Disclaimer : Les personnages de la série Teen Wolf ne m'appartiennent pas.
Bonjour les amis,
Ce petit O.S tout mignon est sur mon PC depuis un peu plus de 2 ans. J'ai décidé de vous le poster enfin. J'espère que ça vous plaira !
Bonne lecture !
Beacon Hills !
Quel temps de merde, se dit Stiles ! Au volant de sa jeep, il réussit à atteindre sa destination et à se précipiter dans le bâtiment pour se mettre à l'abri de la tempête. Une pluie torrentielle s'était abattue sur Beacon Hills, accompagné d'un vent qui avait fait secouer sa précieuse jeep plus d'une fois. Il espérait qu'elle survivrait à cet orage. Elle était arrivée d'un seul coup, sans crier gare. Trempé de la tête aux pieds, il monta dans l'ascenseur, qui ressemblait plutôt à un monte-charge, et quelques secondes plus tard, il avait atteint son étage. Il entra dans le loft en éternuant bruyamment. Il allait tomber malade, il en était persuadé.
« Stiles ? »
« Hey, Der… atchoum ! »
Il jura intérieurement.
« T'es complètement dingue d'avoir bravé la tempête. » lui dit Derek.
Grand brun ténébreux à la mine souvent renfrognée et au regard pénétrant, Derek Hale était l'Alpha de la meute locale de loup-garou, transformé par lui-même. Elle comptait sept loups-garous, un humain, une banshee, et une coyote-garou. Chaque membre de cette meute comportait aussi des couples, dont Derek, qui regardait son humain éternuer encore. Il leva les yeux au ciel et l'entraîna dans la salle de bain.
« J'étais déjà en chemin quand il s'est mis à pleuvoir. » dit Stiles.
« Ok, il faut que tu te débarrasses de tes vêtements trempés. » lui dit Derek. « Je vais te préparer un truc chaud à boire, et prévenir ton père que t'es arrivé sain et sauf. »
« Je n'ai même pas droit à un bisou ? » se plaignit Stiles, en voyant l'Alpha sur le point de quitter la salle de bain.
« Change-toi, d'abord ! » lui dit Derek.
Le jeune humain n'eut d'autre choix que de se défaire de ses vêtements trempés qui lui collaient à la peau. Son téléphone avait miraculeusement survécu à la tempête, et il le déposa sur un meuble avant de sauter sous le jet d'eau chaude. Il ne grelottait plus lorsqu'il sortit de la douche. Il se sécha, et enfila les vêtements que Derek lui avait subrepticement apporté. Un caleçon, un jogging, un débardeur, un sweat à capuche et des chaussettes.
« Pourquoi tu m'as apporté autant de fringues ? » demanda Stiles. « Il fait chaud, chez toi. »
« Tu as attrapé froid, crétin. » lui répondit Derek, qui déposa une tasse de thé fumante sur la table basse. « Je préfère que tu aies trop chaud que l'inverse. T'as faim ? »
« Tu sais ce que je veux. » dit Stiles.
Se retenant de lever une nouvelle fois les yeux au ciel, Derek attrapa son humain par la taille et l'embrassa. Stiles se fondit dans le baiser, un gémissement de contentement échappant ses lèvres.
« T'en auras d'autres plus tard. » lui dit Derek, qui lui demanda une nouvelle fois s'il avait faim.
« Tu te dévoues ? » sourit Stiles.
« Tout à l'heure. » lui promit Derek. « Il faut que tu manges. »
Alors Stiles se tut, pour le moment, et s'assit sur le canapé. Il alluma la télé et but une gorgée de thé, dont la chaleur se diffusa dans son corps. Son téléphone bipa au même instant. Un message de Scott, qui lui demandait s'il avait pu braver la tempête et arriver chez Derek.
[De Stiles]
Ouais, trempé jusqu'aux os mais entier.
Il éteignit son téléphone après avoir échangé quelques banalités avec son meilleur ami, et Derek arriva avec une assiette remplie de sandwich au bacon.
« Mange ! »
« Oui, Alpha ! » railla Stiles.
Il prit un sandwich et croqua à pleine dent.
« Content ? » demanda-t-il, la bouche pleine.
Derek grogna. Il n'aimait pas que Stiles parle avec de la nourriture encore dans la bouche, et le jeune humain le savait. Ce dernier sourit et finit d'avaler sa bouchée avant de parler, cette fois.
« T'es d'une humeur massacrante. » dit-il. « Ce n'est pas la pleine lune, pourtant. C'est parce qu'on n'a pas baisé depuis deux semaines ? »
« Stiles ! » claqua Derek, qui sentit son sexe tressaillir dans son pantalon.
Oui, ça faisait deux semaines. Deux semaines atroces sans pouvoir toucher ou embrasser son copain comme il le voulait. Stiles était en plein examen pour le lycée, et il avait passé ces deux semaines à réviser avec acharnement avec le reste de la meute. Heureusement pour eux, aucune crise n'avait frappé Beacon Hills, et ils avaient pu passer leurs examens de fin de semestre sans mal. Les vacances de Noël approchaient, et ils allaient tous pouvoir souffler jusqu'en janvier. Raison pour laquelle Stiles se trouvait chez Derek, ce soir-là. Bon, la tempête était arrivée plus tôt que prévu. Elle avait été annoncée pour le milieu de la nuit, et le jeune humain avait été pris au dépourvu alors qu'il roulait tranquillement pour rejoindre son copain.
Après avoir mangé, Derek débarrassa et Stiles voulut mettre le film sur pause, mais l'obscurité l'enveloppa.
« Derek ? »
Stiles se sentit légèrement paniquer. Il n'avait pas la même vision que les loups-garous, et ne pouvait pas voir dans le noir. S'il tentait de rejoindre Derek alors qu'il n'y voyait rien, il pourrait se faire très mal.
« C'est une coupure de courant. » fit la voix de Derek. « Bouge pas ! »
Stiles se retint de lâcher un commentaire sarcastique, et attendit. Derek réapparut, une bougie dans son socle de verre à la main, qu'il posa sur la table basse. Un éclair déchira le ciel et le tonnerre rugit, faisant sursauter Stiles.
« Je ne savais pas que tu avais peur des orages. » dit l'Alpha, qui se rassit et posa une main réconfortante sur la nuque de Stiles.
« Je n'ai pas peur, je n'aime pas ça, c'est tout. » dit-il. Il se laissa aller contre Derek. « Génial, on fait quoi maintenant ? »
« Stiles, on s'est à peine vu ces deux dernières semaines. » lui rappela Derek.
« T'as raison. » Stiles se redressa et grimpa sur les genoux de son homme. « On passe direct aux choses sérieuses, ou on fait durer le plaisir ? L'un ou l'autre me va complètement. »
L'attirant un peu plus contre lui, glissant ses mains dans son jogging, Derek empoigna les fesses de son humain.
« Qu'est-ce que tu as en tête ? »
« Je ferais bien une partie de strip-poker. » dit Stiles. « Bien sûr, il n'y aura pas vraiment de récompense à la fin, en dehors d'une partie de jambe en l'air totalement explosive. »
« J'aurais le droit de t'attacher, alors ? » demanda Derek.
« Je ne t'en ai jamais empêché avant, je ne vois pas pourquoi je le ferais ce soir. » répondit Stiles, qui colla son érection contre celle de Derek.
Grognant, l'Alpha captura la bouche de Stiles, et leurs langues se trouvèrent immédiatement. Stiles se retrouva vite à bout de souffle. Les joues rouges, le regard pétillant de désir et le souffle court, les deux hommes se fixaient.
« Dépêche-toi de sortir les cartes, Grincheux ! » dit Stiles.
S'attisant un grognement sonore de Derek, qui n'aimait pas ce surnom.
« Stiles ! »
Stiles le coupa d'un baiser.
« Plus vite on jouera, plus vite on pourra baiser. »
« On ne peut pas baiser maintenant ? » Derek s'empara de la main de son humain et la posa sur son érection. « On jouera plus tard, si tu veux. »
« Sauf qu'il n'y a aucune chance pour que tu me laisses me rhabiller plus tard. »
Stiles n'avait pas tort, Derek le savait. La main toujours posée sur la bosse de son jean, Stiles s'écarta et haussa les sourcils, un sourire en coin. Il la caressa de la paume, appuyant juste ce qu'il fallait pour faire grogner Derek, puis, il se leva de ses genoux et retira sa main.
« Je vais chercher les cartes. »
Derek déglutit, et ferma les yeux quelques secondes pour cesser de bander, mais en vain. Il n'y arriverait qu'après avoir pris Stiles plusieurs fois.
« Allez Grincheux, viens prendre une rouste ! »
Quand il rouvrit les yeux, il vit Stiles assis en tailleur sur le lit. Ok, il avait décidé de rendre les choses encore plus difficiles. Derek se leva et le rejoignit après avoir allumé et disposé plusieurs autres bougies en toute sécurité dans la section du loft qui servait de chambre à coucher. Il imita sa position sur le lit, mais garda une distance raisonnable. Il s'étira le cou, à se le faire craquer, pour tenter de se détendre mais c'était difficile. L'envie d'envoyer les cartes valdinguer et de plaquer Stiles sur le lit était très forte.
La partie commença.
« Interdiction d'utiliser tes sens pour savoir si je bluffe ou pas. » le prévint Stiles.
« Comme tu veux. » dit Derek. « Mais le résultat sera le même, puisque je finirais par te baiser jusqu'à ce que tu ne puisses plus marcher. »
« Des promesses, des promesses ! » soupira Stiles. « Je pose deux cartes ! »
Il en tira deux du tas qui était posé face cachée entre eux.
« Je te laisse poser le premier. » dit Derek.
« Deux paires de Rois par les Neuf ! » annonça Stiles, en posant ses cartes.
Pas mal, se dit Derek, qui posa ses cartes à son tour. Trois as, une Dame et un sept.
« Brelan d'As ! » dit-il. « Allez, enlève un vêtement ! »
Stiles haussa les épaules, et enleva ses chaussettes.
« Tu te fous de moi, là ? » claqua Derek.
« Quoi ? Tu m'as dit d'enlever un vêtement. » dit Stiles, en jetant les chaussettes par terre. « C'est ce que j'ai fait. »
Il mélangea les cartes et relança. Derek remporta la seconde et la troisième partie. Stiles enleva donc sweat et jogging. Il ne lui restait plus que le débardeur et le caleçon. La quatrième manche débuta, et Stiles fit gonfler ses joues et soupira.
« Tu abandonnes ? » demanda Derek.
« Non ! » dit Stiles. « A toi, dévoile ton jeu ! »
« Couleur au Roi de Carreau ! » annonça Derek.
« Pas mal, Grincheux ! » L'Alpha grogna. Stiles sourit, et posa ses cartes. « Carré d'As ! Fais tomber le t-shirt et laisse-moi admirer tes abdos. »
Le t-shirt envolé, Stiles se lécha les lèvres. Derek suivit le mouvement des yeux, et sentit sa queue grossir.
« Comme je sais que tu ne portes jamais de caleçon quand on n'est que tous les deux, je dirais que tu as intérêt à gagner les autres manches, ou tu finiras très vite à poil ! » dit Stiles.
« Tu vas te taire ? » grommela Derek.
« Tu sais bien qu'il n'y a qu'une seule façon de me faire taire. » le taquina Stiles.
Le grognement sourd qui retentit le fit rire. Putain, qu'est-ce qu'il pouvait aimer le torturer ainsi. Ça finissait toujours par se retourner contre lui mais d'une manière délicieuse. Les cartes furent mélangées puis distribuées. Le silence se fit pendant deux bonnes minutes, mais la tension sexuelle qui régnait était palpable.
« Quinte Flush au Huit de Pic ! » dit Stiles en posant ses cartes.
« Pas mal, bébé ! » reconnut Derek, mais le sourire qu'il afficha fit disparaître celui du jeune humain. « Quinte Flush Royale ! »
« Hein ? » s'étrangla Stiles.
As, Roi, Dame, Valet, Dix de Cœur. Une Quinte Flush Royale.
« Enlève le débardeur ! »
« Bon ! » Stiles enleva le vêtement. « On est plus qu'à égalité maintenant. On se donne un petit gage ? »
« Pour quoi faire ? » demanda Derek. « Que tu gagnes ou que je gagne, ça va finir de la même façon. Toi à quatre pattes sur mon lit en train de crier mon nom. »
Stiles laissa échapper un couinement de surprise. Il bégaya un ok, et lança la dernière partie d'une main tremblante. Il resta néanmoins concentré, et quand Derek posa un Brelan, il souffla de soulagement. La partie était enfin terminée.
« Couleur au Valet de Pic ! » dit Stiles. « Enlève ton jean ! »
« Viens le faire toi-même ! » répliqua Derek.
Le loup écarta les jambes et prit appuie sur ses mains dans son dos. Il n'était pas déçu d'avoir perdu la partie, il s'en moquait totalement. Tout ce qui l'intéressait, c'était Stiles et se perdre en lui. Il aimait se perdre en préliminaires aussi, mais il espérait que pour une fois, elles ne dureraient pas trop longtemps. Stiles fit valser les cartes hors du lit et se jeta sur Derek, écrasant sa bouche à la sienne. Ses mains détachèrent avidement le bouton et la fermeture éclair de son jean, libérant son sexe massif et gonflé. Le prenant dans sa main, il le caressa tout en parsemant son torse de baisers. Il descendit plus bas mais ne s'attarda pas sur ses abdos d'Adonis et le prit dans la bouche. Derek rejeta la tête en arrière, et releva les hanches lorsque Stiles voulut lui ôter son jean. Il était nu à présent, et Stiles le chevaucha. De ses griffes, et en faisant attention à ne pas lui entailler la peau, Derek lui déchira son caleçon.
« On est à égalité. » grogna-t-il. Il prit sa gorge entre ses mains. « J'ai trop envie de toi. »
En un éclair, Stiles se retrouva allongé sur le dos, la bouche de Derek dévorant la sienne jusqu'à le laisser pantois.
« Je prendrais mon temps avec toi plus tard, j'ai trop besoin de m'enfouir en toi. »
« Tu ne veux pas m'attacher ? » demanda Stiles, en nouant ses mains au-dessus de sa tête.
« On a tout le temps pour jouer, chéri. » Il libéra sa gorge et fit courir sa main entre leur corps, puis sous la jambe du jeune homme pour la soulever. « Tu t'es préparé pour moi, ou bien dois-je le faire ? »
« Je… je préfère que tu le fasses. » dit Stiles. « Avec ça ! »
Il posa son index sur la bouche de Derek. Ils échangèrent un baiser langoureux, et avant qu'il n'ait pu changer de position, Stiles fut sur le ventre en un clin d'œil. Le corps de Derek se moula dans son dos, et l'Alpha lui plaqua les mains au-dessus de la tête.
« Si tu bronches sans ma permission, je prendrais mon temps, à tel point que tu en viendras à me supplier pour que je te laisse jouir. » susurra Derek à son oreille. « Tu as compris ? »
« Oui, j'ai compris ! » souffla Stiles, bardé de désir.
Derek lui mordilla l'oreille sans lui percer la peau, puis, l'embrassa sur l'épaule, sur la nuque, et descendit le long de son dos. Arrivé à son cul si parfait, il ne résista pas et les claqua l'une après l'autre, excitant Stiles davantage. Il lui releva légèrement les cuisses, écarta ses fesses et là, glissa sa langue mouillée le long de sa fente. Le côté animal de Derek voulait prendre les rênes. Il ne voulait pas perdre de temps à le préparer et le pénétrer sans attendre. Mais Derek ne voulait pas risquer de lui faire mal, même s'ils aimaient bien – tous les deux – quand c'était un peu bestial. Humidifiant deux de ses doigts, Derek les inséra dans son anus l'un après l'autre, soutirant un soupir à Stiles. Derek prenait son temps, prenant soin de le dilater correctement. Il écarta les doigts, et Stiles jura.
« Putain Derek, stop ! Stop ! »
« Je te fais mal ? » s'inquiétait Derek, figeant ses doigts toujours en lui.
« Non, mais si ta queue ne remplace pas bientôt tes doigts, je te maudis, c'est clair ? »
Son humain était toujours impatient, mais il adorait le voir perdre pieds de cette façon. Il ne ressortit ses doigts qu'après avoir arraché de nouvelles plaintes gémit par Stiles.
« Derek merde, j'te jure que si tu ne me baises pas tout de suite je vais… hum… »
Stiles mordit dans le coussin mais Derek le lui enleva.
« On est seul, bébé ! » lui rappela le loup-garou. Il sortit en ne laissant que le bout de son sexe en lui. « Je veux t'entendre crier. »
Et il le pénétra, d'abord lentement. Stiles soupira de bonheur et de soulagement. Deux semaines sans pouvoir toucher cet Adonis qui allait et venait en lui en de longues et paresseuses poussées. Il avait détesté ça, et tout au long de ses révisions, il n'avait pensé qu'à ce moment. Celui où il retrouverait Derek.
« Plus fort, Derek ! » le supplia Stiles. « S'il te plaît ! »
Le corps de son homme le surplomba, ses mains recouvertes des siennes. Il ne pouvait plus bouger, ni même espérer s'échapper de cette prise. Non qu'il souhaitât le faire, après tout. Les pénétrations de Derek se firent plus fortes, plus vives, comme Stiles le désirait. Ses gémissements se transformèrent en cri de plaisir qui se mêlèrent aux cris gutturaux de Derek. Deux longues semaines. Derek ne dura pas très longtemps. Ni Stiles. Ils jouirent en même temps, et l'Alpha se figea en se déversant en lui jusqu'à la dernière goutte.
…
Allongé sur le côté par Derek, qui l'encerclait par la taille, Stiles soupira.
« Hum, c'était génial. »
Il avait l'impression de planer. Ils étaient ensemble depuis plus d'un an, et rares étaient les fois où ils ne se touchaient pas. Dès qu'il avait posé les yeux sur le jeune humain, tout juste âgé de dix-sept ans, Derek avait su. Il avait su qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, et l'humain n'avait eu aucun mal à accepter son côté animal.
« On devrait aller prendre une douche. » dit Derek. « Tu dois être… plein. »
« Et ça commence à couler. » marmonna Stiles. « Mais je m'en fous, je me sens bien. Tu m'as manqué. »
« Toi aussi ! » Derek l'embrassa et Stiles enroula une jambe autour de sa taille. « Encore ? »
« Et alors ? Ça ne nous a jamais arrêté d'être tout collant. » dit Stiles. « Embrasse-moi, Grincheux ! »
Ils se perdirent à nouveau l'un dans l'autre.
Après une longue douche chaude sous laquelle ils firent une nouvelle fois l'amour, Stiles enroula une serviette autour de sa taille et rejoignit Derek, qui était tout aussi peu vêtu que lui. Le chauffage était poussé de telle façon que le jeune homme n'avait pas froid malgré que l'hiver soit là.
« Le courant n'est toujours pas revenu. » constata-t-il.
« Non ! » dit Derek.
Le tonnerre gronda, et Stiles sursauta. A peine, mais il sursauta.
« Surtout, ne dis rien. » dit-il, quand Derek esquissa un fin sourire. « Si tu te moques, tu ne me toucheras plus jamais, t'entends ? »
« Détends-toi, bébé ! » Derek l'attira entre ses bras musclés. « Je ne me moque pas, promis. Et puis, ça me donne une raison de plus de t'avoir près de moi. En sécurité. »
« Arrête d'être fleur bleue, c'est trop chelou. » répliqua Stiles.
« D'accord, je vais me contenter de grogner et de faire la tronche. » dit Derek.
« Ça m'excite quand tu grondes. » avoua Stiles.
« Je sais. » gronda Derek. « J'ai changé les draps. »
« Génial, on peut aller les salir. » sourit le jeune homme.
« Non ! » pouffa Derek. « On va aller s'allonger, et tu vas dormir. Je sais que t'es fatigué, et on a fait l'amour trois fois déjà. »
Stiles protesta comme un gamin de sept ans, mais il se retrouva dans les bras de Derek, qui l'emmena au lit. Blottis contre son torse, Stiles bâilla. Ok, il était épuisé.
« La ferme ! » marmonna-t-il.
« Je n'ai rien dit. » dit Derek, en refermant ses bras autour de lui. « Je t'aime ! »
« Hum, je t'aime aussi ! »
Et Stiles s'endormit. Ils étaient tous nus tous les deux, et il avait très envie de sauter une nouvelle fois sur son homme-loup, mais la fatigue eut raison de lui.
Le lendemain matin, quand Stiles se réveilla, la place à côté de lui était vide. Emmitouflé dans le drap, il quitta le lit et trouva Derek près de la grande fenêtre au fond du loft. Il ne portait qu'un caleçon. Se glissant derrière lui, Stiles se blottit contre lui et l'embrassa entre les omoplates, pile sur le tatouage qui lui barrait le dos.
« Il neige ! » lui apprit l'Alpha.
« Hum, bonjour à toi aussi. » grommela Stiles.
Un sourire sur ses lèvres, Derek pivota et referma ses bras autour de lui.
« Bonjour, toi ! » Il lui mordilla le nez. « La pluie a fait place à la neige. Et elle risque de tomber pendant des heures. T'es coincé avec moi. »
« Tu parles d'une corvée. » railla Stiles. « Reviens au lit ! »
« Une idée derrière la tête, Stilinski ? » demanda Derek, feignant de ne pas avoir senti le désir matinal de son humain.
« Tu bandes, je bande… » dit Stiles. « Et hier tu m'as promis de me baiser jusqu'à ce que je ne puisse plus marcher. Et je marche sans mal. »
« Il faut rectifier ça, dans ce cas. » dit Derek. Il lui baissa le drap pour le draper autour de sa taille. « Après que tu auras mangé. »
Il l'empêcha de protester en l'embrassant.
« Et je veux ma revanche au poker. » dit Derek.
FIN !
ça vous a plu ?
A très bientôt pour de nouveaux Sterek, parce que je n'en ai pas fini avec eux.
Bises, Aurélie !
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