Hello ! Bon, dans ce chapitre, Shûzo tient sa promesse. Ce chapitre est uniquement un lemon donc si ces scènes vous dérangent, passez ce chapitre.
Shadow : En effet, pourquoi pas... A vrai dire, il y a déjà eu falsification de l'histoire : comme les chapitres de Nash sont assez espacés, on y pense moins, mais l'existence de Seijuro a été raturée de l'histoire alors qu'il fait parti des princes de l'empire. Nash ignorait tout de son existence. Merci beaucoup ^^ C'est normal de remercier les lecteurs assidues ! La relation que Seijuro entretient avec Shûzo est pour le moment ce qui lui arrive de mieux. Ce n'est pas une relation parfaite car il y a une part de mensonge. Néanmoins leurs sentiments sont sincères.
Bee-gets : Tu m'avais confié que les scènes de sexe pouvaient te déranger donc je te préviens que ce chapitre n'est composé que de ça ahah Je ne peux pas te dire comment Shûzo réagirait. Oui, Atsushi a été chanceux. Mais le fait qu'il ait été le seul à ne pas avoir été malade aura des conséquences... Biz !
Bonne lecture !
Amour
« Tu es ma faute »
Seijuro et Shûzo se faisaient face, assis sur le futon. La porte coulissante du balcon était restée ouverte pour faire entrer l'air plus frais de l'extérieur en cette chaude nuit. Les rayons de la lune venaient éclairer le yukata blanc du garçon et la tenue sombre du mercenaire.
Ce soir était le grand soir. Malgré son impatience et sa fébrilité, Seijuro était anxieux. Il ignorait ce qui allait se passer. Depuis quelques temps, il savait ce qui se passait dans une chambre à coucher entre une femme et un homme. Mais entre deux hommes, comment cela se passait-il ? Pour que ce soit prohibé par les moines shintoïstes, c'était que cela devait être impur. Seijuro se sentait-il prêt à transcrire l'ultime règle ? Il avait déjà des sentiments pour un homme, il en avait embrassé un. Mais faire l'amour… jamais.
Et pourtant il mourrait d'envie de savoir.
Shûzo finit par faire le premier pas. Il défit la ceinture qui retenait le yukata de Seijuro et laissa le tissu lentement s'écarter et dévoiler une cuisse pâle, puis une hanche. Il caressa cette peau mise à nue et sentit Seijuro frissonner.
Shûzo s'approcha un peu plus, glissa son genou entre les cuisses de Seijuro et sa main sous le yukata pour aller titiller les fesses du garçon. Il respirait fort, sa bouche était presque collée à la sienne. Seijuro agrippa les vêtements de Shûzo quand il sentit un doigt venir le chatouiller dans une zone très intime.
-Shûzo…
-Chut… souffla le mercenaire. Tu as confiance en moi ?
-Oui, mais… c'est…
Il l'embrassa tout en continuant à titiller Seijuro. Ses mouvements étaient calmes et assurés, pourtant Shûzo sentait son cœur qui battait à tout rompre. Il n'avait jamais fait l'amour avec un homme, mais auprès de Seijuro, tout semblait si simple. Il se laissait guider par son instinct. Bientôt, il sentit que Seijuro lâcha prise et se laissa aller dans ses bras. Ses cuisses s'écartèrent et il attira Shûzo à lui, jusqu'à renverser leurs corps sur le futon.
Un petit rire échappa au mercenaire. Il embrassa Seijuro plus intensément et continua à le préparer en douceur. Il restait à l'écoute des gémissements du garçon. Quand il l'estima prêt, Shûzo se releva. Il plongea dans le regard intense de Seijuro. Son visage était dévoré par la rougeur de ses joues et il haletait.
-Est-ce que ça va faire mal ? demandât Seijuro dans un murmure.
-Je ne sais pas.
Le garçon regarda Shûzo retirer les trop nombreuses couches de vêtements qui le recouvrait. Seijuro vit alors, éclairé par la lune, le sexe en érection de Shûzo et retint son souffle. Il trouva cela à la fois magnifique et terrifiant, songeant qu'il allait l'introduire en lui.
Shûzo cala la couverture sous les fesses de son amant pour les relever et se plaça entre ses cuisses.
-Je vais y aller, soufflât Shûzo.
-D'accord, murmurât en retour Seijuro.
Le garçon ferma les yeux, sentit la pointe de la verge se presser contre son antre, puis pousser pour entrer en lui. Ses yeux s'écarquillèrent et sa bouche s'ouvrit. Il voulut l'empêcher, mais un cri lui échappa. Shûzo eu le réflexe de tout de suite mettre sa main sur la bouche de Seijuro.
-Pardon, pardon… Seijuro, ça va ?
Le garçon ne savait pas quoi répondre. Il avait mal. Il sentait son corps écarté, déchiré. Une douleur aigue. Les livres parlaient d'un plaisir intense quand le mari pénètre sa femme. Pourquoi ne ressentait-il pas ce plaisir ? était-ce sa malédiction pour oser faire l'amour avec un homme ?
-Seijuro ? Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire mal.
Seijuro gardait les yeux fermement clos. Il tentait de retrouver une respiration normale.
-Sei… ?
Il posa sa main sur celle de Shûzo et la retira.
-Shûzo…
-Tu veux arrêter ?
La part raisonnable en lui voulait que la douleur cesse. L'autre, plus curieuse, voulait savoir si le plaisir pouvait apparaître. Peut-être que la douleur n'était que temporaire.
-J'ai juste été surpris.
-Tu es sûr ? demandât Shûzo en essuyant une petite larme qui roulait le long des pommettes de Seijuro.
-Oui. Continu.
Shûzo hésita. Il remit sa main sur la bouche de Seijuro et repris son intromission en lui. Il sentit les ongles de son amant s'enfoncer dans sa peau à mesure qu'il le pénétrait. Mais alors qu'il s'était complétement enfoncé en lui, il n'eut pas du tout l'impression que Seijuro appréciait.
-Je suis tellement désolé…
Il voulut se retirer mais les jambes de Seijuro se refermèrent sur ses hanches, le bloquant en lui.
-Sei… si tu as mal…
Le garçon se releva pour venir l'embrasser, dégageant sa main au passage.
-ça va aller, lui assura-t-il.
-C'était une mauvaise idée, Sei. Je suis…
-Continus, Shûzo. Je t'en prie.
Il l'embrassa et accéda à sa requête. Gardant une main sur la bouche de Seijuro pour étouffer ses éventuels cris, il commença, très lentement, à bouger en lui. Shûzo se pinça la lèvre inférieure pour retenir un gémissement. Il sentait le corps de Seijuro encore contracté par la douleur mais lui, ressentait un plaisir croissant au tréfond de son corps.
Alors que, petit à petit, le plaisir se faisait plus intense, Shûzo avait de plus en plus de mal à se freiner. Il voulait atteindre le paroxysme du plaisir. Il sentit la petite main de Seijuro se presser contre ses lèvres pour venir, à son tour, camoufler ses gémissements.
Le garçon avait encore les joues humides mais son corps se détendait petit à petit, jusqu'à ce qu'un gémissement de plaisir cherche à s'échapper de ses lèvres. Shûzo sentit son corps se cambrer sous lui et vit la lueur d'extase au fond des prunelles rouges de Seijuro. Celui-ci commençait, tout doucement, à comprendre pourquoi on interdisait aux hommes de faire l'amour : c'était inimaginable des sensations pareilles. D'abord la douleur puis un plaisir intense, venant du plus profond de son corps, au contact d'une zone secrète et intime. C'était une jouissance unique.
Son champ de vision rétrécit, se tintât de couleur et il se sentit jouir. En même temps, perçu la semence de Shûzo en lui et tout son corps qui se contractait, puis se relâchait pour venir s'allonger à ses côtés.
Ils retirèrent leurs mains, libérant leurs souffles.
-Tu es ma faute, Shûzo, murmurât le prince en caressant les cheveux de son amant.
Bon, je publierai peut-être un autre chapitre ce week-end pour ne pas avoir que ce lemon à vous offrir mdr
