vu auparavant sur le vaisseau. Elle lui fit signe d'approcher d'un geste suggestif du doigt.
-Je suis heureuse de vous voir ici ce soir, roucoula-t-elle en faisant gracieusement valser sa longue tunique translucide qui laissait facilement deviner ses formes. Vous êtes vraiment majestueux dans votre armure. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose?
Végéta se posta devant la cabine. Elle fit un pas dans sa direction, et s'arrêta juste derrière le rideau d'électricité qui les séparait et qui l'empêchait d'approcher les soldats récalcitrants à ses avances. Il contempla son corps sous le tissu d'un air désintéressé. Elle était plutôt jolie, même si elle avait sur le cou ces espèces de cavités ressemblant étrangement à des branchies. Dans d'autres circonstances, il aurait peut-être accepté ses avances.
Mais pas ce soir. Ce soir, encore une fois, elle n'était pas ce qu'il recherchait.
-Je cherche une Humaine, déclara-t-il sèchement.
Il vit de la déception traverser ses yeux rouges, puis elle leva le regard juste au-dessus de son épaule, vers la cabine du fond à droite.
-Il y a deux nouvelles recrues Humaines, dit-elle. Un homme et une femme. Ils sont arrivés hier. Mais je vous avertis, prince, la femme ne semble pas du tout apprécier sa nouvelle condition. Je ne crois pas qu'elle puisse vous offrir une aussi belle expérience que moi.
Mais déjà, Végéta ne l'écoutait plus, l'abandonnant derrière le rideau électrique pour aller jeter un coup d'œil à l'occupante de la cabine qu'elle avait désignée. Il y trouva une jeune femme assise en tailleur sur le sol. Elle était placée dos à lui et s'était positionnée très loin de la barrière, de sorte qu'il ne la voyait pas très bien. Elle ne portait que de légers sous-vêtements à la mode terrienne. Il observa avec intérêt la peau lisse de son dos, un peu plus claire que la sienne. Elle avait de jolies fesses dans sa culotte en dentelle noire, et ne possédait pas de queue.
Il s'agissait sans aucun doute d'une Humaine.
Végéta s'approcha de la barrière électrifiée.
-Femme, dit-il d'une voix forte qui la fit sursauter. Lève-toi et tourne-toi vers moi.
Elle pivota vivement la tête dans sa direction. Il vit alors son visage, ses joues blêmes, ses yeux injectés de sang et ses paupières gonflées par les pleurs. En le voyant, elle se mit précipitamment sur ses pieds, et elle tenta de couvrir du mieux qu'elle put son corps avec ses mains.
Elle était vraiment jolie. La plus jolie femme qu'il ait vue aux Quartiers depuis… toujours en fait.
Mais…
Sa poitrine était menue. Ses fesses n'étaient pas aussi rondes qu'il l'aurait espéré. Sa bouche était mince. Et surtout, ses yeux et ses cheveux n'étaient pas bleus.
Elle était Humaine, mais pas celle qu'il recherchait.
Végéta observa quelques secondes la femme terrifiée qui se tenait devant lui. En la découvrant, il avait pu sentir une désagréable pointe de déception naître dans sa poitrine. Il était tenté de rebrousser chemin pour retourner à sa chambre. Immédiatement, il voulut réprimer ce sentiment, parce qu'il lui confirmait ce qu'il ne voulait pas se résoudre à accepter; s'il était venu ici, s'il avait décidé de poser les pieds dans cet endroit méprisable ce soir, c'était pour la trouver, elle, la femme aux cheveux bleus. Et le prince des Saiyans, qui pouvait facilement accepter de répondre à ses hormones de temps à autre, détestait l'idée qu'une femme puisse occuper le moindre de ses songes.
Alors, décidé de se prouver à lui-même qu'il détenait toujours le contrôle de ses envies charnelles, il leva le bras et appuya sur un petit interrupteur à sa droite. Aussitôt, la barrière électrifiée qui le séparait de l'Humaine disparut. Cette femme n'était peut-être pas celle qui habitait ses rêves des nuits précédentes, mais il avait besoin de sexe, elle était jolie, et elle ferait amplement l'affaire.
En réalisant que la barrière électrique qui la protégeait avait disparu, l'Humaine écarquilla les yeux de terreur. Elle fit un pas en arrière en le voyant entrer dans sa cabine, et colla son dos contre la porte qui se trouvait au fond. Cette porte, tous deux le savaient, les mèneraient à une chambre privée dans laquelle ils pourraient s'adonner à ce pour quoi il était là. Le Saiyan s'approcha un peu plus, huma l'air qui les entourait, et plissa le nez en sentant sa peur. Elle plaça sa main en travers de sa poitrine, comme pour se protéger, et il vit qu'elle tremblait comme une feuille.
En plongeant dans les yeux marrons de cette femme, Végéta lâcha un grognement sonore qui la fit sursauter. Ce qu'il y voyait lui déplaisait profondément.
-Pathétique Humaine, dit-il. Tu vas devoir t'endurcir un peu.
Et sans plus attendre, il l'agrippa fermement par le bras, ouvrit la porte à la volée et la poussa à l'intérieur.
La pièce était spacieuse et calme. La décoration était sobre, l'endroit ne contenant aucun autre meuble qu'un énorme lit sur lequel étaient soigneusement posés des dizaines de couvertures et de coussins. Végéta referma rapidement la porte derrière eux et força la femme à s'y asseoir. Celle-ci pleurait à chaudes larmes maintenant, et elle se mit à trembler de la tête aux pieds lorsqu'il s'approcha également du lit.
Frustré, Végéta grogna, se pencha vers elle et s'empara de l'une des couvertures. Il lui lança de façon peu cavalière.
-Couvre-toi, ordonna-t-il.
Elle leva des yeux confus vers lui, son corps toujours secoué de sanglots.
-Tu m'as entendu. Couvre-toi, réitéra-t-il.
Elle ne se le fit pas répéter une troisième fois.
Végéta s'empara de son menton pour qu'elle lève la tête vers lui.
-Tu es pathétique, cracha-t-il. Je te préviens, avec cette attitude, tu ne survivras pas longtemps ici. Parce que le prochain qui te rendra visite ne sera probablement pas aussi dégoûté par ta peur.
Et, sans un mot de plus, il la relâcha et sortit de la pièce aussi vite qu'il était entré.
Jamais il n'avait eu d'intérêt pour les femelles qui n'étaient pas consentantes. Et même si cette Humaine ne lui inspirait aucune pitié, il savait exactement ce que ça faisait d'être arraché à ce qui nous est cher. Il ne lui avait rien offert de plus qu'une journée supplémentaire pour trouver une façon d'y survivre. Après cela, il se foutait bien de ce qui pourrait lui arriver.
Une fois sorti de la cabine maintenant inoccupée, Végéta parcourut l'étroit couloir en sens inverse. Avant même qu'il n'arrive à la porte bleue, celle-ci s'ouvrit pour laisser entrer un nouveau visiteur.
-Végéta!
Le prince se figea, puis montra les dents en reconnaissant Zarbon.
- Mais quelle surprise! Je ne m'attendais pas du tout à te croiser ici, dit ce dernier en souriant.
-L'entraînement est une priorité pour moi. J'ai très peu de temps pour ce genre d'activité, contrairement à d'autres, le nargua-t-il en reflétant son sourire.
Zarbon croisa les bras sous sa poitrine et plissa les yeux. Tous deux savaient qu'il était un utilisateur régulier des services offerts aux Quartiers. En le voyant entrer, tous les occupants des cabines s'étaient tus. Ils connaissaient le personnage, mais surtout, ils connaissaient la relation qu'il entretenait avec le prince des Saiyans. Leur rivalité malsaine n'était plus un secret pour personne, et une rencontre fortuite risquait toujours de mal tourner.
Conscient de l'atmosphère tendue et accablante qui venait de s'installer dans le couloir, Zarbon fit un pas dans la direction de Végéta, un rictus mauvais sur les lèvres.
-On dirait que je ne suis pas le seul à avoir de l'intérêt pour les Humains, dit-il sur un ton accusateur. Même si, dans ton cas, il me semble avoir entendu Frieza mentionner que cet intérêt était un peu démesuré. D'ailleurs, tu sais, il n'était pas très content lorsque je lui ai dit que tu avais déserté le lieu des opérations de ta mission pour te mêler aux affaires des Humains, l'autre soir.
Végéta souffla rageusement de l'air par son nez.
-La mission que tu as sabotée, tu veux dire? rétorqua-t-il.
Zarbon éclata de rire. Il s'approcha de deux pas supplémentaires et se planta droit devant lui pour le toiser.
-Allons, Végéta, roucoula-t-il d'un ton presque enjôleur. Nous savons tous les deux combien tu aimes te faire punir par Frieza. Tu ne devrais pas m'en vouloir pour ça.
Le prince s'efforça de demeurer impassible, même s'il bouillait d'envie de donner une bonne raclée à l'immonde créature qui se tenait si près de lui. Mais il ne pouvait pas initier de combat. Avec un aussi puissant ennemi et dans un endroit aussi restreint, il était pratiquement impossible de s'en sortir sans réduire le vaisseau en miettes.
-D'ailleurs, maintenant que nous y sommes, poursuivit Zarbon en faignant une moue. Frieza m'a fait promettre de t'escorter jusqu'à lui lorsque je te croiserais de nouveau. Moi qui avais l'intention de visiter cet Humain qui vient de se joindre aux Quartiers ce soir… c'est vraiment dommage.
Il fit quelques pas supplémentaires en prenant soin de le contourner pour finalement se placer derrière lui. Végéta sentit une petite poussée sur son épaule droite, pour lui indiquer de se mettre à avancer vers la sortie.
-Ça me met de bien mauvaise humeur, tu sais, ajouta Zarbon d'un ton menaçant. Peut-être que notre Empereur me permettra de participer à ta punition…
Végéta ne prêta pas attention à ses propos. Il se mit à avancer vers la porte bleue sans rouspéter, soulagé de pouvoir enfin sortir de cet ignoble endroit. Il prit la direction des quartiers de Frieza, Zarbon le talonnant, un demi-sourire étampé sur le visage.
Comme d'habitude, il accepterait avec dignité son châtiment, sachant qu'il ne pourrait qu'en sortir plus fort par la suite.
Et puis, la petite séance de torture qui l'attendait était exactement ce qu'il lui fallait pour oublier ses besoins insatisfaits.
