Bonjour chers lecteurs!
Alors voici le nouveau chapitre, que j'ai pris un peu plus de temps à écrire, parce qu'il comporte plusieurs informations cruciales pour le développement de l'histoire, et que j'ai dû réfléchir un peu plus sur la façon de les intégrer. J'en suis également au tout début d'une grossesse :D et les malaises que vous connaissez bien peuvent parfois interférer avec mon efficacité et mon inspiration! Mais ça commence à aller mieux, alors je croise les doigts pour que cette étape soit derrière moi.
De plus, je sais bien que certains sont déçus de savoir Végéta et Bulma séparés pour le moment. J'ai simplement besoin de mettre la table pour le reste de l'histoire avant que les tourtereaux se retrouvent (pour ne plus être capable de se lâcher après, on le sait bien hein), ce qui devrait arriver d'ici très peu de temps :3
Sinon, je vous remercie pour les reviews/messages que je reçois. C'est toujours très plaisant de vous lire!
Bonne lecture :)
Chapitre 8 – Végéta
À sa naissance, le prince Végéta avait rapidement été identifié comme l'un des Saiyans détenant le plus grand potentiel de combat n'ayant jamais existé. C'est pourquoi Frieza s'était empressé d'accueillir le garçon après l'annihilation de son peuple par la météorite qui s'était écrasée sur sa planète. Sa garde et son entraînement, ainsi que celle de Raditz, encore un jeune adolescent à l'époque, avait été confiée à Nappa, l'un des trois derniers Saiyans encore en vie et fidèle à la royauté de son espèce. Au fil du temps, les talents et la dévotion de Végéta lui avaient permis de grimper les échelons dans la hiérarchie de l'armée des Cold. Son statut de prince l'ayant aidé à se bâtir un nom et une réputation, il avait vite été nommé Général, et depuis, il participait et orchestrait activement diverses opérations au sein de l'Empire.
Le mois dernier, lors d'une énième assemblée des Généraux de l'armée, Végéta s'était vu octroyer une nouvelle tâche, sur Terre cette fois. Il n'avait pas été surpris. La majorité des opérations de la dernière année visait cette planète en particulier. Frieza, obsédé par le gain de pouvoir et de richesses, n'avait d'yeux que pour ce caillou bleu qui venait d'être découvert. Dans l'optique de limiter les déplacements de ses troupes, il avait même demandé que son vaisseau principal soit stationné dans son orbite. Les opérations, jusque-là majoritairement politiques, avaient d'abord visé à gagner la confiance des Humains. Mais Frieza n'avait pas l'habitude d'utiliser ce genre de stratégie. Et surtout, il était impatient, et gagner la confiance d'un peuple prenait du temps. Peu à peu, au fil des mois, son discours s'était tranquillement transformé en quelque chose de plus agressif, de plus possessif. Et il avait fini par demander à obtenir ce qu'il voulait plus rapidement et surtout, plus agressivement.
Il avait alors demandé à Végéta de faire ce que les Saiyans savaient de mieux; instaurer la peur et la soumission chez les Humains pour leur arracher ce joyau. Le sang de Végéta s'était naturellement mis à bouillonner d'anticipation lorsqu'il avait appris la nature de sa mission. Sachant que cette planète possédait une lune, il avait même prévu d'attaquer un soir où celle-ci serait pleine.
Mais… il y avait un mais.
Un jour, Végéta avait demandé que les plans du bâtiment dans lequel l'attaque aurait lieu lui soient transmis. Le choix de l'endroit était stratégique, puisque la boîte de nuit visée était en fait située juste en dessous de l'un des repères principaux de la Résistance Humaine, ce groupe d'imbéciles qui pensaient pouvoir empêcher les soldats de Frieza d'arriver à leurs fins. Au fil des mois, ce groupe à la portée d'abord négligeable avait grossi considérablement, assez pour devenir une nuisance significative aux yeux de l'Empereur. Ce dernier avait donc exigé que l'attaque soit ciblée sur ce groupe, afin de passer un message clair et de leur faire comprendre que leur pitoyable résistance ne ferait pas le poids contre la puissance du lézard.
En étudiant les plans demandés, Végéta avait cependant réalisé qu'on lui avait donné, par erreur, des documents destinés à Frieza lui-même. Il y avait jeté un coup d'œil, ne s'attendant pas à y trouver grand-chose. Mais ces plans, très précis et sacrés hautement confidentiels, avaient éveillés ses soupçons lorsqu'il avait constaté à quel point ils étaient détaillés. Dessus, on pouvait y lire les indications pour se rendre à une pièce particulière, située au tout dernier étage du gratte-ciel détenu par la Résistance.
La confiance mutuelle entre le prince des Saiyans et l'Empereur étant naturellement boiteuse, Végéta s'était dit qu'il serait intéressant de s'y aventurer. Si Frieza avait demandé à ce que cette pièce lui soit décrite de manière aussi exhaustive, c'est probablement qu'il y convoitait quelque chose. Et s'il n'avait pas pris la peine d'en parler au Général officiellement chargé de la mission, c'est-à-dire lui, c'est que ce qu'il convoitait avait certainement une grande valeur.
Végéta n'était pas un idiot. Il avait donc étudié ce plan, l'avait même mémorisé, avant de le brûler, en se disant que cette mission prenait drôlement des allures de diversion plutôt que de notice de guerre.
Et le voilà maintenant, profitant de la série d'explosions désorganisées dans la boîte de nuit pour s'éclipser vers le dernier étage du bâtiment, vers cette pièce mystérieuse que Frieza avait omis de lui mentionner.
Une fois arrivé sur place, Végéta s'était arrêté net et avait croisé les bras sur sa poitrine.
Il était furieux.
Il avait suivi les indications à la lettre. Devant lui, comme décrit dans les plans, se dressait une porte métallisée renforcée. Sauf que celle-ci avait été arrachée de ses gonds, et pendait lamentablement sur le côté. À l'intérieur de la pièce régnait un désordre total, et il pouvait voir, grâce au faible éclairage des lumières extérieures, que la commode et les étagères qui l'ornaient avaient été grossièrement fouillées.
S'il avait déjà douté des intentions cachées de cette intervention militaire, ce n'était clairement plus le cas maintenant.
Végéta bouillonnait de rage. Encore une fois, lui, le prince des Saiyans, le guerrier détenant le plus grand potentiel de l'univers, avait été utilisé comme un pion dans une partie d'échecs. Pourquoi lui, responsable de l'opération, avait-il été tenu à l'écart du réel objectif? Pourquoi lui, le meilleur stratège de l'armée des Cold, avait-il été volontairement exclu des opérations? Que cachait Frieza? Que convoitait-il, qui soit si précieux qu'il ait jugé inopportun de l'informer, lui?
Végéta, les bras toujours solidement serrés contre son torse, cracha au sol avant de s'envoler. Il descendit la trentaine de paliers d'escalier qui le ramènerait à la boîte de nuit. Il ouvrit son scouter, qu'il avait volontairement désactivé pour éviter d'être repéré pendant son escapade. Dès que l'appareil entra en communication avec le système central, il vit que les troupes avaient déjà reçu l'ordre de retourner au vaisseau. Puis, il sentit son sang se retourner lorsque l'appareil lui indiqua la présence d'une énergie particulièrement puissante. Il identifia immédiatement à qui elle appartenait.
Zarbon.
-Putain! cria-t-il en accélérant encore plus la cadence.
La descente fut nettement plus rapide que la montée, et Végéta se retrouva vite au rez-de-chaussée. En poussant la porte pour entrer dans la boîte de nuit, il constata que la place ressemblait désormais beaucoup plus à un champ de bataille qu'à une piste de danse. Partout, on pouvait voir des flammes, de la fumée et des corps.
Voilà un paysage qui lui était familier.
Indifférent à la sauvagerie de la scène, Végéta scanna sommairement la place. Parmi les quelques soldats qui restaient encore sur place, il repéra rapidement Raditz et Nappa, qui s'amusaient à se battre contre le dernier Saibaman encore debout, un verre de bière à la main. Zarbon, lui, n'était visible nulle part.
Furieux, il se dirigea vers les deux Saiyans sans même prendre la peine d'éviter de piétiner les cadavres fraichement brûlés des Humains.
-Où est-il? leur demanda-t-il sèchement.
Nappa leva la tête vers lui, le Saibaman fermement maintenu sous son bras. Végéta n'eut pas besoin de préciser de qui il parlait pour se faire comprendre.
-Il vient tout juste de repartir vers le vaisseau, répondit Nappa avant de prendre sa dernière gorgée de bière. Il nous a demandé où tu étais et m'a gentiment demandé de te rappeler que le Général responsable des opérations devrait toujours être présent sur place.
Il lança son verre vide par-dessus son épaule et donna un coup de poing en plein sur la tête du Saibaman qui se débattait sous son bras. Il se mit à rire avant de continuer.
-Putain de Zarbon. Quel con! J'aimerais bien savoir pourquoi il a tout fait sauter nos plans. J'aurais tellement aimé me transformer. Après un repas comme celui-là, j'aurais été au meilleur de ma forme!
-C'est évident, répondit Raditz. Il voulait toute la gloire pour lui tout seul. Tu sais comment il adore lécher les bottes de Frieza. Il doit être bandé juste à penser au rapport qu'il va lui faire lorsqu'il sera de retour au vaisseau.
-Je rêve du jour où je vais lui en mettre une en plein dans les couilles.
- Et moi, ce sera un plaisir de lui tenir les bras dans le dos pendant que tu le feras, dit Raditz en s'emparant du gnome vert.
- Imbéciles, souffla Végéta avec dédain. Si Zarbon était là, c'est que Frieza lui a demandé d'intervenir. Pas l'inverse. Apparemment, c'est à lui qu'a été confiée la tâche qu'il ne voulait pas que j'aie entre les mains.
Tous deux se tournèrent vers Végéta.
- Zarbon avait surtout l'air du gars qui va s'en donner à cœur joie de te dénoncer à son maître, comme un bon petit chien de garde, dit Raditz.
-Frieza ne sera pas très content, ajouta Nappa.
Le prince jeta un rapide coup d'œil autour de lui. Parmi les décombres et les cadavres, il ne restait plus qu'eux maintenant, tous les autres soldats ayant déjà répondu à l'ordre de rentrer au bercail. Dehors, on pouvait entendre des sirènes et des hélicoptères annoncer l'arrivée des services militaires des Humains.
Végéta serra les poings le long de ses flancs. Non seulement la mission avait été sabotée, mais il avait également été pris la main dans le sac à se mettre le nez là où il ne fallait pas. Il s'était fait avoir, sur toute la ligne.
Nappa lui jeta un coup d'œil de biais. Il connaissait le prince comme le fond de sa poche. Il l'avait pratiquement élevé après tout. Et l'aura bouillonnante qui se dégageait de lui trahissait son énervement.
-Tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais? demanda-t-il à son prince avec prudence.
-Non, cracha Végéta avec fureur. Quelqu'un a visité l'endroit juste avant moi. La porte était défoncée, la pièce était pratiquement vidée.
-Tu sais ce qu'ils cherchaient?
-Aucune idée. Mais je sais maintenant que Frieza ne me fait pas suffisamment confiance pour m'assigner cette mission.
À cet instant, des troupes armées Humaines commencèrent à affluer dans la boîte de nuit. Ils n'hésitèrent pas à ouvrir le feu sur le trio qui était resté debout en plein milieu des décombres.
-On ferait mieux d'y aller, dit Raditz en utilisant le Saibaman comme bouclier.
Végéta acquiesça. Tous trois firent gonfler leur Ki, faisant voler de nouveau la poussière qui avait tranquillement commencé à retomber, et s'élancèrent en direction de la sortie. Celle-ci était bloquée par un escadron d'Humains armés jusqu'aux dents, mais les balles de métal ricochaient sans problème sur leurs armures et sur leurs peaux. Énervé par le pincement constant que provoquaient les mitrailleuses, Végéta leva le bras et fit apparaître un orbe violacé dans le creux de sa main. Il relâcha l'énergie sur les Humains, qui furent sauvagement éliminés sur le coup. Puis, tous trois s'enfuirent dans le ciel par le trou béant qui venait d'être créé dans le mur du bâtiment.
Le trajet de retour dans leurs capsules spatiales respectives fut bref. Comme le système de communication de ces capsules était relié au vaisseau principal, aucun d'eux n'osa discuter de ce qui venait de se passer. Seules les voix de Nappa et de Raditz qui s'extasiaient encore sur les ailes de poulet qu'ils avaient mangé se firent entendre dans l'habitacle. Végéta, lui, s'amusait un peu moins et il dut ruminer sa colère seul.
Ils arrivèrent au vaisseau Impérial en moins de dix minutes. Une fois leurs capsules spatiales bien sécurisées sur la rampe d'atterrissage, les trois Saiyans sortirent de l'étroit habitacle et se dirigèrent vers l'entrée principale à grands pas. Il régnait dans cette pièce un tumulte dérangeant, causé par les nombreux soldats qui venaient de rentrer et qui s'efforçaient de contenir les Humains qui avaient été faits otages. La plupart, encore sous le choc d'avoir été enlevés, étaient secoués par des pleurs hystériques et s'entassaient les uns sur les autres dans un coin du vaisseau pour mettre le plus de distance entre eux et les soldats.
-Pathétiques Humains, cracha Végéta en passant le plus rapidement possible à travers le groupe.
Suivis de près par Nappa et Raditz, il prit la direction de la Salle des commandements, où il savait que Frieza et les autres Généraux l'attendaient pour recevoir son rapport. Végéta profita du déplacement que cela nécessitait pour tenter de se calmer. Il avait affreusement envie d'arracher la tête à ce reptile sournois et malhonnête, mais comme il n'était pas en position de s'opposer à lui, pas encore en tout cas, il était plus sage de se montrer collaboratif.
Ils arrivèrent à la salle dans le silence. L'énorme pièce circulaire était déjà bondée, les soldats de haut niveau placés en rang le long des murs vitrés par lesquels on avait une vue prenante sur la Terre. Végéta repéra immédiatement Frieza, trônant au bout de la pièce, fièrement assis dans sa chaise ovale capitonnée de coussins bourgognes. Il écoutait d'une oreille attentive le rapport d'un soldat qui était chargé des otages, que l'Empereur aimait appeler ses nouvelles recrues. Le prince progressa vers les rangs le long du mur sans le quitter des yeux. Il tenta, en vain, de ravaler le goût amer qui lui collait à la langue depuis qu'il avait vu la peau grisâtre du visage du lézard.
-Maître Frieza, dit le soldat, nous avons récolté deux groupes de nouvelles recrues. Au total, cela fait sept Humaines et neuf Humains.
-Ohh! se réjouit Frieza de sa voix grotesque. C'est une bonne nouvelle, nous avions justement besoin de personnel sur le vaisseau. Faites entrer le premier groupe, présentez-moi ces Humains, cela fait tellement longtemps que j'ai envie d'en avoir dans mes rangs!
Le soldat acquiesça et tapota sur son scouter. À peine quelques secondes plus tard, un groupe d'Humains apeurés entra dans la pièce, suivis de deux soldats armés qui les incitaient à avancer. Végéta vit le visage de Frieza s'éclairer en les voyant. Il ouvrit grand les bras en guise de bienvenue.
- Humains! scanda l'Empereur avec fierté. Je suis très heureux de vous accueillir dans mon vaisseau, chez moi! Ne vous inquiétez pas, je sais qu'on vous a emmené ici de force, mais vous êtes ici en sécurité. D'ici peu, on vous affectera à vos fonctions, et sachez que nous avons beaucoup à vous offrir en retour. Vous serez très bien ici!
Frieza étira ses lèvres minces et leur offrit un sourire aux dents pointues. En le voyant, Végéta plissa les yeux. Ce qui sortait de cette bouche était rarement autre chose que des mensonges. Et Végéta détestait les menteurs.
Il serra les dents, se forçant à ravaler les paroles qui lui auraient exprimé le fond de sa pensée.
-Sale menteur! s'éleva alors une voix féminine dans la salle.
Le cœur de Végéta fit un bond dans sa poitrine. Il se détourna de Frieza et, comme tout le monde autour de lui, posa ses yeux sur l'Humaine qui venait de parler.
Il avait reconnu cette voix.
C'était elle. La femme aux cheveux bleus.
Elle était là. En plein centre du groupe d'Humains. Il ouvrit des yeux ronds en la voyant avancer à grands pas pour s'approcher de Frieza, ses iris céruléens posés sur la créature. Ses mains étaient tremblantes, mais son dos, droit. Ses cheveux auparavant lisses et soignés étaient rendus sales et emmêlés. Son chandail jaune était déchiré au niveau de l'épaule, taché de suie, de sang et d'un liquide vert gluant que Végéta identifia rapidement comme les fluides corporels d'un Saibaman. Son bras gauche était ensanglanté et on pouvait clairement voir l'endroit où elle avait été mordue par un Quisa avant d'être emportée contre son gré.
-C'est Zarbon qui l'a ramassé, chuchota Raditz à sa droite.
Végéta grogna. Il fit battre sa queue dans son dos pour lui indiquer de se la fermer. L'un des soldats armés se précipita sur elle pour l'empêcher d'avancer, mais Frieza lui fit signe de s'arrêter. Son sourire s'élargit en les voyant tous les deux obtempérer.
-Menteur? Moi? se réjouit-il. Mais bien sûr que non. Vous pouvez me faire confiance, jolie demoiselle, vous ne serez jamais aussi bien accueillie que sur mon vaisseau!
La femme éclata d'un rire hystérique tout à fait forcé. Elle ne croyait pas un mot de ce qu'il venait de dire. Végéta la félicita intérieurement pour cela.
-Tu veux savoir ce que j'en pense de ton accueil, moi? dit-elle en faisant quelques pas supplémentaires dans sa direction.
Le soldat fit mine de la rattraper. Cette fois, Frieza ne s'y opposa pas, et il rangea son arme dans la sangle qu'il portait au dos pour lui prendre les bras. Elle eut tout de même le temps de lever vivement son bras droit dans les airs, offrant à tous une vue imprenable sur le doigt d'honneur qu'elle faisait en direction de l'Empereur.
Partout dans la salle, des voix offensées et étonnées s'élevèrent. Raditz et Nappa étouffèrent un rire. Végéta, lui, ne put s'empêcher d'étirer ses lèvres d'un côté. Alors que tous les yeux s'étaient posés sur ce doigt grossier, il n'avait pas manqué de voir un éclair doré briller à son poignet.
-Lâchez-moi! cria la femme au soldat qui venait de lui clouer les bras dans le dos. Vous n'avez pas le droit de faire ça! Sales monstres! Ramenez-nous sur Terre! Immédiatement!
Frieza se mit à rire en la regardant vociférer et gigoter dans tous les sens pour tenter de se libérer.
-Ahhh, j'aime bien quand les nouvelles recrues ont du caractère, dit-il en plaçant ses mains derrière sa tête pour assister au spectacle. Elles ont toujours beaucoup de potentiel! Allez, faites sortir les Humains, ordonna-t-il aux soldats. Valrès. Zhouta. Nappa. Vous êtes chargés de superviser leur accueil. Suivez-les.
En entendant son nom, Nappa se redressa. Il sortit de son rang pour se diriger vers le groupe d'Humains qui progressait en sens inverse.
-Je veux ce bracelet, glissa subtilement Végéta à son vassal dans leur langue natale lorsqu'il passa à ses côtés.
Nappa lui jeta un coup d'œil de biais. Il suivit le regard du prince, toujours rivé sur la femme aux cheveux bleus qui se débattait en se faisant traîner de force vers la sortie. Puis, il fit un petit mouvement de rotation avec sa queue pour indiquer qu'il avait bien compris la demande.
Végéta observa avec intérêt le groupe quitter la pièce. Juste avant que la porte ne se referme sur eux, la voix de la femme résonna une dernière fois dans la Salle des commandements.
-Frieza! cria-t-elle avec hargne. Tu vas payer pour ça! Tu m'entends? Va te faire foutre, putain de lézard dégoûtant!
Végéta, un sourire moqueur sur les lèvres, sa fureur maintenant envolée, se retourna tranquillement vers Frieza. Il vit avec satisfaction que son sourire niais s'était effacé.
Avec une pointe de fierté inexplicable, le prince se dit qu'il n'aurait pas à transmettre le message d'insulte qu'elle lui avait demandé de faire plus tôt dans la boîte de nuit, puisqu'elle l'avait fait toute seule.
