Des lumieres tamisées, des cris euphoriques, de la musique en fond, était-ce du rock? de la pop? Tout ce que je peux vous dire c'est que le rythme était entraînant. Tout était mélangé, des odeurs de transpiration aux sensations de picotement créés par le frottis de cette perle rare contre mon entre jambe.
Peut-être que les 3 verres de rhumes tirés à la suite pour réchauffer ce corps ont quelque chose à avoir avec ce plaisir ou peut-être la petite pilule rose conçue pour donner un aspect plus beau à ce vacarme ?
Qui sait? Dans cette pièce, il n'y avait pas de place au questionnement juste laisser nos corps être envahi par ce déferlement de sensation.
Sur la piste, des corps plus déchaînés les uns que les autres, des touchés, des effleurements, des caresses, des baisés et bien d'autres encore. Moi qui pensais avoir tout vue, la scène qui s'offrait à moi me laissait pratiquement sans voix, enfin avec le peu de capacités de raisonnement qui me restait.
Il était à peine 2h du matin qu'il y avait déjà des personnes allongées dans la rue, des couples qui se donnaient du plaisir à la vue de tous, la petite blonde typique des films hollywoodiens avec sa tête dans la cuve des VC et lui mon fidèle compagnon aguiché au bar devant son téléphone. Quel rabat-joie celui-là aussi.
Enfin bon j'étais déjà en charmante compagnie du moins si j'en juge à la grosseur dans mon pantalon. Elle n'y allait pas de main morte celle-là, elle éraflait mon corps de ses ongles, et ses dents s'enfonçaient progressivement dans mon cou.
- Ahhhh... putain que c'est bon! pensais je. Oui j'étais plus que sensible cette nuit. Était-ce sa tête?...je ne serai dire, ce n'est pas à ça que je juge un partenaire de toute façon mais plutôt aux roulements de hanches qu'elle semblait me promettre entre deux danses et celui ci semblait vraiment pas mal.
Les escaliers sont en pleins dans mon champ de vision. J'ai réservé une chambre dans ce misérable endroit avant même de trouver avec qui la partager... mais pas de souci à se faire, on ne finit jamais seul dans ce genre d'endroit. Pas même ce cher Shikamaru.
- et si tu m'accompagnais à l'étage? On aurait plus d'espace et je pourrais... te rendre la pareille... si tu vois ce que je veux dire. Avais je réussis à crier dans tout ce cafarnahum.
- avec plaisir on est là pour s'amuser de toute façon. Dit-elle avec un sourire coquin
Je n'aimais pas particulièrement ce genre de personne mais, pour le sexe qu'est-ce que je ne ferai pas franchement; sans plus tarder, je l'emmèna à l'étage et à peine avais-je eu le temps de fermer la porte que cette tigresse se jeta sur ma bouche, l'une de ses mains caressait ma nuque tandis que l'autre se faufilait entre nos deux corps pour rejoindre mon érection déjà bien prononcé.
Je répondis à son baiser tout en déboutonnant son soutien-gorge par-dessus son t-shirt s'il fallait appelé ce bout de chiffon comme tel.
Après avoir empoigné ses mamelons de mes mains je m'aventurais dans son cou afin d'y laisser les traces de mon passage.
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Marteaux piqueur!!!
c'est avec cette pensée que je reprenais douloureusement conscience bien vite combinée avec les odeurs de la chambre, un mélange de parfums bas de gamme, d'alcool, de shit et le putain de désodorisant à la lavante. De quoi vous donnez la nausée.
Mais où avais-je encore bien pu passer ma soirée? Sûrement pas dans un hôtel 5 étoiles... ça c'est sûr.
C'est avec peine que je rouvri les yeux pour voir à quoi ressemblait la chambre pendant que le lot d'information de la nuit passée me revenait en pleine face, de quoi arranger mon mal de tête. Au moins et par je ne sais quel miracle je ne suis pas étouffé de l'odeur des phéromones sexuelles de cette fille. Vas savoir comment elle s'y est pris mais tant mieux.
Quand je repris totalement connaissance (si arrivée à aligner deux pensées avec logique peut-être appelé ainsi) ma couche était déjà déserte (hasard de ouf...) mon téléphone affichait 9h45 et 6 appels manqués (3 de shikamaru, 2 de ma mère et 1 de... QUOI?! D'itachi) qu'est-ce qu'il me voulait celui-là... en général qu'il m'écrive un week-end et aussi tôt ne présageait rien de bon.
Le fait que je devais déjà partager le même air que son stupide frère n'était pas déjà suffisant? il fallait aussi que lui vienne ajouter son grain de sel.
Qu'on soit bien, claire je n'ai aucun souci avec lui, on a une relation plutôt saine qui un temps se rapprochait d'un semblant de fraternité mais, le fait qu'il soit le frère de l'autre imbécile jouait en sa défaveur.
Je me dépêchais de remettre mes vêtements et d'appeler shikamaru, le ciel seul sait ce qu'ils me veulent. Il est pourtant de notoriété que le week-end suivant un contract d'une telle ampleur je ne suis pas disponible...
Le temps de prendre une douche et je suis dans le premier vol pour le siège de la société. Quel... bonheur...
