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… 12 …
"Le bonheur est une forme de courage"
Holbrook Jackson
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Il ne fut pas facile de se lever ce matin-là, à l'heure habituelle du lundi matin. En fait, il avait une envie inhabituelle d'enfouir son visage dans son oreiller et d'implorer pour cinq minutes de plus. Ou mieux encore, d'enfouir son visage dans le doux parfum des cheveux d'Isabella et de supplier de rester toute la journée. Quoi qu'il en soit, il étouffa son envie et éteignit son réveil. Il resta cependant dans le lit pendant un moment et étudia Isabella pendant qu'elle dormait. Apparemment, elle pouvait dormir quelles que soient les conditions. Il tendit la main pour la toucher et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.
"Tricheuse," accusa-t-il.
Elle ouvrit les yeux. "J'aime être au lit avec toi," répondit-elle simplement. "Je ne voulais pas que ça s'arrête."
Qu'est-ce qu'un homme pouvait bien répondre à cela ? "Je te verrai ce soir ?" demanda-t-il.
Isabella se rapprocha et se blottit contre lui, ses cheveux lui chatouillant le menton. "Tu veux me voir ce soir ?"
"Oh, Isabella, j'ai toujours envie de te voir," admit Edward. Il avait décidé que la présence d'Isabella le rendait étonnamment honnête. Il convoitait Isabella. Il la désirait de tout son être. Mais ce n'était pas le plus effrayant. Le plus terrifiant était de réaliser qu'il le lui disait sans hésiter.
Isabella gloussa et se redressa, ses cheveux en bataille autour d'elle la rendant encore plus belle. "Alors tu me verras," promit-elle d'un ton enjoué. Elle se pencha vers lui et l'embrassa rapidement… et il découvrit que l'haleine du matin n'était pas si mauvaise. "Allez prendre une douche, M. Cullen, pendant que je nous prépare un petit déjeuner. Je pense que je ne vais pas aller à la gym ce matin. Je dois rentrer à la maison et m'assurer que Floyd est toujours en vie."
Floyd était une plante araignée* et avait la particularité d'être la seule plante qu'Isabella n'avait pas réussi à faire mourir d'amour. Elle insistait sur le fait qu'elle avait la main noire et Edward admettait que son histoire pouvait indiquer qu'elle avait raison. Floyd occupait donc une place de choix dans son cœur.
Edward se demanda ce que cela signifiait pour lui d'être jaloux d'une plante.
Sa douche fut rapide et superficielle. Sa chair était rassasiée et, pour une fois, son esprit était tranquille. Lorsqu'il sortit de la chambre, il entendit Isabella chanter dans la cuisine, plutôt mal à vrai dire.
"Let's get physical...physical…"
C'est. Quoi. Ce. Bordel ? Olivia Newton-John ? Edward se cacha derrière l'arche menant à la cuisine, se penchant juste assez pour regarder Isabella remuer ses fesses au rythme de la musique qu'il reconnaissait maintenant comme provenant des petits haut-parleurs qu'il avait dans la cuisine. Apparemment, Isabella avait trouvé une station de radio qui diffusait les sons d'une époque révolue.
En se déplaçant dans la cuisine, elle était certainement enthousiaste, s'arrêtant de temps en temps pour se déhancher comme Elvis ou faire une petite pirouette à la Madonna pour ajouter un peu de variété. Il la regarda en souriant, se demandant comment un esprit aussi insouciant avait pu trouver en lui quelque chose à admirer. Il se demandait comment elle avait réussi à ne pas être touchée par la colère et l'amertume que tant de gens dans sa situation auraient pu ressentir.
Isabella se retourna brusquement et lui sourit. "Tu apprécies le spectacle, petit coquin ?"
Elle m'a eu ! pensa Edward. Mais il n'éprouvait aucune gêne à cette idée. "Oui, pas mal en fait !"
Isabella s'approcha de lui et lui passa les bras autour du cou. "C'est bien, c'est le but." Elle déposa un baiser qui remonta le long de son cou jusqu'à son oreille, où elle murmura : "Je pourrais m'y habituer, juste pour que tu le saches."
Lui aussi.
Mais les mots restèrent bloqués derrière ses lèvres. Elle n'insista pas et n'eut même pas l'air triste. A la place, elle le serra fort et brièvement puis se remit à préparer le petit-déjeuner.
ooo OOO ooo
Edward n'alla pas à la salle de sport, même s'il admit avoir ressenti de la culpabilité lorsqu'il passa devant l'établissement. Isabella et lui avaient convenu de se retrouver plus tard dans la soirée. Elle lui avait demandé de passer la nuit chez elle, et un petit sac de voyage se trouvait donc sur la banquette arrière de sa voiture.
Il est possible qu'il ait souri comme un idiot lorsqu'il est entré au travail car Janice l'avait regardé à deux fois. "Bonjour, Edward," dit-elle.
"Oui, c'est un bon jour," répondit Edward en passant devant elle et en entrant dans son bureau.
Plus tard, Isabella l'avait appelé et lui avait dit d'aller à la salle de sport et de s'entraîner seul car elle avait été frappée par l'inspiration et écrivait furieusement pour qu'ils puissent profiter plus pleinement de leur temps ensemble.
ooo OOO ooo
Edward se rendit à la salle de sport et s'entraîna mais son esprit était ailleurs. Ou peut-être était-il sur quelqu'un. Avant de se rendre chez Isabella, il consulta son téléphone et ses messages. Il n'y en avait que deux. L'un était un appel commercial et l'autre provenait de sa tante Esmée. Pour la première fois depuis dix ans, ils ne s'étaient pas parlé samedi soir. Il se sentit coupable puis se repassa le message.
"Bonjour, Edward. Ton oncle et moi sortons ce soir pour fêter ça. Il prend sa retraite le mois prochain et nous voulons commencer à préparer notre voyage. Nous voulons voir le monde. Je ne voulais pas te le dire avant parce que..." Il y eut un petit rire. "Je sais que tu n'aimes pas le changement." D'autres rires éclatent et il entendit la voix de son oncle en arrière-plan. "Mais quelque chose me dit que tu es prêt à ce que les choses commencent à changer."
Edward sourit. "Alors... appelle-moi quand tu en auras l'occasion. Je suis... je suis si heureuse que les choses semblent bien se passer avec ton Isabella."
Clic.
Son Isabella. Son Isabella.
Edward sourit pendant tout le trajet jusqu'à sa maison, jusqu'à la maison de son Isabella, les brownies que Janice lui avait donnés dans un récipient sur le siège.
ooo OOO ooo
Ils avaient passé la soirée à regarder des films emblématiques des années 80 et à rire de la mode. Ils avaient mangé deux bols de pop-corn, fait des banana splits puis s'étaient blottis sur le canapé, déplorant leur propre gourmandise et tapotant leurs estomacs pleins. Lorsqu'ils se retrouvèrent finalement dans le lit d'Isabella, ils ne baisèrent ni ne firent l'amour mais se blottirent l'un contre l'autre et s'endormirent d'un sommeil réparateur.
Le lendemain, à leur réveil, Edward insista pour préparer le petit déjeuner, bien qu'il refusa de danser dans la cuisine. Il embrassa Isabella à la porte, se sentant comme un homme qui faisait partie de quelque chose de plus grand et de meilleur qu'il ne pourrait jamais l'être seul. Ils convinrent de se retrouver au restaurant pour le déjeuner. Ils prirent leur repas habituel et, à la fin, ils s'embrassèrent sur le trottoir, là où tout le monde pouvait les voir, et Edward retourna à son bureau, tout en réfléchissant furieusement pendant tout le trajet.
Les choses allaient si vite et Edward se sentait hors de contrôle. Etait-il juste d'essayer de construire une relation normale avec elle alors qu'il savait que cela ne pouvait que se terminer en désastre ? Un homme comme lui n'était pas digne d'une femme comme elle, même sans leur histoire commune et horrible. Ses yeux avaient été tristes lorsqu'elle s'était éloignée de leurs baisers mais son toucher avait été tendre, l'amenant à y croire.
Il ne fut pas surpris de recevoir son message plus tard dans la journée. Comme toujours, elle savait quand avancer et quand reculer. Edward avait besoin de mettre de l'ordre dans ses pensées et ses émotions. Isabella ne méritait rien de moins que son entière dévotion. Jusqu'à ce qu'il puisse lui donner cela, il les décevrait tous les deux.
Je suis fatiguée et probablement de très mauvaise compagnie en ce moment. Dors bien. On se verra demain. Garde un côté du lit chaud pour moi. B
Il ne dormit pas bien cette nuit-là. Le lit, dans lequel il était si habitué à dormir seul et qui n'avait jamais, avant Isabella, supporté le poids du corps d'une autre personne, était vide. La vaste étendue se moquait de lui tandis qu'il se retournait, agité et frustré.
Lorsque le soleil se leva, il se redressa et éteignit le réveil. S'affalant sur le bord du lit, il fit un inventaire brutal et honnête de ce qu'il était et de qui il était. Sans aucun doute, il savait qu'il ne méritait pas Isabella. Elle était un ange et lui un monstre, même si la bête était cachée pour le moment. Mais il se demandait, alors qu'il était assis là et regardait la lumière pénétrer dans sa chambre solitaire, si Isabella avait peut-être la volonté et la force de tenir son monstre à distance, de le garder en cage aussi longtemps qu'elle daignerait partager sa vie avec lui.
Il pensait qu'elle le pourrait. Il espérait qu'elle le voudrait.
"Cours, Edward... cours..."
La voix de sa mère lui était revenue au fil des ans. Ce jour-là, il n'avait pas couru. Il avait gardé le cap, même si la peur avait donné à son cœur l'impression qu'il s'extirpait de sa poitrine et que sa peau s'était couverte d'une sueur froide et moite.
Il n'avait pas couru ce jour-là.
Mais depuis, il n'avait cessé de courir. Et il ne s'était jamais arrêté. Pas une seule fois, depuis qu'il s'était battu avec son père pour récupérer la lame destinée à assassiner sa mère, il ne s'était arrêté de courir.
Il était peut-être temps d'arrêter maintenant. Peut-être qu'Isabella l'aiderait à essayer. De la même façon qu'il avait choisi de s'opposer à la mort, il allait s'y opposer une fois de plus. Cette fois, il allait essayer de faire naître quelque chose de merveilleux à partir de quelque chose d'horrible. Si quelqu'un pouvait le faire, c'était bien Isabella.
Avant de pouvoir se disputer avec lui-même sur ce qui était juste et ce qui était bon, il décrocha le téléphone et composa le numéro d'Isabella. "Il faut que je te voie," murmura-t-il avec insistance dès qu'il entendit sa voix.
Elle rit alors. "Tu t'es décidé, c'est ça ?"
Il n'était plus surpris par sa perspicacité et la justesse de son instinct. En fait, il se surprenait à s'y fier, à y compter pour le diriger et le guider. "Oui," répondit-il solennellement. "Oui. Je veux..." Je te veux - pour toujours. Les mots tremblaient sur sa langue, désireux d'être libérés. "Je veux essayer." Les mots étaient faibles et hésitants mais lui aussi. Isabella était la plus forte et c'est elle qui les mènerait à bon port.
"Moi aussi," répondit solennellement Isabella. Il y eut un moment de silence, qui resta suspendu entre eux, lourd et pesant. "Tu as pensé à me fuir, n'est-ce pas ? Tu as peur."
Il avait passé plus de la moitié de sa vie dans la peur - peur de son père, peur de lui-même, peur du monstre qui se cachait en lui.
Il ne pouvait pas mentir à Isabella. Il était incapable de parler. Son silence le trahissait. Isabella poussa un léger soupir au bout du fil. "Oh Edward !" dit-elle doucement. "Ne sais-tu pas, mon beau, que si tu t'enfuis, je te poursuivrai. Si tu te perds, je te retrouverai. Si tu tombes... je te relèverai."
"Je..."
"C'est bon," murmura Isabella.
Il fallait qu'il dise les mots. "Je ne peux pas rester loin de toi, avoua-t-il. S'il était plus fort, il resterait loin d'elle, il se montrerait digne d'elle par son absence. Mais il n'était pas plus fort et il n'était pas digne - et cela n'allait pas l'arrêter. "Et je ne veux pas... rester à l'écart. Je veux... j'ai besoin... de toi."
"Et j'ai besoin de toi aussi," dit Isabella, et quelque chose en lui se déplaça, faisant place à quelque chose de meilleur et de noble. Peut-être que, petit à petit, Isabella pourrait repousser le monstre et ne conserver qu'Edward.
"Puis-je venir te voir ce soir ?" demanda-t-il.
"Tu ferais mieux de le faire," lui dit Isabella.
Et c'est ce qu'il fit.
ooo OOO ooo
Les jours devinrent des semaines, toujours ordonnées et prévisibles. Enfin, aussi prévisibles que possible avec Isabella dans le lot. Ils passaient leurs week-ends ensemble, partageant leur temps entre sa maison et la sienne. Le lundi matin, il retournait au travail et informait Janice de leur week-end et lui demandait de lui raconter le sien. Il y avait un stock constant de produits de boulangerie et Isabella se plaignait que son jean préféré devenait trop serré, alors ils ajoutèrent une autre course à leur programme, choisissant le lundi soir comme une expiation pour leur plaisir plutôt enthousiaste de manger des sucreries plus tard dans la soirée. Le mardi, ils déjeunaient au restaurant, se tenaient par la main sur la table et volaient des morceaux de nourriture dans l'assiette de l'autre.
Le mercredi, ils couraient à nouveau ensemble, même si les journées étaient désormais froides et qu'ils pouvaient voir leur souffle dans l'air. Le jeudi matin, ils déposaient ensemble leur linge au pressing. Sharon attendait un nouveau petit-enfant, et Isabella et elle parlaient de son arrivée imminente.
Le vendredi, ils continuaient à danser. Mais désormais, lorsqu'ils quittaient la piste de danse, ils se rendaient chez Edward. Là, sur ce lit qui semblait désormais être celui d'Isabella, ils bougeaient davantage ensemble. Edward finit par céder à ses pulsions les plus primitives. Peu à peu, la voix douce d'Isabella l'incita à laisser libre cours à l'animal mâle qu'il avait toujours craint.
Un soir, alors qu'il n'avait pas pu résister un instant de plus aux taquineries d'Isabella et qu'il l'avait penchée sur le dossier du canapé, s'enfonçant profondément tandis qu'elle gémissait pour l'encourager, il fut ébranlé. Il n'avait pas été tendre en se déplaçant à l'intérieur d'elle. Il avait grogné, poussé et agrippé fermement ses hanches afin de la maintenir immobile pour pouvoir l'empaler. Pourtant, son visage, ce profil pâle, avait été beau dans son plaisir et pas une seule fois elle n'avait émis de protestation.
Edward se rendit compte qu'aussi tendres et douces qu'aient pu être ses relations sexuelles avec d'autres femmes, il ne s'agissait en fin de compte que de baiser. Mais ce qu'il faisait avec Isabella, bien que parfois primal et animal et pas toujours doux, avait toujours été de faire l'amour. Il s'interrogea un instant sur cette dichotomie puis réalisa que c'était l'intention et non l'action, qui faisait la différence. Chaque fois qu'il passait du temps avec Isabella, il adorait son corps avec le sien. Parfois, cette adoration prenait la forme de morsures amoureuses et de poussées féroces, parfois de doux soupirs ou de douces caresses. Mais il s'agissait toujours de faire l'amour.
Edward Cullen se rendit alors compte de quelque chose.
Dieu lui vienne en aide, il était tombé amoureux d'Isabella Swan.
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Les jours et les semaines se transformèrent en mois et en saisons et bientôt les parfums frais des fleurs de printemps envahirent l'air. Un dimanche, après un barbecue où ils avaient reçu leurs amis communs, Edward se retrouva à faire les cent pas.
Il allait demander à Isabella d'emménager avec lui. Il en avait assez d'être séparé d'elle. Il n'était toujours pas sûr que ce qu'ils avaient durerait toujours. Il craignait toujours le monstre qu'il savait être en train de tester les barreaux de la cage qu'il avait construite. Mais, pour la première fois, il espérait pouvoir enfermer la bête et l'empêcher de voir la lumière du jour.
Isabella était son espoir et sa prière.
Elle était sa force et sa rédemptrice. Dans ses yeux, il entrevoyait parfois un Edward différent, l'homme qui aurait pu exister si les événements avaient pris une autre tournure. Elle lui donnait envie de trouver cet homme, d'être cet homme. Il n'était pas sûr que ce soit possible mais il savait qu'il voulait essayer.
Et pour elle, il le ferait.
Ils nettoyèrent les lieux, travaillant ensemble aussi parfaitement qu'ils l'avaient toujours fait. Une fois la maison remise en état, ils s'installèrent sur le canapé et elle s'installa dans ses bras. Soudain, elle s'arrêta et leva les yeux vers lui. "Qu'est-ce que tu dirais si j'avais un chien ?"
Il avait ouvert la bouche pour lui demander d'emménager avec lui mais Isabella l'avait déstabilisé avec sa question. "Si tu en veux un, alors tu devrais en avoir un," répondit-il finalement. Il aimait les chiens, il les avait toujours aimés. "J'ai toujours voulu un chien," avoua-t-il.
Isabella sourit et se cala contre lui. "D'accord, un chien alors."
Il lui fit relever le visage pour pouvoir observer ses yeux lorsqu'il lui posa la question. Elle avait des yeux merveilleusement expressifs, incapables de ruse ou de malhonnêteté. "Je..." Il déglutit difficilement et Isabella parut préoccupée.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-elle.
"J'ai... je veux..." Il prit une grande inspiration. "Isabella, veux-tu emménager avec moi ?" Il lâcha les mots, craignant que son courage ne l'abandonne. Il ne méritait toujours pas Isabella mais chaque jour qui passait, il savait avec plus de certitude qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, qu'ils le méritent ou non. S'il sentait que le monstre faisait son apparition, il courrait. Cette fois, il s'enfuirait et la protégerait. Mais pour l'instant, il était assez égoïste pour saisir le bonheur qu'il pouvait.
"Tu veux vraiment que je vienne ici ?" Pour une fois, Isabella n'était pas sûre d'elle et Edward voulait retrouver la certitude familière dans sa voix. Il se rendit compte que même s'il s'était avoué ses sentiments il y a longtemps, il n'avait pas eu le courage de lui dire.
"Je… j'aime… je t'aime," dit-il enfin, à peine capable de la regarder. Tout indigne qu'il était, il l'aimait. Même si son cœur était malmené et mal rapiécé, il le lui offrait de tout cœur et avec humilité. C'était à elle d'en faire ce qu'elle voulait, même si son choix était de l'écraser sous ses pieds.
"Je t'aime aussi,", dit-elle doucement en l'embrassant. "Alors... on va avoir un chien ?" demanda-t-elle.
Il acquiesça, trop ému pour parler.
…
* un chlorophytum comosum
