Chapitre 6 - Yamcha
Cela faisait un bon moment déjà que la fille aux cheveux blonds - comment s'appelait-elle déjà? - parlait de son chat. Mais voilà plusieurs minutes que Yamcha ne l'écoutait plus. Pas que le sujet soit peu intéressant, non, il aimait bien les chats et les jolies filles. S'il ne l'écoulait plus, c'était plutôt parce que quelque chose d'autre avait capté son attention.
Au comptoir-bar, de l'autre côté de la piste de danse, il y avait ces deux soldats qui s'empiffraient exactement de la même façon que Goku l'aurait fait dans un buffet à volonté. À leurs côtés, il y en avait un troisième, qui, lui, ne s'intéressait pas à la nourriture. Il était petit. Ses cheveux noirs étaient drôlement hérissés dans les airs. Et sur son visage, il y avait une moue peu invitante, hautaine, presque vicieuse.
Il s'agissait de trois soldats de Frieza, probablement des extraterrestres eux aussi, à l'apparence étrangement familière. Rien de plus normal, quoi. Et Yamcha aurait rapidement balayé leur existence de son esprit si ça n'avait pas été que ce troisième soldat convoitait quelque chose de beaucoup trop précieux pour être ignoré.
Bulma. Elle était assise à côté de lui, battements de cils et sourires dévastateurs activés. Elle avait ouvert les valves, et inondait ce nabot en collants de ses charmes. Et ça fonctionnait, bien sûr. C'était Bulma, après tout.
Yamcha avait d'abord grincé des dents en les voyant. Il n'y avait pas de doute, ces deux-là flirtaient. Mais comme sa relation avec Bulma était maintenant chose du passé, il s'était rapidement concentré sur ce que la fille aux chats avait à lui dire, se disant qu'il devait se mêler de ses affaires. Les yeux posés sur son flirt du moment, il n'avait toutefois pas été en mesure de contrôler ce radar interne qui lui permettait de détecter l'énergie qu'émettaient les autres êtres vivants, et il avait laissé son esprit vagabonder vers la paire qui discutait devant le bar.
Il fut un peu rassuré de sentir le Ki de Bulma, brillant, vif, familier, comme d'habitude.
Puis, il se mit à le scanner, lui.
Et il eut automatiquement un haut-le-cœur.
Pas que le niveau de son Ki soit particulièrement élevé. Non. Selon ce qu'il pouvait en lire, Yamcha pourrait facilement s'opposer à cet alien, surtout depuis les progrès qu'il avait faits durant son dernier entraînement.
Le problème avec ce Ki, c'était que quelque chose de particulièrement obscur en transpirait. L'énergie qui émanait de cet homme était sinistre et quiconque s'approchait un peu de son âme pouvait facilement se sentir aspiré par ce que Yamcha compara à un gouffre lugubre. Si ça n'avait été que de lui, il serait resté très loin de cet extraterrestre à la coupe de cheveux douteuse et aux intentions probablement macabres.
Sauf que Bulma était là, assise à ses côtés, et que son langage corporel criait la séduction.
Yamcha hésita longuement, se demandant s'il devait intervenir. Il ne voulait surtout pas avoir l'air de l'ex-petit ami jaloux. Mais il connaissait bien Bulma, et il savait que, génie ou pas, celle-ci perdait un peu la tête lorsqu'il était question des mauvais garçons. Il était bien placé pour le savoir, d'ailleurs. Et celui qui se trouvait avec elle à l'instant, eh bien, il n'y avait pas de doute, c'était le mauvais garçon à son apogée, Ki à l'appui. Ex ou pas, il n'avait pas vraiment envie qu'elle paie le prix de son égarement.
Partagé entre l'idée de feindre l'ignorance et de jouer les héros, Yamcha détacha son regard de la fille blonde et risqua un regard dans la direction du bar. L'homme en armure s'était levé. Ses mains étaient appuyées sur le comptoir, ses bras de part et d'autre des épaules de Bulma, qui se trouvait emprisonnée dans cette cage de muscles.
Mais qu'est-ce qu'il foutait là, lui?
La vision du corps frêle, vulnérable de Bulma, enveloppé par des bras aussi dangereux, fit naître une vague de chaleur dans la poitrine de Yamcha, et il ne lui en fallut pas plus pour s'élancer dans leur direction, laissant en plan la fille qu'il s'était imaginé ramener chez lui à la fin de la soirée. Il se foutait bien de l'impression qu'il ferait. Bulma était son amie, et il ne faisait pas confiance à cet énergumène sur lequel elle venait de jeter son dévolu. Il ne le laisserait certainement pas profiter de la vulnérabilité de la jeune femme et en tant que combattant, il se devait de la protéger.
Surtout elle!
Les poings solidement fermés, il se fraya un chemin à travers la foule jusqu'au comptoir-bar. Il ignora les plaintes offusquées des danseurs qu'il avait bousculés dans sa précipitation, et se planta juste derrière l'homme en armure.
Bulma ouvrit de grands yeux en le voyant soudainement apparaître dans son champ de vision. Elle demeura d'abord muette de surprise, puis ouvrit la bouche pour prononcer des mots qu'il savait peu cérémonieux. Mais il la devança.
-Qu'est-ce qui se passe ici? tonna-t-il en agrippant le bras du soldat pour l'écarter.
Sa tentative fut vaine. Les muscles sous ses doigts étaient durs comme le roc. Ouh là… Son opposant était un peu plus solide qu'il ne l'avait cru.
Les yeux de Bulma s'agrandirent un peu plus et la surprise se transforma en irritation. Elle ouvrit de nouveau la bouche pour parler, mais Yamcha l'interrompit pour une seconde fois. Il aurait le temps de s'expliquer une fois la tempête passée.
-Bulma, tu ne devrais pas traîner avec lui. Allez, viens avec moi, je t'amène danser.
Le soldat avait tourné la tête dans sa direction. Impassible, il n'avait toujours pas tenté de se défaire de la poigne de Yamcha. À cette distance, ce dernier fut satisfait de constater qu'il avait une bonne tête de plus que lui. Ce qui l'incita à le toiser.
-Toi, dit-il en serrant ses doigts autour de son avant-bras, laisse-là tranquille. À moins que tu veuilles goûter au fruit de mon dernier entraînement.
- Yamcha! cria Bulma en lui donnant une petite tape sur l'épaule. Mais qu'est-ce qui te prend? Tu as perdu la tête?
- Je veux simplement te protéger, dit-il plus doucement à son intention.
- Me protéger? Mais il ne m'a rien fait de mal! Tu voudrais m'expliquer ce qui te fait croire que je suis une demoiselle en détresse, exactement!?
- Bulma, fais-moi confiance, son Ki… il y a quelque chose de… Je n'ai pas envie que…
- Oh que non! coupa-t-elle de sa voix la plus aigüe, ce qui n'annonçait rien de bon. Tu ne vas pas jouer les jaloux avec moi ce soir, Yamcha! Tu m'énerves! Tu peux draguer n'importe quelle fille, mais moi, je dois rester chaste et ne parler à personne du sexe opposé, c'est ça?
Elle s'assit résolument sur son banc et prit une longue gorgée de son gin-tonic, des éclairs dans ses yeux. Bulma étant de nature réactive, surtout après leur catastrophique séparation, il ne voyait pas vraiment de solution. Jamais elle ne consentirait à le suivre de son propre gré. S'il voulait vraiment la sortir de ce pétrin, Yamcha allait devoir utiliser la force.
Ça n'allait pas être joli.
L'homme en armure choisit cet instant pour intervenir. Il s'adressa d'abord à Bulma.
-Femme, tu voulais aller danser. C'est le moment, dit-il. Va rejoindre ton minable de petit ami et fous-moi la paix. Je n'ai pas de temps à perdre avec tes idioties. Quant à toi… ajouta-t-il en se tournant subitement vers Yamcha, ses yeux noirs rivés dans les siens.
D'un geste beaucoup trop rapide pour que Yamcha puisse faire quoique ce soit, le soldat se libéra de la main qui enserrait toujours son avant-bras, et saisit son poignet pour renverser la situation. Il fit un pas vers lui, apparemment nullement intimidé par la différence de grandeur qui les séparait.
- Je n'ai pas besoin de me battre avec toi pour savoir que tes entraînements sont nettement insuffisants, ne serait-ce que pour frôler un seul de mes cheveux. Alors, ne t'avise pas de mettre l'un de tes doigts sur moi.
Avec sa main gantée de blanc, il se mit à serrer le poignet déjà meurtri de Yamcha, qui retint un cri de douleur lorsqu'il sentit l'un de ses os craquer. Une lueur d'amusement malsaine traversa les iris de l'homme lorsqu'il termina de formuler sa menace déjà plus que crédible.
-Ou je te les arrache l'un après l'autre. Avec mes dents.
Et sans plus, il le relâcha avec dédain avant de lui tourner le dos pour s'accouder au comptoir. Là, sans la moindre crainte de se faire attaquer par l'Humain plutôt balèze qu'il venait de provoquer, il but tranquillement sa bière, dégustant chaque lampée qui s'écoulait dans sa gorge. Juste à côté, attirés par l'altercation qui venait d'éclater, les deux autres soldats avaient levé le nez de leur assiette et s'étaient tournés vers le trio.
Même si son poignet était maintenant officiellement cassé, Yamcha se sentit soulagé. Parce que même si Bulma n'avait pas entendu ses os se désagréger, elle n'avait pas manqué de noter l'attitude agressive du soldat. Cette petite démonstration de force servirait sans aucun doute à lui remettre les idées en place.
Mais… malheureusement pour eux, le caractère légendaire de son ex-petite amie ne se faisait jamais oublier bien longtemps.
-Non mais! s'écria-t-elle en se tournant vers l'homme, les poings solidement ancrés sur les hanches. Ça va pas?!
Elle fut d'abord ignorée. Mais pas pour longtemps, puisqu'elle lui arracha le verre des mains si brusquement qu'une partie de son contenu se renversa sur la combinaison. Le soldat considéra d'abord l'ampleur des dégâts, puis leva un visage empreint de rage à peine contenue vers la tempête bleue qui s'agitait devant lui. Derrière eux, les deux autres soldats s'étaient levés en montrant leurs dents aiguisées.
Kami… Ces deux-là étaient vraiment énormes.
Yamcha se crispa, prêt à intervenir si l'un d'eux décidait d'en arriver aux poings, même s'il commençait sérieusement à se sentir petit dans ses souliers. Mais comme d'habitude, ce fut Bulma qui vola la vedette.
-Mais pour qui tu te prends, maudit alien?! poursuivit-elle en pointant l'intéressé du doigt. Tu te crois tout permis, c'est ça? Tu arrives ici comme si on t'y avait invité et tu trouves le moyen d'être isolent en plus? Tu n'es pas le roi ici, et personne ne va dérouler de tapis rouge à tes pieds. Si tu veux passer du temps sur NOTRE planète, tu as intérêt à assimiler tout de suite nos bonnes manières. Alors, apprends ce qu'est le respect, ravale tes menaces ridicules et excuse-toi! Immédiatement!
À travers ce long discours, la tempête s'était transformée en ouragan, emportant avec elle la furie du soldat, qui affichait maintenant un air totalement ahuri. Il cligna des yeux à quelques reprises, apparemment pris de court par la fierté et l'assurance qui émanait d'elle. Elle le regardait maintenant avec cette moue hautaine, prête à recevoir des excuses qu'elle aurait pu soutirer à n'importe qui.
Derrière lui, une lueur de crainte s'était peinte sur le visage des deux autres soldats. Leurs épaules s'étaient tendues, leurs poings s'étaient refermés et leurs yeux, rivés sur leur allié qui était demeuré assis. Et Yamcha comprit alors qu'ils ne s'étaient probablement pas levés pour engager un combat, mais plutôt pour tenter de contenir une éventuelle explosion qui menaçait de faire rage.
Tout à coup méfiant et inquiet de ce que la tempête Bulma Brief aurait pu déclencher chez cet alien à l'âme ténébreuse, Yamcha s'empara du bras de la jeune femme pour l'attirer vers lui. Il espérait, à travers sa poigne ferme, qu'elle pourrait ressentir l'urgence qui pesait soudainement dans ses entrailles. Il leur fallait à tout prix s'éloigner de ces soldats.
-Non Yamcha! riposta-t-elle aussitôt. Mêle-toi de tes affaires! Je ne bougerai pas d'ici, tant que je n'aurai pas entendu sa réponse.
Elle se tourna de nouveau vers l'homme et fit un pas de plus en sa direction. D'instinct, les deux mastodontes s'approchèrent eux aussi.
-Eh ben alors? ragea-t-elle. Qu'est-ce que tu attends? Tu ne vas pas rester assis là toute la soirée à me regarder avec ton air de…
Yamcha n'eut pas l'opportunité d'entendre le reste de sa phrase, car soudainement, un bruit assourdissant fit éclater ses tympans, éclipsant totalement la musique et la voix de Bulma pourtant rugissante. Il sentit également une vague de chaleur envelopper son corps, brûlant la peau exposée de son visage et de ses mains. Puis, une déflagration suivit, et il vacilla sur ses pieds. Des cris, fusant de toute part, de gens paniqués qui ne comprenait pas ce qui venait de se passer s'élevèrent pour remplacer la mélodie entraînante qui avait joué quelques secondes plus tôt.
Et tout autour d'eux devint alors chaos.
Une explosion. Dans la boîte de nuit. Et contrairement à ce que le scénario précédent laissait penser, celle-ci ne provenait pas du soldat qui était assis au comptoir, ni même de ses deux disciples.
Yamcha, en combattant aguerri, reprit ses esprits plus rapidement que la plupart des personnes autour de lui. Sa première pensée fut dirigée vers Bulma. Il la chercha des yeux pour s'assurer qu'elle n'était pas blessée et la localisa rapidement à quelques pas de lui.
Trop faible pour être restée sur ses pieds, elle avait été renversée par la force de la déflagration. Elle était à moitié accroupie, ses jambes vacillantes ne pouvant plus la supporter. Elle s'était agrippée au soldat à la combinaison bleue, qui était toujours assis sur son banc, la moitié de son corps maladroitement étalé sur le sien. Par réflexe plus que par cavalerie, l'homme soutenait l'une de ses épaules pour l'empêcher de tomber plus bas. Elle avait relevé la tête et lui avait baissé la sienne, pour se regarder. Les cheveux de Bulma étaient de travers dans son visage, et Yamcha vit quelques mèches être soufflées par sa respiration qui s'était nettement accélérée. Encore abasourdie, elle semblait n'avoir d'yeux que pour celui qui venait de la rattraper.
Yamcha sentit son estomac se retourner et gronda un coup.
Comment pouvait-elle être aussi fascinée à un moment pareil?
-Bulma! cria Yamcha, joignant sa voix à celle de centaines d'autres personnes.
Il se précipita vers elle. Elle tourna la tête dans sa direction et après un rapide coup d'œil, il constata avec soulagement qu'elle était intacte. Yamcha la prit par le bras et l'aida à se mettre sur ses pieds, forçant par le fait même à la paire de se séparer. Le soldat, lui, en profita pour se relever pour mieux évaluer la situation. Ils avaient été chanceux, l'épicentre de l'explosion se trouvait tout près de la scène principale, à l'autre bout de la pièce.
-Qu'est-ce qui se passe? couina une Bulma encore sous le choc.
Yamcha n'eut pas le loisir de répondre, car une seconde explosion retentit à cet instant. Puis une troisième. Il plaça instinctivement ses bras autour de Bulma pour la sécuriser. Pas très loin d'eux, des cris agonisants commençaient à se mêler à ceux de confusion et de panique. Des voix masculines s'élevèrent également, dont le calme contrastant lui donna froid dans le dos.
-Nous n'avons pas reçu l'ordre d'attaquer encore, dit le soldat chauve. Qu'est-ce qui peut bien leur prendre de décharger tout de suite? Ces imbéciles.
Yamcha observa le trio par-dessus la tête de Bulma. À travers la fumée et la poussière qui commençait à les envelopper, il vit celui aux cheveux hérissés sortir un scouter de sa combinaison, qu'il plaça sur son oreille avant de l'allumer. Le fossé déjà plutôt prononcé qui régnait en permanence entre ses sourcils s'accentua. Quelque chose le tourmentait et c'est avec empressement qu'il analysa les données que l'appareil lui transmettait.
-Effectivement, les ordres n'ont pas encore été donnés. Quelque chose ne tourne pas rond, dit-il. Ça ne devait pas se passer comme ça.
La compréhension se dessina alors sur le visage de Yamcha.
Les soldats qui affluaient en abondance ce soir. Les armes qui leur avaient été confiées. Et ces explosions, qui fusaient de toute part maintenant. Ils étaient attaqués. L'armée de Frieza attaquait les habitants de la Terre, et comble du malheur, c'était ici, dans cette boîte de nuit, que l'attaque avait eu lieu.
L'endroit, stratégique, n'aurait pas pu être mieux choisi.
Yamcha, soudainement très en colère, repoussa Bulma pour s'approcher des soldats. Cette dernière s'accroupit sous le comptoir en se protégeant la tête des débris qui volaient dans tous les sens. Il serra les poings et plia les genoux, adoptant la posture traditionnelle qui indiquait à ses opposants qu'il était prêt à se battre.
-Vous! cria-t-il à l'intention des hommes. C'est vous qui êtes responsables de cette attaque! Vous ne vous en sortirez pas comme ça, je ne vous laisserai pas faire! Vous allez le payer, sales monstres!
Trois paires d'yeux noirs se posèrent sur lui. Les deux plus grands éclatèrent de rire. Le plus petit, lui, avait l'air trop préoccupé par la situation pour le narguer.
-Vous avez entendu ça ? dit le plus grand. Il veut se mesurer à nous trois, en même temps!
-Il est tombé sur la tête pendant l'explosion, rigola celui aux cheveux longs.
Celui-ci s'approcha de quelques pas, torse bombé et sourire arrogant activé.
-Toi, tu ne sais pas ce que sont les Saiyans. Je vais m'occuper de te donner une petite leçon pour mieux te faire comprendre qui nous sommes. Et dis donc, ajouta-t-il en le reluquant effrontément de haut en bas, tu n'es pas mal du tout. Je sens que je vais vraiment m'amuser.
-Raditz! coupa une voix plus forte qui fit sursauter tout le monde. On a assez perdu de temps avec ce minable. Nous devons nous concentrer sur ce merdier avant tout.
Yamcha serra les poings, vexé qu'on se débarrasse de lui comme il l'aurait fait avec une vulgaire et agaçante petite mouche.
-Vous croyez vraiment que je vais vous laisser partir comme ça? riposta-t-il avec fureur. Si vous voulez aller plus loin, vous allez d'abord devoir m'affronter!
D'un pas assuré, le plus petit des trois soldats se détacha du groupe et parcourut la distance qui les séparait pour se planter devant lui. Il jeta un bref coup d'œil à Bulma, toujours accroupie sous le bar, avant de river ses yeux dans ceux, défiants, de Yamcha.
Un air de plaisir sadique sur peignit alors doucement sur ses traits avant qu'il ne parle.
-Nappa, dit-il à l'intention de l'un de ses alliés. Cet imbécile d'Humain a envie de se battre on dirait. Laissons les Saibamans s'occuper de lui, tu veux?
Et sans un mot de plus, il s'éclipsa dans les airs, abandonnant derrière lui un Yamcha bredouille et confus.
