Sommaire Complete:

D'une manière ou d'une autre, les préférences musicales d'Hermione n'ont jamais été évoquées dans les conversations. Sauf une fois. Eh bien, deux fois. Trois fois, sur un point technique.

D'une manière ou d'une autre, seul Fred connaît le groupe préféré d'Hermione. Mais tout le monde connaît le groupe préféré de Fred. Il porte toujours ce stupide t-shirt.

Ou : Il portait toujours ce stupide t-shirt. Passé.

Notes de l'auteur:

Je suis canadien, mais j'ai essayé de mon mieux d'utiliser le français métropolitain. Donc s'il y a un tabarnak ajouté à la place d'un putain ... désolé ?

24 décembre 1994. Le bal de Noël.

Elle revenait tout juste de chez les dames, essayant de trouver son rendez-vous, quand quelqu'un l'a bousculée.

Robuste, avec des cheveux roux et des taches de rousseur, elle l'a reconnu instantanément.

— Oh, salut Fred, s'entendit-elle dire, avant même d'avoir vérifié qu'il était le jumeau qu'elle pensait être. Qu'est-ce qu'il y a derrière ton dos ?

— Rien, dit-il avec un sourire facile.

Contrebande, suggéra l'esprit d'Hermione. Alcool.

— Je ne suis pas si crédule, Fred.

Fred grimaça : « Accepteriez-vous un boniment de déni plausible... ?

— Non. Je…Hermione fronça les sourcils. Elle ne voulait pas être la personne responsable. Seulement pour une nuit. En fait, oui. Juste pour ce soir, attention. Et une fois qu'elle l'a dit, elle a su que c'était vrai. Ce soir, elle était une adolescente et elle s'amuserait et danserait avec son rendez-vous, sourirait et rirait et elle ne s'inquiéterait pas de ce que Fred mettrait dans le coup de poing.

— Vous prévoyez de faire la fête ? demanda-t-il avec un sourire.

La nouvelle Hermione-qui-s'amuse sourit en retour. « Sorte de, même si les Bizarr' Sisters ne sont pas à mon goût.

Fred hocha la tête.

— Je vois ce que tu veux dire. J'ai moi-même un faible pour les Sorts Mortelz, donc les Bizarr' Sisters sont un peu...

— Ennuyeux ? Oui ! – Non. Désolée, je ne voulais pas dire ça. N'avait-elle pas non plus eu l'intention de l'interrompre, mais chaque fois que quelqu'un découvre qu'elle est née-Moldue, ils l'entraînent pour écouter les Bizarr' Sisters – « le summum de la musique sorcière ». Hermione en avait tellement marre d'eux. Elle a poursuivi : « C'est un bon groupe. C'est juste… Un groupe pop, je suppose.

— Ouais, fut tout ce que Fred dit. Hermione espérait qu'elle ne l'avait pas offensé.

— Les Sorts Mortelz sont cool, mais ce n'est pas mon préféré ...

— Quel est ton groupe préféré, alors ?

— J'aime… Elle ferma brusquement la bouche et plissa les yeux. Cela exigeait le secret. Vous ne pouvez dire à personne qu'il est mon préféré ; ça va ruiner mon image, promets-moi, Fred.

— Bien sûr, Hermione. Promesse.

— J'ai un faible pour les Démonistes Défoncés. Elle ne supportait pas de croiser son regard. Il allait rire, elle le savait.

Il émet un bruit étrange dans sa gorge. Un « putain » lui échappe et elle en rit, puis : « Toi ?! Désolé je veux dire…

— Je comprends. Son sourire ce tend, sentant les taquineries arriver.

— C'est seulement… les Démonistes Défoncés. Ouah.

Hermione haussa les épaules. On aurait dit qu'il n'allait rien dire d'autre. « Vous ne le direz pas, n'est-ce pas ?

— D'accord. Je l'emmènerai dans ma tombe. Promesse. Il sourit, dessinant un « X » au dessus de son coeur. Puis, après avoir jeté un coup d'œil par-dessus son épaule, il ajouta : Je pense que ton rendez-vous te cherche.

Elle se tourna pour regarder, souriant en voyant Viktor. « Oh oui. Merci. » Elle ramassa les jupes de sa robe et commença à s'éloigner, pour se retourner vers Fred.

— Amusez-vous bien à enrichir le punch ! Elle fit un clin d'œil, hochant la tête en direction de la bouteille que Fred cachait toujours derrière sa robe.

Il lui a envoyé un clin d'œil effronté et a crié : « Amusez-vous bien à danser ! »

Et quarante minutes plus tard, Hermione leva son verre de punch dans sa direction avant de prendre une gorgée et… Et mon dieu, c'était fort. Elle croisa à nouveau son regard et eut l'envie la plus familière de lui dire des grossièretés.

Début juillet 1997. Hermione arrive au Terrier.

Hermione est arrivé au Terrier, prête à s'effondrer dans son lit. Altérer la mémoire de vos parents et changer leur identité pourrait vraiment vous faire perdre la tête.

Quelle journée foutue. Quelle journée terrible et foutue.

Malheureusement, la loi de Murphy était toujours en vigueur. Elle frissonna, debout devant la porte.

« Désolé, Hermione. Nous attendons que Ron ramène son putain de cul pâteux ici pour votre question de sécurité.

— D'accord, George, dit Hermione, alors même que Molly criait depuis la cuisine à propos de son langage. Elle pouvait presque l'entendre rouler des yeux.

— C'est Hermione ? Qu'est-ce qui ne va pas?

— Ron n'est pas encore descendu.

— Enfoiré.

— George !

— Celui-là, c'était Fred ! Merlin !

— D'accord, Hermione, J'ai votre question. Bougez, Georgie.

Après quelques brassages, la voix de Fred était beaucoup plus claire alors qu'il parlait à travers la porte, avec un aspect dramatique et tout. « Quel… est ton groupe préféré ?

Hermione sourit.

— De quel genre de question de sécurité est ce ? George a crié.

Hermione se contenta de rire, ignorant George pour le moment.

— Tu as promis que t'emmènerai ça dans ta tombe, Fred Weasley !

Fred ouvrit la porte, souriant alors qu'il la précipitait dans la tanière et à côté du feu chaud.

— Et tu connais aussi mon groupe préféré, ouais ?

— Tu portes cette stupide chemise seulement un jour sur deux. Dit-elle, la chaleur du foyer enveloppait ses mains. Fred grimaça.

— Plus maintenant. Je l'ai trop déchiré, je suppose. Je n'ai pas pu le réparer.

— Je pourrais essayer, si tu veux ? Peut-être que je pourrais le réparer à la manière Moldue…

Fred croisa son regard alors qu'elle se détournait du feu.

— Vraiment ?

— Bien sûr! Je … Hermione fut interrompue par George.

— Attends – C'est quoi ce bordel ?

Un autre cri de Molly retentit dans la maison.

— Quoi ?

— Ça – c'était une question de sécurité ?

— Bien sûr, dit Hermione, Fred est la seule personne sur Terre à connaître mon groupe préféré.

Gonflant fièrement sa poitrine, Fred ajouta : « Et j'ai promis à Hermione que je l'emmènerai dans ma tombe, bien sûr. Blague privée. C'est Hermione.

George avait toujours l'air absolument déconcerté. « Qu'est-ce qu'il y a de si top secret à propos de ton groupe préféré ?

Fred sourit.

— Cela ruinerait son image.

— Quoi ?

Hermione se contenta de secouer la tête avec un sourire. Certaines choses étaient simplement censées rester secrètes.

Puis : « Hermione ! Salut. Désolé, je faisais la sieste. Ouais, un question. Euhhh… »

Oh, Ron.

Mi-août 1998. Nettoyage de la chambre de Fred.

Hermione rit malgré l'air sombre de la pièce. Quand les autres se tournèrent pour regarder, tout ce qu'elle parvint à faire fut : « Il adorait cette chemise.

Et voilà : le légendaire t-shirt Sorts Mortelz, avec une déchirure rampant sur le côté, l'une des manches s'accrochant à peine.

— Je devrais le réparer.

Sauf qu'alors Molly fondit en larmes, saisissant la chemise. Hermione lui offrit seulement un petit sourire triste avant de se retourner et de se préparer à fouiller dans ce qu'il y avait d'autres dans la commode de Fred.

La main de George recouvrait soudain la sienne, lui tendant la chemise.

Elle vit Ron et Ginny par-dessus ses épaules, conduisant Molly à travers la porte pour souffler, la laissant seule avec George.

— Ici, dit George. C'est le tien. Quoi d'autre veux-tu ?

— Quoi d'autre… ? George, questionna Hermione en lui tendant le bras.

— Tu es le seul à rire quand tu penses à lui, as-tu remarqué ? Il lui saisit la main. Alors, tout ce que tu veux, prends-le. Il vous donnerait de toute façon tout ce que vous demandiez.

— Il… Hermione s'interrompit, laissant le silence de la pièce prendre le dessus. De longues minutes calmes s'éternisèrent et ils réfléchirent tous les deux. Puis...

— Pourrais-je avoir sa musique ? Elle demande.

— Musique ? Tu veux vraiment ses disques punk merdiques ? Je veux dire, je l'adore, mais est-ce que ça le tuerait d'écouter quelque chose à la radio ?… George s'interrompit soudain, reconnaissant ses paroles. Le présent.

Doucement, Hermione répondit : « C'est peut-être le cas. Toujours rebelle, notre Fred. Mais c'est – j'aime aussi le punk.

George fait un bruit d'étouffement. Un peu comme s'il essayait de ne pas rire.

— Du grunge, un peu plus. Je veux dire – c'était la blague. Fred était le seul à connaître mon groupe préféré, car nous avions les mêmes goûts musicaux. Il aimait les Sorts Mortelz et j'aime… Hermione fronça les sourcils, ne sachant pas si elle devait ou pouvait le dire à quelqu'un qui n'était pas Fred.

George a fait le choix à sa place.

— Ne me le dis pas, dit-il, je comprends. Blague privée. Ici.

George sort les caisses de disques de sous le lit de Fred, laissant Hermione dépose la chemise déchirée sur l'une avant de les enchanter pour qu'ils s'empilent près de la cheminée.

— C'est un peu foutu, proclama George, que petite parfaite préfete Granger aime le punk.

« C'est un peu foutu que tu penses que j'aimerais de la musique pop merdique comme toi. »

Un rire surpris éclata de George – soit à cause de sa déclaration, soit de la façon dont elle l'a formulé ou – eh bien, personne n'a jamais pensé qu'Hermione était capable de jurer, n'est-ce pas ?

La semaine suivante, au Terrier, il y a eu un moment de calme dans le salon après que Bill a traîné Ron et Charlie dehors – Charlie trichait encore aux échecs – et certains des autres se sont déplacés soit dehors, soit vers les fenêtres pour regarder.

Hermione et George ne bougèrent pas.

« Comment est sa musique ? » demanda George une fois que le silence fut confortable.

« Il avait tous les albums de mon groupe préféré », se contente-t-elle de dire.