Titre : L'Archange et ses étoiles

Auteur : Amelink

Bêta : LeiBleuet

Base : Tome un à cinq, nous sommes en 7eme année Voldy n'est pas mort Dumby non plus, léger UA

Genre : fantastique – Romance - créature

Pairing : Draco x Harry

Avertissement : c'est un slash, un boy's love, homophobe la sortie est en haut à droite

Rating : M

Disclaimer : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de Mrs J.K. Rowling, certaines inspirations ne sont pas de moi non plus mais sont la propriété de Mrs. Nalini Sigh


Note :

- Chalut, chalut, voici le premier chapitre de « L'Archange et ses étoiles» pour commencer je voudrais faire une petite explication sur le disclaimer, j'ai été très influencé par la merveilleuse saga de Nalini Sigh : « Chasseuse de vampires » (A Guild Hunter Novel » en VO) ainsi que par son autre saga "Psi-changeling" pour l'idée de cette fanfiction. Ainsi pour ceux qui les ont lu ils reconnaitront certains éléments de ces magnifiques saga, pour les autres et bien sachez que ces sagas sont géniales, mais que les éléments que j'ai pris se sont finalement bien éloignés de l'univers des sagas (qui sont genre mille fois mieux, sans fausse modestie)

- L'univers créé est un UA sans l'être, nous sommes bien à Poudlard, mais j'ai ajouté la notion d'héritage qui est le centre de cet univers (je vous laisse découvrir l'intro pour comprendre tout ça )).

- Pour ceux qui ont suivi Soul Tattoo lors de son écriture, j'ai commencé à écrire cette histoire lorsque mon chargeur d'ordinateur était mort quand j'étais au japon, et que j'ai donc passé 1 mois sans ordinateur, c'est-à-dire en Juillet 2017. Les premiers chapitres ont donc été écrits en même temps que les chapitres 22, 23, 24 et 25 de Soul Tattoo, de même que les premiers chapitres de Quand c'est non c'est non. Cette histoire à beaucoup évoluée par rapport à ses débuts (notamment Enaëlle qui à l'origine était de sexe masculin et avait un caractère très différent) Mais en bref cette histoire est ébauché depuis finalement trèèèèèès longtemps.


Chapitre 1 : Un héritage impossible

Chaque passage à l'âge adulte pour les élèves de Poudlard est riche en rebondissement. En effet, c'est à l'âge de 17ans qu'un sorcier reçoit son Héritage magique. Tout enfant sorcier nait avec l'apparence d'un humain comme n'importe quel moldu, mais la grande majorité porte en elle un sang hérité des plus antiques et puissantes créatures magiques de ce monde. 50% à 60% des sorciers ont un Héritage de créature magique qui s'éveille à leur passage l'âge adulte lors de leur 17éme anniversaire, transformant leur apparence et leur pouvoir, mais exacerbant aussi parfois certains traits de leur personnalité.

Ainsi à Poudlard, il n'est pas rare de voir un élève de sixième se voir pousser des cornes ou être recouvert d'une peau écailleuse le jour de ses dix-sept ans.

Ron avait, par exemple, hérité d'une nature d'hobgoblin* tout comme Fred, George et Charlie avant lui.

Il avait espéré que le gène reste endormi tout comme pour Bill et Percy, mais à son grand désarroi ce ne fut pas le cas.

Malgré cela, il s'y était très rapidement habitué. Après tout sa grande taille, ses grandes oreilles pointues et sa peau légèrement grise, n'étaient rien en comparaison de la nouvelle apparence dont avait hérité Crabbe. En effet le Serpentard avait reçu l'Héritage d'un oni*. Il avait désormais des cornes protubérantes, des poils ébouriffés qui sortaient de ses oreilles, une peau rouge et un visage encore plus hideux qu'avant. Le mélange avec son cou épais, ses bras de gorille et son nez plat n'était vraiment pas glorieux. Ron et Harry avaient même débattu sur à quel point Crabbe aurait été moins moche s'il avait totalement pris les trais complet d'un Oni, sans garder un seul aspect humain, plutôt que le moitié-moitié habituel pour les Héritages.

Ron n'était vraiment pas gêné par sa nouvelle apparence, c'était plutôt sa tendance hobgoblin à jouer des tours aux autres qui était assez désagréables par moment, mais plus pour les autres que pour lui. Lavande, qui avait hérité d'une nature de banshee*, en avait fait plusieurs fois les frais, alors qu'elle avait déjà dû mal à assumer son visage devenu morbide et sa tendance à gémir ou crier sans raison apparente.

Bref avec les Héritages, leur sixième année n'avait pas été de tout repos.

L'Héritage avait d'ailleurs été au centre de beaucoup de conversations et le cours d'étude des Héritages qu'ils devaient suivre depuis leur sixième année était un cours où tout le monde était en général très attentif. Harry, qui ne connaissait rien de son Héritage magique, faisait partie des plus enthousiasme à ce sujet. Surtout depuis qu'il avait appris en cours que la probabilité était plus grande chez les familles les plus anciennes, et les Potter étaient une très ancienne famille.

Il y avait donc de grandes chances qu'Harry reçoive un Héritage.

Lorsqu'il était rentré chez les Dursley à la fin de sa sixième année, Harry avait bien sûr totalement omit de leur faire part de l'existence de l'Héritage…

C'est donc avec impatience et appréhension qu'il était allé dans son lit le soir du 30 Juillet. Il était resté un long moment éveillé incapable de dormir tant il était impatient, mais il avait fini par se laisser gagner par le sommeil juste avant minuit.

Alors qu'il dormait profondément, Harry vit une silhouette lui apparaitre.

« -Bonjour mon seigneur, lui disait la voix, rejoignez-moi à votre demeure, je vous attends… »

Harry se réveilla brusquement avec l'impression qu'on lui arrachait la peau de son dos avec une pince, tout en la brûlant au fer rouge.

La douleur montait encore et encore, si bien qu'Harry eut l'impression que tout son corps était en feu. Ses ongles griffèrent la peau de ses bras jusqu'au sang, mais rien n'y faisait, la douleur était insupportable.

Et Harry hurlait, pleurait et suppliait, que tout s'arrête, qu'on le tue pour le défaire de cette douleur !

Il bascula sur le ventre libérant son dos, où se concentrait principalement sa douleur.

Il avait l'impression que les os de son dos étaient brisés un à un, puis ressoudés, et à nouveau brisés, encore et encore.

Ses os semblaient vouloir s'extraire de son corps, et poussaient sa peau dans une pression qui lui donnait la sensation qu'il allait finir par imploser.

Puis soudain, il eut l'impression que son dos se craquelait, s'ouvrait en deux. Sa peau sembla se déchirer entièrement et se fut comme une délivrance, toute la pression insoutenable qui semblait s'accumuler sous sa peau, se libéra dans un affreux bruit de déchirure. Il lâcha un dernier hurlement de douleur et se tut.

Le souffle court, Harry reprit petit à petit ses esprits tandis que la douleur refluait.

Ouvrant les yeux, il entre-aperçu une forme noire. Il papillonna les yeux et découvrit autour de lui, de grandes plumes noires couvertes de sang encore visqueux. Comme si un hippogriffe particulièrement grand avait été dépecé sur son lit.

Harry se releva difficilement. Il avait l'impression que son corps était raide, comme s'il n'avait bougé aucun muscle depuis plusieurs jours. Il fit craquer ses articulations, sentant ses muscles s'assouplir au fur et à mesure dans un mélange de douleur et de soulagement.

Une fois fait, il tourna la tête pour voir ce qui s'était extrait de son dos dans une telle déchirure.

Les plumes qu'il avait vues appartenaient à une paire d'ailes gigantesques d'un noir profond, salie par le sang.

Se levant prudemment, déséquilibré par le poids dans son dos, Harry fit quelques pas en direction du miroir accroché à l'intérieur de son armoire.

Harry contempla sa nouvelle apparence. Ses cheveux noirs tombaient désormais en cascade jusqu'au bas de son dos pour venir caresser avec délicatesse le bas de ses hanches. Sa peau d'un ivoire chaud et dénuée de toute imperfection était poudrée d'or. Il était aussi plus grand et ses muscles auparavant presque inexistant étaient désormais finement dessinés, mais tout en souplesse tel un fauve prêt à bondir.

Ses yeux étaient restés du même vert qu'on avait si souvent comparé à celui de sa mère, mais leur couleur semblait comme vivante, tournoyant paresseusement dans ses iris.

Il était devenu tout simplement magnifique et ce n'est qu'après un moment qu'Harry se rendit compte qu'il voyait très bien alors que ses lunettes étaient toujours posées sur sa table de nuit.

Mais ce n'était pas clairement le changement le plus impressionnant. En effet toute l'attention d'Harry était tournée vers ses ailes. Elles étaient d'un noir si sombre qu'elles semblaient aspirer la lumière et semblaient disparaitre dans la faible lumière de la chambre. Prudemment, il les déplia, mais la petite pièce qui lui servait de chambre n'était pas assez grande pour qu'il les déploie entièrement.

Pris d'un soudain sentiment de claustrophobie, Harry se précipita vers la fenêtre, mais elle était trop petite pour que ses ailes passent. Il fit donc demi-tour et ouvrit sa porte. En se contorsionnant un peu et parvint à la passer et se précipita dans les escaliers, avant de se glisser tant bien que mal à travers la porte d'entrée.

Enfin dehors Harry étendit en grand ses ailes, qui, une fois déployées, devaient faire dans les quatre mètres de diamètre pour un bon mètre soixante de hauteur.

Il ne pensa pas un seul instant au fait que malgré ses cris et le bruit qu'il avait fait, les Dursley ne s'étaient pas réveillés. Il ne réfléchit pas non plus au fait qu'il était en plein dans un quartier moldu et que ces derniers n'avaient pas l'habitude de voir voler un humain doté d'ailes.

C'est sans la moindre pensé pour les Dursley et les autres moldus, Harry décolla dans un déchirement de douleur musculaire, quittant Privet Drive et ses jardins trop parfaits.

Le vent ébouriffait ses cheveux longs et ses ailes douloureuses battaient en attrapant les courants chauds. Harry savait que son vol était maladroit et les muscles de son dos lui faisaient un mal de chien à cause de l'effort. Il avait l'impression que ses muscles pourraient se rompre à tout moment, tant la douleur était vive. Mais son instinct lui criait de continuer.

Harry ignorait où il allait et pourtant il savait qu'il était dans la bonne direction, et qu'il allait quelque part où il était attendu.

Alors qu'il survolait depuis un moment des montagnes recouvertes de forêts, Harry plongea pour atterrir devant la porte d'un immense manoir. Du ciel il avait vu le toit plat et une fois au sol il put contempler les immenses fenêtres qui ornaient la façade. Et dont certaines s'ouvraient sur un immense balcon sans balustrade.

« -Bienvenu dans votre demeure mon seigneur, lui dit une voix, j'espère que vous avez fait bon voyage. »

La voix appartenait à une femme qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ou trente ans et qui était dotée d'une paire d'ailes d'un joli brun doré. Sa peau était d'une étrange couleur presque translucide, comme si elle n'appartenait pas tout à fait à ce monde, mais sa voix était familière.

« -C'est vous que j'ai entendu dans mon rêve, constata Harry alors que l'inconnue passait le pas de la porte.

-Ce n'est pas parce que vous étiez endormi qu'il s'agissait d'un rêve, répondit la femme sans émotion, Je suis Enaëlle, j'existe pour vous transmettre mon savoir et vous aider sur le chemin de votre nature.

-Je suis quoi ? Un ange ?

-Un archange mon seigneur, déclara Enaëlle toujours atone, la créature la plus puissante et respectable qui existe en ce monde. Vous êtes le seigneur du monde magique, un être divin protégeant son peuple de son aile protectrice. Dont le vol fascine par sa grâce…

-Sauf que j'arrive à peine à voler correctement, répliqua sombrement Harry.

-Vous venez de vous éveiller, mon seigneur vous avez encore beaucoup de choses à apprendre.

-Alors apprends-moi…et, Enaëlle…interpella Harry

-Oui mon seigneur ?

-Arrête de m'appeler seigneur, je suis Harry, juste Harry. »

à suivre


*Hobgoblin : L'hobgoblin est une créature du folklore britannique, attaché à la terre, il était considéré comme une créature aidant les autres bien que malicieuse, mais avec la propagation du christianisme il a été ensuite considéré comme machiavélique. Petit à petit on les confond avec les Gobelins, finissant par leur attribué une simple taille plus grande. Mais si les gobelins sont attaché aux ténèbres et aux grottes, les hobgoblin appartiennent aux campagnes L'hobgoblin est souvent de taille humaine voire plus grand, en comparaison les gobelins font quarante à soixante centimètres de haut. Dans les deux cas ils sont souvent décrit comme plutôt laids. Leur tête aurait la forme d'un œuf, leurs oreilles sont grandes et pointues. Ils possèdent également des dents de lapin et une peau brune ou grise.

*Oni : l'Oni est un yokai du folklore japonais. D'une taille gigantesque, il a des griffes acérées, deux cornes protubérantes sur son front, de grandes dents, des poils ébouriffés et un aspect hideux. Cependant, comme sa forme n'est pas totalement définie, certains détails de son anatomie varient énormément comme le nombre d'yeux (un, deux ou trois), ou bien la couleur de sa peau, qui est cependant généralement rouge ou bleue. Il est l'équivalant des trolls ou des ogres (en général lorsque le terme est traduit, il est traduit par « ogre » en français). L'oni est représenté avec des pagnes en peau de tigre et armé d'un gourdin. A l'origine il s'agissait d'esprits ou de dieux qui causaient des désastres, des maladies et d'autres manifestations désagréables. L'oni est parfois métamorphe, son but étant généralement de tromper voire dévorer les humains. Il vit dans les montagneset endescend parfois pour semer le trouble chez les humains, causant denombreuses destructions grâce à sa force extraordinaire.

*Banshee : créature du folklore irlandais la banshee est un être de douleur, qui manifeste sa souffrance par de véritables cris inhumains (appelés keenings) ses cris seraient si déchirant qu'ils transperceraient toutes les âmes humaines. Ces hurlements seraient d'ailleurs d'une telle intensité, qu'ils blanchiraient les cheveux de celui qui les entend. Dans les écrits, on dépeint ses cris comme un savant mélange de hurlements poussés par des enfants, de hurlement de loups, d'oie sauvage ainsi que des plaintes criées par les femmes en plein accouchement (autant dire que c'est du costaud). La légende raconte que ces hurlements annonceraient alors pour celui qui l'entend, la mort prochaine d'un proche, ou de quelqu'un d'important. Beaucoup d'ailleurs l'assimilent à une figure voisine de la grande faucheuse, à ceci près que la Banshee ne fait qu'annoncer la mort : elle ne la provoque pas. Certains la décrivent comme une très belle femme, tandis que d'autres la dépeignent comme un vieille dame âgée, très maigre et enlaidie par la douleur. La Banshee est avant tout décrite comme une femme blafarde aux cheveux coiffés en bataille et habillée d'une longue robe blanche fantomatique, elle est souvent représentée avec les mêmes cheveux blancs que ceux qui ont entendu son cri.


PS : vous pourrez retrouver des dessins que j'ai fait des différentes créatures sur mon compte Instagram "AmeLink_fanfictions", ainsi que des fanarts que j'ai également dessiné des personnages et de leur Héritage (je ne publierai certains qu'à partir du chapitre 5 donc si il est déjà publié au moment où vous lisez ces mots, mais que vous ne voulez pas être spoilé, lisez le chapitre 5 avant d'aller sur mon insta !)


Commentaire de la bêta :

Tadam ! La pause n'a pas été trop longue n'est-ce pas ?

Voilà l'histoire qui vous avait été teasée dans le dernier chapitre de QCNCN. Sympathique début non ?


Récapitulatif :

Héritage connus :

- Lavande : Banshee

- Ron : Hobgobblin

- Crabbe : Oni


Suite le dimanche 25 Septembre 2022