Chapitre 5 - Visite touristique (Partie 1)

Visite touristique (Partie 1)

Les conditions étaient... de ne pas se mêler à la foule ébahie qui les entourait. Un échec, remarquèrent les plus discrets des revenants. D'une manière ou d'une autre, après que Minato avait couru au loin, poursuivi par une femme rousse très en colère, les quatre plus âgés - très jeunes, mais c'était par commodité - s'étaient également éparpillés entre les passants. Obito regarda son chef disparaître, accompagné des plus jeunes et de sa femme. Lui, il était resté silencieux, aux côtés de ses amis, à regarder, médusé, son Sensei s'éloigner.

D'un autre côté, c'était tout particulièrement amusant de constater que Kushina n'avait pas oublié d'attraper le petit Naruto.

L'équipe sept échangea un regard vide avant de ramper contre les murs. Les civils se firent de moins en moins nombreux à force d'avancer, si bien qu'ils finirent rapidement par pouvoir enfin respirer.

Rin se redressa, faisant craquer sa colonne vertébrale.

- Eh bien... C'était intéressant.

Kakashi, celui qu'elle connaissait du moins, lui lança le regard le plus froid qu'il ait pu sortir à ce jour. Obito gloussa involontairement, les spasmes l'empêchant de se tenir droit.

- De toute manière, continua la médic-nin en ignorant volontairement l'incrédulité silencieuse de son béguin, je ne sais même pas ce qu'on est censés faire maintenant. Sensei est parti...

- Au stand de ramen, glissa utilement Obito en grimpant sur un mur de la rue.

- … au stand de ramen, continua-t-elle, avec Kushina-san et... leur fils. Et je ne sais pas qui sont les autres.

Les deux autres membres de son équipe partagèrent pour la première fois de leur vie des regards jumeaux. Ni l'un ni l'autre ne pouvait commencer à deviner comment s'en sortir.

Obito fut évidemment le premier à craquer.

- Kakashi est le Jounin ! C'est à lui de décider !

- Je ne suis chef d'équipe que quand ça t'arrange, releva celui aux cheveux gris.

Le visage à moitié couvert d'orange de son coéquipier se recouvrit rapidement de rouge. Rin soupira. Son béguin et son camarade. Deux idiots oui.

- Bon ! Je serais la cheffe d'équipe !

Obito se mit immédiatement au garde-à-vous. Kakashi lui lança un regard ennuyé.

- Les femmes ne peuvent pas devenir chef d'équipe, lui rappela-t-il.

- Et Kushina-san ? Et Tsunade-san ?

- Des exceptions.

Un sourire lent étira ses marques mauves. L'Uchiha se glissa sur le côté, repérant une personne âgée dans le besoin. Son béguin et son camarade. Un crétin et un bon samaritain.

Deux imbéciles. Elle était coincée avec deux imbéciles.

- Alors je serais une nouvelle exception vu que vous êtes incapables de vous écouter l'un l'autre !

Le Hatake croisa les bras.

- Les règles sont les règles et les femmes ne peuvent pas devenir chef d'équipe. C'est tout.

- Tu as vu notre situation ? Est-ce qu'on parle encore de règles à ce stade ?!

La future Jinchuriki fronça les sourcils. Du haut de ses treize ans, elle n'était pas bien impressionnante. Ses cheveux bruns bien coiffés la rendaient aussi terne que toutes les personnes de leur classe tombées au combat et ses yeux identiques n'aidaient pas à la démarquer. La seule différence qu'elle possédait avec les autres étaient ses marques mauves, portées avec fierté depuis le jour où un Inuzuka lui avait sauvé la vie.

Aucun des garçons ne connaissait la raison. Sauf Sensei. Mais Sensei ne comptait pas.

Elle n'était pas dans une équipe d'idiots ni d'imbéciles, mais de crétins finis.

Le plus maladroit de leur groupe revint, des brochettes de dango dans les bras. Il tendit le sachet à la seule fille après s'être servi.

Obito pouvait être aussi idiot qu'il le voulait, même lui ne pouvait pas manquer la mauvaise ambiance qui s'était installée.

- Qu'est-ce que j'ai raté ?

Le futur utilisateur de Sharingan ne l'ignora pas pour une fois.

- Il se trouve que Rin souhaite devenir cheffe d'équipe.

- Ah, bah... C'est quoi le problème ?

Obito était un crétin. Un crétin adorable. Rin se demanda comment une aussi bonne âme avait pu survivre aussi longtemps en temps de guerre. Sûrement par une chance miraculeuse.

- C'est contre les règles ! Argua Kakashi.

- Euh... C'est un problème ?

Un sourire de chat colora les joues de la civile de rouge.

- Deux contre un, je gagne. Je serais la cheffe d'équipe pour toute la durée de la mission.

Juste pour la forme, elle attrapa l'une des brochettes de dango. Obito la suivit rapidement, Kakashi un peu plus loin, ne voulant sans doute pas perdre deux de ses seuls repaires. Un soupir à faire trembler les morts lui échappa.

- Donc, quelle est la première étape ?

Si Rin pouvait reconnaître une chose à son béguin passé, c'était qu'il était vraiment professionnel. Elle imagina qu'ils formaient une équipe assez équilibrée sur le papier : un qui se fichait de toute forme d'autorité, un deuxième qui était trop à cheval sur l'étiquette et la troisième qui formait l'entre-deux. Malheureusement, dans la vraie vie, c'était à se demander comment leur Sensei avait bien pu garder ses cheveux blonds aussi longtemps.

Réflexion faite, les cheveux blancs se voyaient mal sur le blond.

- Pour commencer, répondit-elle, on va confirmer le titre de Sensei. Puis, on va chercher des infos. Je veux dire, c'est étrange que le quatrième Hokage ne soit pas au pouvoir. Même si j'imagine que ça a un lien avec le Kyuubi. Le garçon...

- Naruto, glissa Obito.

- … Naruto est l'actuel Jinchuriki. Mais à notre époque...

Kami-sama que c'était étrange de dire ce genre de chose. Elle risquait d'avoir beaucoup de mal avec cette affaire. Les deux garçons ne devaient pas en mener bien large non-plus.

- … la Jinchuriki est Kushina-san. Donc il s'est passé quelque chose qui a tué Kushina-san et peut-être Sensei.

L'Uchiha trop joyeux fronça les sourcils.

- Mais Sensei est super fort, comment il a pu mourir ? Et Kushina-san aussi ? C'est une Uzumaki !

Le Jounin de leur équipe s'était finalement sorti de sa colère de ne pas avoir suivi les règles.

- Sensei n'est pas immortel non plus. J'imagine qu'il y a eu un ennemi plus puissant qui l'a combattu...

- Ou une attaque de Kyuubi.

Les trois se tournèrent comme un seul homme en direction de la nouvelle voix. L'homme n'était pas bien grand, pas que les Uchiha le soient dans un premier temps. C'était sa carrure qui les laissa surpris. Plus musclé que tous les hommes de leur clan, bâti comme une armoire à glace. Des cernes mauves - depuis quand n'avait-il pas dormi - coloraient ses paupières.

- C'est une attaque du Kyuubi, il y a six ans, ajouta-t-il d'une voix morne.

Obito souriait d'un air figé, comme à chaque fois qu'il croisait un membre de son clan avec eux. Rin se rappela juste à temps qu'il entretenait une relation conflictuelle avec les shinobi de leur âge. Il fallait croire que les adultes comptaient également.

Kakashi, quant à lui, semblait regarder l'homme comme s'il se demandait si la bonne chose à faire n'était pas de l'envoyer dormir. Tous les Uchiha étaient connus pour être frigides, mais celui-ci en particulier paraissait sur le point de s'écrouler. Les sommeils réparateurs, c'étaient bien aussi.

- M'enfin, continua la personne non-identifiée, je ne devrais pas parler à des hallucinations moi...

Sur ces mots, il repartit dans la rue. Le policier endormi disparut entre deux autres shinobi sous les regards éberlués des trois adolescents.

- On a la réponse ? Proposa Rin après un moment de silence.

- Hibiki n'a pas changé, constata Obito.

- Etape suivante, réclama Kakashi. On passe à l'étape suivante.

Les trois membres de l'équipe sept déchue recommencèrent à marcher. Tous préféraient ignorer ce qu'il venait de se passer.

- MON JEUNE RIVAL !

Ils n'avaient pas fait deux mètres qu'ils s'arrêtèrent tous. Trois adolescents en pleine guerre ne criaient généralement pas pendant une mission. Même Obito, le plus bruyant de tous, se retenait. L'intégralité de leurs camarades savait rester silencieuse. Sauf un.

Ils n'eurent pas besoin de présentation pour reconnaître Maito Gai.

- Mon jeune rival ! Tu es revenu de mission !

Ce qui était une pause, pour Gai, était l'exclamation qui arrivait avant le défi, suivie d'un silence inhabituellement long pour sa personne. Généralement, Gai ne faisait pas de pause. Généralement, Gai se reprenait en moins d'une seconde pour relancer un défi impossible. Généralement, Gai souriait avant de rire.

Mais généralement, Gai ne faisait pas face à une équipe sept ressuscitée.

- Mon jeune rival ? KAMI SOIT LOUE ! TU ES DEVENU ENCORE PLUS JEUNE ?!

Les trois plus jeunes observaient avec une curiosité dérangeante la version plus âgée du fou qui courait des centaines de fois autour du village. Entre autre. Qui était le jeune rival, Obito fut heureux de se rayer de la liste des possibilités. Rin se rajouta rapidement. Ne restait que Kakashi, qui comprit malheureusement qu'il ne pouvait s'agir que de lui.

- Il faut que tu me montres comment tu as fait pour ramener ton équipe aussi ! Tous aussi jeunes, c'est...

Il prit une grande respiration. Par habitude, l'équipe sept se boucha les oreilles.

- … LE PRINTEMPS DE LA JEUNESSE !

- Evite de casser les oreilles aux pauvres civils.

Quelqu'un frappa Gai par derrière. Le sourire ne disparut pas, la pause ne dura pas plus longtemps que nécessaire. Comme s'il ne faisait pas face à la version plus âgée et dédoublée de son rival.

La bête verte de Konoha dans toute sa splendeur ne pouvait pas rester surprise trop longtemps.

Les deux Chunin et le Jounin enfantin fixèrent dans une stupéfaction mortelle un homme dégingandé parvenant à regarder l'hurluberlu numéro 1 du village de la feuille avec ennui. Chose que Rin et Kakashi auraient félicité en temps normal s'ils n'avaient remarqué le livre dans ses mains. Chose qu'Obito aurait trouvé incroyable s'il n'avait pas remarqué l'œil caché de son camarade. Oui, le nouveau Kakashi était surprenant.

Grand-Kakashi - Anko avait eu la bonté de le nommer plus tôt - sourit derrière son masque - deux enfants frissonnèrent de concert, l'une de surprise, le second d'horreur. Depuis quand Kakashi souriait-il ?

- Eh bien, pourquoi ne pas faire une course sur les mains jusqu'au sommet de la montagne Kage ?

Et depuis quand Kakashi était celui qui proposait des défis aussi idiots ?

Gai se reprit en moins de temps qu'il en fallait pour le dire, proclamant dans la seconde qu'il ferait un millier de pompes s'il perdait. Et les deux adultes partirent, laissant trois enfants toujours plongés dans une stupeur improbable dans la poussière.

Obito explosa de rire.

Rin se tourna vers un petit Kakashi toujours figé, les yeux brûlant de menaces.

- Tu. Ne. Lira. Jamais. Ce. Livre. Compris ?

L'enfant à la sortie de la guerre hocha lentement la tête. Même lui ne savait pas comment il avait fini ainsi.

Il ne voulait pas savoir.


Izuna se retourna juste à temps pour voir deux hommes vêtus comme des shinobi passer en marchant sur les mains. Non, s'il faisait bien attention, il remarquerait que l'un des deux tenait un livre dans une d'entre elle, donc il ne marchait que sur une main. Tobirama, qui était bizarrement le seul qui semblait comprendre son état d'incompréhension, suivit son regard.

Le garçon Uchiha souhaita une nouvelle fois avoir son Sharingan, ne serait-ce que pour capturer ce moment à moins pour en rire.

Alors que l'albinos remettait en question la psychologie défaillante qui semblait être l'apanage de tous les shinobi du village - c'était cela Konoha, l'idéal de paix de son frère ? Valait mieux continuer de se battre, ce serait plus simple - les deux aînés admiraient le monument Hokage.

Admirer était un bien grand mot pour l'un des deux.

- C'est... Commença Madara, incapable de trouver le bon adjectif.

- Génial ! Compléta Hashirama.

Son ami le dévisagea.

- Laid tu veux dire.

Le brun se tourna un peu trop rapidement vers lui pour épargner son cou.

- Comment ça, laid ?

- C'est laid ! Confirma le cadet aux cheveux noirs sans comprendre de quoi ils parlaient.

Tobirama regarda les quatre têtes à son tour, les sourcils froncés.

- Qui a eu cette idée ?

Des deux plus âgés, à en croire leurs réactions, ce n'était pas Madara. L'albinos hocha mentalement la tête. Il fallait vraiment qu'il étudie la psychologie de son frère. A ce stade, c'était vital, ne serait-ce que pour sa propre psyché en conflit. Effectivement, si même lui pensait que les Uchiha avaient raison, il y avait un problème.

Le futur traître fit une grimace en direction du futur Shodaime qui s'admirait. Izuna était déjà reparti observer autre chose, une moue embêtée sur le visage. Pas pour la première fois, le cadet Senju suivit son regard.

Lui aussi était embêté maintenant.

- Que fait-on ? Demanda le plus petit des quatre.

Le deuxième plus jeune n'avait jamais fait face à une situation du genre, aussi ne sut-il pas quoi répondre. Les deux autres firent enfin attention à eux, pour rester figés.

Un homme aux cheveux blancs étaient en train d'espionner le bain des femmes.

- Si elles ne veulent pas être regardées, elles n'ont qu'à envoyer un kunai, fit remarquer Madara.

Hashirama hocha la tête, les souvenirs de la dernière fois qu'un homme de son clan avait fait la même chose en tête. Leur tante était effrayante. Vraiment.

Izuna pencha la tête comme un chat.

- Mais il y a des civiles, non ?

Son frère hocha la tête.

- Alors ça change la situation. Pourquoi personne ne fait rien ?

Les gens autour d'eux s'esquivaient rapidement malgré leurs œillades dégoûtées particulièrement évidentes pour qui avait de bons yeux. L'homme les ignorait superbement. Izuna baissa la tête pour voir son cahier. Parce qu'en plus il prenait des notes ?

Leur mère lui aurait déjà crevé les yeux.

Malgré ses fanfaronnades, Izuna savait qu'il était trop jeune pour être considéré comme une menace. Son frère avait quelques années d'expériences de plus que lui, sans parler de leurs autres frères. Qui plus est, le garçon était bien trop dégoûté par cette personne pour vouloir s'approcher à moins d'un mètre. A moins de lui lancer un kunai, il ne ferait sans doute rien. Aussi fit-il ce qu'il pensait être le plus logique : se tourner vers un adulte.

Heureusement, il y a avait un homme de son clan qui observait la scène de loin.

- Pourquoi vous ne faites rien ?

Madara était immédiatement derrière lui. Même s'il s'agissait d'un Uchiha, ils n'étaient plus à la même époque, aussi devaient-ils êtres prudents. Mais l'homme ne fit que se pencher vers lui, semblant ne voir qu'un enfant d'un de ses camarades un peu plus loin de leur quartier.

- Parce que si je fais quelque chose, c'est moi qu'on va traiter de pervers.

La logique irréfutable de l'adulte n'atteignit pas les enfants. Par là, les deux plus âgés comprirent qu'ils devaient agir à la place du shinobi attitré. Tobirama remarqua un problème.

- Pourquoi ? C'est évidemment lui le coupable.

L'adulte ne sourcilla pas.

- Je sais. Mais c'est plus facile d'accuser un Uchiha qu'un Sannin.

La situation semblait foutue de près comme de loin pour les quatre enfants revenus d'un âge où les Uchiha étaient l'un des summums de la noblesse. Les deux plus jeunes partagèrent un regard perplexe.

- Du coup, demanda Hashirama en jetant un nouveau regard au pervers, qu'est-ce que vous attendez ?

Le petit sourire de l'homme les fit frissonner.

- J'admire le spectacle.

Aucun des quatre n'eut même le temps de se poser la moindre question avant qu'un cri ne se fasse entendre de l'autre côté de la rue.

- JIRAYA DU SANNIN !

C'était une femme Uchiha, portant l'uniforme que tous les Uchiha semblaient porter avec quelques modifications, à l'air furibonde qui dévala la pente légère de la rue civile. Des gloussements anticipèrent la scène. Le shinobi aux cheveux noirs ricana.

- C'est bon, fit-il à l'intention des plus jeunes, Natsuki est revenue de sa mission.

La prénommée Natsuki s'arrêta face au pervers qui s'était retourné dès l'entente de son nom. Les deux Senju reculèrent. Même sans les Sharingan, les femmes en colère étaient effrayantes.

- Jiraya du Sannin, répéta la kunoichi plus calmement, ça fait un moment.

Jiraya recula précipitamment.

- Uchiha... san. Je ne fais rien de mal !

- Plus exactement quatre jours, continua la femme en ignorant la maigre défense, que je t'ai arrêté dans cette même situation dans un autre village.

Il se recula encore.

- Je commence à me demander si tu as un cerveau, Jiraya-sama. Parce que tes oreilles, je les ais déjà vérifiées et elles vont très bien. Mais ton cerveau ? Je commence à me poser des questions vu que ça fait plusieurs fois que je te le répète.

- Je... je peux expliquer ! C'est pour mon travail... !

- Plus exactement, continua-t-elle en le coupant, sept-cents treize fois depuis le début de ce mois, que je te dis de ne pas espionner les femmes quand elles se lavent. Tu voudrais que les hommes soient victimes de ce genre de choses ? Tu voudrais que quelqu'un vienne te voir pendant que tu te laves ?

Il s'apprêta à dire quelque chose mais elle l'arrêta.

- Je n'ai personnellement aucune envie de voir un vieux croûton dans son bain. Alors, si tu ne veux pas perdre ta seule fierté, tu vas me faire le plaisir de dégager.

Le Sage-crapaud resta figé quelques secondes de trop. Elle sortit un kunai.

- Maintenant.

Homme qui fuit n'est pas peureux mais courageux, enseigna un jour un sage anonyme. Izuna, en regardant la femme faire fuir le pervers, pensa qu'il s'était légèrement trompé.

Homme qui fuit a un instinct de survie.


Les Uchiha inconnus sont des Ocs que j'ai inventés pour une histoire se déroulant dans le même univers que mon esprit malade est parvenu à créer. Je la publierais juste après, son nom est "Erreurs d'un autre monde". Egalement comique, évidemment.