Momonga se sentait triste alors qu'il disait au revoir à la dernière personne qui avait bien voulu se présenter à Nazarick pour une dernière rencontre. Dire qu'il n'en voulait pas un peu à ses coéquipiers d'abandonner si facilement ce qu'ils ont construit ensemble durant des années seraient un mensonge. Mais il ne se sentait pas légitime de cette position. Après tout, c'était son propre choix d'être celui qui resterait jusqu'au bout dans Yggdrasil. Les autres avaient mieux à faire alors que lui n'avait même pas de famille.

Un soupir passa la barre de ses lèvres alors qu'il donnait un dernier ordre aux pnj de la tombe. Ils le suivirent dans la salle du trône dans laquelle il attendit la dernière seconde en lisant le résumé de leur création.

- Comment ça c'est une salope ? S'interrogea-t-il, plus curieux que réellement embarrassé par les préférences douteuses de Tabula. Mais bon. Ça ne sert à rien de le changer maintenant et je ne pense même pas avoir le droit de le faire.

Il éteint la console sans rien modifier et plongea dans le silence en contemplant le compte à rebours qui atteignait bientôt sa dernière seconde.

« Je dois reconnaitre que nous nous sommes quand même bien amusé, même si les autres ont trouvé leur passion et ont pu même pour certains réaliser leurs rêves. Ah... Quand je me dis que je n'ai même pas pu tenir une relation correctement, je les envierais presque. C'était...de belles années. »

Quelle ne fut sa surprise de voir que le décompte avait disparu, mais qu'il n'avait pas été déconnecté du jeu.

- Que se passe-t-il ? Demandait-il à haute voix.

- Un souci, Seigneur Momonga ? Répondit une voix qu'il ne connaissait pas.

En se tournant vers le son, il vit Albedo, la gardienne principale de Nazarick qui le regardait avec un air un peu inquiet.

« Elle a des expressions ? Et elle m'a parlé ? Je n'ai pas rêvé. »

- Non, rien.

Il jeta un coup d'œil sur les pléiades qui gardaient leur position à genoux.

- Sebas ! Appela-t-il pour être sûr.

- Oui, mon seigneur.

- Sors de Nazarick avec les autres pléiades et observez les alentours.

- A vos ordres.

Ils disparurent aussi vite que l'ordre leur fut donné.

« Je ne sais pas trop à quoi je peux penser maintenant. Je pense que les pnj ont pris vie et cela ne doit pas être sans conséquence. »

- Oh Seigneur Momonga, vous êtes si sexy une fois que vous êtes plongés dans vos pensées. Laissez-moi vous servir avec mon corps. Cria Albedo de nulle part.

Momonga se crispa. Il n'était pas possible dans le jeu d'origine de faire des actions PG18. C'était une bonne manière d'évaluer la situation, mais il n'était pas intéressé à la toucher et lui donner de faux espoirs. A la place, il lui dit :

- Rassemble les gardiens dans l'arène du 5ième étage. Avant envoie un message à Demiurge pour qu'il vienne ici.

- Tout de suite, Seigneur Momonga.

Alors qu'elle sortait, Demiurge fit son entrée et s'agenouilla devant le gardien de la grande tombe de Nazarick.

- Seigneur Momonga, vous m'avez fait appeler ?

- Oui. Déshabille-toi pour moi. Demanda-t-il sans détour et sans honte.

Il vit le démon rougir d'une oreille à une autre, mais s'exécuter tout aussi vite et élégamment. Une par une les couches sur son corps tombèrent à ses pieds.

« Il a des tétons et semble avoir une bite. Ce qui était impossible dans Yggdrasil vu que c'était un jeu d'aventure et que les programmeurs n'avaient pas envie d'animer des choses aussi inutiles et en passant les mouvements érotiques étaient aussi impossible. »

Lorsque le dernier tissu tomba et que le gardien révéla son excitation à son maitre, ce dernier ne put s'empêcher de remarquer que son corps semblait reprendre une apparence humaine sous le coup de l'excitation. Après tout comment ne pourrait-il pas l'être avec un aussi bel homme nu et soumis à vous.

- Aimez-vous ce que vous voyez ? tente Démiurge.

- Bien sûr. Viens.

Il ne se le fit pas dire une deuxième fois et son excitation fut à son comble une fois nu en face de son maitre.

- Je vois que je ne suis pas la seule personne à qui ça plait.

- Pardonnez mon impudence.

Sans prévenir, Momonga serra sa fesse pleine dans sa main et se mit à la malaxer.

« Je peux réellement le toucher de cette manière. Je n'y aurais jamais cru avant. »

Alors que les gémissements de Démiurge devenait de plus en plus aigües, Momonga remarqua qu'il avait retrouvé une apparence humaine et que son petit frère en bas était bien excité. Il poussa le serviteur sur ses genoux, les jambes bien ouvertes de part et d'autres des siennes avant de plonger deux de ses doigts secs dans les plis de son anus.

- Seigneur Momonga !

Il commença plus doucement qu'à la pénétration et agita son poignet de l'intérieur à l'extérieur plusieurs fois avant d'en avoir marre d'être doux et de le doigter plus fort. Les cris de Demiurge pouvaient être entendu de l'extérieur et Momonga n'avait aucune envie de poser un sort contre les bruits, il ne savait même pas si sa magie marchait dans ce monde.

- Seigneur, je vais jouir. Je vais jouir. S'il vous plait. Je vous en supplie.

- Que veux-tu ?

- Je veux jouir.

- Vas-y. L'encouragea-t-il en pinçant un de ses tétons provoquant un orgasme violent à Demiurge.

Le serviteur jouissait de derrière alors qu'un liquide se mit à couler de sa poitrine. Curieux, Momonga le rapporta à sa bouche pour faire le constat qu'il s'agissait de lait.

- Tu es fascinant Demiurge. Ton corps est fascinant.

Il n'eut pas de réponses immédiates de la part de la personne qui se remettait de l'orgasme. Croisant ses yeux dans ceux de son Seigneur, il remarqua enfin l'apparence de l'autre.

- Seigneur Momonga, votre visage.

- Il me semble que je retrouve cette apparence pour exercer certaines fonctions. Dit-il en lui faisant un clin d'œil auquel démiurge ne put s'empêcher de rougir avant de se mettre à frotter ses fesses sur l'énorme tente couverte par la robe de son seigneur.

- Allez-vous me faire vôtre ?

- Je ne pense pas que nous ayons ce temps-là, il vaudrait mieux ne pas trop faire attendre les autres gardiens. Mais je ne suis pas contre une petite pipe.

Il mit le gardien du 7ième étage à genoux entre ses jambes avant de sortir sa bite glorieuse d'entre ses robes et de la pousser directement vers la cavité chaude et accueillante qui se présentait.

- Je te laisserai jouer un autre jour. Dit-il à l'adresse de Démiurge qui se mit à gémir tant bien que mal alors que Momonga manœuvrait sa tête à son bon vouloir pour son plaisir.

En maintenant une forte poigne sur les cheveux de sa nuque, il fit avaler à Demiurge les 30cm de sa bite jusqu'à ce que le nez du démon touche son aine et se perde dans ses poils pubiens.

- Merde ! C'est tellement serré.

Demiurge avait fermé les yeux de plaisir. L'odeur de son Seigneur allait le rendre fou pour sûr. Docilement manipulé, il menait son maitre à la jouissance. Il put le sentir se contracter dans sa cavité buccale alors qu'il approchait de l'orgasme.

- Je vais jouir. Prévint Momonga avant de se lâcher dans sa gorge alors qu'il se forçait à tout avaler et ne rien laisser tomber.

La respiration de Momonga redevint vite normale avant de disparaitre en même temps que son apparence humaine.

- Je pense que j'ai assez fait attendre les autres. Arrange-toi avant de venir.

- Bien sûr, maitre.

Le squelette sentit presque sa queue reprendre forme à la voix luxueuse de Démiurge.

- Sinon rejoins-moi dans ma chambre ce soir. Je vais finir ce que j'ai commencé.

- Bien sûr ! Cria presque le serviteur, réellement excité de se donner entièrement à son dieu.

Momonga apparut dans l'arène du 5ième étage et tout le monde semblait déjà en place.

- Je vous demande pardon pour mon petit retard. Je discutais de quelque chose d'important avec Démiurge.

- Vous n'avez pas besoin de vous excusez, seigneur Momonga. Dit Albedo.

- Pour une fois, je suis d'accord. Un être de votre perfection n'a jamais tort.

Momonga se demandait si cela était une bonne chose que tous ces pnj partagent la même idée de lui. Il aurait aimé être aussi parfait que ce qu'il voyait de lui, mais ça ne marchait pas de la sorte. Quelques minutes après, Demiurge fit son apparition dans l'arène et beaucoup d'entre eux froncèrent les sourcils. Aura va même plus loin en reniflant directement l'archidémon.

- Un problème Aura ? Demande Momonga.

- Pourquoi Démiurge sent comme vous ? Et il sent un peu comme une femelle prête à être accouplée.

L'excitation de cette image de Demiurge le suppliant de lui faire des enfants fit monter un certain feu en lui qu'il éteignit de suite. Il y avait plus urgent à régler qu'une libido incontrôlable.

- Demiurge sera sans doute ma première femme. Il est normal qu'il pense déjà à porter mes enfants. Annonça-t-il sans détour, un petit sourire en coin et observant la réaction de Démiurge.

Le gardien du 7ième étage qui était déjà bien rouge à cause de la déclaration d'Aura devient encore plus rouge si possible. L'homme qui était en tout temps si froid et composé se cachait maintenant derrière ses mains.

- Il n'y a pas de quoi être timide, tu sais ?

- S'il est timide pour ça, je me demande comment il sera quand il ne sera plus puceau. Se moqua Shalltear. Seigneur Momonga, je suis convaincue que je suis plus à même de vous servir que lui.

- Shalltear, que penses-tu que tu es en train de faire ? Demandait Albedo, les crocs à l'air prête à déchiqueter celle qu'elle considérait comme sa rivale numéro une n'en déplaise à Démiurge.

- Tu penses vraiment que tu peux me comparer ? Etre nympho n'est pas un avantage., la dévergondée. Provoqua la vampire.

- Je ne pense pas que ce soit le moment pour ce genre de discussion.

La voix de Momonga les calma tout de suite et elles furent presque désolées de s'être emportées devant lui. Sebas et les pléiades ne tardèrent pas à revenir et à donner les nouvelles. Il semblait que Nazarick avait été déplacé. Pas d'herbes glacées et tranchantes comme défenses ni de très gros monstres aux alentours.

Sur place le plan fut arrangé pour qu'ils aillent récolter des informations sur ce monde pour savoir si oui ou non, ils étaient en danger. Puis Mominga décida de se mettre en action et d'affronter les jumeaux grâce à son sceptre comme exercices. A la fin, il donna de l'eau aux elfes noirs qui avaient bien travailler.

Demiurge et les autres gardiens les observaient de loin.

- Il semble que le Seigneur Momonga soit plutôt bon avec les enfants. Avança Cocytus.

Tous fixèrent Demiurge. Ce dernier, pour une fois, se demandait où est-ce que les autres voulaient en venir.

- Tu as intérêt à bien ouvrir tes cuisses et à tomber rapidement enceinte.

Shalltear dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne manière de le dire, mlle Shalltear. Déclara Sebas en toussant faussement dans sa paume.

- Est-ce que ma manière de le dire change le fait que le Seigneur Momonga a choisi Demiurge et est d'accord pour lui faire avoir ses enfants le plus vite possible ? Il n'était même pas étonné de l'odeur de chienne en chaleur de ce crapaud. Tu ne peux pas moins montrer que tu es une salope ?

Démiurge remonta ses lunettes.

- Je ne peux pas arrêter par moi-même l'écoulement de mon lait.

Un silence se fit dans la foule.

- Ne me dis pas que le seigneur Momonga a...

- De quoi vous parler ? demanda Mare qui venait d'apparaitre de nulle part.

- Du fait que cette salope... Une main fut mise devant les lèvres de Shalltear pour l'empêcher de continuer à dire des obscénités.

- Ce sont des choses qui vous concerneront en temps et en heure. Pour le moment, contentez-vous d'être des enfants. Expliqua Sebas Tian tant bien que mal.

La réunion avec tous les gardiens finie un peu en chaos et Momonga fut encore plus surpris lorsque tous lui prêtèrent serment de fidélité à lui et à ses futurs enfants à venir.