Momonga prend des précautions avec quelques sorts afin de contrer les anges des mages de Slane. Mais quand ils viennent l'attaquer au corps à corps, il se sent un peu stupide par rapport à ses préparations. Cela fait tout simplement longtemps qu'il n'a pas eu à combattre des choses aussi faibles et ce monde ne cesse de lui faire croire qu'il est une puissance extraordinaire.

« Je ne vais pas me vanter parce qu'on ne sait jamais. Mais c'est quand même dur pour moi de ne pas croire que je suis ultra-puissant dans ce monde. Ces anges allaient facilement achever le capitaine de la garde royale comme s'il n'était pas l'un des combattants les plus puissants de son pays. Je me sens… déçu. »

Il teste quelques sorts magiques sur les anges inférieurs invoqués dans la panique par les mages. Puis le blond qui semble être le chef d'expédition ordonne aux autres de reculer parce qu'il s'apprête à invoquer le plus puissant des anges. Momonga pense alors qu'il va s'amuser puis se flétri de nouveau quand il remarque que ce n'est même pas assez pour être un jouet pour lui.

- Démiurge ?

- Oui, seigneur. Répondit rapidement le démon, heureux d'enfin avoir des ordres dans cette affaire.

- Je pense que je vais te laisser t'amuser avec celui-là. Juste ne tue pas leur chef, envoie-le au laboratoire de Neuropainkill.

- A vos ordres.

L'archidémon retrouve un visage plutôt sérieux alors qu'il se met à l'attaque. Il veut que son maitre le voit, qu'il lui dise qu'il a bien fait et qu'il le récompense encore plus. Dans le feu de l'action, il remarque que sa puissance au combat semble avoir quelque peu augmenter.

« Sûrement à cause du fait d'avoir été dans le lit du seigneur hier. »

Le combat s'achève en deux temps trois mouvements et l'autre camp n'a même pas le temps de demander la capitulation. Le prisonnier est envoyé par téléportation à l'étage de Neuropainkill et Démiurge se presse aux pieds de Momonga qui lui caresse la tête.

- Tu as très bien combattu, Démiurge.

Ils rentrent tous les deux au village où les chevaliers survivants de la garde de Gazef et Gazef lui-même les attendent et les remercient, mais écourtent leur séjour afin de se rendre plus rapidement à la capitale pour sonner l'alarme pour que la famille royale prenne plus de précautions quant à la sécurité du pays.

En les regardant partir avec les villageois qui reprenaient leurs enterrements où ils les avaient laissés, Momonga posa une question à Démiurge.

- Détestes-tu les humains, Démiurge ?

- Je ne pense pas que je les déteste. Je dirai que d'un côté, ce sont des créatures insignifiantes comme des vers, mais leur créativité afin de survivre n'importe où est fascinante.

- Je vois.

Momonga ne dit rien de plus inquiétant Démiurge.

- J'ai dit quelque chose qui ne vous a pas plu.

- Rien de tout ça, Démiurge. Je suis juste heureux que tu ne détestes pas complètement les humains et que tu leur laisses une chance de te montrer ce dont ils sont capables. Même si j'ai confiance aux membres de Nazarick, j'ai l'impression qu'ils auront surtout tendance à vouloir les tuer.

- Ce n'est pas totalement faux. C'est ainsi que les créateurs nous ont fait.

Démiurge lui sourit et il acquiesça.

- Bien, je pense qu'il est temps pour nous de rentrer à Nazarick.

Momonga jeta un dernier coup d'œil à tous les gens qui pleuraient encore leurs morts.

- Vous désirez les aider ?

- Je n'en vois pas l'utilité. Je ne veux pas non plus qu'ils ne m'apprécient plus que de raisons et que ma réputation au-delà des frontières de ce village devienne celle de quelqu'un qui donne la vie à qui demande. Je veux qu'ils me craignent assez pour que le Tombeau ne soit pas dérangé.

- Je comprends.

Le gardien suivit son maitre dans le portail, atterrissant dans le bureau de ce dernier. Momonga s'assit de suite derrière son bureau.

- Y-a-t-il eu des demandes durant mon absences, Sebas ?

- Rien de tel, seigneur.

Momonga allait se concentrer sur ce qu'il faisait, mais Démiurge ne bougeait pas du tout de là où il était, se tenant droit comme attendant des ordres.

- Sebas, peux-tu nous laisser.

- Bien.

Puis il appela Démiurge.

- Viens. Dit-il en pointant ses genoux.

L'archidémon vint s'y poser.

- Seigneur…

- Que veux-tu ?

- J'ai été bon, n'est-ce pas ? Mon combat.

- Bien entendu. Tu étais une perfection.

L'excitation de Momonga monta en flèche quand il se rendit compte que son amant voulait être complimenté, voulait ses attentions plus que tout. Il l'embrassa, glissant ses mains sous ses vêtements. Doucement, à travers les baisers constants sur ses lèvres, son cou et le reste de son visage, il lui retira ses vêtements qu'il mit de côté avant de le mettre jambes écartées sur ses genoux. Il l'avait tenu en face de lui afin de continuer à l'embrasser. Ses mains prirent les fesses de l'archidémon en coupe.

- Regarde, je ne peux même pas les tenir totalement entre mes mains alors que tu es si petit par rapport à moi.

- Seigneur ! Cria Démiurge alors que Momonga lui séparait les fesses plus fermement et glissait un doigt entre ses murs qui commençaient à mouiller.

- Nous n'avons encore rien fait que tu es déjà comme ça ? Qu'est-ce que tu t'imaginais, Démiurge ?

Il ne le laissa pourtant pas sortir une phrase de plus quand il attaqua ses seins suçant et tirant sur ses tétons avec avidité.

- Seigneur ! Ah ! Aaaah ! Ça va couler.

Momonga continua de s'appliquer en rajoutant des doigts dans le trou arrière qui demandait de plus en plus d'attention, le retenant et le suçant, voulant quelque chose de plus, avide de plaisir. Son humidité suintait au-delà de ses fesses, coulant goutte à goutte sur le sol, remplissant la salle d'un parfum primaire de sexe. Toutes ces sensations devenaient trop pour Démiurge.

- Seigneur, je ne vais pas tenir. Je vais jouir. Je vais venir.

Il le sentait aux creux de ses reins. La chaleur le consumait et les picotements de plaisir sur sa peau devenait plus nombreux. Il s'accrocha aux bras de Momonga qui avait maintenant pratiquement toute sa main dans son anus.

- Une seule nuit et tu es déjà capable de faire ça. Dit-il en agitant les quatre doigts contre sa prostate.

- Pas plus. Je vais venir.

- Vas-y.

Son corps obéit à l'ordre et se défit de plaisir entre les bras de Momonga. Il jouit aussi bien de son pénis que de son cul, arrosant les doigts qui maltraitaient encore ses entrailles. Sa poitrine ne fut pas en reste, laissant couler une partie de ce qu'elle avait réussi à reconstituer depuis la dernière tétée, l'un dans la bouche de son maitre et l'autre sur lui-même. Son sperme avait arrosé les vêtements du chef de la tombe. Il ne put se confondre en excuse alors que sa bouche était de nouveau embrassée comme si elle était une source d'eau fraiche.

Les doigts de ses pieds commencèrent à se recroqueviller et il avait encore plus de mal à maitriser les mouvements de sa queue à cause de la surstimulation qu'il ressentait. Momonga ne semblait pas vouloir arrêter les mouvements qui abusaient de sa prostate. Ses cuisses tremblèrent et ses yeux se révulsèrent avant qu'un deuxième orgasme de déferle sur lui comme une vague géante. Il se retrouva sans force sur le torse de MOmonga d'où il put entendre un rire.

- Tu penses que nous avons fini ? Demanda Momonga en retira sa main de son trou et essuyant de sa main libre les larmes aux bords de ses yeux.

Il fit disparaitre les papiers importants posés sur le bureau avant de l'allonger dessus, sa poitrine chaude contrastant avec le marbre froid. Encore perdu dans les limbes du plaisir, il entendit à peine son maitre se déshabiller et se positionner derrière lui. Mais il le sentit bien quand sa pénétration déforma ses entrailles, créant une bosse sur son ventre.

- Tu es sûre que ce n'est pas toi la succube de ce tombeau ? Tu es tellement parfait quand tu me prends comme ça.

Seul un cri de plaisir lui répondit alors que Démiurge avait son deuxième orgasme sec.

- Si gourmand de mes attentions. Je ne t'ai pas connu comme ça, Démiurge.

- Pardon, seigneur. Je suis désolé.

- De quoi ? De me servir si bien ?

Le gardien du 7ième étage ne parvint pas à donner une réponse alors que son maitre n'avait aucune pitié dans ses mouvements. Il entrait et sortait de lui mécaniquement, usant du corps de son subordonné pour son plaisir et ce dernier adorait ça. Il s'agrippait comme il le pouvait sur la table, y laissant des marques de griffes. Ses esprits n'étant plus sur la maitrise de son corps, sa queue s'enroulait autour de la jambe de Momonga. Mais celui-ci voulait une image de ce qu'il faisait à son amant. Il la saisit à la base et Démiurge se crispa une fois de plus dans la jouissance.

- Sensible ici aussi ? Je comprends.

Il se mit à le caresser comme il le ferait avec sa bite, profitant des spasmes internes que cela créaient dans le canal de Démiurge. Son intimité était plus serrée et le suçait plus fort à chaque instant. Il lâcha la hanche qu'il tenait de son autre main et la glissa autour du cou de Démiurge pour qui le monde commençait à tourner. C'était trop, même pour lui. Les va-et-vient brutaux dans son anus, sa bite qui se frottait contre la table à chaque mouvement, sa queue que son maitre caressait, ses tétons contre la surface froide et cette main puissante autour de son cou. Sa fin vint cependant que lorsque Momonga se pencha sur son oreille et la mordit. Il ne put se retenir et jouit sans ordre. Sa jouissance appela aussi celle de Momong. Son ventre et son utérus furent remplis de sperme et de puissance magique. L'instant d'après il fut inconscient.

« Il semble que j'en ai encore trop fait. » Se dit Momonga, mais il ne regrettait rien.

Il retourna une fois de plus Démiurge pour qu'il lui fasse face et ne remit que sa robe nettoyée à l'aide d'un sort avant de rentrer son membre dans la chaleur de Démiurge et de le faire assoir dessus encore endormi et de continuer à s'occuper de ses documents.

« J'ai vraiment envie d'accomplir tous mes fantasmes avec lui. Je demande à mon ami de me pardonner. C'est son PNJ après tout. » Mais en ce moment, il n'y avait que lui comme chef de ce tombeau.

Il travaillait sur ses documents et quand il eut fini, il réfléchit à s'il voulait vraiment se retirer de Démiurge appréciant des mouvements subtils de ses entrailles. Au final, il créa un objet, un plug anal qu'il enfonça à la place dès qu'il sortit son membre. Il restait le chef du tombeau de Nazarick et n'était toujours pas sûr de sa capacité à pouvoir manié ses pouvoirs. L'heure de son entrainement approchait. Il se téléporta dans sa chambre, déposa son amant sur son lit, s'assura qu'il était redevenu un squelette, avant de se rhabiller correctement et de se rendre dans la salle d'armes en compagnie de Yuri Alpha.

« Je me demande si les règles de ce monde différent autant de ceux d'Yggdrasil. »

Dedans il saisit une épée et quand il voulut s'en servir, elle tomba de sa main et son corps se retrouva incapable de s'en servir.

« Comme dans le jeu, je ne peux pas me servir d'un objet qui n'est pas de ma classe. Je suis un mage, pas un guerrier. »

L'instant d'après une idée lui vint en tête et il se recouvrit d'une armure et reprit l'épée que Yuri Alpha avait ramassé pour lui.

« Ça aussi ça n'a pas changé. »

Il tenta de jeter un sort, mais sa magie ne fonctionnait pas en étant couvert d'un objet qui changeait sa classe.

« Bien il semble que du côté des règles sur la magie, il n'y a pas de grand changement. Je devrais être capable d'user d'objet magique. »

- Yuri Alpha.

- Oui, maitre.

- Je vais dehors. Je désire être seul.

- Seigneur ! Voulut-elle protester.

- Que personne ne me suive.

Alors qu'il marchait seul dans les couloirs de Nazarick et alors qu'il apercevait un ciel étoilé comme jamais il n'en a vu, il fut pris par surprise en voyant les subordonnés de Démiurge apparaitre puis Démiurge lui-même. A ce dernier il ne fallut pas 10 secondes avant de le reconnaitre.

- Seigneur ! Dit-il en s'agenouillant, poussant les autres à poser aussi genoux à terre.

- Démiurge, que fais-tu ici ?

- Je suis venu superviser la sécurité. Comme vous nous aviez demandé de la resserrer.

- Tu vas bien ? Demanda-t-il en faisant bien sûr référence à leur torrides activités de jambes en l'air.

- Oui. Mon corps absorbe mieux votre magie. Répondit-il en passant une main sur son ventre, mouvement suivi par ses subordonnés.

Momonga ne put s'empêcher de remarquer les yeux brillants de Greed sur sa personne et sur le ventre de son chef direct. Il ferma les yeux dessus pour le moment.

- Sinon où allez-vous ?

- Je m'en vais regarder les étoiles. La seule fois que je suis sorti dans ce monde était pour me battre et je n'ai même pas profiter du paysage.

- Laissez-nous vous accompagner.

- Je veux être seul.

- Seigneur.

Démiurge dit son titre avec une sorte de détresse qui fit fondre sa détermination.

- Alors sois le seul à m'accompagner.

- Comme vous le désirez.

Il laissa cependant ses subordonnés très prêts de la sortie qu'ils ont empruntés.

Le spectacle des étoiles étaient splendides.

« Blue Planet aurait adoré voir ça. Je me demande si les autres sont quelques parts dans ce monde aussi où s'il fallait qu'ils restent avec moi pour y être. »

Il poussa mentalement un soupire avant de se servir d'un artéfact magique afin d'activé le sort « vol ». Démiurge sortit aussi ses ailes de chauve-souris et s'envola aux côtés de Momonga. Volant au-dessus des nuages, à des distances qu'un humain ne saurait gérer.

- Cette planète est magnifique.

- Elle vous intéresse, seigneur ?

- En effet. J'aimerai que le nom d'Ainz Ooal Gown retentisse sur toutes ses contrées.

« Avec un nom aussi célèbre dans Yggdrasil, c'est impossible qu'un joueur ne me reconnaisse pas. Peut-être qu'un d'eux saurait ce qui nous ai arrivé pour que nous soyons ici. »

« Bien sûr que le seigneur va conquérir ces terres et montrer sa puissance au monde entier. Nous devons juste nous préparer afin de mieux le soutenir. »

Démiurge était encore plus fier d'être la personne qui partage le lit de son Seigneur. Ils redescendirent et il fut de nouveau appeler dans la chambre de son maitre.

Nu, à genoux devant le lit avec le phallus dans sa gorge et descendant plus loin, il le suçait comme il pouvait, faisant tournoyer sa langue autour, jouant de ses mains avec les bourses plus bas. Momonga grognait avec une prise ferme dans ses cheveux, mais il ne faisait pas de mouvements ou le forçait à le prendre plus profondément. De base, il voulait juste vérifier si le plug convenait, mais voir Démiurge se pencher fesses nues pour lui montrer était trop tentant.

L'odeur de Momonga enivrait Démiurge. Elle était très subtile quand il était sous sa forme de squelette, mais quand il reprenait forme humaine et surtout directement en contact avec son sexe, il pouvait la sentir. Elle était merveilleuse et addictive. Il ne savait pas comment la décrire. Tout ce qu'il savait est qu'il en voulait plus.

- Seigneur ! Gémit-il après l'avoir retiré et frottant son visage dessus, l'enduisant de liquide pré-éjaculatoire.

Momonga claqua des doigts et le plug se mit en mouvements au maximum. Puis il reprit la tête de Démiurge entre ses mains et se glissa de nouveau entre ses lèvres accueillantes et dans sa gorge. Démiurge posa ses mains sur les cuisses de son maitre, s'abandonna à ses soins. La prise dans ses cheveux devint plus forte alors qu'il se mit à être dirigé de haut en bas, avalant plus à chaque aller. Ses yeux devinrent flous et il s'appliqua à ne laisser aucun fluide se perdre, serrant ses joues autour.

Son nez touchait le pubis de Momonga et était chatouillé par sa toison, mais il continuait de respirer son odeur et de détendre sa gorge pour le servir. Il le sentit se contracter dans sa bouche alors que la vitesse du plug baissait mais se concentrait sur sa prostate. Ils allaient jouir.

- Prends ça. Prends tout ce que je te donne. Ordonne Momonga en jouissant, faisant loucher Démiurge alors qu'il jouissait aussi.

Au lieu de glisser et de sortir à cause de l'abondance des fluides, le plug devint plus gros et ne bougea pas. Momonga issa l'archidémon dans son lit avant de commencer à le caresser et prendre soin de lui.

- Maitre, vous êtes satisfait ?

- Très. Dors maintenant.

- Mais…

- Non. Demain, nous avons une réunion le matin. Il faut que tu sois en forme. Et je t'ai dit que tu devrais prendre ton temps pour supporter ma magie. Tu vas bientôt t'endormir de toute façon.

Le cœur de Démiurge fit des siennes avant qu'il ne se blottisse dans les bras de son maitre et ne s'en dorme pour retrouver des forces et se remettre de sa journée.