Didinou : Merci pour ton Review

Maia 0067: Coup de foudre pour Raphaël et Aï, je vais ce petit couple un peu plus tard. Allez la suite

Natty Caro: Voici la suite

Merci à tous ceux qui me suivent ! Merci à ma bêta EmissaireStilinski !

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi (Quels dommages), Mais à Cassandra Clare

Voici le chapitre 15, Enjoy !


CHAPITRE 15

Maryse était en train de rassembler les différents dossiers pour son fils, ce dernier n'était pas encore arrivé. Elle passa sa main sur sa nuque et elle vit les emails de l'enclave dont elle répondit à la place d'Alec sur les moins importants, elle se leva pour aller vers la salle des opérations pour préparer les différentes équipes des patrouilles. La matriarche était en train d'afficher les équipes sur les patrouilles, elle vit de l'animation dans la salle d'entraînement. Maryse se rendit dans la salle d'entraînement, elle haussa ses sourcils en regardant Aï entourant de peluches gothiques autour d'elle. Les peluches étaient en train de danser de plusieurs façons, Aï tenait sa peluche de lapin et se mit à chanter. Maryse trouva la voix de « sa petite-fille » magnifique, elle s'appuya doucement contre l'embrasure de la porte. Pendant ce temps, Sébastian entra dans l'institut et fut étonné de voir l'absence d'Alec dans le bureau directorial, il le chercha avant de voir Maryse appuyée contre l'embrasure de la porte. Il s'approcha de la porte pour voir Aï en train de chanter, les peluches autour d'elle en train de danser comme des marionnettes. Il était émerveillé par la voix envoûtante de la jeune fille, il regarda le spectacle. Isabelle et Clary vinrent les rejoindre pour écouter la voix envoûtante d'Aï, celle-ci avait fermé ses yeux tout en chantant et les ouvrit pour monter sa voix très haute. Jace arriva après avoir été en patrouille et sentit que son parabataï n'était pas encore arrivé, Isabelle l'informa qu'Alec n'était pas encore arrivé. Au même moment, Alec était en train de prendre son petit déjeuner et embrassait son petit ami, ce dernier l'attira vers lui pour l'embrasser encore plus. Ils restaient à partager un baiser avant que le noiraud remarqua son retard pour l'institut, Magnus poussa un soupir longuement en sachant que son amant n'allait pas changer d'avis pour rester avec lui pour une journée. Alec se rendit par portail à l'institut, il arriva à temps en soupirant et remarqua qu'il était beaucoup en retard. Il vit sa mère près de la porte de la salle d'entraînement avec Jace et les filles ainsi que Sébastian, il s'y rendit et sourit en voyant Aï en train de chanter tout être entourée de peluches gothiques. Aï était en train de se servir de ses illusions vampires pour se distraire, la jeune fille s'arrêta un moment en arrêtant ses illusions pour tourner la tête. Elle sourit en voyant son père de sang arrivé, Alec entra dans la pièce en passant à travers sa mère et les autres. Il leva sa main vers elle, la jeune fille était assise sur le rebord de son arme et sauta gracieusement pour atterrir dans les bras de l'Héritier des Tepes. Elle enfouit sa tête dans le cou d'Alec et le mordit pour voir le sang du noiraud, ce dernier grimaça légèrement et serra sa fille de sang dans ses bras en le laissant se nourrir. Cela faisait trois semaines qu'Alec avait organisé la réunion avec les différents représentants du monde obscur, ils étaient venus pour voir ce qu'Alec proposait au nom de l'enclave pour ne plus refaire la tragédie de Valentin. Ils avaient répondu à l'invitation d'Alec et avaient assisté à la réunion, aussi Aï avait fait la connaissance de Magnus qui lui avait fait la promesse d'épouser Alec et que le sorcier le ferait porter son nom à la jeune fille. Entre-temps, Aï avait rencontré Raphaël et avait ressenti une soif de sang envers le chef du clan de New York qui avait été le cas pour Raphaël, Alec était intervenu entre les deux pour les séparer avant que les deux ne sautaient dessus. Personne ne savait quelle relation entre les deux vampires avait entre eux, Alec avait tenté de révéler à Magnus avant de se faire couper par Maryse. Autre part, il y avait un démon qui faisait des dégâts, ils avaient découvert que c'était Azazel. De retour au présent, Alec maintint Aï dans ses bras pendant qu'elle se nourrissait, elle termina et regarda son père de sang. Elle posa son visage sur l'épaule d'Alec.

- Laisse-moi le voir, demanda Aï.

- Hors de question que tu ailles le voir pour le moment ! refusa Alec en lui caressa les cheveux.

- Tu sais ce qu'il représente pour moi, commenta Aï.

- Je le sais, mais tu dois contrôler ta soif de sang envers lui, je sais que de son côté il sait se maitriser avec ses siècles de contrôle contrairement à toi. Tu es encore jeune, expliqua Alec.

- Pourtant tu avais été dans le même cas que moi avec Magnus ! signala Aï en regardant son père de sang.

- J'ai appris à me maîtriser avant d'être avec lui, à présent je peux boire son sang sans que je n'aie envie de le vider, répondit Alec.

Aï baissa son regard avant de sentir son menton se lever, elle vit les yeux pleins d'amour d'Alec avec son sourire réconfortant.

- Je te promets que tu seras avec lui, promit Alec.

- Merci papa, remercia Aï.

- Quelle scène touchante, complimenta Maryse en venant les voir.

- Grand-mère, je ne savais pas que vous étiez là, remarqua Aï.

- J'étais là pendant que tu étais en train de chanter, d'ailleurs tu chantes admirablement, complimenta Maryse.

- Merci grand-mère, remercia Aï.

Jace et les filles les rejoignaient, Isabelle prit « sa nièce » dans ses bras en l'embrassant sur la joue ce qui la fit sourire.

- Vous aviez besoin de moi ? questionna Alec en fronçant ses sourcils.

- Ne t'en fais pas, on sait à présent où tu passes tes nuits, sourit Isabelle en faisant un clin d'œil.

Alec se mit à rougir légèrement et hocha la tête, Sébastien vint les voir pour les prévenir qu'il avait localisé Azazel. Ils allaient à la recherche du démon dans les égouts, ils commençaient à tourner en rond quand un grognement inhumain s'éleva dans les airs. Un jet d'acide se projeta sur eux, ils s'esquivaient rapidement le jet d'acide. Un ver géant apparut devant eux.

- C'est Azazel, avertit Sébastian.

Ils commençaient à combattre tous contre le ver géant, Azazel reprit son apparence humaine en envoyant des boules de feu sur eux. Magnus fit un combat de magie contre lui, le démon se mit à ricaner en voyant le sorcier.

- Eh bien, ton père sera très affecté de savoir que tu tentes de me combattre Magnus Bane, signala Azazel.

- Peut-être que je lui demanderai pardon en envoyant ta tête ! ironisa Magnus en envoyant une boule de feu sur le démon.

Le démon esquiva la boule de feu et fit exploser tous les égouts avec son pouvoir démoniaque, Jace et les autres réussirent à se mettre à l'abri. Alec poussa un débris sur lui et serra les dents en voyant les dégâts. Il sentit la douleur de son frère par la rune parabataï, il jeta un coup d'œil vers Jace qui avait une grande estafilade sur la cuisse.

- Enfoiré tu vas me le payer ! s'écria Alec.

- Qu'est-ce que tu vas faire petit ange dont je vais briser les ailes ! se moqua Azazel.

Azazel fronça ses sourcils en voyant qu'il était entouré de peluches gothiques avec des dents irréguliers tranchants comme des requins.

- Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Vous croyez m'impressionner avec des peluches aussi laides ! se moqua Azazel d'un ton sardoniquement.

Le Prince des enfers leva sa main pour les détruire tous, mais il vit que les peluches se relevaient de plus en plus et se dédoublaient à chaque fois qu'il attaquait, il s'énerva de plus en plus envers eux. Il comprit que c'étaient des illusions et explosa sa magie démoniaque, la magie balaya tout sur son passage et projeta tout le monde. Aï qui avait fait l'illusion se fit projeter avant d'atterrir dans les bras d'Alec qui était debout, le noiraud avait ses yeux cramoisis.

- Papa ! souffla Aï en se faisant déposer par terre.

- Tu m'as mis gravement en colère ! siffla Alec en s'avançant vers Azazel.

Les chauves-souris volaient vers Alec et se rassemblaient dans un tourbillon, l'aspect d'Alec commença à changer au fur à mesure. Magnus regarda la scène stupéfait.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe avec Alexander ? demanda Magnus.

- Il est en train de prendre sa forme vampirique, répondit Jace.

Alec prit sa forme vampirique sous le tourbillon de chauve-souris, tout le monde vit les ailes de chauves-souris d'Alec s'étirer.

- Je te reconnais parfaitement, tu es le fils de la Reine des Vampires. Oui, je te reconnais bien là, tu es bien de la lignée du premier Roi Vampire, conclut Azazel.

Les yeux d'Alec se plissèrent en regardant le démon, il leva sa main avant de les abaisser vers le démon supérieur. Les chauves-souris s'envolaient vers le démon et commençaient à le mordre de partout, les créatures le dévoraient dont le démon tentait de s'en défaire en secouant son corps. Il se transforma en vers, mais les Chiroptères continuaient de le dévorer, l'une des chauves-souris le mordit sur la vertèbre qui avait son cœur. Azazel se mit à crier avant de transformer en cendre, les chauves-souris entouraient de nouveau Alec qui ne réagit pas pendant un moment avant de prendre sa forme d'adulte avant de retourner dans sa forme d'enfant. Il se mit à souffler doucement, Aï vint vers lui et le serra dans ses bras. Magnus s'approcha de lui pour lui caresser la joue.

- Je t'embrasserai quand tu seras dans ta forme d'adulte, prévint Magnus.

- Juste temporaire, j'ai beaucoup dépensé c'est pour ça que j'ai pris ma forme d'enfant, révéla Alec.

- Ça fait un moment que ça m'a manqué de ne pas voir ta forme d'enfant, sourit Isabelle en les rejoignant.

- Ouais, sourit Jace.

Ils rentraient à l'institut, ils se reposaient tranquillement. Alec vit que Véra était présente dans l'institut, Aï courra dans les bras de Véra.

- Véra, je suis contente de voir, sourit Aï.

- Moi aussi je suis contente de voir. Tu as beaucoup grandi depuis la dernière fois que je t'ai vu, sourit Véra.

- Je n'ai pas grandi depuis la dernière fois ! gloussa Aï.

- Pour moi, tu as beaucoup grandi, sourit Véra.

- Je suis content que tu sois là Véra, sourit Alec.

- Moi de même, mon prince. Je suis ici de la part de la princesse Mina, elle vous requiert votre présence au Bund, car ça fait un moment que vous n'êtes plus venu, informa Véra.

- C'est vrai que je ne suis pas retourné au Bund depuis un moment, pensa Alec.

Maryse arriva au même moment pour voir Alec avec Véra, elle sourit en voyant la nourrice de son fils présente et avait entendu la dernière parole d'Alec.

- Ça tombe bien, j'allais informer Mina au sujet d'un dîner familial pour inviter Magnus, décréta Maryse.

- Eh bien, je vais appeler la princesse pour l'informer pour le dîner familial, proposa Véra.

Véra alla appeler Mina après avoir discuté avec elle, elle revint avec le sourire aux lèvres.

- Ça tombe bien, elle souhaite que le dîner soit au Bund, mais elle tient de te rencontrer en personne après que tu sois te présenter auprès de Maryse, proposa Véra.

- Ça te dérange pas Magnus ? questionna Alec en regardant son petit ami.

- J'accepte et ça ne me dérange pas de la voir plus tard ! rassura Magnus.

- Eh bien, je vais informer Robert pour nous rejoindre pour le dîner familial, décréta Maryse.

Alec hocha la tête et alla vers sa chambre, Véra le suivit. Magnus voulut le suivre quand Aï le retient.

- Il a soif, révéla Aï.

- Je vais aller lui donner mon sang pour qu'il se rassasie, souligna Magnus.

- Non, dans ce cas-là il va te vider complètement. Il est épuisé par sa transformation vampirique, il a besoin de beaucoup sang, expliqua Aï.

- D'accord, se résigna Magnus.

Véra entra dans la chambre de son protégé, elle enleva sa veste et le col avant de défaire sa chemise en montrer sa poitrine opulente. Alec se retourna vers elle et eut ses yeux cramoisis, il s'avança et le prit par l'épaule avant de l'entraîner sur le lit. Il s'abaissa pour le mordre dans le cou, la jeune femme se mit à hurler de plaisir sous la morsure de son prince. Les chauves-souris entouraient l'institut, Aï illumina ses yeux cramoisis et haleta légèrement.

- L'odeur exquise du sang ! chuchota Aï.

Au même moment, Alec but le sang de Véra et prit une grande quantité avant de se retirer, il lécha ses lèvres en souriant. La nourrice reprit ses esprits totalement et se redressa assez faiblement, elle se reprit assez vite. Alec décida d'aller prendre une douche, il retourna à la salle des opérations. Quelques jours plus tard, Maryse organisa un dîner familial en profitant que son mari était présent pour faire la présentation de Magnus à la famille, Magnus était stressé pour le dîner familial ayant proposé de cuisiner.

- Je crains que ce dîner soit un désastre et que tes parents refusent que je te voie, oh par les enfers si ça arrive… commença Magnus à s'affoler.

- Eh bien je m'enfuirai avec toi, sourit Alec.

Magnus hoqueta de surprise devant sa réponse, le noiraud lui caressa la joue et lui bécota un baiser chastement.

- Je n'ai aucunement raison de vivre, si tu n'es pas à mes côtés, je préfère tout abandonner pour rester avec toi, déclara Alec.

- Et ton parabataï et ta sœur ? Ta carrière de chasseur d'ombres ? demanda Magnus.

- Ils comprendront mon geste et je m'en fiche d'être chasseur d'ombre et de l'enclave. Je ne veux pas le monde, c'est toi que je veux alors je sacrifierai tout pour rester à tes côtés, même aller en enfer et dans une damnation éternelle avec toi. Mon paradis et mon enfer c'est toi ! confessa Alec en lui caressant la joue.

Le sorcier était surpris par les paroles de son amant, il fut touché par ses mots qu'il préféra lui que les autres. Ils s'embrassaient passionnément quand la sonnette de la porte se mit à sonner, l'asiatique se mit à paniquer de nouveau ce qui fit rire son petit ami.

- J'espère que tes parents ont laissé leurs armes à l'institut, souhaita Magnus stressé.

- T'en fais pas, le plus que tu as craigne c'est Jace, rassura Alec.

- Blondi m'a déjà fait la leçon qu'il me tuera si je brisais ton cœur, se rappela Magnus.

- Il ne me l'avait pas dit, souligna Alec.

L'immortel rejoignit son petit copain et ouvrit la porte pour accueillir toute la famille Lightwood dans son loft, il se mit sourire nerveusement.

- Si on m'avait dit qu'un jour j'inviterais toute la famille Lightwood chez moi pour un dîner, je crois que j'aurai ri pendant des siècles, déclara Magnus.

- J'y pense bien, mais j'étais venue pour tu sais quoi, sourit Maryse en lui faisant un clin d'œil.

Alec fronça les sourcils devant le clin d'œil de sa mère envers son petit ami, ce dernier lui fit signe de laisser tomber. Les parents d'Alec regardèrent leur fils avec insistance en plus de Magnus, Alec ne comprit pas la situation alors qu'Isabelle et Jace avec Max se mirent à éclater de rire. Alors qu'Aï était en train de sourire à travers sa peluche de lapin.

- Alec, tu ne fais pas la présentation ? demanda Robert.

- Mais vous vous connaissez ! renfrogna Alec en croisant les bras.

- En tant que le Grand Sorcier de Brooklyn, mais pas en tant que ton petit ami, Alec précisa Maryse.

Alec leva les yeux au ciel et soupira longuement, il fusilla sa fratrie en se promettant de leur donner des corvées.

- Papa et maman, je vous présente Magnus Bane mon petit ami, Magnus je te présente mes parents Robert et Maryse Lightwood dont je précise encore une fois que vous vous connaissez ! présenta Alec.

- Tu vois ce n'est pas compliqué, on le connait en tant que sorcier pas en tant que ton petit ami, souligna Maryse.

Son fils se retint de soupirer, la matriarche se tourna vers son futur gendre et se mit à sourire.

- Alors Magnus, tu nous sers ton célèbre cocktail que j'en ai beaucoup entendu parler, proposa Maryse.

- Avec joie, vous allez dire des nouvelles tous les deux, accepta Magnus en allant vers son bar.

- Pas trop d'alcool pour moi, je repars pour Idris demain matin ! avertit Robert.

Magnus hocha la tête et mit moins d'alcool dans le verre de son beau-père, ils passaient à table et discutaient. Ils riaient tous devant les histoires drôles de Magnus.

- Eh dire qu'il n'a jamais révélé qu'il était ainsi, rigola Magnus en imitant un vieil ami à lui.

- C'est vrai que c'est drôle, moi j'ai en une pour toi. Quand Alec était petit, il avait horreur des choux de Bruxelles, c'est un cauchemar de le manger, se lança Maryse.

- Maman ! rougit Alec.

- Un cauchemar était un euphémisme, on avait beau lui faire du chantage, le menacer, lui crier dessus, il refusait de manger les choux de Bruxelles, rappela Robert.

- Par la suite il a réussi à manger après la naissance d'Isabelle, sourit Maryse.

- Dire que tu m'as grondé au sujet des choux de Bruxelles ! taquina Aï en regardant son père de sang.

- Tu n'es pas pareil, rougit Alec devant les souvenirs d'enfance.

- Mais le cauchemar ultime est de lui apprendre le pot, ce petit garnement n'aimait pas faire le pot, révéla Maryse en regardant affectueusement son fils.

- Maman ! rougit Alec ne voulant pas savoir au sujet de ses souvenirs d'enfance.

- Fort heureusement que Mina lui a appris les bonnes manières ! raconta Robert.

- Je ne savais pas que papa n'était pas un enfant modèle ! pouffa Aï.

- Aï ! rougit Alec en regardant sa fille de sang.

- C'était amusant de le voir manger proprement en se servant des couverts et sa posture, malheureusement il restait le pot. Je me souviendrai toujours quand il est venu en pleine réunion avec des représentants de l'enclave, il m'a dit « maman, j'ai fait caca dans mon pantalon ». Par l'ange j'étais mort de honte dans la réunion, relata Maryse en buvant son vin.

Jace et Isabelle avec Max étaient morts de rire alors que Magnus était attendri par les souvenirs d'enfance de son amant, ce dernier songeait sérieusement aller sauter du balcon pour se sauver de cette situation. Après le dîner, les parents d'Alec se tournaient vers Magnus qui les raccompagnait.

- Beaucoup de mères appréhendent toujours la personne qui va partager la vie de son enfant, car à ce moment qu'elle doit laisser cette personne prendre soin de son enfant. Mais quand je te vois avec Alec, je ne suis plus inquiète, car je sais que tu fais son bonheur. Merci d'aimer mon fils, remercia Maryse.

- Si tu sortais avec Izzy, je t'aurais menacé, mais bon alors je le ferai quand même. Si tu fais du mal à mon fils, je te poursuivrai jusqu'aux restants de mes jours pour te tuer où tu te caches, menaça Robert.

- Je prends note Robert, accepta Magnus.

Maryse le prit dans ses bras en regardant son fils qui sourit à la scène, Robert le serra dans ses bras avant de partir. Aï sourit envers Magnus et le prit dans ses bras à son tour.

- J'ai hâte que tu sois mon père ! souhaita Aï.

- Je le serai bientôt, mais tu peux me considérer comme telle ! proposa Magnus.

- J'adorerai papa Magnus, sourit Aï.

Magnus l'embrassa sur le front avant de le regarder partir, il s'approcha de son amant et l'embrassa.

- Il ne reste plus que ma mère Mina pour que je te la présente, sourit Alec.

- J'espère qu'elle sera de bonne humeur, souhaita Magnus.

- Ne t'en fais pas pour ça, elle va t'adorer, sourit Alec.

Ils s'embrassaient avant de passer le reste de la soirée ensemble, ils s'endormirent dans les bras de l'un et de l'autre après avoir des caresses intimes. Quelques jours plus tard, ils se tenaient dans le sous-sol pour transférer Valentin vers Idris.

- Au moins l'air d'Idris sera respirable ! méprisa Valentin en voyant Magnus.

Valentin commença à suffoquer soudainement, il mit ses mains sur ses côtes en tentant de prendre l'air.

- As-tu dû mal à respirer ? Pourtant nous respirons le même air que toi ! ironisa Alec.

Le Morgenstern tenta de parler et se mit à tousser et à prendre de grandes goulées d'air, Alec se tourna vers sa fille de sang qui usait de son pouvoir.

- Aï, ça suffit ! pensa Alec.

- D'accord ! accepta Aï en arrêtant son pouvoir.

Le chef du cercle regarda Aï et Alec, il comprit que c'était la jeune fille qui avait usé de son pouvoir envers lui. Magnus fit un portail, Jace et Isabelle passaient devant eux et se retrouvaient à Idris et remarquaient l'absence de Valentin. Ce dernier se termina dans un sous-sol avec Sébastian qui l'attendait, le chasseur qui l'accompagnait vint le voir.

- À présent relâche ma famille ! demanda le chasseur.

- Bien sûr, sourit Sébastien en le tuant.

Valentin regarda la scène et déglutit en le voyant s'avancer vers lui, Sébastian sourit sournoisement devant le regard du chef du cercle.

- Qui es-tu ? demanda Valentin.

- Bonjour père, salua Sébastian en se transformant en créature hideuse.

Pendant ce temps, l'institut était en effervescence après la disparition de Valentin, Alec regarda tout l'hologramme de la ville plusieurs fois en tentant de comprendre la situation.

- C'est de ma faute, Valentin était sous ma responsabilité, prévint Isabelle.

- Ce n'est pas ta faute Izzy, mais nous allons avoir un nouveau directeur avec l'enclave au courant à présent, pensa Alec.

- Je ne pense pas qu'ils feront ça, conclut Jace.

- Avons-nous des nouvelles de Duncan ? questionna Alec.

- Aucune information, je suis partie voir sa famille et ils n'ont pas eu de nouvelles de lui depuis un moment, répondit Isabelle.

- C'est bizarre qu'il réagît ainsi, aucun membre de sa famille n'est un membre du cercle, décréta Jace.

L'héritier des Tepes se mit à réfléchir et comprit le sujet, il leva les yeux vers sa fratrie avec sa mère et Aï. Celle-ci se plaça silencieusement près de son père de sang.

- À moins qu'on l'ait menacé de quelque chose pour libérer Valentin, déduisit Alec.

- Ça a du sens, pensa Isabelle.

- Mais à savoir qui pourrait faire ça ? se demanda Maryse.

- J'aurai le temps d'enquêter sur ce point, l'institut sera évalué par un émissaire de l'enclave, déclara Alec.

- CE NE SERA PAS LA PEINE ! s'écria une voix masculine.

Ils virent Robert qui était présent, ils se dirigeaient vers le bureau directorial. Le patriarche fit face à sa famille.

- Pour que tu dis qu'Alec reste à la tête de l'institut ? demanda Maryse.

- Eh bien, pour te dire tu peux rester à la tête de l'institut. J'ai négocié avec Imogène pour que tu le restes, car elle voulait mettre Jace à la place, relata Robert.

- Mais pourquoi est-ce qu'elle tient absolument à mettre à la tête de l'institut ? se renfrogna Jace.

- Les Herondale ont été à la tête de l'institut de Londres plusieurs fois alors elle pense que tu devrais faire de même, expliqua Maryse.

- Les Héritiers ont toujours le pouvoir, déclara Aï en tenant sa peluche.

- Pour en revenir à notre sujet, je l'ai menacé de l'épée mortelle. Elle a disparu peu après la capture de Valentin, déclara Robert.

- Si le monde obscur apprend ça, ce sera la guerre ! exposa Isabelle.

Alec acquiesça en étant d'accord avec sa sœur, ils cherchaient une solution. Pendant ce temps, Valentin était attaché sur une chaise et vit la porte s'ouvrit sur Sébastian.

- Bonsoir père, je t'ai manqué, sourit Sébastian d'un ton ironique.

- Jonathan, comment as-tu fait pour échapper à Edom ? questionna Valentin.

- Par Azazel, j'ai conclu un marché avec lui. En échange que je le libère et il m'aidait à me libérer d'Edom, puis je devais faire semblant de le combattre pour sauver Isabelle et m'intégrer à l'institut, mais grâce au futur roi des vampires je ne l'aurai pas pu le faire alors j'ai cherché une autre solution, répondit Jonathan.

Jonathan sous la forme de Sébastian reprit sa forme hideuse, il fit face à son père avec haine dans son expression.

- Regarde ton nouvel œuvre père, tu m'as envoyé là-bas et là-bas les démons m'ont arraché la peau, car j'ai été trop joli pour eux. Ils m'ont torturé, violé, démembré pour me recoller plusieurs fois jusqu'à que Lilith vient à mon secours, elle m'a considérée comme son fils. Quand je me suis échappé, j'ai rencontré ce chasseur Sébastian dont j'ai tué pour prendre la place, raconta Jonathan.

- Je ne voulais pas t'envoyer là-bas, mais tu devenais incontrôlable. Je m'en excuse mon fils, s'excuse Valentin.

- Des excuses ? Tu ne m'as jamais aimé, tu as préféré l'autre garçon qui était plus doux. Oh je le savais père que tu l'élevais en même temps que moi, je t'ai suivi un jour sans que tu ne le remarques, s'écria Jonathan.

- Non, mon fils c'est faux je t'ai toujours aimé, rassura Valentin.

Jonathan reprit sa forme de Sébastian et prit quelque chose dans un coin de la pièce, il revint avec l'épée mortelle entre les mains. Il le mania en souriant triomphant.

- Eh oui, c'est moi qui ai l'épée mortelle entre les mains, tu donnerais tout pour l'avoir entre les mains n'est-ce pas, questionna Jonathan.

- Jonathan, déglutit Valentin.

- Tu m'as menti pour ma mère et ma sœur, tu m'as dit qu'elle m'a abandonné et qu'elle a voulu me tuer. Je sais la vérité, car je l'ai vu pleurer sur des objets qui m'appartenaient, Clary est ma sœur que tu m'as séparée dès la naissance par ta stupide quête ! gronda Jonathan.

- Ta mère Jocelyn ne t'aimait pas vraiment, car tu étais un monstre à ses yeux, défendit Valentin.

- Qu'importe de ce que tu dis, je ne te crois plus. D'ailleurs, tu aurais besoin de ça à Edom, ricana Jonathan en jetant l'épée mortelle dans le pentagramme où était assis Valentin.

Le fils activa le pentagramme qui fit hurler le père, Jonathan regarda la ville de New York. Valentin amena des plats pour eux deux.

- À table, avertit Valentin.

Jonathan sourit et mangea avec son père avant de retourner à l'institut, il se fit passer encore une fois en tant que Sébastian auprès d'eux.


Review ?

Qu'en pensez-vous ? Dans le prochain chapitre, une visite désagréable et les carnets de Valentin. Bisous glacés.