Chapitre 375 : Don't you want my love ?...
Mais il est des choses auxquelles il m'est impossible de renoncer. Même lorsque le plus habile des démons se glisse dans mon lit !...
J'y prends régulièrement le thé. Servi dans un verre à bec, délaissant la fine vaisselle de porcelaine de prix. J'apprécie son originalité. Et ce à tous les niveaux.
Mes visites lui font du bien. Comme si je lui disais : "Je déconne à fond en ce moment mais jamais je ne pourrai me passer de toi."
Le directeur de cet humble établissement mortuaire me reçoit toujours dans son arrière-boutique, avec son assistante. Et nous évitons d'y parler du sujet qui fâche.
Le thé en guise de lien.
"A genoux, Sebastian." sèche, allongée sur le lit.
Il cligne, incrédule, finissant par ce petit sourire. "Où donc vous croyez-vous, Mademoiselle ?"
"A genoux, j'ai dit." même ton. "Maintenant." lui désignant la place à mes pieds.
Sa pupille rétracte et son iris se met à incendier. Le grondement sourd qu'il émet est un avertissement de pur démon pour que je cesse ce petit jeu qui l'irrite à défaut de l'exciter.
"C'est là ta place, Sebastian." lui désignant une nouvelle fois le sol.
La vapeur sombre qui se matérialise autour de lui m'indique que sa patience s'étiole.
Sa véritable nature est sur le point de se manifester ; brute, animale. Elle lui dessine ces talons irrévérencieux pour le genre humain, capables d'éborgner et de piétiner.
Il rattrape in extremis sa voix pour lui éviter de tonner dans toute la demeure avec la férocité d'un orage déchaîné. "Je ne suis point votre animal."
Je me laisse aller sur les coudes, haut du corps basculé en arrière, remontant légèrement une jambe, écartées, l'invitant à prendre place pour me gâter.
"Oh. La récompense, à présent ?" regard plissé.
"Viens."
"Votre comportement m'est inqualifiable." se rassemblant pour m'apparaître, dominant, genou sur le lit, main en tenaille sur mes joues. "Ce n'est pas parce que nous partageons le lit que je vous autorise à vous adresser à moi sur ce ton, Mademoiselle." reprenant peu à peu forme humaine, sans pour autant délaisser sa force de frappe.
J'abaisse sa main pour libérer mes joues. "Aurais-tu perdu ton sens du jeu, petit démon ?"
"Je note surtout que vous jouez avec mes nerfs."
"Que tu as fort peu solides aujourd'hui. Est-ce l'effet de la lune, Sebastian ?"
Il m'attrape sous la taille pour nous relever, assis sur ses jambes repliées, semelles tenues hors du lit afin de ne pas en abîmer le couvre-lit.
Je glisse les doigts entre les mèches sombres. "Tu es beau."
"La flatterie, à présent ?"
"N'en as-tu point envie ?... Dis-le..."
La flamme qui habite et danse dans son regard est éloquente. Diablement éveillé.
Son regard s'égare du côté de mon cou, descendant dans le décolleté aux seins pigeonnant ; leur forme arrondie attise son appétit.
"Venez me l'arracher."
Mes mains glissent du côté de ses flancs, sous la lourde veste de butler, caressant le gilet de soie, doublé sur le devant. Je l'en sais sensible, surtout lorsque la caresse se pratique à même la peau.
"Vous m'êtes détestable."
"Nous verrons si tu maintiens l'argument lorsque je t'aurai en bouche, Sebastian."
Sa bouche vient de s'entrouvrir, rendant le langage corporel éloquent !...
"L'idée te séduirait-elle, mon beau démon ?..."
Si elle ne faisait que le séduire... elle le soulève... littéralement !...
Il maintient pourtant une apparence détachée. "Tiens, tiens... serait-ce vous qui ploierez les genoux devant moi tout à l'heure ?..."
L'envie de lui me tord tel un jouet.
Nos bouches s'attirent, paupières abaissées nous offrant cet air lascif. Nos corps ne sont plus qu'appels avides.
Le baiser qui suit achève nos sens, nous livrant à un désir exacerbé.
Nos langues se pourchassent avec avidité, affamées l'une de l'autre.
Il me presse contre son érection, grognant sa satisfaction la plus profonde.
L'instant d'après, je me retrouve dans la position promise, donnant la chasse à cette verge dressée et gorgée par l'appétit, veines saillantes. Ma langue s'y promène comme dans un jardin, caressant les points sensibles.
Sa voix monte, respiration en vrac, bientôt haletant, geignements profonds accompagnant l'assaut, extrémité rougie par les sensations voluptueuses que ma langue fait courir dans tout son bassin.
Il me prend l'instant d'après, actif, nous offrant l'orgasme désiré.
J'observe les mèches sombres éparpillées sur mon buste, souriante.
Même s'il n'est pas un inconditionnel du sommeil, il apprécie s'attarder au lit après l'amour.
"Vous me ramenez tant de siècles en arrière..." sourire audible.
"A l'époque pharaonienne ?..." le devinant.
"Elle aussi avait l'art de me pousser à bout et me plonger dans des états indescriptibles." évoquant son aventure passée avec la maîtresse de l'empire.
"Une véritable diablesse !..." amusée par nos similitudes.
Petit rire. "Les diablesses sont plutôt dans la veine des mantes religieuses. Elles aussi entament toujours le mâle par la tête. La partie la plus... nourrissante."
"Tu... me fais marcher ?" incrédule.
"Pensez-vous vraiment que le règne animal seul, aussi cruel soit-il, ait pu attribuer aux mâles un destin aussi sordide ?"
"Ce qui explique... pourquoi les diables viennent chercher l'accomplissement sexuel du côté des humains..."
"Nos femelles nous font littéralement perdre la tête, à défaut de jouer avec nos sens."
"Est-ce que... vous vous reproduisez ?..."
"Nous n'avons pas besoin de l'autre sexe pour ce faire. Nous nous autofécondons. Mais l'exercice demande un immense déploiement d'énergie."
"Tu n'as jamais eu envie de perpétrer ?..."
"Nous le faisons naturellement lorsque notre existence est menacée. Cela épuise nos ressources énergétiques et nous en mourons généralement d'épuisement."
"Je comprends mieux pourquoi vous venez chercher fortune du côté de notre monde..."
Il se redresse sur un coude, main glissant sous le drap pour chercher mon sexe. "Voilà pourquoi certains d'entre nous multiplient les contrats. C'est l'assurance de la survie."
"Et... mmm..." alors qu'il atteint sa cible. "... toi tu préfères... les enchaîner ?..."
"Je veux profiter de chaque seconde à la fois. Pleinement. Sans me presser."
Michaelis sert le thé dans de très distinguées manières, remportant l'approbation de son jeune Maître que beaucoup savent exigeant.
La journée, vaquant à ses occupations, depuis son lever aux aurores jusqu'au coucher tard le soir il s'interdit de penser à la liberté qu'il s'accordera une fois la nuit tombée. Maîtrisant parfaitement son corps - hors de ma présence - pas une de ses fibres ne vibre tant ses pensées demeurent focalisées sur ses actes du quotidien.
"Tu es beau..." le fera frémir, m'ouvrant les verrous de son cœur de démon.
Le corps humain, Michaelis sait parfaitement l'imiter. Jusqu'aux larmes. Jusqu'à la semence.
Pourtant, jamais aucune bactérie ne viendra assiéger ce corps surnaturel. Jamais aucune blessure ne lui sera mortelle, s'épargnant ainsi les douleurs et l'agonie de l'humanité.
Le démon demeure en pleine santé !... Son énergie n'a jamais été aussi solide et disponible.
Il croît, les années passées à servir ne marquant aucun de ses traits. Michaelis est une ombre sur laquelle le temps n'a aucune prise.
Son estomac ne le tenaille plus depuis qu'il est passé gourmet. Patienter, assaisonner et mitonner le repas avant de se mettre à table est devenu l'un de ses grands principes.
Il faut que l'âme soit à point. Agrémentée de tourments violents qui lui offrira cette saveur incomparable.
Le démon ne s'éveille jamais inopinément. Il demeure terré au fond de cette tanière de chair, tapi dans les entrailles.
Parfois, la pupille le trahit en se fendant, iris irradiant de manière surnaturelle. Les crocs que sa véritable nature lui dessinent renseigne sur le caractère carnassier de la bête.
Jouer les majordomes dévoués l'amuse beaucoup !...
Et maintenant que ses heures ont trouvé l'appoint d'une relation charnelle, démon est au comble du bonheur !... L'ennui étant son pire ennemi, Michaelis apprécie se sentir occupé.
Il est beau. Sa silhouette élancée me heurte.
Lorsque nous sommes en visite au manoir, avec mon père, je me dois d'agir comme si nous étions de parfaits inconnus.
Il y sert, ne se permettant aucun regard déplacé qui pourrait trahir le fait que nous sommes amants.
Ses gants blancs officient, attaches boutonnées au-dessus du poignet, sur la face interne.
Mon père est le fournisseur officiel du jeune Comte en matière d'armes.
Le manoir est bien gardé par une milice en tenue de serviteur.
La salle d'armes est aussi bien garnie que le garde-manger.
Du fait de ses fonctions, le Comte est la cible de bon nombre de détracteurs. Mais avoir le diable déguisé à ses côtés lui assure une survie relative.
J'observe les gestes du majordome, frémissements me prenant le corps lorsque mes pensées s'attachent au fait que moi seule sait ce que cache cette tenue impeccable et classique. Son corps nu, sous mes draps, me faisant chaudement l'amour.
"N'avez-vous point honte de vous livrer à de telles pensées en présence de votre père et de mon jeune Maître ?..."
Je lisse les pans de sa veste de laine sombre, doublée, terminée par une queue de pie.
L'insigne de la Maison Phantomhive y est épinglée.
Je soupire devant la beauté du démon.
Il s'en amuse. "J'ai bien cru que vous alliez vous jeter sur moi durant l'afternoon tea..."
"Qu'y puis-je si tu éveilles mon appétit, butler ?..." glissant les paumes le long de ses flancs, geste qu'il apprécie. "Et toi, n'en as-tu pas eues, de telles pensées à mon égard ?..."
"Je me l'interdis. Formellement."
"Et... tu y parviens ?"
"Avec plus ou moins de succès." posant le nez dans mes cheveux, en humant le parfum, me rapprochant de son corps, d'un bras passé dans mon dos.
"Démon..."
"Vous ne croyez pas si bien dire." sur un petit rire.
Je l'enserre, bras fermés autour de sa nuque.
Il soupire contre la peau de mon cou. "Jamais je n'aurai pu imaginer que ce corps vous plaise autant..."
"Il a tout pour plaire et tu t'es arrangé pour qu'il en soit ainsi."
"Touché." sourit, me faisant sentir la présence de ses canines dans mon cou.
"J'ai terriblement envie de toi, Sebastian." dans un souffle vacillant.
Son sourire s'affirme. "Dans ce cas... disposez de moi."
Il est un endroit que j'ai découvert extrêmement sensible chez Sebastian ; il s'agit du pubis.
Y exercer une pression pendant les caresses, perdre les doigts dans la toison sombre et y apposer la paume après l'orgasme lui procure des sensations incomparables, jusqu'au sursaut dans le dernier cas tant la zone est innervée !...
J'ignore pourquoi cette partie lui est aussi sensible mais j'aime follement le concept !... Je n'y manque jamais !... Nous échangeons un petit sourire complice chaque fois.
"Je te dévoie, butler."
"Et vous le faites avec une force réjouissante." me présentant ses canines.
"Je suis très satisfaite de t'avoir dans mon lit, il est vrai."
"Satisfaite, uh ?..." basculant sur moi, bras tendus de part et d'autre de mon visage, m'avisant, mèches sombres basculées sur l'avant.
"Très, très satisfaite." levant les mains pour caresser ses épaules et son torse admirablement fait. "Mmm... décidément, tu n'as rien laissé au hasard, démon Michaelis."
"Le hasard n'a jamais eu sa place dans l'équation."
"Tu es beau." allant placer une des mèches derrière son oreille, dégageant pour partie son visage aux traits angéliques. "Je suis flattée que tu prennes autant de plaisir avec moi. Toi qui n'utilisais jusqu'à présent cette arme que pour soutirer des informations..."
"Je me suis plié à vos règles du jeu." sans détours. "Et je n'ai pas encore eu à le regretter."
"Fais-moi l'amour, butler." cambrant contre lui, désir reprenant feu.
Il félicite ma hanche nue, m'embrassant jusqu'au halètement en écho, bouche descendant plus bas, saluant les seins avant de filer jusqu'au nombril, se laissant monter, enfler.
Les canines pointues effleurent ma peau lorsqu'il passe la frontière, m'offrant de jolis frissons.
"... Bastian !..." allant plonger les doigts dans la masse sombre, enserrant les racines.
Sa cible atteinte, il s'y attarde, butinant, effleurant puis se faisant plus invasif pour finir par savourer mes sucs, paumes enserrant mes hanches, me secouant totalement jusqu'à l'orgasme.
Nos discussions sur l'oreiller sont légion.
"Si tu étais un démon plus jeune ?... Plus... inexpérimenté ?"
"Ooooh. Je me ferai fort d'en apprendre tous les jours davantage sur ce qui vous cause la sensation la plus vertigineuse. Je me nourrirais d'estampes érotiques pour flatter mon imagination et enrichir mon savoir. Je serai insatiable en découvertes."
"Mmm... cela donnerait presque envie..."
Il rit, se calant sur un coude fléchi, m'avisant dans un joli mouvement de tête. "Vraiment ? Vous me voudriez plus jeune ?..." observant mes traits, les redessinant à l'occasion d'un revers, nos jambes se caressant à l'envi.
"Par curiosité, oui."
"Lorsque je n'en serai qu'à mes balbutiements ?..."
"Un chiot."
"Passez sur le flanc, Mademoiselle."
Je m'exécute lentement.
Il vient se coller à moi, ouvrant ma jambe pour se frayer une place entre elle, sexe se dressant pour caresser le mien, hanches adoptant un mouvement régulier et doux, faisant monter nos geignements, corps en redemandant davantage.
"Bonsoir, mes beautés." posant mon sac sur le canapé le plus proche du bar derrière lequel Jade essuie quelques verres.
"Tiens, tiens, Sugar Cake."
Floyd nettoie les tables. "Coucou, ma Shachi !..." s'empressant de me rejoindre pour m'embrasser. "Tu fais quoi par là ?..."
"Je reviens d'un ciné avec Lune."
"Ah, vous avez maté quoi ?"
"Un film sur les loups."
"Jack serait ravi !..." rit. "Je termine les tables et j'arrive." sur un nouveau baiser.
Je m'approche du comptoir. "Je te sers quelque chose, Sugar Cake ?"
"Une eau minérale. Merci, Jade."
Il récupère une bouteille et la décapsule, notant que je viens de passer derrière le comptoir.
Petit sourire pendant qu'il remplit le verre.
"Toujours aussi tiré par quatre épingles, n'est-ce pas, Jade ?" passant une main derrière, remontant le long de sa cuisse, passant entre les pans de la veste boutonnée, direction la fesse la plus proche.
La manœuvre le tend et il en exhale un soupir discret.
"Notre petite orque se montre bien aventureuse ce soir..." retournant à son essuyage de verres.
J'attrape mon verre de la main libre tandis que l'autre poursuit ses flatteries, montant jusqu'aux reins, au niveau de l'attache de la ceinture de smoking, avant de revenir sur la fesse, glissant quelques doigts dans la raie.
Son souffle vient de vaciller, si discrètement que seule une oreille attentive pourrait en témoigner.
"Elle est sage ?..." questionne Floyd depuis le milieu de la salle, dos tourné vers nous.
"Comme une image." plaisante Jade, finissant par pivoter les hanches pour que ma paume échoue sur son sexe renflé, s'en pinçant légèrement les lèvres lorsque le contact se fait.
Il termine d'essuyer le dernier verre et attrape ma main de la sienne, gantée, en accentuant la pression, renflant davantage.
Floyd se tourne vers nous. "Hey !... Vous faites quoi ?" notant enfin ce qui se trame derrière le comptoir.
"Je ne... sais pas... tu as peut-être une petite idée sur la... mmm... question ?..." pupilles dérivant sous les cils clairs, poursuivant toujours ses gestes émoustillants.
"Ben faut pas te gêner, Jade !" bondissant en avant pour rejoindre le comptoir, notant l'emplacement de ma main. "Ah ouais, carrément quoi !... Qui a commencé ?" nous avisant tous deux.
"C'est moi." dis-je d'une voix presque blanche, sirotant mon eau.
Floyd me fixe, yeux agrandis. "Tu... crèves d'envie de lui ?"
"Oui." sans détour.
"Je dois dégager ?"
"Non !... Non, Floyd. Y'en a assez pour deux. Comme autrefois."
"On a changé, Shachi." reniflant. "On a maturé."
"Je suis nostalgique de ce temps, Floyd." retirant lentement ma main.
"Et toi, t'en crèves aussi ?" à Jade.
"Sugar Cake en promet tant... que même moi j'ai du mal à résister à la tentation."
"Jade. Trouve-toi une meuf, tu veux ?" croquant dans un pickle. "Bwaaaaah c'est... vinaigré !..."
"Sebastian..."
Même s'il s'agit du nom d'un chien, ses sens s'échauffent dès que je le prononce. "Ssssssebastian..." lui évoquant clairement le sifflement sinueux du serpent.
Mes mains passent devant, caressant à l'aveugle, placée dans son dos ; ventre, entrejambe, cuisses.
Ses mains tremblent sur la vaisselle fine qu'il est en train de manipuler.
"Une assiette ; un mois de salaire en moins, Sebastian ?" le provoquant.
"Vous êtes bien placée désormais pour savoir que les démons n'ont que faire de l'argent. D'ailleurs s'ils en avaient le désir, ils pourraient s'amasser tout l'or du monde."
J'appuie davantage la caresse visant son entrejambe. Il en comprime la mâchoire, souffle vacillant vibrant dans sa bouche close, finissant par se glisser hors de ses dents serrées, sifflé.
"Est-ce là... une nouvelle forme de torture à laquelle vous vous essayez, ma cruelle Demoiselle ?..."
"Je sais que c'est peine perdue, mon brave butler : pour rien au monde tu ne lâcherais ces précieuses assiettes."
"Qui sait... si vous hissiez le jeu à son paroxysme, je pourrai devenir le plus maladroit des domestiques." par jeu. "Je sais, par exemple, que votre bouche sait faire... des merveilles à elle seule."
"Comment donc ? Tu souhaites que je te fasse l'amour pendant que tu as les mains prises ?..."
Habile, je me glisse devant lui, passant la tête devant les assiettes. "Je préfère lorsque tu les utilises à bon escient." collée à lui, oscillant des hanches sans m'en cacher.
Sa bouche s'entrouvre. Le délice commence à lui consumer les reins. Lentement. Comme une flamme dévore le papier. Jouer avec les sens avertis de Michaelis demeure toujours un grand moment !...
En bon diable, il se laisse monter pendant ma petite entreprise, sexe répondant à mes sollicitations.
"So." maintenant qu'il est haut.
"Tu viendras ce soir ?..." triturant les boutons dorés de sa veste d'office.
"Vous ai-je déjà une fois fait faux-bond ?..."
"Pas une fois."
"Je viendrai. A l'heure habituelle. Vous pouvez en être certaine."
