Bonjour à vous, chers lecteurs :) Voici le prochain chapitre, qui j'espère vous plaira! J'ai dû ralentir le rythme d'écriture un peu, avec mon nouveau travail qui vient de commencer, mais comme l'inspiration est là, ça y va quand même à bon train! N'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir!
Une petite mise en garde : certains passages contiennent de la violence.
Chapitre 7 - Bulma
Chasser les dragons balls à l'aube de l'adolescence. Se mettre amie avec une bande de guerriers accros aux arts martiaux. Devenir la petite amie d'un bandit du désert. Se promener de ville en ville pour tenter de démanteler l'armée du ruban rouge.
Pour Bulma, combattre des ennemis, c'était la routine quoi. Voilà pourquoi, juste après l'explosion dans la boite de nuit, son cerveau s'était tout de suite mis en mode analyse.
Avec l'escalade des hostilités entre les Humains et les soldats de Frieza au cours des derniers mois, cette explosion était probablement la goutte qui ferait déborder le vase. Avec cette attaque délibérée, vu le nombre de soldats qui avaient été déployés dans le périmètre, en plein sur CETTE boite de nuit, il n'y avait aucun doute que cette attaque était une déclaration de guerre. Et il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour conclure que, cette fois, c'était du sérieux.
Cette fois, l'ennemi serait particulièrement puissant, et la bataille, difficile à gagner.
C'est tout ce que le cerveau de Bulma eut le temps de conclure. Parce que peu de temps après qu'elle ait été renversée par la force de la déflagration, elle s'était retrouvée à moitié étendue sur les cuisses de l'ennemi en question. Et que l'ennemi, cette fois, prenait la forme d'un soldat particulièrement attirant avec qui elle venait délibérément de flirter.
Son cerveau, habituellement fonctionnel et à l'effet salutaire, s'était alors soudainement transformé en un organe complètement futile lorsqu'elle prit conscience de la situation. C'est que, plutôt que d'être pitoyablement renversée contre terre, elle fut étonnée d'être confortablement accueillie par une douce pression sur son épaule, celle d'une main gantée qui lui avait évité de tomber plus bas et qui l'avait aidé à garder un minimum de dignité. Désorientée, elle s'appuya tant bien que mal sur le soldat à qui cette main appartenait en plaçant ses mains sur ses cuisses recouvertes d'un étrange tissu bleu élastique. Le feu aux joues, elle prit bien soin de ne pas s'aventurer trop près de l'impressionnante proéminence qui saillait entre ses jambes, puis s'agrippa à son armure au niveau de son torse. Elle prit enfin appui sur l'un de ses avant-bras, si solide qu'il lui fut impossible d'enfoncer ses doigts dans sa chair, et se redressa timidement en réalisant combien elle avait envahi son intimité.
Elle leva les yeux hésitants vers cet ennemi drôlement attentionné, et elle constata sans trop de surprise qu'il l'observait de ses yeux noirs. Une chaleur cuisante qui n'avait vraiment rien à voir avec l'incendie qui venait de se déclarer derrière elle se répandit dans sa poitrine, et elle s'égara encore plus.
Oh Kami.
Il était terriblement beau, sous cet angle, avec son visage aux traits sévères abaissé vers elle, ses cheveux majestueusement dressés dans les airs et cette bouche aux lignes affinées, mais oh combien appétissante, qu'elle n'arrivait pas à cesser de fixer. Il affichait un air un peu surpris, et en plongeant dans ses yeux, Bulma compris que, comme elle, ce n'était pas l'explosion en soi qui avait provoqué son étonnement, mais bien cette proximité imposée qu'elle avait provoquée. Figés, tous deux complètement immuns aux cris terrifiés qui s'élevaient autour d'eux, trop absorbés par les sensations procurées par leurs corps ainsi emboités, ils oublièrent qu'une guerre entre leurs peuples venait d'exploser en même temps que cette bombe. Ils se questionnèrent des yeux, incertains de savoir s'il fallait mettre fin à cette caresse forcée. Ou bien la faire perdurer… le plus longtemps possible… jusqu'aux petites heures du matin… et même jusqu'à ce que l'épuisement les emporte tous les deux.
Bulma, des cheveux plein le visage, son chandail jaune à moitié relevé et son jugement volatilisé, avait furieusement envie d'embrasser éperdument cet homme qui venait officiellement d'être proclamé ennemi.
Mais, beaucoup plus discipliné qu'elle, le soldat se ressaisit avant qu'elle ne fasse le geste déplacé. Il parla de sa voix rauque, son torse enveloppé de fer vibrant sous les basses tonalités.
-Dégage de moi, tu veux? dit-il.
Bulma battit des paupières à quelques reprises, mais il ne lui en fallut pas plus pour reprendre ses esprits. Suffisamment en tout cas, pour réaliser que quelqu'un s'était mis à lui tirer le bras.
Yamcha.
Ah oui. Il était là, lui aussi.
Machinalement, elle suivit le mouvement que son ex lui imposa en l'attirant vers lui. Elle sentit, avec regret, la chaleur du corps du soldat se dissiper et être remplacée par un vide désagréable. Bien vite, apparemment nullement perturbé par leur séparation, celui-ci se redressa pour aller discuter avec les deux autres soldats en armure.
Bulma savait pertinemment qu'ils étaient de connivence avec cet attentat. Elle savait qu'elle devrait les détester pour ce qui venait de se passer. Comme Yamcha, elle serait même prête à se battre contre eux pour leur donner la leçon qu'ils méritaient. Mais, malgré leur calme olympien, elle ne put s'empêcher de discerner une pointe d'incertitude et de confusion sur leurs visages, et il lui fut impossible de refréner un doute quant à leur malveillance.
Un doute qui fut balayé par une autre série d'explosion, ce qui força bien vite Bulma à se séparer de Yamcha pour aller se réfugier sous le comptoir-bar. Le cœur battant à tout rompre, elle profita de son abri et du calme relatif qu'il lui procurait pour scruter les alentours.
Partout autour d'elle, des incendies épars s'étaient déclarés. L'épaisse fumée noire et la poussière qui volait dans les airs lui brouillaient la vue. Ses poumons irrités la faisaient tousser. La lumière qu'émettaient les flammes lui permit de distinguer des dizaines de corps qui gisaient au sol, celui de gens blessés, brûlés, écorchés et même parfois démembrés. À quelques mètres d'elle, une femme de son âge était étendue dans une mare de sang qui s'élargissait dangereusement vite. En voyant sa robe blanche déchirée, Bulma sentit son estomac se retourner. Elle avait vu cette femme sourire et danser, à peine quelques minutes plus tôt. À ses côtés, il y avait un homme couché dans une position peu naturelle, sa chemise entremêlée à la chair calcinée de son dos, son corps encore fumant, et son visage, agonisant.
Alarmée, Bulma fit mine de s'élancer vers eux pour leur venir en aide. Mais elle stoppa net lorsqu'elle vit un soldat s'approcher du couple, une arme au Ki en train de charger pointée sur eux.
Deux secondes s'écoulèrent. Bulma retint son souffle, soudainement paniquée. Puis, une nouvelle explosion retentit dans la boite de nuit.
Et le couple s'était soudainement volatilisé.
Les yeux remplis d'horreur, Bulma ne perdit pas de temps. Elle se redressa et s'assit pour appuyer son dos contre le comptoir derrière elle. Les yeux rivés sur le soldat à la peau orange qui regardait avec satisfaction l'arme dernier cri qu'il tenait dans sa main, elle saisit le bracelet doré qu'elle portait en permanence à son poignet. Elle fit tourner les breloques en forme de petites capsules qui l'ornait et localisa celle qu'elle recherchait à tâtons. Sans hésiter, elle fit glisser son pouce sur le petit interrupteur et un nuage de fumée s'ajouta à celle déjà préexistante. Aussitôt, une arme au Ki, SON arme au Ki, se matérialisa dans la paume de sa main et la pointa en direction du soldat qui venait d'éliminer les Humains, prête à riposter aussi froidement que lui venait de le faire.
Mais elle ne fut toutefois pas en mesure d'assouvir son envie de vengeance, car c'est à cet instant que le Saiyan aux cheveux dressés dans les airs passa devant elle. Il baissa les yeux dans sa direction, son attention captée, et brièvement, l'espace d'un instant pendant lequel le meurtrier à la peau orange s'échappa, le bleu croisa le noir.
Puis, il disparut aussi vite qu'il était apparu.
Cet interlude permit à Bulma de remarquer Yamcha, qui s'était posté à quelques mètres d'elle et qui faisait maintenant face aux deux autres Saiyans. Il semblait prêt à se battre, alors que les géants avaient fièrement croisé leurs bras sur leurs poitrines et qu'ils riaient à gorge déployée. Devant eux, cinq petits haricots verts roulaient innocemment sur le sol.
Bulma fronça les sourcils, se demandant si elle n'était pas en train d'halluciner. Des haricots? Mais à quoi ça pouvait bien servir dans une situation pareille? Et surtout, pourquoi les Saiyans s'amusaient-ils autant?
Les questions furent vite répondues lorsque l'un de ces haricots se mit à frémir. La surface ronde et lisse de la graine devint soudainement irrégulière, pour ensuite se mettre à croître à une vitesse impressionnante. Rapidement, des excroissances apparurent à tour de rôle, jusqu'à ce que celles-ci soient suffisamment développées pour être facilement identifiées comme des bras, des jambes et une tête, et en moins de quelques secondes, les innocents haricots s'étaient transformés en petits gnomes verts à l'apparence beaucoup moins inoffensive, chacun d'eux étant équipé de griffes et de dents acérées prêtes à être utilisées.
Bulma sentit son estomac se tordre lorsqu'elle vit les yeux écarlates de ces cinq nouvelles créatures se poser sur Yamcha. Interloqué par la transformation qui venait de se dérouler sous ses yeux, celui-ci avait baissé la garde, et c'est tout ce que cela prit pour que l'un des petits êtres verts y voie une opportunité d'attaquer en sifflant agressivement.
Mais Yamcha était habile. Malgré la rapidité impressionnante du gnome, il réussit à éviter l'attaque en se penchant vers le sol. L'ennemi sauta par-dessus lui et atterrit derrière. Le guerrier en profita pour faire valser son pied en rasant le sol. Il atteignit la créature en plein dans les jambes, et celle-ci retomba face contre terre. Malheureusement pour Yamcha, elle se releva rapidement en montrant les dents à son adversaire, et sauta dans les airs pour riposter par le haut.
S'ensuit alors une série de coups si rapides qu'il fut impossible pour Bulma de les discerner. Accroupie sur le sol, elle se dit qu'il serait probablement adéquat de se rendre utile, et elle leva son arme en direction du duo.
-Merde! grogna-t-elle, frustrée.
Impossible de viser juste à la vitesse où ils allaient. Si elle tirait, il y avait de forte de chance qu'elle manque son coup, et que Yamcha soit blessé. Elle pointa donc son arme vers les quatre autres gnomes qui observaient la joute avec impatience, et visa celui qui se trouvait le plus près d'elle. Elle appuya avec force sur la gâchette, et l'explosion de Ki qui suivit se mêla à celles qui rageaient déjà autour d'eux. Sauf que, cette fois, la déflagration fut bien différente. Beaucoup moins bruyante, beaucoup plus contenue, et surtout, beaucoup plus puissante sur l'ennemi. C'est que, même si l'arme qu'elle tenait dans sa main avait originellement été volée à un soldat de Frieza, Bulma l'avait beaucoup modifié, transformant quelque chose de plutôt grossier en une merveille technologique, comme à peu près tout ce qui passait sous son nez. Et grâce à son génie, le petit être vert n'eut aucune chance. Son corps se liquéfia, littéralement, et les fluides visqueux produits se répandirent dans tous les sens, la majorité retombant dans un bruit flaccide sur le sol.
L'explosion, par sa singularité, ne passa pas inaperçue. Yamcha, encore engagé dans le combat, fut distrait l'espace d'une seconde, et il se tourna vers Bulma pour la regarder, une lueur d'horreur teintant ses iris lorsqu'il réalisa qu'elle était à l'origine du fracas. Les deux Saiyans, eux aussi attirés par la brutale élimination du gnome, la regardaient avec stupéfaction. Les yeux de celui aux cheveux longs se posèrent sur l'arme qu'elle tenait à la main. Il fronça les sourcils et fit un pas dans sa direction. Instinctivement, Bulma leva son arme vers lui.
-Oh, petite Humaine, tu crois vraiment que les armes au Ki peuvent m'affecter, moi? s'esclaffa-t-il.
Yamcha s'élança, délaissant le gnome qui regardait la flaque visqueuse s'étendre aux pieds de la jeune femme, et se posta entre elle et le Saiyan.
-Ne t'approche pas d'elle, sinon je te tue! s'écria-t-il.
Le Saiyan s'arrêta, et rit de plus belle. Tous trois restèrent en suspens, chacun se demandant qui serait le premier à riposter. Personne ne vit la créature verte se faufiler derrière un Yamcha distrait et avant même que Bulma ne remarque sa présence, celle-ci s'était élancé sur le dos de son ex-petit ami. Avec ses petits bras et ses courtes jambes, le gnome enserra son corps pour le tenir fermement. Yamcha se débattit en émettant des grognements étouffés. Les deux Saiyans, eux, reculèrent instinctivement, un sourire malsain sur les lèvres. En les voyant s'éloigner, Bulma comprit que quelque chose de terrible était sur le point d'arriver.
-Yamcha! NON! s'époumona-t-elle inutilement.
Mais c'était déjà une cause perdue. L'être vert se mit à briller dans le noir, son Ki transpirant de chacun des pores de sa peau. Yamcha se mit à crier en sentant les milliers d'aiguilles d'énergie lui transpercer l'épiderme et horrifiée, Bulma vit le gnome se transformer en bombe ambulante lorsqu'il relâcha finalement toute l'énergie que contenait son corps. L'explosion, trop forte et trop près, l'obligea à se recroqueviller sous le comptoir. La tête sous les bras, Bulma sentit un souffle de chaleur lui brûler l'épaule. La douleur était cuisante, mais elle fut rapidement oubliée une fois que la salve fut estompée, écrasée par le sentiment d'angoisse qui lui transperçait la poitrine. Elle releva la tête pour regarder dans la direction où Yamcha s'était tenu, droit, courageux, protecteur, quelques instants plus tôt.
Et ses entrailles se révulsèrent lorsqu'elle vit qu'il n'y était plus.
-YAMCHA! hurla Bulma en s'élançant vers le profond cratère qui s'était formé dans le sol.
Le geste avait été irréfléchi, complètement imprudent dans une telle situation. Mais l'émotion avait été trop forte pour faire passer la sécurité en premier. Bulma eut le temps d'apercevoir, au centre de la cavité qui s'était creusée dans le béton, un corps, une silhouette repliée sur elle-même, encore fumante et recouverte de plaies luisantes de sang et de chair calcinée. Un sanglot désespéré s'échappa de ses lèvres, et elle fit mine de descendre dans la cavité pour aller rejoindre son ami. Mais c'est à cet instant qu'elle fut brusquement ramenée vers l'arrière.
-Pas si vite, jolie demoiselle, dit une voix mielleuse derrière elle.
Bulma, les yeux baignés de larmes de peur, de rage et de peine, cria à s'en époumoner pendant qu'une main froide encercla son bras pour s'en emparer. Elle se débattit, gesticula dans tous les sens pour se libérer, mais la force de la poigne était beaucoup trop grande pour qu'elle puisse faire quoique ce soit de significatif. À travers sa danse désespérée, elle distingua une silhouette bleutée la dominer.
-Zarbon? dit une voix qu'elle reconnut comme celle du Saiyan aux cheveux longs. Qu'est-ce que tu fous ici?
Bulma se figea soudainement. Zarbon. Elle connaissait ce nom. Elle l'avait entendu à plusieurs reprises dans les communications publiées par la Résistance. Il s'agissait du bras droit de Frieza, son Général le plus haut placé dans les rangs de son armée. On disait qu'il ne se déplaçait que lors des interventions à haute importance.
En effet. Qu'est-ce qu'il foutait là, lui?
Bulma se tourna vers la silhouette pour associer une image à ce nom reconnu et craint des Humains. Elle secoua vigoureusement la tête pour tenter de se débarrasser des larmes qui baignaient ses yeux, et à travers la poussière et l'épaisse fumée qui les enveloppaient, elle vit le visage du célèbre bras droit de l'empereur. Avec ses traits distingués, sa peau bleutée presque translucide et ses cheveux tressés ultras longs, sa première pensée fut qu'il était horriblement beau. Mais cette idée fut rapidement chassée de son esprit lorsqu'elle sentit la froideur qui émanait du personnage. Tout le monde autour d'elle s'était d'ailleurs raidi, comme frigorifié en réalisant sa présence. Bulma appuya sur l'interrupteur de l'arme au Ki qu'elle tenait toujours dans sa main libre, qui se replia instantanément à l'intérieur de sa capsule rattachée à son bracelet.
Elle avait le sentiment qu'il valait mieux que cet homme à la peau aussi bleue que ses yeux ne mette pas la main sur son invention. Heureusement, son attention était portée sur autre chose que la frêle Humaine qu'il tenait prisonnière, et il ne remarqua absolument rien.
-Raditz. Nappa, dit Zarbon, un ton moqueur dans la voix. Il vous manque une ombre, il me semble. Où est-il allé se mettre le nez, encore? Je croyais que vous étiez chargés de superviser les opérations.
Le ton accusateur qu'avait utilisé Zarbon pour prononcer la dernière phrase indiqua qu'il n'attendait pas vraiment de réponse de la part des Saiyans. Ceux-ci se contentèrent de se la fermer, et de regarder soigneusement leurs pieds en serrant les dents. Zarbon fit glisser son regard vers le cratère à ses pieds, où gisait le corps inerte de Yamcha.
-Pauvre Humain, dit-il, faussement attristé. C'est vous qui avez fait ça? Dommage qu'il soit mort aussi rapidement, j'aurais pu le ramener avec moi. Il avait l'air mignon. Qu'en dis-tu Raditz?
Les paroles de Zarbon ranimèrent la rage de Bulma. Elle émit un grognement de fureur et recommença à se débattre dans tous les sens. Elle ne pouvait pas supporter une seconde de plus d'être prisonnière de cette main glacée et surtout, elle ne pouvait plus supporter d'être forcée à l'inutilité.
-Yamcha n'est pas mort! s'époumona-t-elle en direction de Zarbon, complètement immun à ses tentatives de libération. Lâche-moi immédiatement! Il a besoin d'aide!
Zarbon, jeta un coup d'œil en biais à Bulma. Puis, à sa grande surprise, il relâcha son bras. La liberté fut de courte durée cependant, parque qu'elle se retrouva vite prisonnière de nouvelles mains, celles d'un soldat qui attendait qu'on lui dise quoi faire.
-Fais-la taire, ordonna alors Zarbon à celui qui venait de l'attraper. Et ramène-là au vaisseau avec les autres.
Bulma ouvrit des yeux ronds comme des billes. Elle fit mine de protester, mais ravala ses paroles lorsqu'elle sentit qu'on plantait des dents dans son bras.
-Mais qu'est-ce que… bredouilla-t-elle.
À peine une fraction de seconde plus tard, les images se brouillèrent autour d'elle. Le feu, la fumée, la poussière, le sang, les cris d'horreur, les Saiyans… le corps inanimé de Yamcha. Tout devint progressivement très abstrait, sauf cette sensation de liquide brûlant qui pénétrait dans sa chair à l'endroit où on l'avait mordu.
Puis, plus rien.
